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Angèle Poirier, Université de Regina
Finaliste

Angèle Poirier

Université de Regina

La gouvernance pour un système alimentaire résilient

 

  • Votre profil en bref...

Je suis en première année de doctorat en politiques publiques. Inspirée par mon intérêt de longue date pour l’agriculture et le jardinage, j’étudie la gouvernance du système alimentaire. Titulaire de deux diplômes en économie de l'Université de Regina, je suis une fière Fransaskoise de descendance belge. Lorsque je n'étudie pas, j’aime lire, faire du vélo, et m'occuper de mon vermicompostage.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui, quand j’essaye d’expliquer mon sujet d’étude, je m’exprime en une phrase ou deux. Si je tente d’entrer dans les détails, je parle beaucoup trop ! Et c’est évident que je perds mes pauvres interlocuteurs, parce qu’ils ne posent jamais de questions. Je pense qu’ils veulent simplement changer de sujet !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Le meilleur conseil qu'on m’ait jamais donné a été celui-ci : « Choisis un sujet qui est en ligne avec tes buts dans la vie. » J'ai l’impression que toute ma vie a été une préparation pour ma recherche doctorale. Depuis l'âge de 20 ans, je m’intéresse à l'alimentation. Dans ma trentaine, je me suis intéressée à la gouvernance. Maintenant, avec ma thèse, j'étudie la gouvernance du système alimentaire — c'est parfait pour moi!

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Février et mars ont été fort occupés par des concours et des dossiers de bourses à préparer, qui ont requis beaucoup de recherche afin d'écrire des dissertations répondant aux exigences des concours (par exemple : « Expliquez comment bonifier UNE politique dans la province de la Saskatchewan »). Mais habituellement, ma recherche est faite de chez moi (beaucoup de lecture et d'écriture), je développe la théorie et le cadre pour mon analyse. Bientôt, je ferai du terrain dans le contexte des systèmes alimentaires choisis.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

La principale raison, c'est que je parle français et que personne (à l'université) ne le sait ! Ma vie en tant qu'étudiante se déroule entièrement en anglais. Or, en Saskatchewan, il y a des gens qui parlent français, et on prend cela au sérieux : notre langue, nos travaux de recherche, les tarifs (imposés ou menacés), notre commerce agroalimentaire… Les enjeux sont réels.