Stéphanie Cimon
Influences des perturbations multiples sur les assemblages benthiques en milieux intertidal rocheux et zosteraies
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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu'est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui. Le plus gros défi a été d'utiliser des termes qu'ils connaissaient. J'étudie la biologie depuis 10 ans et j'évolue dans un monde de biologistes. Je me rappelle avoir montré une affiche pour ma maîtrise à ma petite sœur lors d'un congrès à Montréal. Alors que je pensais vulgariser mon affiche, ma sœur me regardait avec un petit sourire pour me dire qu'elle ne comprenait pas, car elle ne connaissait pas la signification de plusieurs mots que j'utilisais.
Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d'enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi?
Ma recherche est un choix de carrière réfléchi. Avant de débuter mon doctorat, j'ai longuement pensé à si je désirais en faire un ou non. J'ai finalement décidé de poursuivre car je désirais aller plus loin dans les processus de création du savoir et repousser mes limites.
Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d'étudiante-chercheure? Quelle est l'expérience la plus enrichissante que vous avez vécue?
Mon quotidien dépend grandement de la saison! En été, je fais des expériences sur le terrain et j'analyse des échantillons. Je rapporte également des échantillons que je trie en automne. L'hiver et le printemps, je lis des articles, je fais des analyses statistiques et j'écris ma thèse ou des articles.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
En fait, les doctorants boursiers à l'UQAC devaient faire une présentation de type Ma thèse en 180 secondes lors d'une cérémonie de remise de bourses. Après avoir participé à cet exercice, il n'y avait plus vraiment de raison pour ne pas participer au concours!
En participant à ce concours, en quoi êtes-vous sortie des sentiers battus?
Il faut changer notre façon de penser lorsqu'on écrit notre texte. Il faut vraiment raconter une histoire plutôt que d'aller directement au but. Ce que nous voulons normalement en science est de diffuser nos résultats. Or, le grand public s'intéresse plus à ce qu'on fait et pourquoi nous le faisons, et seulement une généralité des résultats les satisfait amplement.