Jérémie Poupart-Montpetit
Évaluation de 10 années de coupes partielles au sein de la pessière à mousse de l'Abitibi (Canada) : réponse en croissance et en mortalité des tiges et rendement productifs et biodiversité des peuplements forestiers aménagés
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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu'est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Pas tellement compliqué plutôt qu'incompris, on me targue d'être "docteur arbre" quand j'essaie d'expliquer la portée de mes recherches, malgré que je ne sois ni docteur ni particulièrement compétent en santé végétale (je ne connais pas de remèdes, seulement les pratiques à éviter).
Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d'enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi?
Une carrière irréfléchie (oui, j'y ai été au hasard) qui m'a mené à mieux comprendre les enjeux environnementaux incluant les enjeux socio-économiques sous-jacents.
Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d'étudiant-chercheur? Quelle est l'expérience la plus enrichissante que vous avez vécue?
À un écran d'ordinateur en permanence? Blague à part, tous les événements et colloques de présentation sont les expériences les plus enrichissantes de ce domaine, mais c'est une profession très exigeante du point de vue intellectuel.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J'aimerais faire carrière dans la vulgarisation scientifique et la présentation devant public, j'adore le contact avec les gens et le fait de partager expériences et connaissances est particulièrement stimulant.
En participant à ce concours, en quoi êtes-vous sorti des sentiers battus?
J'essaie de vaincre le courant actuel de production industrielle des sciences. À quoi sert la recherche si on ne peut la vulgariser et la transmettre au plus grand nombre?