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Margot Dessartine, Université de Sherbrooke
Finaliste

Margot Dessartine

Université de Sherbrooke

Lumière sur les mécanismes moléculaires entourant la compétition interbactérienne dépendante du système de sécrétion de type 6

 

  • Votre profil en bref...

Enfant, je préférais jouer avec les kits de biologiste que ma grand-maman m’offrait, plutôt qu’à la guerre avec mes frères. Aujourd’hui, ce sont mes bactéries que j’observe faire la guerre dans des boîtes de Pétri, et j’adore ça ! J’ai quitté la France début 2020 pour tenter ma chance et commencer un doctorat au Québec. Depuis, je suis comme un poisson dans l’eau : je trouve mon équilibre entre le laboratoire, mes bactéries et mes plaisirs – la planche à neige en hiver et la planche à pagaie en été.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui ! J’ai même participé, au début de mon doctorat, au concours MT180 en 2021, et les membres de ma famille ont été mon premier public. Ils étaient fascinés d’apprendre que tant de combats microscopiques se déroulent dans notre ventre. Ils ont juste eu un léger mouvement de recul lorsque j’ai prononcé le nom de ma bactérie… C’est pour cela que je garderai son nom secret pendant ma présentation. Mais ici, je peux vous le dire – cela vous laissera le temps de digérer : la bactérie que j’étudie est Cronobacter malonaticus !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

La science, et particulièrement la biologie, a toujours occupé une place centrale lorsque je pensais à mon avenir. Petite, je rêvais d’être vétérinaire… jusqu’à ce que mon père me rappelle que je ne pourrais pas toujours sauver les animaux. L’étude des micro-organismes m’a toujours intriguée, un intérêt était caché dans un coin de ma tête, et mes professeur.es ont contribué à le faire mûrir. C’est tout naturellement que je me suis orientée vers la recherche en microbiologie, et donc l’étude du tout petit. Une passion qui ne me quitte plus !

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

On ne commence jamais la journée sans un café avec les collègues ! Puis, direction le laboratoire : on enfile le sarrau et on vérifie si nos petites bactéries ont bien poussé pendant la nuit. Ensuite, place au microscope pour les observer, une tâche qui occupe généralement toute la journée. Mon expérience la plus enrichissante ? Travailler avec mes collègues, tout simplement. L’esprit d’équipe est une véritable doctrine dans notre laboratoire. Nous sommes tous très proches comme une grande famille, on s’entraide et on s’élève mutuellement vers le haut.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

C’est un défi que je voulais relever. Ayant déjà participé au concours au début de mon doctorat, c’était une belle façon de clôturer mon parcours. Je suis de nature stressée, surtout lorsqu’il s’agit de parler en public. Je souhaitais me mettre au défi et sortir de ma zone de confort pour progresser. Enfin, les membres de ma famille étant loin, je voulais aussi leur permettre de suivre mon parcours et de mieux comprendre mon projet.