
Laura Chrétien
Développement d’adhésifs biosourcés sans émissions de formaldéhyde à base de protéines : étude des peptides
- Votre profil en bref...
Chimiste de formation, j’ai découvert le monde des adhésifs lors de mon alternance travail-études chez Bostik, où je me suis familiarisée avec des colles thermofusibles. Aujourd’hui, je suis doctorante à l’Université Laval. J’ai un profil à la fois scientifique et créatif : j’aime chercher, tester, analyser, mais aussi expliquer et transmettre. Curieuse, rigoureuse et autonome, je suis à l’aise aussi bien au labo qu’à l’écrit, avec un véritable goût pour la vulgarisation, la formulation et le travail en équipe. Mon objectif : contribuer à la production de matériaux plus sains et durables, sans sacrifier la performance.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Oui, bien sûr ! Le plus gros défi, c’est de simplifier sans déformer, surtout quand on touche à des éléments techniques comme les peptides ou la structure des protéines. Mais finalement, ces échanges me forcent à aller à l’essentiel, et c’est super formateur…
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Pour moi, ce n’est pas un rêve d’enfance, mais un chemin qui s’est construit au fil de mes études et de mes expériences. J’ai découvert un véritable intérêt pour la chimie des matériaux, surtout quand il s’agit de trouver des solutions concrètes plus durables. Entreprendre une thèse, c’est un choix réfléchi : c’est l’occasion de creuser un sujet en profondeur, mais aussi de mener un projet de A à Z, en autonomie. C’est un défi personnel autant que professionnel, qui me permet de tester mes limites, de mieux me connaître et de développer mes compétences à mon rythme.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Ma vie de doctorante, c’est une combinaison de lectures, d’expériences en labo, de prises de tête sur des résultats pas toujours très clairs… et de petites victoires qui redonnent de l’élan. Entre les cours, la rédaction, les tests expérimentaux et les réunions, aucune journée ne se ressemble vraiment. Ce que j’aime, c’est cette liberté d’organisation, et le fait d’apprendre tout le temps. L’activité la plus enrichissante jusqu’ici, c’est d’avoir pu concevoir mes premières expériences de A à Z, de l’idée de départ jusqu’aux résultats. Voir que ce que j’imagine peut fonctionner (ou pas !) et apprendre à rebondir.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Parce que j’aime l’idée de rendre la recherche accessible, de sortir un peu du cadre universitaire pour parler simplement de ce que je fais. Et puis, c’est aussi une super occasion de prendre du recul sur mon projet, de m’améliorer à l’oral, et de partager ma curiosité avec un public plus large.