Université de Montréal, Université McGill, UdeM - Université de Montréal
5a. Résumé
Les objectifs sont d’identifier des trajectoires de détresse émotionnelle à l’enfance et d’examiner si ces trajectoires sont reliées à l’activité physique. Les participants proviennent d’une cohorte de naissance de 1 438 enfants de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec. Les trajectoires de symptômes dépressifs et anxieux de 6 à 10 ans ont été générées par une analyse de classe latente. Des régressions logistiques multinomiales ont examiné l’activité physique à 5 ans comme un prédicteur des trajectoires. Des analyses de covariance ont comparé l’activité physique à 12 ans parmi les différentes trajectoires. Trois trajectoires de détresse émotionnelle ont été identifiées : Faible (77%), En hausse (12%), En baisse (11%). Les garçons ne pratiquant pas d’activité physique à 5 ans étaient plus à risque de se retrouver dans les trajectoires En hausse (RC = 1,63) ou En baisse (RC = 2,19). Les garçons se retrouvant dans la trajectoire Faible étaient ceux qui étaient le plus physiquement actifs à 12 ans (F(2, 1438) = 6,04, p < ,05). Ces résultats ont été ajustés pour plusieurs facteurs confondants. Cette étude est la première à examiner les relations mutuelles entre l’activité physique et la détresse émotionnelle à l’âge scolaire. Elle confirme la pertinence de maintenir les efforts actuels de santé publique pour promouvoir l’activité physique et l’ajustement émotionnel chez les jeunes, en particulier les garçons, afin d’améliorer leur santé globale.
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