
Louis-Pierre Bélec
La réutilisation du patrimoine vernaculaire dans le cadre du tourisme durable aux Açores
- Votre profil en bref...
Natif du nord de l’Ontario, je possède plusieurs années d’expérience en architecture au Canada, en France et en Suisse. Je suis titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en architecture de l’Université de Waterloo. Depuis 2022, je suis professeur à l’École d’architecture McEwen à Sudbury et coordonnateur du camp d’été d’architecture Archi·Nord. Luso-Canadien d’origine açoréenne, je centre ma recherche sur les Açores, en particulier sur la réutilisation des bâtiments açoréens abandonnés. Depuis 2018, je poursuis mes recherches se rapportant à mon mémoire de maîtrise en architecture intitulée Reoccupying Ruins in the Azores: Shifting Spaces, Materials, and Culture on the Islands of Terceira and Graciosa.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
J’ai souvent eu à le faire, ici au Canada et au Portugal ! Le plus gros défi a été de le faire en anglais, en français, et en portugais !
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Ma recherche est le fruit d’un heureux hasard et de la continuité de ma maîtrise, qui aura mené à la carrière de mes rêves. Ma recherche me permet de continuer à tisser des liens avec les Açores et de m’épanouir dans le monde de l’enseignement universitaire.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Mes travaux prennent forme entre Sudbury et les Açores. Le travail de terrain est sans aucun doute la meilleure partie de ma recherche : l’air de la mer, le paysage volcanique, les discussions spontanées avec les gens que je rencontre… que demander de plus!
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
En tant que chercheur œuvrant dans un environnement minoritaire francophone, je trouve important d’être présent dans le milieu de la recherche et de saisir les opportunités de faire la promotion de la recherche en français.