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Informations générales

Événement : 84e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Les mutations actuelles du monde du travail conduisent les chercheurs en santé du travail à se mobiliser sur la question des pratiques managériales, sur des bases renouvelées. En effet, il semble que les formes de travail et leurs liens avec les risques professionnels en développement (troubles musculosquelettiques, risques psychosociaux, etc.) ne se laissent pas entièrement décoder au moyen des grilles de lecture actuelle.

Des recherches récentes de l’IRSST témoignent d’une évolution des questions qui se posent en matière de prévention. D’une part, en amont de toute manifestation de risques chez les travailleurs concernés, des situations d’innovation requièrent des analyses prospectives. Que peut-on dire, par exemple, d’un projet de développer un mode d’organisation allégé (lean)? Comment conseiller les décideurs sur la SST dans la période de structuration de nouvelles filières, de nouveaux métiers, de nouvelles lignes de production, etc.?

D’autre part, à un niveau plus microscopique, se pose aussi la question des effets des « petites » transformations (par exemple, ajout de tâches d’indicateur de performance, de contrôle qualité, de déplacement manuel des produits ou bien encore d’apprentissage, du fait des évolutions rapides des offres, des technologies, etc.). Elles touchent le contenu du travail de manière souvent progressive et sont « ambivalentes » dans leurs effets. Ces situations sont très difficiles à interpréter. On doit néanmoins prendre au sérieux l’hypothèse d’une tendance actuelle à la densification du travail ou à la réduction progressive des marges de manœuvre. De tels phénomènes sont en effet susceptibles de contribuer, dans certains cas, à une détérioration des conditions de travail et à la survenue des risques, tous types confondus.

Ces divers éléments conduisent à s’interroger sur la perspective traditionnellement adoptée en prévention des risques professionnels, laquelle émane des informations sur les risques avérés et s’efforce de remonter aux déterminants organisationnels de la situation de travail productif. Ce colloque propose de décaler le regard porté sur la situation : du travail « tel qu’il est organisé », vers le « fait même d’organiser ».

Ce colloque offre aux chercheurs qui souhaitent démarrer de nouvelles recherches dans le domaine un espace d’échange avec ceux qui ont déjà eu l’occasion de réaliser des recherches. Étant donné la complexité du sujet, il a été choisi d’avoir une ouverture permettant des discussions méthodologiques pluridisciplinaires. Ce sont ainsi des chercheurs de diverses disciplines (sociologie du travail, ergonomie, anthropologie, science de la gestion, clinique de l’activité, psychodynamique du travail, etc.) et de plusieurs nationalités qui présenteront leurs travaux et leurs questionnements.

Le colloque est constitué de quatre sessions d’une demi-journée chacune. Chaque session est close par une table ronde avec les intervenants qui la composent.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Gestion et santé-sécurité du travail (SST) : paradoxes et perspectives

  • Mot de bienvenue
  • Pratiques de soins en réadaptation et diversité ethnoculturelle : l'adaptation des services peut-elle soutenir la performance et la santé des professionnels?
    Daniel Côté (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Jessica DUBÉ (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Sylvie GRAVEL (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM), Danielle Gratton (UdeM - Université de Montréal), Bob W. WHITE (UdeM - Université de Montréal)

    La pratique des soins en réadaptation en contextes de diversité ethnoculturelle comporte certaines exigences. Il apparaît notamment que le temps d'intervention peut augmenter considérablement dans ce contexte pour dépasser toute une série de barrières (pertes en lien avec le parcours migratoire, langue, culture, connaissance du système, perte du lien d'emploi, etc.) et pour construire le lien de confiance entre thérapeutes et patients. Dans une étude menée auprès d'une trentaine d'intervenants en réadaptation (CNESST, professionnels de la santé), nous constatons que le travail « prescrit » n'est pas toujours adapté à la réalité de la diversité ethnoculturelle et que le travail « réel », en conséquence, n'est pas reconnu par les organisations. Compte tenu des injonctions de performance, il apparaît difficile d'intégrer le temps comme un paramètre fondamental de l'intervention clinique. Cette étude suggère néanmoins que la mise en pratique des compétences interculturelles individuelles et organisationnelles dans les établissements de santé et de services sociaux semble dépendre de ce paramètre. Pour les intervenants interrogés, nier ou minimiser la complexité de l'intervention en contextes interculturels par les organisations favorise l'accumulation d'échecs et la surcharge de travail qui mettent leur propre SST à risque, en plus renforcer leur sentiment d'être laissés à eux-mêmes devant la complexité et le défi de l'intervention en contextes pluriethniques.

  • Les enjeux relatifs à la gestion et à la SST : état de la question
    Édith Vinet (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail)

    Depuis une vingtaine d'années, les pays industrialisés assistent à de profondes transformations des modes d'organisation du travail laissant les travailleurs aux prises avec une intensification et une complexification de leur activité ainsi qu'une dégradation de leur santé. De manière concomitante, ces changements se produisent dans des milieux de travail où les lignes hiérarchiques sont allégées, ce qui confère au travailleur un rôle d'arbitre entre les différentes contraintes et objectifs de l'activité. À partir de ce constat, une question s'impose : quels sont les principaux enjeux relatifs à la gestion et la SST? Un état de la question a été réalisé afin de cerner cette problématique selon les diverses perspectives des instituts et organismes de recherche en SST. Cet exercice a permis de : 1) circonscrire et définir les notions et aspects reliés aux concepts « gestion » et « SST »; 2) dégager un portrait de la recherche sur la gestion et la SST menée dans les principaux centres de recherches en SST en identifiant les thèmes et sujets abordés; 3) faire état des résultats quant à l'impact de la gestion sur la SST et à l'utilisation des systèmes de gestion SST; 4) faire part des recommandations émises dans la littérature et des avenues de recherches possibles. Les faits saillants de cet état de la question seront présentés.

  • Pause
  • Les pratiques managériales au cœur de la santé du travail : défis disciplinaires et méthodologiques
    France St-Hilaire (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Les enjeux de santé-sécurité du travail sont de plus en plus complexes et interpellent désormais des approches disciplinaires (management, GRH, santé) et des méthodes de recherche (devis longitudinaux, méthodes mixtes) diversifiées. Les dernières avancées scientifiques mettent le gestionnaire, et ses pratiques, au cœur de ces enjeux. Dans les interventions organisationnelles en santé au travail, le gestionnaire joue un rôle clé (Randall et Nielsen, 2012) dans le succès des interventions. Plus encore, il apparaît que le gestionnaire par ses pratiques, son comportement ou encore son leadership influencent directement la sécurité (Kelloway et al., 2006) et la santé physique (Nyberg et al., 2009) des travailleurs ainsi que leur santé psychologique au travail (St-Hilaire, 2012). D'ailleurs, certains auteurs sont d'avis qu'il serait plus efficace de développer le leadership des gestionnaires que tout autre type d'intervention organisationnelle pour favoriser la santé. Ces derniers résultats posent plusieurs défis aux chercheurs. Dans le cadre de cette communication, nous nous interrogerons quant aux défis d'intégrer les pratiques managériales aux enjeux de santé au travail, et ce, selon trois perspectives : 1) les obstacles inhérents aux frontières disciplinaires; 2) les méthodes de recherche à adopter et leurs limites; 3) les défis de la diffusion de connaissances interdisciplinaires auprès des parties prenantes (p. ex. : éditeurs de revue scientifique, organisations, décideurs).

  • Période de questions

Assemblée générale

Dîner


Communications orales

Gestion et SST : quelles méthodes de recherche?

  • Quand l'intervention ergonomique permet la convergence entre orientations stratégiques et réalités opérationnelles
    Martin Chadoin (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Cette communication a pour objectif de présenter et décrire une intervention ergonomique développée pour faire converger les orientations stratégiques avec les réalités opérationnelles du terrain dans une petite municipalité du Québec. Face aux problèmes de retards et d'erreurs latentes qui engendrent une non-atteinte des objectifs, la directrice générale épaule ses équipes, se retrouvant aspirée vers le bas. Cela l'éloigne de son autre mission auprès des élus municipaux : les conseiller et les informer de la charge de travail de leurs employé.es. Pour ces élus, le travail devient invisible ! Les ergonomes mettent alors en place une méthodologie d'intervention basée sur des groupes de travail par service, et inter-service, dans lesquels ils souhaitent faire émerger un outil de gestion afin de révéler le travail réel aux yeux de tous. Ces groupes s'animent autour d'un outil permettant aux employé.es d'échanger avec la direction générale sur la complexité de la réalité. Des groupes de travail avec les élus ont également lieu afin de structurer la décision stratégique sur la base du travail réel.

    De cette intervention, 4 questions de recherche émergent :

    Quel est le travail réel du gestionnaire municipal ?

    Qu'est-ce qui, dans le travail réel, doit être rendu visible ?

    De quelles façons le rendre visible ?

    Cela représente-il un modèle alternatif de gestion ?

    Cette recherche met en discussion le positionnement des ergonomes face au travail gestionnaire et aux modèles de gestion.

  • Le management et la sociologie clinique du travail
    Jacques Rhéaume (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Rappelant les principaux enjeux des pratiques managériales en regard de l'organisation du travail, la présentation vise à dégager les éléments principaux de diverses approches de la ‘clinique du travail' comme voie d'appréciations des déterminants de la santé au travail, en particulier des risques pour la santé mentale ou psychologique au travail. Seront passées ainsi en revue les approches d'étude du travail que sont la psychodynamique du travail (C.Dejours), la clinique de l'activité (Y.Clôt) et l'ergologie (Y. Schwartz), comment autant de recherche-interventions favorisant la mobilisation des acteurs impliqués dans le travail et sa gestion. Ces approches ‘cliniques' du travail, le processus de recherche qui les sous-tend seront mises en contraste avec les enquêtes ou les recherches plus ‘traditionnelles' en épidémiologie ou sur le stress au travail. Une attention particulière sera portée, à partir de quelques exemples de ces types de recherche, sur l'enjeu des rapports sociaux de savoirs mis en cause : savoir scientifique du chercheur, savoir professionnel des gestionnaires ou des travailleurs, savoir d'expérience et de sens commun. Une perspective critique, une ‘sociologie' clinique de l'échange des savoirs apparaît être une voie prometteuse pour favoriser la promotion et la prévention de la santé au travail.

  • Pause
  • La construction sociale des indicateurs de performance : mythe ou réalité?
    Paulina Arroyo (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Période de questions

Communications orales

La gestion : quels freins pour la SST?

  • Pour contrer les effets délétères d'une organisation du travail déficiente : les nécessaires stratégies défensives développées par les travailleurs
    Pierre-Yves Therriault (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    À partir d'une enquête en psychodynamique du travail (PDT) réalisée dans un pénitencier à sécurité maximale auprès d'éducateurs d'ateliers industriels (EAI), cette communication propose une analyse de l'influence des contraintes organisationnelles sur la construction identitaire des travailleurs. Lors de la recherche-action, il a été constaté que la situation vécue par les EAI produit des sources de plaisir au travail mais surtout, d'importantes sources de souffrance telles un travail empêché, une opposition des visions entre les groupes de travailleurs, une rudesse dans les rapports sociaux ainsi que le développement d'un sentiment d'insécurité. Après avoir rappelé certains éléments de l'enquête en PDT menée au pénitencier, le cas des EAI sera abordé de façon plus spécifique. Par la suite, quelques éléments de la théorie de la double contrainte seront détaillés. Finalement, des propositions seront envisagées démontrant les effets délétères au niveau de la santé mentale d'un système paradoxal associé à des pratiques managériales inscrites dans un contexte organisationnel déficient.

  • Les modalités du travail d'organisation allégée (lean) qui peuvent freiner un rapprochement vers une organisation capacitante
    Sébastien Bruère (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail)

    L'organisation lean semble engendrer des effets sur la santé (Bruère, 2014). Pourtant dans certains cas, le lean parvient à améliorer la performance sans dégrader la santé des travailleurs. À partir des cas de 12 entreprises ayant implantées ou implantant le lean en France et au Québec recueillis à travers les entretiens individuels et collectifs de 38 acteurs patronaux, syndicaux et de travailleurs, cette communication vise à présenter les modalités du processus d'actions et de décisions qui peuvent rapprocher ou éloigner l'organisation lean d'une organisation capacitante. L'organisation capacitante est un idéal-type organisationnel qui, en plus de ne pas avoir d'effet délétère sur les travailleurs, leur permet un développement de leur activité et de leur santé. Basée sur les espaces de discussions entre les niveaux hiérarchiques et entre travailleurs, cette organisation n'est pas incompatible avec lean. Toutefois, les modalités du travail d'organisation de la régulation conjointe du projet, de la cartographie de flux de valeur, des indicateurs de performance, de l'encadrement de proximité, de la gestion des savoirs ou de la coopération peuvent faire basculer l'organisation résultante de favorable à défavorable à la santé et inversement. Cette communication sera également l'occasion d'aborder d'un point de vue théorique la place et le rôle du développement dans le cadre de l'ergonomie constructive.

  • Pause
  • La charge de travail de cadres intermédiaires en milieu hospitalier : un travail morcelé dans un contexte organisationnel complexe
    Sébastien BRUÈRE (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Pierre-Sébastien Fournier (Université Laval), Maude VILLENEUVE (Université Laval)

    Le personnel-cadre du réseau de la santé est soumis à des transformations fréquentes et importantes. La question de la charge de travail des gestionnaires et sa prévention prend alors une signification particulière. Comment se manifeste la charge de travail ? Quels sont les facteurs qui l'influencent? La notion de charge de travail est abordée dans une perspective de l'activité réelle de travail comme lieu d'actualisation des contraintes et des ressources dans une situation donnée (Fournier et coll., 2013). Elle comporte trois dimensions : la charge prescrite, réelle et subjective. La démarche est une étude de cas (Yin, 1994) auprès de cadres intermédiaires d'un centre hospitalier. Quatre entretiens de groupe, ayant entre 4 à 8 participants pour un total de 25 personnes pour une durée totale de 12h, ont été réalisés. De plus, elle implique une analyse de l'activité de travail de 9 cadres intermédiaires. Les résultats montrent une activité morcelée entre les opérations quotidiennes et les projets organisationnels. Parmi les facteurs qui influencent la charge de travail, notons : la multiplication des demandes, la cohérence entre attentes exigées et ressources offertes, les dimensions politiques, le soutien et l'autonomie. Les résultats montrent que la charge de travail n'est pas qu'une question de quantité et du temps de travail, elle soulève des facteurs organisationnels clairs. Des pistes de prévention sont proposées pour soutenir les conditions d'exercice des cadres.

  • Période de questions

Assemblée générale

Dîner


Communications orales

La gestion : quelles possibilités pour la SST?

  • Arguments pour mobiliser les gestionnaires d'entreprise à prendre en charge la santé et la sécurité au travail
    Sylvie Gravel (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM)

    Les connaissances scientifiques en matière de santé et de sécurité au travail se sont développées au cours des décennies, faisant ainsi diminuer les lésions mortelles. Toutefois, la fréquence et la gravité des lésions professionnelles demeurent élevées, les taux d'absence de courtes et de longues durées en témoignent. Qu'ils s'agissent des troubles musculosquelettiques, d'asthme professionnel ou encore de lésions psychiques, les programmes préventifs proposés sont bons, mais insuffisants. Le constat demeure le même, les arguments pour convaincre les employeurs ne sont pas percutants. À partir de travaux de recherche et d'outils pédagogiques, nous avons retenu quatre actions pour sensibiliser les gestionnaires à l'importance de la SST : 1) analyser les phénomènes d'interaction entre les problèmes de SST et de gestion des ressources humaines; 2) développer la capacité d'anticiper les problèmes de SST en utilisant les calculs de la fréquence, de la gravité des lésions et de la durées des absences; 3) identifier les menaces de démobilisation des travailleurs qui pèsent sur l'organisation à la suite des lésions graves; 4) procéder aux calculs des coûts directs et indirects des lésions, et des bénéfices des lésions évitées. Ces actions seront illustrées à partir d'études de cas et de mises en situation.

  • Comment le supérieur immédiat peut-il contribuer à la réussite du retour au travail d'un employé ayant eu une dépression?
    D. BERBICHE (UdeS - Université de Sherbrooke), M. CORBIÈRE (UQAM - Université du Québec à Montréal), M-F. COUTU (UdeS - Université de Sherbrooke), M-J. DURAND (UdeS - Université de Sherbrooke), T. LECOMTE (UdeM - Université de Montréal), Alessia Negrini (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), L. ST-ARNAUD (Université Laval)

    Les travailleurs diagnostiqués avec un trouble mental courant (TMC), comme la dépression, peuvent avoir besoin d'aménagements particuliers en milieu de travail. La mise en place de ces accommodements lors du retour au travail (RAT) peut être facilitée par le supérieur immédiat (SI). Cette présentation portera sur les résultats d'une étude québécoise sur l'évaluation du rôle du SI dans le processus de RAT des employés qui s'étaient absentés au moins une fois en raison d'une dépression. Le point de vue de 74 SI a été évalué à l'aide d'une grille d'entrevue téléphonique adaptée de Nieuwenhuijsen et al. (2004). Aussi, l'inventaire des accommodements de travail et soutien naturels (WANSS, Corbière et al., 2014) leur a été administré pour connaître les aménagements spécifiques qu'ils avaient mis en place au moment du RAT pour aider leurs employés. Les répondants indiquent que la qualité de leur relation avec l'employé avant son absence, les contacts entre le SI et l'employé pendant l'absence, ainsi que la mise en place des aménagements spécifiques aux besoins de l'employé (ex., introduction graduelle des tâches graduellement, flexibilité des horaires) facilitent le processus de RAT des personnes diagnostiquées d'une dépression. Les résultats de cette étude pourront être utiles afin d'élaborer des plans d'action concrets pour promouvoir le succès du RAT de ce groupe d'employés.

  • Pause
  • Combiner santé au travail et développement des organisations : vers un management par la discussion

    Face aux exigences croissantes de performance et dans un univers très instrumenté, équipes et management de première ligne doivent s'engager dans un important travail de régulation pour arrêter, toujours de manière temporaire, le sens à donner au travail et fabriquer des compro- mis. Nous définissons puis montrons dans ce cadre l'importance des espaces de discussion qui deviennent des opérateurs de santé et de qualité de vie au travail. Nous décrivons comment les manageurs de première ligne apparaissent de manière croissante comme empêchés de prendre en charge les fonctions d'animation, de médiation et de facilitation nécessaires à la mise en discussion locale du travail. Enfin, nous défendons l'idée que dans une perspective d'ingénierie de la discussion, il faut penser le nécessaire équipement de ces espaces en tenant compte des caractéristiques de l'écosystème organisationnel au sein duquel ils se déploient. L'essentiel de la communication sera consacré aux caractéristiques principales ainsi qu'aux enjeux d'une ingénierie des espaces de discussion sur le travail.

  • Période de questions
  • Mot de clôture