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Informations générales

Événement : 85e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Le décrochage scolaire a été très étudié au Québec dans une perspective prédictive et épidémiologique. Les chercheurs d’autres pays francophones se sont plus récemment intéressés à cette question. L’objectif de ce colloque est d’engager des collaborations Québec-France sur l’écoute et l’analyse de la parole des jeunes tout au long de leur parcours, depuis avant le décrochage jusqu’au raccrochage en mettant à profit ce décalage temporel. En effet, rares sont les travaux menés sur ces processus vécus de l’intérieur. Que disent les jeunes de leur rapport à l’école, aux formes scolaires? Comment sont-ils accompagnés, qu’en disent-ils? Quels sont les processus sous-jacents?

Les paroles de jeunes, leurs prises de position et ressources discursives

Cet axe caractérisera les paroles de jeunes (à des professionnels ou chercheurs), contemporaines au décrochage ou au raccrochage ou encore rétrospectives. Les jeunes relatent leur parcours scolaire, les événements marquants de leur vie relatifs à leur décrochage potentiel ou effectif. Les propos sont marqués par le discours ambiant et les injonctions psychologisantes, critiques, politiques. Les parcours des jeunes s’appuient sur et contre eux-mêmes, des personnes ou des institutions.

Les mises en récit audiovisuelles du décrochage et du raccrochage scolaires

Des documentaires tels que L’école pour moi (Durand et Desmarais, 2012), Paroles sur le décrochage (Observatoire universitaire international éducation et prévention), la série de télé-réalité Les décrocheurs (ICI, 2013), Les accrocheurs (Radio Canada) ont mis en récit le décrochage et le raccrochage pour un large public (élèves, enseignants, parents, collectivités…). Ces médiations audiovisuelles précisent le problème social de ce thème et offrent des pistes de solution. Comment représentent-elles vulnérabilité, péripéties et solutions personnelles et sociales? Constituent-elles des ressources pour le raccrochage?

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Les mises en récit des parcours par les jeunes eux-mêmes : prises de position et ressources discursives

Salle : (BR) 151 — Bâtiment : (BR) BRONFMAN
  • Communication orale
    Paroles de jeunes et paroles d’acteurs en situation de décrochage et de raccrochage scolaires
    Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal), Line Numa-Bocage (UCP-Université de Cergy-Pontoise)

    La question du décrochage et du raccrochage scolaire est une question critique dans tous les systèmes éducatifs occidentaux. Par sa complexité, elle requerra dans les prochaines années des chercheurs et professionnel.le.s travaillant en interdisciplinarité (travail social, psychologie, éducation, anthropologie, sociologie), en particulier dans l'espace francophone. Cette communication, introductive au colloque Entre décrochage(s) et raccrochage(s) scolaires : paroles de jeunes et mises en récit, montrera la pertinence des travaux menés sur ces processus vécus de l’intérieur. Que disent les jeunes de leur rapport à l’école, aux formes scolaires? Comment sont-ils accompagnés, qu’en disent-ils? Quels sont les processus sous-jacents?

  • Communication orale
    L’histoire relationnelle et le retour en formation de jeunes adultes en rupture scolaire
    Johanne Cauvier (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Danielle Desmarais (Université du Québec à Montréal)

    À chaque étape du développement, l’humain rencontre des défis qui le (re)connectent avec sa vulnérabilité originale. L’univers relationnel apporte des pertes, des deuils, voire des traumatismes avec des répercussions sur le regard de l’individu sur lui-même, sur les autres et sur le monde extérieur et des conséquences sur le bien-être émotionnel, le développement de ses capacités sociales, voire sur l’apprentissage (scolaire). Mais cet humain peut développer des liens significatifs avec des adultes cohérents, disponibles et sensibles – en l’occurrence ici – avec l’opportunité d’apprendre la confiance et la sécurité.

    Dans les organismes communautaires autonomes (OCA) québécois, l’expérience relationnelle des jeunes adultes s’inscrit dans la continuité des tâches éducatives des intervenantEs et des enseignantEs pour une intégration des expériences, l’analyse des problèmes, l’actualisation des forces émergentes et la préparation de l’avenir.

    La présentation s’appuiera sur une vaste recherche menée en 2015 sur l’accompagnement éducatif offert par les OCA de la grande région de Montréal à des jeunes ayant rompu avec l’école et retournant en formation par des chemins de traverse. Nous examinerons l’expérience relationnelle d’un sous-corpus de 6 jeunes pris en charge par les structures de protection de la jeunesse. Cette expérience couvre l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte. Le récit se déploie dans les trois espaces sociaux que sont la famille, l’école et l’OCA.

  • Communication orale
    Parole de collégiens et prévention du décrochage grâce aux savoirs transculturels : études de cas
    Line Numa-Bocage (UCP-Université de Cergy-Pontoise)

    Dans le système éducatif français, la réforme du collège (juillet 2013) à travers les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) invite à replacer le jeune au centre du système. Dans cette perspective un projet pédagogique prenant en compte le milieu culturel dans lequel évoluent les collégiens et cherchant à développer des apprentissages disciplinaires à partir d’un jeu (Histoire, thème de l’esclavage) a été mené dans des classes de 4eme (ordinaire, SEGPA). Une recherche antérieure a mis en évidence l’importance de la dimension culturelle dans les apprentissages, lors de l’apprentissage d’un jeu de société, l’Awalé (Numa-Bocage, 2010). Nous avons interrogé les jeunes sur leur rapport à l’école, les apprentissages construits et l’intérêt à venir au collège. Ces entretiens semi-directifs ont concernés des jeunes susceptibles, selon l’équipe éducative de décrocher et d’autres qui au contraire sont dits bons élèves et bien intégrés. Nous discuterons les processus à l’œuvre dans ce rapport à l’école et aux savoirs et les pistes de prévention du décrochage que nous pouvons identifier à partir de la parole des jeunes (analyse de contenu).

  • Communication orale
    Comment, pourquoi faire parler les élèves? Points de vue d’enseignants et de conseillers principaux d'éducation (CPE) en formation de lutte contre le décrochage
    Philippe Bongrand (UCP - Université de Cergy-Pontoise), Pascale Ponté (Université de Cergy-Pontoise ESPé)

    Travailler à prévenir ou à résoudre le décrochage conduit les professionnels à recueillir la parole d’élèves dont les résultats scolaires, l’assiduité, la motivation ou l’implication apparaissent problématiques. Ce recueil soulève cependant au moins trois séries de questions interdépendantes. Une première série de questions concerne les techniques (individuelles ou collectives, ouvertes ou directives, etc) pour stimuler et recueillir la parole de l’élève. Une deuxième série de questions renvoie aux usages de la parole de l’élève, qui peut permettre d’explorer les causes du décrochage mais aussi de stimuler un travail identitaire de l’élève. Enfin, une troisième série de questions porte sur les théories explicatives du décrochage des élèves : les manières de faire parler les élèves s’adossent, plus ou moins explicitement, à des hypothèses sur le rôle des représentations des élèves dans le processus de leur décrochage. Pour étudier empiriquement comment les personnels prennent position relativement à ces trois séries de questions, nous avons interrogé, par questionnaire, deux groupes d’enseignants et conseillers principaux d’éducation réunis lors d’une formation continue au décrochage. L’analyse d’une cinquantaine questionnaires nous permettra d’exposer comment ces professionnels prennent position relativement aux trois séries de questions énumérées ci-dessus au sujet du statut de la parole des élèves dans leur activité de lutte contre le décrochage.

  • Communication orale
    Usages et sens du mot d’ordre « autonomie » en formation à distance de niveau secondaire au Québec
    Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal), Audrey Perreault (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Le nombre de raccrocheurs inscrits en formation à distance (FAD) de niveau secondaire au Québec est en forte croissance depuis 1997, passant d’environ 10 000 inscriptions à 45 000 pour l’année 2012 (Saucier, 2013). Quatre instances institutionnelles produisent des documents s’adressant aux concepteurs des dispositifs, ainsi qu’aux personnes accompagnant ces raccrocheurs dans leur parcours dans le but d’assurer leur réussite : le Gouvernement du Québec, le Conseil Supérieur de l’Éducation du Québec, les organismes de recherche et de conception de la formation à distance, ainsi que les chercheurs indépendants s’intéressant à ce type de formation ou à ses élèves.

    L’analyse de la documentation produite par ces quatre instances révèle la présence de mots d’ordre tel que défini par Chevallard (1995), c’est-à-dire des assertions bienveillantes vers un idéal de fonctionnement dont les bienfaits restent hypothétiques. Ces mots d’ordre influencent non seulement le dispositif de FAD conçu, mais déterminent certaines attentes envers le travail d’étude de l’élève. Par exemple, les mots d’ordre autonomie, motivation, responsabilisation économique, constituent une attente du dispositif à l’égard de l’attitude de l’élève.

    Dans ces documents, le mot d’ordre autonomie apparaît comme une condition de réussite en FAD. Cette communication s’intéresse donc au mot d’ordre autonomie et présente une analyse sémantique de son utilisation à travers les discours écrits des quatre instances.

  • Communication orale
    La prévention du décrochage scolaire : quelques profils d’élèves décrocheurs
    Marie Line Fanel (Collège Saldès - Académie de la Martinique), Agnès, Micheline Marajo (Centre d'Information et d'Orientation)

    Dans le faisceau des facteurs qui conduisent à la déscolarisation, la responsabilité de l’institution scolaire est indéniable, même s’il faut nuancer un peu le propos : « Le milieu familial, le groupe de pairs, les caractéristiques individuelles peuvent aussi faciliter le décrochage scolaire. Le climat scolaire, le climat de la classe jouent également un rôle prépondérant.

    La population du collège Emmanuel Saldès à Sainte-Marie, Martinique présente de nombreuses spécificités qui pourraient largement influer sur les risques de décrochage. C’est dans le cadre de la prévention que le collège s’inscrit et propose des actions pour accompagner les élèves, les familles et les équipes éducatives, dans une perspective d’autonomisation et de responsabilisation.

    Il s’agit de repérer les signaux d’alerte, de mettre en place différents ateliers d’estime de soi, de responsabilisation par l’action, de conférences et d’actions de formation.

    Les résultats se mesurent par différents critères observables comme la baisse de l’absentéisme, une intégration des élèves en difficultés, le taux de réussite au DNB (Diplôme National du Brevet), une orientation choisie, etc….

    Des études de cas illustreront nos travaux ...


Dîner

Dîner


Communications orales

Les mises en récit audiovisuelles du décrochage et du raccrochage scolaires (Partie 1)

Salle : (BR) 151 — Bâtiment : (BR) BRONFMAN
  • Communication orale
    Jeunes en difficulté, parole niée : analyse du discours sur le décrochage scolaire dans une série documentaire
    Tommy Collin-Vallée (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Cette présentation interroge le traitement de la question du décrochage scolaire dans une série documentaire qui propose sa propre solution à ce problème social. Une analyse multimodale de situations d’énonciation de l’émission « Les persévérants » a été effectuée afin de déterminer quelles sont les stratégies discursives des experts et les stratégies de montage du producteur de l’émission qui sont employées pour créer une définition cohérente du décrochage scolaire à l’écran.

  • Communication orale
    Récit de tournage : le documentaire comme méthode de recherche-action
    François-Xavier Charlebois

    La problématique sociale du raccrochage scolaire fait l’objet de peu d’attention de la part des chercheurs (Voyer, 2014). Les recherches menées de l’intérieur (Pirès, 1997) à partir de la parole des acteurs sont d’autant plus rares. En 2012, le Réseau de recherche-action PARcours (Danielle Desmarais, École de travail social, UQAM) a produit un long métrage documentaire réalisé par Jonathan Durand. L’école pour moi consigne les récits de vie de 14 jeunes de quatre pays (Canada (Québec), France, Belgique et Espagne). Ayant participé à l’ensemble des étapes, j’offrirai, sous la forme d’un témoignage, des analyses de l’expérience du tournage. La vidéo est un dispositif de recherche-action aux retombées importantes pour les personnes ayant participé au tournage, pour les publics sollicités par les paroles sensibles des jeunes et pour la production scientifique dans une perspective interprétativiste (Geertz, 1973). Premièrement, l’usage de la vidéo révèle un potentiel de développement de la réflexivité pour les jeunes. Deuxièmement, le film constitue un outil didactique pour la formation de pédagogues et un outil pour l’accompagnement de jeunes en situation de raccrochage scolaire. Troisièmement, la go-along method (Kusenbach, 2012) employée révèle un potentiel de production de données originales et complémentaires à des méthodes d’entretien biographique formel.


Communications orales

Paroles de jeunes, du passé au projet

Salle : (BR) 151 — Bâtiment : (BR) BRONFMAN
  • Communication orale
    Les expériences et les discours critiques de jeunes ayant décroché d’un cheminement particulier
    Johanne Cauvier (Université de Rimouski), Danielle Desmarais (Université du Québec à Montréal), Annie Dubeau (Université du Québec à Montréal), Maryvonne Merri (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Les élèves EHDAA (élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage) représentent le cinquième des élèves inscrits au secondaire. Ils ont représenté en 2011-2012 46,7% de l'ensemble des décrocheurs (Ministère de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche, 2015). La présentation s’appuiera sur les récits de vie de 20 jeunes québécois de 18 à 24 ans scolarisés en classe spéciale ou ayant refusé une telle orientation. La plupart de ces jeunes ont été orientés vers des classes spéciales en raison de leurs difficultés d’apprentissage. Ces jeunes rendent compte du sens de leur expérience scolaire (Rochex, 1995) de la maternelle jusqu’au secondaire et de leurs propres stratégies jusqu’au décrochage. Le sens de leur expérience scolaire sera conçu ici comme issu de leur interaction avec l'institution scolaire, interaction comprenant non seulement les logiques institutionnelles perçues mais également les enseignants, les pairs et le travail scolaire. Nous chercherons à décrire et à comprendre, du point de vue des jeunes, l’histoire de leur décrochage.

  • Communication orale
    Jeunes ayant fréquenté un organisme communautaire : description de leurs motivations et démotivations quant à leur projet de formation et leur projet professionnel
    Johanne Cauvier (Université de Rimouski), Danielle Desmarais (Université du Québec à Montréal), Annie Dubeau (UQAM - Université du Québec à Montréal), Dominique Eybalin (Université du Québec à Montréal)

    Les organismes communautaires aident les jeunes en grande difficulté à faire le bilan de leurs acquis et les accompagnent afin qu’ils se fassent confiance, qu’ils envisagent des projets d’avenir et qu’ils s’engagent dans un projet de formation qui leur permettra de s’émanciper et d’accéder au projet professionnel qui leur convient. Or, pour ces jeunes, le chemin pour y parvenir peut être long et l’accompagnement des intervenants leur est précieux. Dans le cadre de la présente étude, nous avons voulu savoir quels sont les projets de formation et les projets professionnels de ces jeunes et quelles motivations animent leurs projets. Pour ce faire, nous avons documenté les enjeux relatés par 28 jeunes au regard des attentes de succès de même qu’à propos de la valeur qu’ils accordent à leur projet de formation et à leur projet professionnel. Les données, obtenues par le biais d’entretiens biographiques (Desmarais et Merri, 2016), ont été analysées selon le modèle attentes-valeur (Eccles et Wigfield, 2002). Sur le plan des attentes de succès, ce sont trois jeunes femmes rapportent une ambivalence quant à leur projet scolaire alors que les jeunes hommes témoignent d’une confiance en leur capacité de réussir. Les jeunes femmes et les jeunes hommes valorisent leurs projets. Dans leurs propos, cette valorisation se traduit par leur désir de s’engager dans un projet pour améliorer leurs conditions de vie matérielles et leurs conditions de travail.


Cocktail

Cocktail

Salle : Non applicable — Bâtiment : Extérieur du campus

Communications orales

Autres langages et vulnérabilité des jeunes

Salle : (BR) 422 — Bâtiment : (BR) BRONFMAN
  • Communication orale
    Les agirs en processus de sortie de rue
    Dominique Eybalin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Maryvonne Merri (Université du Québec à Montréal)

    Le processus de sortie de rue de jeunes est caractérisé par la vulnérabilité. Une conceptualisation de la vulnérabilité centrée sur un déficit de ressources matérielles et symboliques ne tient pas compte de l’affaiblissement des structures ordinaires et stables d’action (Soulet, 2003). En effet, le processus de sortie de rue constitue un passage entre un premier monde marginal et un second monde plus conforme aux normes sociales (Bergier, 1996). Dès lors, ce passage brouille les règles du jeu et affaiblit les cadres normatifs sur la base desquels s’étaient construites les logiques d’actions antérieures (Soulet, 2003). Soulet (2003) propose de questionner les modalités de l’agir en situation de vulnérabilité. En effet, cet agir est altéré par l’incertitude, c’est-à-dire par un contexte d’action où les ressources sont défaillantes et la possibilité de se projeter est presque nulle.

    Ce travail est réalisé en collaboration avec l’organisme Dans la rue. Nous présentons une analyse des parcours de jeunes de la rue inscrits à l’école Emmett Johns, incluse dans l’organisme. Cet organisme considère que l’éducation constitue un élément-clé pour les jeunes qui souhaitent avoir une opportunité de réinsertion sociale. Notre objectif est d’étudier comment l’agir de ces jeunes est influencé par les différents contextes d’action (école, famille, consommation, etc.) plutôt que de s’intéresser aux raisons explicatives du fait d’avoir réussi à s’en sortir.

  • Communication orale
    Activité du psychomotrice et expression du jeune : expérience sensible de l'interaction en situation
    Sophie Landès (Université de Cergy-Pontoise, FRANCE)

    Le caractère critique de la prise en compte du sujet, dans son expérience et son expression, a été mis en exergue dans le cadre de notre recherche portant sur l’activité du psychomotricien exerçant auprès de jeunes à besoins éducatifs particuliers. Les visées de cette activité professionnelle sont thérapeutiques et éducatives. L’écoute ne s’y réalise pas prioritairement sur le plan discursif ; elle se centre sur les modalités sensibles de l’interaction. De cette considération accordée à l’état corporel et émotionnel découle la modulation du programme de la séance du psychomotricien. De cette référence à l’expression du jeune découle la conduite de son activité.

    Les propos formulés dans le cadre d’un entretien d’autoconfrontation à visée de didactique professionnelle par une psychomotricienne participant à la recherche met en évidence la façon dont cette organisation de l’activité amène le jeune à faire l’expérience de la nouveauté et apprivoise ses apprentissages au sein de cette interaction sensible. La notion de « disponibilité », ou celle de « présence » du jeune constituent des éléments organisateurs de l’activité du psychomotricien. Ils guident son développement dans le temps et s’inscrivent dans les processus de conceptualisation sous-jacents à l’activité de ce professionnel médico-éducatif. L’exemple de cette activité comporte des points d’intérêts pour aborder la question de la façon d’étayer le parcours de raccrochage de jeunes à leur envie d’apprendre.

  • Communication orale
    Mise en place d’un dispositif spécifique dans le cadre de séances langagières avec des élèves en situation de handicap
    Sandrine Dusseaux (université Cergy-pontoise)

    Cette présentation est issue d'une recherche doctorale en cours s'intéressant au développement des compétences langagières chez les élèves ayant des troubles cognitifs et/ ou des troubles envahissants du développement.

    Nous cherchons à mettre en évidence les différentes médiations des enseignants afin d'aider l'élève dans l'élaboration de sa pensée et dans la construction de son savoir. Les professionnels utilisent un outil "l'album écho" regroupant différentes photos de l'élève le mettant en scène. Cette approche visuelle permet un questionnement sur la dynamique que l'élève élabore afin de produire du langage oral et de progresser dans l'apprentissage langagier.

  • Communication orale
    La réalisation de films pour prévenir le décrochage : témoignage d’acteur de l’éducation
    Line Numa-Bocage (UCP-Université de Cergy-Pontoise), Sandrine Weil (Lycée Estournelles Académie de Nantes)

    A partir d’une réflexion sur les instruments dans l’éducation et la formation (JE ARDéCo, 2014, Université Paris Descartes), Sandrine Weil revient sur la création cinématographique des élèves et discute l’usage du film dans la prévention du décrochage de jeunes de lycée.



Dîner

Dîner


Panel / Atelier

Préparation de la publication du colloque

Salle : (BR) 422 — Bâtiment : (BR) BRONFMAN