Louise Hénault-Éthier
Comparer l'efficacité des bandes riveraines étroites en friche à des plantations de biomasse énergétique de Salix Miyabeana SX64 pour mitiger les flux-agrochimiques de matières organiques terrigènes, fertilisants et glyphosate (RoundUp)
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Avez-vous déjà essayé d'expliquer votre thèse ou votre mémoire à votre famille, comment vous y êtes-vous pris, comment votre famille a-t-elle réagi?
Lorsque j'explique ma thèse à ma famille, je dois m'adapter en fonction de chaque interlocuteur. Par exemple, mon fils de 4 ans sait que maman travaille dans un champ et un laboratoire et qu'elle protège l'eau; mon conjoint lui a droit à tous les détails techniques puisqu'il a une solide formation dans ce domaine. Pour la famille élargie, j'adapte mon discours à l'ambiance de la réunion familiale, pour les sensibiliser sans les ennuyer.
Pour vous, que représente votre recherche? Un rêve d'enfant? Un choix de carrière réfléchi?
À cinq ans, je rêvais d'être biologiste, même si je ne savais pas exactement ce que faisaient les biologistes… L'année suivante, j'avais mon propre laboratoire. Au secondaire, j'évitais les options en science, parce que je savais que j'en ferais beaucoup ensuite, alors je préférais les cours journalistiques ou artistiques. C'est important pour moi de travailler à la protection de l'environnement et ma recherche est un prétexte pour apprendre à le protéger efficacement.
Concrètement, à quoi ressemble la vie d'un étudiant-chercheur? Avez-vous des anecdotes?
L'horaire d'un étudiant chercheur est flexible, mais pas pour autant reposant. Lorsqu'il faut aller sur le terrain, on peut faire des journées de travail de 18 h, et lorsque c'est le temps d'écrire, on peut passer une semaine en pyjama devant notre ordinateur! Entre les deux, il y a des moments où tout avance rondement, des moments d'exaspération quand rien ne va plus et d'agréables rencontres sociales dans les colloques et autres activités d'équipe. La belle vie quoi!
Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Une présentation de ma thèse en 180 secondes dans le cadre d'un colloque étudiant à l'UQAM était une étape obligatoire pour un de mes cours de doctorat. Tant qu'à préparer la présentation pour une évaluation académique, j'ai décidé de faire d'une pierre deux coups et de m'inscrire au concours interne de l'UQAM pour l'ACFAS. J'ai bien fait : j'ai gagné!
Quelles frontières avez-vous dépassées en participant à ce concours?
J'ai certainement franchi ma frontière personnelle en termes de synthèse. J'ai toujours beaucoup de choses à raconter et j'accorde une importance particulière aux détails. Alors vulgariser en aussi peu de mots, ce n'était pas seulement un défi dans le cadre du concours, c'était aussi un défi personnel. J'en retire de merveilleuses phrases passe-partout qui me seront utiles dans les réunions de familles pour décrire mon projet!