Sylvie Morin UQAR - Université du Québec à Rimouski
5a. Résumé
Des recherches conceptuelles récentes appellent à considérer une multiplicité de facteurs d’attrait, liés non seulement à l’emploi mais aussi à l’environnement de vie du travailleur et de sa famille. Bien que certaines études aient observé le rôle de la qualité de vie dans l’attraction ou la rétention de la main-d'œuvre, particulièrement en milieu rural, aucune d’elles n’a étudié son rôle en tant que déterminant de ses deux actions étroitement liées. On a réalisé un sondage en ligne auprès des résidents (n=414) d’une ville québécoise de plus de 100 000 habitants. À la fois des résidents d’origine et issus de la migration régionale ou internationale ont complété le questionnaire portant sur la perception de la qualité de vie, ses composantes, la satisfaction envers le lieu de vie et les comportements d’approche associés. Des analyses de régression multiple ont permis d’analyser le modèle en présence. Les résultats ont permis de confirmer que la perception de la qualité de vie possède la capacité d’influencer de façon significative, tant l’attraction envers un environnement bâti et la satisfaction à l’égard de ce nouvel environnement, que le niveau d’attachement qui lui est associé, ainsi que le désir de le recommander et l’intention d’y demeurer dans le futur. Cette recherche ouvre donc la voie à la considération de la perception de la qualité de vie, induite par un environnement bâti en milieu urbain, comme facteur d’attrait et de rétention de la main-d'œuvre.
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