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Arnold William Tazon, UQTR
Finaliste

Arnold William Tazon

Université du Québec à Trois-Rivières

Ingénierie génétique du chloroplaste de la microalgue verte Chlamydomonas reinhardtii pour la production de vanilline et de composés aromatiques associés

 

  • Votre profil en bref...

Passionné par la biotechnologie et l’ingénierie métabolique, je suis doctorant à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Spécialisé en biologie synthétique, en clonage génétique et en analyse bio-informatique, j'exploite des approches innovantes pour optimiser l’expression de voies métaboliques dans le chloroplaste des microalgues. Mon travail allie modélisation in silico, biologie moléculaire et culture de microalgues afin de développer des solutions de rechange aux sources traditionnelles. Je prends également part à des collaborations scientifiques et des conférences pour partager mes avancées et contribuer au développement de la biotechnologie verte. Curieux et rigoureux, je m'intéresse particulièrement aux bioproduits, à la biologie synthétique et à la valorisation des ressources naturelles pour une industrie plus durable.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui, et le plus grand défi a été de simplifier des concepts comme l’ingénierie du chloroplaste et la biologie synthétique sans perdre leur essence. J’ai dû comparer les microalgues à de petites « usines » et leurs chloroplastes à de « petites sous-usines », ce qui a provoqué des réactions amusées.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Ma recherche est le fruit d’un choix de carrière réfléchi, nourri par ma passion pour la biotechnologie et le désir de développer des solutions durables. Fasciné par la nature et ses mécanismes, j’ai toujours voulu allier science et innovation pour créer des solutions écologiques. Travailler sur l’ingénierie métabolique des microalgues pour produire des arômes naturels est pour moi un engagement vers une biotechnologie plus verte et responsable.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Mon quotidien est marqué par des expériences en laboratoire, des analyses de données et des discussions scientifiques. Entre manipulations génétiques et culture de microalgues, chaque jour apporte son lot de défis et de découvertes. L’un des moments les plus enrichissants a été de voir mes constructions génétiques s’exprimer avec succès, concrétisant ainsi des mois de travail. Ce succès n’aurait pas été possible sans le soutien précieux de mon équipe de recherche et de ma directrice, avec qui j’échange, partage des idées et trouve des solutions aux obstacles rencontrés.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Pour relever le défi de vulgariser ma recherche de manière claire et stimulante. C’est une excellente occasion de partager mon travail avec un large public et de sortir de ma zone de confort. Ce concours me permet aussi d’améliorer mes compétences en communication scientifique et d’échanger avec d’autres chercheur·euses passionné·es.