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Khedidja Ayache
Finaliste

Khedidja Ayache

École de technologie supérieure

Approche intégrée pour une commande fiable d'un système photovoltaïque opérant dans le quadrant deux de la caractéristique I-V

 

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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Oui, j’ai toujours parlé avec les miens et particulièrement avec mon père de mon projet de recherche. Un jour, il m’a dit qu’il était dépassé par l’ampleur de ma thèse et qu’il ne pouvait m’accompagner que par la prière… En fait, toute la famille est associée avec mes déboires et mes réussites. Souvent, fatiguée et déçue par le manque de résultats de mes essais pratiques, mes parents m’encourageaient et me disaient que j’ai le potentiel d’aller très loin et de continuer de travailler fort. Ils me répétaient : « Celui qui veut l’apogée doit veiller la soirée »

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Étant enfant, j’étais bien éveillée. J’avais la capacité d’apprendre et de comprendre rapidement. Il m’est arrivé de faire du théâtre et d’écrire de la poésie alors que je n’avais que 7 ou 8 ans. Les voisins et certains amis de mes parents disaient que je suis vouée à un grand avenir. Mes parents, tout fiers, leur répondirent que je deviendrais une Docteure en science. Depuis, je n’ai cessé d’y penser et c’est devenu mon but. J’en ai fait un choix de carrière puisque j’aime enseigner et partager mes connaissances.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiante chercheuse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheuse?

Avec mes obligations familiales et mes travaux de recherche, mon temps est bien étriqué. Je prends sur moi, mon repos et sur ma santé sans abdiquer malgré les états de fatigue auxquels je suis souvent confrontée. Les expériences enrichissantes sont nombreuses : « Exploiter de nouvelles idées, faire des montages complexes en électronique linéaire et en électronique de puissance, manipuler certains appareils hautement précis, publier dans des journaux reconnus et présenter dans des conférences à l’étranger ». Finalement, avoir l’opportunité de développer petit à petit mon projet de recherche tout en côtoyant des experts dans le domaine ont fait de mon doctorat une expérience extrêmement enrichissante.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Tout d’abord, je l’ai fait pour m’aider à vulgariser mon projet de doctorat car ce n’est pas évident à expliquer au grand public. Aussi, je voulais m’entraîner à parler devant une audience avertie sans être stressée. Et bien sûr, me confronter à d’autres concurrents pour m’enrichir de leur manière d’être et de leur savoir.

En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?

Réussir à résumer ma thèse en 180 secondes est un exploit en soi. Être capable de résumer des heures et des heures de travaux techniques en quelques phrases était tout un défi. Mémoriser et présenter un texte concis devant une audience fait également partie de mes victoires. Je suis très satisfaite d’être arrivée à ce stade de la compétition. Voilà! Je suis à mi-chemin et il faut que je continue jusqu’au sommet de l’expérience. L’appétit vient en mangeant comme on dit.

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