Geneviève Gagné
Impact des systèmes agroforestiers et de la diminution de la disponibilité de l'eau sur les interactions aériennes et souterraines entre les cultures et les arbres et sur les colonies de pucerons de soya
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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
La contrainte de temps est certainement un gros défi. Le texte doit être très clair et il faut le savoir parfaitement pour ne perdre de seconde. Ma famille m’a souvent vu marmonner mon texte durant les jours précédant le concours.
Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Mon projet de doctorat représente pour moi une occasion rêvée de me dépasser et de m’accomplir. Je me trouve privilégiée de pouvoir étudier les systèmes agroforestiers. Aller sur le terrain, prendre des données et les analyser, c’est pour moi très satisfaisant. Pouvoir partager mes recherches l’est d’autant plus.
Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant chercheur? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
Mon quotidien d’étudiante chercheuse en agroforesterie varie avec les saisons. Bien que la lecture soit une composante de base de mon quotidien, l’été je récolte des données dans les champs, et l’hiver je les analyse.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’ai décidé de participer au concours parce que j’avais envie de relever ce défi. Synthétiser ma thèse de façon à en faire un propos clair et accessible en trois minutes est un exercice stimulant.
En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?
Ma participation au concours m’a permis de vraiment m’approprier mon sujet de thèse. Parler devant un public est toujours pour moi un exercice stressant, qui me sort de ma zone de confort et qui me permet de me dépasser.