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Camila Chacon, Université du Manitoba
Finaliste

Camila Chacon

Université du Manitoba

Lien entre les circuits locomoteurs spinaux et la fonction autonome

 

  • Votre profil en bref...

Je suis doctorante au Département de physiologie et de physiopathologie de l’Université du Manitoba. Mes recherches portent sur les interneurones V3 et leur rôle dans la connexion entre la locomotion et la fonction autonome. J’ai reçu une bourse de doctorat de Research Manitoba, le prix Larry Jordan en neurophysiologie, ainsi que plusieurs bourses de voyage pour présenter mes travaux. Passionnée par la vulgarisation scientifique, j’aime partager mes recherches de manière captivante. En dehors du laboratoire, je me consacre à l’astrophotographie et capture la beauté du ciel nocturne avec mon Nikon.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui, j’ai essayé, et cela a été assez difficile. Le défi n’était pas seulement de simplifier des concepts scientifiques complexes, mais aussi de les traduire en espagnol, puisque c’est la langue maternelle de mes proches. Les termes scientifiques n’ont pas toujours une traduction directe, donc je devais souvent reformuler mes idées pour qu’elles aient du sens sans perdre en précision !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Ma recherche est une combinaison de tout cela — un choix de carrière stratégique, mais aussi un travail qui correspond à mes centres d’intérêt. J'ai toujours adoré les casse-têtes, et pour moi, la science canalise cette même curiosité et ce même instinct de résolution de problèmes. De plus, personne ne peut t'enlever ton éducation : c’est ce qui rend ce parcours encore plus précieux.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Mon quotidien est occupé par des expériences et du mentorat. La partie la plus enrichissante de mon parcours a été de participer à des conférences nationales et internationales, de réseauter, de présenter mon travail à des chercheur·euses de renom dans le milieu scientifique et de susciter de l'intérêt pour la recherche sur les blessures de la moelle épinière.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

J’ai participé au concours quand j’étais étudiante à la maîtrise et j’avais gagné, mais je n’étais pas admissible aux championnats nationaux. C’était une excellente occasion de reconquérir le titre et de représenter l’Université du Manitoba!