Il y a quelques années, la vision négative de l’intelligence artificielle (IA) du grand public s’incarnait dans Terminator. Aujourd’hui, les inquiétudes touchent moins à cette forme de violence physique, mais sont aussi plus crédibles : biais et discrimination des systèmes automatisés, répercussions sur les milieux de travail, déresponsabilisation des décisionnaires... Parallèlement, les promesses de l’IA se précisent au fur et à mesure que la recherche avance et que le secteur privé tout comme le secteur public s’approprient ces résultats. Cette appropriation est souvent discrète : moteurs de recherche et filtres de pourriels, GPS et chaînes d’approvisionnement, modèles climatiques, vidéosurveillance, etc. font appel, sans tambour ni trompette, à l’IA.
Nous cherchons à montrer à la fois où en est l’IA sur le plan de la recherche et comment elle se matérialise au contact des citoyens et de la société en général.