
Megan Mc Manus
Traitement non invasif de la cardiomyopathie hypertrophique par la technologie Cas9 RNP ciblée par ultrasons
- Votre profil en bref...
Je suis doctorante en biologie à l'Université Concordia. Je me spécialise en santé cardiovasculaire et en thérapies génétiques. Ma passion pour ce domaine d'études trouve son origine dans mon expérience auprès des patient·es lors de mon stage en tant que kinésiologue, où j’ai pu observer de près l’impact négatif des maladies cardiovasculaires sur la santé physique et mentale. Cette réalité me motive à trouver des solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie de ces personnes. J’aspire à devenir une chercheuse reconnue et à partager mes découvertes avec le plus de personnes possible. Grâce à ce concours, je souhaite mettre en valeur l’impact de mes recherches et perfectionner mes compétences en communication scientifique.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
J'ai déjà essayé, mais mes explications, bien que claires à mes yeux, dépassaient complètement mon auditoire. Pour préparer mon discours pour MT180, j’ai beaucoup réfléchi à une comparaison accessible qui pourrait illustrer mon travail. Les analogies m’ont permis d’inclure des éléments plus digestes placés entre des explications plus complexes, ce qui a permis à l’auditoire de mieux comprendre.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
C’est un choix de carrière réfléchi. Le projet vise à développer un nouveau traitement génétique pour les maladies cardiaques en utilisant les ultrasons. Ce projet contribue à l’amélioration de la vie des patient·es atteints de maladies cardiovasculaires génétiques. J’ai choisi ce parcours parce que j’aime avoir un impact concret dans la société, j’aime apprendre, et j’aime les défis qui me poussent à trouver des solutions innovantes.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Mon quotidien consiste à analyser des articles scientifiques et à travailler au laboratoire pour résoudre des problématiques liées à mon projet de recherche. L’un de mes moments les plus enrichissants a été lorsque j’ai défendu mon mémoire de maîtrise. Après les longues heures consacrées à la préparation et à l’expérimentation, rien n’était plus gratifiant que de réaliser à quel point mes connaissances et compétences en recherche cardiovasculaire avaient progressé.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Je voulais développer mes compétences en prise de parole en public. Je n'ai jamais été une grande communicatrice, mais je suis convaincue que cette compétence peut s'améliorer avec de la pratique. Ce concours me donne accès à des entraineurs qui m'enseignent comment m'exprimer, une aptitude essentielle pour ouvrir des opportunités.