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Daniel Mendelson, Université McGill
Finaliste

Daniel Mendelson

Université McGill

Épilepsie réfractaire aux médicaments : l’imagerie de précision

 

  • Votre profil en bref...

Je suis étudiant au programme combiné doctorat de médecine et doctorat de recherche en neurosciences (MDCM-Ph.D) à l’Université McGill. Sous la supervision du chercheur Boris Bernhardt à l’Institut-hôpital neurologique de Montréal, je mène des recherches sur l’épilepsie. Mes travaux visent à raffiner la détection des anomalies cérébrales en combinant l’analyse d’images cérébrales avec l’étude de tissus enlevés lors de neurochirurgies curatives. Ces travaux bonifient l’accès à des traitements existants et efficaces pour l’épilepsie réfractaire aux médicaments. Je suis animé par une passion pour les fondements biologiques des troubles neuropsychiatriques ainsi que leurs impacts sur le quotidien des individus touchés et de leurs proches. Cet intérêt s’est développé durant mon baccalauréat en psychologie. En dehors de mes études, je m’implique activement dans des projets communautaires et je trouve grand plaisir à cuisiner pour mes proches. Né curieux à Montréal, j’y vis toujours, entouré de mes trois plantes fidèles.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Souvent ! Le plus gros défi est de savoir à quel point entrer dans les détails. Ces conversations me font réaliser que, pour chaque mot de jargon que j’utilise avec mes collègues, je peux amener un grand nombre de nuances pour bien expliquer les concepts ! De plus, elles m’aident à identifier les points difficiles qu’il me faudrait mieux maîtriser.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Mon doctorat est une occasion de contribuer à des projets valorisants qui peuvent améliorer les soins médicaux et la qualité de vie des patient·es et de leurs proches. Il me permet aussi d’approfondir ma maîtrise des méthodes scientifiques — une formation essentielle en vue de ma future carrière en tant que clinicien-chercheur.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

L’apprentissage, l’analyse informatique, la réflexion sur les résultats et la collecte de données rythment mes semaines. Plus précisément, j’examine de près des images du cerveau prises par résonance magnétique et je prépare des tissus cérébraux enlevés lors de neurochirurgies pour des expériences en laboratoire. J’utilise ces données pour effectuer des analyses à l’aide d’algorithmes statistiques et fondés sur l’intelligence artificielle. Les expériences les plus enrichissantes restent les rencontres avec les participant.es à la recherche, en particulier les personnes qui vivent avec une épilepsie réfractaire aux médicaments. Ces contacts m’offrent une perspective humaine nuancée sur les données que j’analyse. Chaque contact me rappelle l’importance concrète des enjeux que nous étudions.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Je suis reconnaissant de vivre dans une société qui investit dans la recherche et qui m’appuie dans mes études. Par conséquent, j’ai le sentiment d’avoir une responsabilité sociale de vulgariser les questions sur lesquelles je me penche et de mettre en évidence les apports concrets de mes travaux sur notre vie collective. Ce concours constitue une plateforme porteuse pour mettre pleinement en lumière cette responsabilité. Il me permet également de réfléchir à mes études sous un angle différent et d’enrichir mes compétences en communication. Il contribue autant à mon épanouissement professionnel qu’à mon engagement social en tant qu’étudiant-chercheur.