634 - Les nouveaux modèles d’affaires de l’entrepreneuriat féminin en milieu rural en Afrique francophone : défis et perspectives d’avenir

Communications orales 08 h 00 → 08 h 30

Accueil des participants | Mot de bienvenue

• Communication orale 08 h 00
  Accueil des participants
  Victorine Hien Épouse Ouattara (UNIVERSITE DE SAN-PEDRO)
• Communication orale 08 h 15
  Mot de bienvenue
  Euphrasie Angbo-Kouakou (Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB))

Communications orales 08 h 30 → 09 h 15

Conférence d’ouverture

• Communication orale 08 h 30
  Conférence de Madame Marie Louise Pouka
  Marie Louise Pouka (Consultant expert - travailleur autonome)

  Plus de 32 ans d’expérience dans l’Administration Camerounaise, au Ministère de la Fonction Publique, dans les services du Contrôle Supérieur de l’Etat comme vérificateur, enfin au Ministère Camerounais en charge des petites et moyennes entreprises, de l’Economie Sociale et de l’artisanat comme Secrétaire générale.

Communications orales 09 h 15 → 12 h 00

L’environnement d’affaires des Africaines en milieu rural : défis contextuels

• Communication orale 09 h 15
  Nouveaux modèles d’affaires et entrepreneuriat féminin en milieu rural en Afrique francophone : Réflexions théoriques et conceptuelles
  Chantale Dali (Indépendant), Marie Romuald Pouka Pouka (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

  L’objectif de cette communication est de mener une réflexion théorique et conceptuelle sur la manière dont l’entrepreneuriat féminin en milieu rural se positionne dans les nouveaux modèles d’affaires en Afrique francophone. Pour ce faire, nous allons, dans un premier temps, chercher à comprendre le concept de modèle d’affaires en partant de sa genèse jusqu’à ses évolutions récentes. Dans un deuxième temps, nous brosserons un portrait de l’entrepreneuriat féminin en milieu rural en Afrique francophone et dans un troisième temps, nous établirons des liens entre l’entrepreneuriat féminin et les nouveaux modèles d’affaires. Nos résultats provisoires montrent déjà que pour réussir à percer leurs marchés locaux, malgré les nombreux obstacles, les femmes entrepreneures rurales offrent des produits concurrentiels mais surtout socialement durables en Afrique francophone.

• Communication orale 09 h 30
  Genre et Entrepreneuriat Agricole au Maroc : une lecture contextuelle
  Jihad Kribech (Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Ain Sebaâ Université Hassan II de Casablanca, Maroc), Aziza MAHIL (Université Hassan II de Casablanca, Maroc)
• Communication orale 09 h 45
  Femmes et défis en contexte africain : Stéréotypes et représentation sociale
  Diane Lufunda Matedi (Université de Lubumbashi)

  Cette étude fournira dans un premier temps, un état de lieu de quelques problèmes susmentionnés ci-haut. Ensuite, elle s’efforcera de ressortir et d’examiner quelques représentations de la société congolaise sur cette femme dont il est question.

  L’étude montre que les éléments de cette représentation peuvent générer de l’imagerie mentale et qu’elles servent à prouver, à motiver ou à légitimer ce qu’on allègue comme l’imagerie la plus consensuelle.

• Communication orale 10 h 00
  Pratiques quotidiennes versus normes officielles dans les coopératives rizicoles au Niger
  Ibrahim Malam Mamane Sani (Université Abdou Moumouni)

  La présente communication porte sur les défis, mais également, les contraintes qui pèsent sur les organisations paysannes au Niger de façon générale, et la coopérative rizicole dans la commune rurale N’Dounga de manière spécifique.

  Il sied de rappeler que le Niger est confronté aux affres des crises alimentaires successives dues soit aux déficits pluviométriques soit aux attaques des ennemis de culture (criquets pèlerins, araignées, tiques, etc.). Récemment, encore, ce sont les inondations (2013, 2022, etc.) qui se posent avec acuité (Sani, 2016).

  Principale alimentation de base, la riziculture est pratiquée, au Niger, dans les coopératives pour faire face aux défis de production et de commercialisation dans une arène où le marché, profite plus aux multinationales, au détriment des productions locales.

  L’objectif de cette communication est d’interroger la démocratie participative censé encourager l’inclusion et la transparence comme mode de gouvernance et gage de sécurité alimentaire au sein des coopératives agricoles (Gentil, 1984). Mais surtout, démontrer qu’en attentant aux principes de Rochdale, le risque de sombrer dans des situations d’insécurité alimentaire est plus que jamais réel. L’exemple de la coopérative rizicole de N’Dounga, est illustratif car malgré ses atouts (disponibilité des infrastructures de production), le périmètre irrigué peine à accroitre la production du riz à cause de mauvaise gouvernance calquée sur l’exclusion des femmes.

• Communication orale 10 h 40
  Les femmes rurales au-delà des défis de l’entreprenariat féminin dans le secteur agricole : Aperçu des alternatives porteuses au Sud-Kivu, République démocratique du Congo
  Adeline Nsimire Balika (Sauti ya mwanamke Kijijini "SAMWAKI ")

  Au Sud-Kivu, l’agriculture, le petit commerce et l’artisanat constituent les principaux secteurs de l’entreprenariat féminin en milieu rural.

  Dans le secteur agricole, les femmes transforment l’agriculture de subsistance vers une agriculture entrepreneuriale.

  Des défis persistants entravent leur parcours : le non accès au marché, la technologie inappropriée, le manque de formation managériale et l’absence des financements. Les membres de COOPAEKI ont trouvé une alternative, bien qu’insuffisante et fragile.

  La Coopérative Agro écologique du Kivu « COOPAEKI » créée par les femmes rurales regroupe des productrices du café arabica. Elles collectent des cerises, les dépulpent dans leur mini station de lavage et 5 femmes s’emploient au séchage.

  Après séchage, elles organisent une vente groupée auprès des acheteurs locaux. La quantité invendue est moulue mécaniquement et emballée dans des petits sachets. Elles organisent la vente en recrutant des marchandes ambulantes qui ciblent les veillées mortuaires, les églises de réveil et d’autres clients.

  Entretenant une micro finance informelle à base communautaire appelée Association Villageoises d’Epargne et de Crédit « AVEC », la coopérative octroie des petits crédits aux femmes pendant la campagne caféicole pour acheter des cerises et supporter d’autres charges.

  Après avoir contourné les obstacles auxquels elle était confrontée au départ, COOPAEKI cherche désormais à s’ouvrir à des partenariats plus solides, rentables et durables.

• Communication orale 10 h 55
  Stratégies et contraintes sociales d’autonomisation économique des femmes en milieu rural dans le département de Katiola
  Seydou Ouattara (Université Alassane OUATTARA)
• Communication orale 11 h 10
  Entrepreneuriat féminin hybride au Burkina Faso : une voie d’accès à l’entrepreneuriat en contexte d’incertitude
  Bertin Yameogo (Université Laval)

  Phénomène émergent, le fait entrepreneurial des femmes reste mal aisé à cerner au Burkina Faso. Le nombre de femmes porteuses de projets entrepreneuriaux est moins inférieur à celui des hommes alors que les femmes représentent plus de 51,7 % de la population, selon le recensement de la population de 2019. Depuis les années 1990, les politiques gouvernementales ont montré leur intérêt à placer la femme au-devant du développement économique du pays. Ainsi, la place des femmes dans l’entrepreneuriat a été débattu et chaque pouvoir politique a proposé ses solutions dans l’objectif de prendre en compte l’inventivité des femmes. Cependant, plusieurs obstacles résultant des normes entrepreneuriales à la fois androcentriques et ethnocentriques désavantagent les femmes, notamment la division sexuelle du travail et les structures traditionnelles genrées.

  Cette communication vise à analyser les stratégies et les difficultés que rencontrent les femmes entrepreneures hybrides dans leur processus entrepreneurial, une catégorie de femmes entrepreneures qui assument leurs doubles tâches de porteuses de projet entrepreneurial et d’employées salariées. De nature exploratoire, l’étude est réalisée à partir des données collectées sur le terrain à l’aide de guide d’entretien et des récits de vie de 30 femmes entrepreneures occupant un poste d’employée et possédant une entreprise.

• Communication orale 11 h 25
  Défis et perspectives de l’entrepreneuriat féminin dans les villages périphériques d’Abidjan : l’exemple de la sous-préfecture de Bingerville.
  Yao Frederic Kouassi (Université Félix houphouet-Boigny)

  Ce travail de recherche a pour objectif d’analyser les entraves et les perspectives de cet entrepreneuriat féminin au cœur de la vie citadine. La méthode de recueil des données est fondée sur une triangulation associant analyse documentaire, observation, entretiens et enquête par questionnaire. Les résultats indiquent que le foncier rural demeure le véritable défi. La raréfaction des terres cultivables vient du fait que l’agriculture n’est pas intégrée dans la politique de construction de la ville. Toutes les terres cultivables sont vouées aux activités urbaines sans tenir compte de la nourriture du citadin. Il est impérieux de déterminer une ceinture verte autour du grand Abidjan afin de redynamiser l’activité des femmes du milieu rural périphérique. Cette ceinture verte aura également pour avantage de libérer l’énergie créatrice de la femme dans la chaine de valeur de la filière manioc.

Dîner 12 h 00 → 13 h 00

Dîner libre

Communications orales 13 h 00 → 15 h 00

Valeur économique versus valeur sociale

• Communication orale 13 h 00
  Analyse de la contribution des coopératives féminines rurales dans la création de valeur partenariale : étude de cas dans la région Souss Massa au Maroc
  Jamila Oubihi (Ecole Nationale d'Architecture d'Agadir, Maroc)

  L’entreprenariat coopératif au Maroc fait partie intégrante de l’économie sociale et solidaire nationale. Les coopératives féminines sont, particulièrement, considérées une composante majeure de ce secteur. En effet, dans le cadre des programmes étatiques, une attention est dédiée aux femmes rurales et à leurs implications dans le processus de développement socio-économique de leurs régions. La coopérative féminine représente un instrument de développement local du fait qu’elle constitue un moyen d’insertion des femmes rurales dans la vie active.

  Notre problématique consiste à s’interroger sur la contribution des coopératives féminines à la création de valeur partenariale. L’objectif de ce travail est, d’une part, d’apporter un éclairage sur le modèle coopératif dans le contexte marocain et d’autre part, d’étudier la vision partenariale et tenter de comprendre les spécificités d’une telle perspective sous l’angle coopératif féminin. Pour ce faire, nous avons opté pour une recherche qualitative sous forme d’étude de cas pour illustrer et répondre à notre questionnement. Les résultats ont montré que la perspective partenariale n’est pas une nouveauté pour le modèle coopératif féminin dans le milieu rural. Ces coopératives se caractérisent par leur façon « d’entreprendre autrement ». Toutefois, l’étude a révélé des obstacles et des limites qui entravent le développement et la contribution économique et spatiale optimale de ce modèle d’affaires dans les zones rurales.

• Communication orale 13 h 15
  Le secteur coopératif et l'autonomisation des femmes en milieu rural au Maroc : Entre acquis et défis
  Zineb Oulidi Jawhari (Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales, Université Moulay Ismail), Salma Tber (Université Internationale de Rabat)

  En milieu rural en particulier, la femme marocaine joue un rôle indéniable et occupe une place centrale dans des domaines phares, tels que la production agricole, l'éducation des enfants et l'amélioration des conditions de vie au foyer. Pourtant, son statut et sa situation demeurent marqués par des inégalités économiques structurelles qui l'ont inscrite dans la marge. Ces inégalités, qui se manifestent en termes d'exclusion, de dépendance financière, de difficulté d'accès à un emploi décent ou de faible rémunération, pèsent de plus en lourd comme ne cessent d'en témoigner les statistiques de développement humain. Face à ce constat, le secteur coopératif est apparu comme une alternative efficace et prometteuse pour pallier les défaillances du système économique et s'est progressivement développé au Maroc pour devenir un pilier du développement local. Dans cette communication, nous explorons les promesses, les acquis et les défis de ce secteur en termes d'inclusion et d'autonomisation des femmes marocaines en milieu rural, à travers une étude qualitative portant sur les coopératives féminines. En mobilisant un questionnaire enrichi par des entretiens semi-directifs, nous analysons la contribution socio-économique des coopératives à l'inclusion des femmes rurales, tout en mettant l'accent sur les problèmes et les difficultés auxquels celles-ci sont confrontées. Les résultats obtenus ont permis de formuler un ensemble de recommandations visant à renforcer ce secteur prometteur.

• Communication orale 13 h 30
  La femme aux mille bras : multi-emplois chez les femmes salariées à Abomey-Calavi
  Hortensia Acacha (Ecole Nationale d'économie appliquée et de management), Ndiya N. Rita OGBU (Université d’Abomey-Calavi)

  Les femmes salariées de la Commune d’Abomey-Calavi au Bénin relèvent tant du secteur privé que du secteur public. Dans un contexte de contrainte économique due à la conjoncture tant nationale qu’internationale et de renchérissement de la vie économique, force est de constater que beaucoup de femmes salariées développent d’autres activités économiques dans le souci d’accroître leur revenu.

  Cette recherche s’intéresse à ces femmes et s’inscrit dans le cadre de la résilience des femmes face aux chocs économiques et sociaux. En effet, les défis économiques sans cesse croissants poussent les femmes avec un statut de salariées à l’entrepreneuriat dans le secteur du commerce, de l’élevage et de l’agriculture.

  La méthodologie de recherche combine la recherche documentaire, des observations in situ, des entretiens individuels pour comprendre leurs stratégies de résilience.

  Les résultats de cette étude renseignent sur la remarquable capacité de ces femmes à répondre aux différentes exigences de ces multiples domaines qu’elles embrassent et qui leur confèrent le concept de ‘’la femme aux mille bras’’

• Communication orale 13 h 45
  "L'émergence de l'entreprenariat féminin dans les campagnes marocaines : une étude des nouveaux modèles"
  Wafaa Sajid (Université Hassan II, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ain Chock Casablanca)

  Au Maroc, les femmes font face à différents défis en raison de leur environnement et de leurs ressources limitées. Cependant, malgré ces obstacles, elles mettent en place des stratégies innovantes pour réussir dans un contexte économique en évolution.

  Cette communication se penche donc sur les récentes initiatives d'entreprenariat féminin en milieu rural au Maroc, mettant en lumière les défis et opportunités rencontrés par ces entrepreneures. La problématique principale réside ainsi dans la recherche de modèles durables et efficaces pour promouvoir le développement économique des femmes dans ces régions souvent marginalisées.

  L’objectif de cette communication est d’analyser les différents modèles d'entreprenariat féminin en milieu rural marocain et d’identifier les facteurs de succès et les obstacles rencontrés et de proposer des recommandations pour renforcer ces initiatives.

• Communication orale 14 h 20
  Retour et synthèse de la journée
  Euphrasie Angbo-Kouakou (Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB))

Communications orales 08 h 00 → 10 h 15

L’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en milieu rural

• Communication orale 08 h 00
  Politiques publiques discriminantes et autonomisation des femmes en milieu rural : cas des marches publics et les femmes des cantons de Kovie et de Wli dans la préfecture du Zio
  Solenko Gnenda (Université de Lomé)
  ▶ Vidéo
• Communication orale 08 h 15
  Au prisme de l’entreprenariat agricole des femmes dans les églises congolaises : étude menée dans la province du haut-Katanga
  Cyprien Isaac Kyamusoke (Université de Lubumbashi (UNILU))
• Communication orale 08 h 30
  L’entreprenariat féminin au prisme des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC): étude de cas des femmes dans le milieu rurale de Soubré en Côte d’Ivoire
  Félix Richard BROU (l’Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)), Rébéka Kakou Épse Agnimou (Université Félix Houphouët Boigny)

  Cet article analyse l'entrepreneuriat féminin au sein des associations villageoises d'Épargne et de Crédit (AVEC) à Soubré, en Côte d'Ivoire. L'accent est mis sur l'impact des AVEC sur les activités entrepreneuriales des femmes dans cette région particulière. En innovante pour améliorer leur situation économique à travers le secteur agricole. Cependant, en utilisant le modèle des AVEC, les femmes de cette zone ont identifié une opportunité raison de la rareté des terres agricoles, elles doivent explorer d'autres secteurs tout aussi challengers. La méthodologie adoptée inclut des entretiens semi-structurés, des observations participatives et des analyses documentaires. Les résultats indiquent une importance capitale des AVEC dans le développement de l'entrepreneuriat féminin. Elles fournissent un soutien financier, technique et social aux femmes entrepreneures, tout en favorisant leur autonomisation par le biais d'une participation active à la prise de décision et en leur proposant des formations en gestion d'entreprise et en compétences professionnelles dans le milieu rural. Cette étude contribue à une meilleure compréhension des dynamiques de l'entreprenariat féminin dans les contextes ruraux et offre des perspectives pour informer les politiques et les interventions visant à soutenir le développement économique des femmes à travers les AVEC dans les régions rurales de la Côte d'Ivoire et au-delà.

• Communication orale 08 h 45
  Les Associations Villageoises d’Epargnes et de Crédits (AVEC) du groupe Djiguissêmin de Tiefinzo des femmes de Kimbirila Nord (Côte d’Ivoire)
  N'nan Sarah Kane (Université Félix Houphouët-Boigny), Konan Raoul Acka N'goran (Université Félix Houphouët-Boigny)
• Communication orale 09 h 00
  L’écosystème de l’artisanat pour un accompagnement à l’entrepreneuriat féminin rural en Algérie
  Ouardia Laoudj (Ecole des Hautes Etudes Commerciales "EHEC " Kolea-Alger)

  Notre travail de recherche s’articulera donc autour de la question principale suivante :

  Dans quelles mesures les dispositifs d’accompagnement à l’entrepreneuriat pourraient-ils garantir un écosystème propice pour le développement des femmes artisanes en milieu rural en Algérie?

  Pour se faire, nous nous sommes basé sur une approche qualitative afin de comprendre et d’identifier les différentes articulations entre les acteurs d’accompagnement de l’artisanat en général et des femmes actives dans les différents domaines de l’artisanat en particulier en Algérie. Nous avons adopté la technique de « focus group » avec les artisanes pour mieux explorer notre terrain d’étude ainsi que les entretiens semi directifs administrés auprès des responsables des principaux dispositifs d’appui à l’entrepreneuriat.

  Une grille d’analyse et de synthèse est utilisée, pour le traitement des données collectées, afin de mieux cerner la réponse à notre problématique de recherche.

• Communication orale 09 h 15
  Entrepreneuriat des femmes face à la pauvreté dans l’espace rural de la commune de Tiassalé (Côte d’Ivoire)
  Yao Jean-Aimé ASSUE (Université Alassane Ouattara, Bouaké-Côte d’Ivoire), Brou Émile KOFFI (Université Alassane OUATTARA Bouaké-Côte d’Ivoire), Guy Matthieu Ettien Afforo (Université Alassane OUATTARA)

  Les chiffres et les témoignages sont tous concordants de l'inégalité persistante en Côte d’Ivoire. La pauvreté féminine ne diminue pas à l’aube des réalités observées. Cette situation est plus cruciale en milieu rural, car 75% des femmes dans monde rural ivoirien vivent en dessous du seuil de pauvreté. Bien que les femmes représentent 48,4 % de la population ivoirienne, elles occupent 67 % dans l'espace de la pauvreté. L’autonomisation des femmes est reconnue comme un facteur clé de réduction de la pauvreté et de la croissance économique. C’est pourquoi l’État ivoirien a fait de la pauvreté féminine une lutte acharnée tout en incitant à l’entrepreneuriat féminin à travers des fonds d’appuis estimés à plus de 25 milliards de FCFA. Malgré cela, la pauvreté féminine persiste dans l’espace rural de la commune de Tiassalé. Cette étude vise à évaluer les stratégies entrepreneuriales mises en place par les femmes rurales face à la pauvreté féminine. Les résultats reposent sur l’exploitation des données de source secondaires et primaires. La méthode de quota a été adoptée. Cette méthode a permis d’échantillonner 193 femmes rurales. Les résultats obtenus montrent que les femmes rurales entreprennent dans diverses activités économiques (secteur primaire, secondaire et tertiaire) et les revenus tirés de ces activités permettent à 47% d’améliorer leurs conditions de vie en faisant face à la pauvreté.

  ▶ Vidéo
• Communication orale 09 h 30
  Promouvoir l'entrepreneuriat féminin dans les zones rurales du Haut Katanga : le rôle crucial des agences d'appui au développement rural
  Alain Muyuk (Université de Lubumbashi)

Communications orales 10 h 15 → 12 h 00

Opportunités d’affaires et utilisation équilibrée des ressources

• Communication orale 10 h 15
  « Quand le poisson des autres fait vivre » : développement des chaînes de valeur dans la commercialisation du poisson chez les femmes Tofin au Bénin.
  Hortensia Vicentia ACACHA (Université d’Abomey-Calavi), Elvis Abou (Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi), Ndiya N. Rita OGBU (Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition-Bénin), Noroarisoa Ravaozanany (Université d’Antananarivo))

  L'entrepreneuriat féminin en milieu rural en Afrique francophone est confronté à divers défis, notamment ceux liés aux changements climatiques et environnementaux. Cette étude se concentre sur les femmes Tofin du village lacustre de Ganvié au Bénin et s'inscrit dans le cadre de la résilience des systèmes socio-écologiques (Folke et al., 2010). Traditionnellement actives dans la commercialisation des produits de pêche, ces femmes sont confrontées à la baisse des ressources halieutiques due au réchauffement climatique et à la crise de COVID-19 (Direction de la Statistique Agricole, MAEP/Bénin, 2022).

  Pour affronter ces défis, les femmes Tofin adoptent une flexibilité adaptative (Davidsson et Honig, 2003), en se tournant notamment vers des services d'écaillage de poisson sur les marchés locaux. La méthodologie de recherche, basée sur l'écologie humaine (Holling, 2001), combine des observations in situ et des groupes de discussion pour comprendre leurs stratégies d'adaptation et de résilience.

  Les résultats de cette étude mettent en lumière la remarquable capacité d'adaptation et d'innovation des femmes Tofin dans des conditions environnementales difficiles. Ils soulignent également l'importance de prendre en compte les impacts environnementaux sur les modèles d'affaires émergents pour le développement de l'entrepreneuriat féminin en Afrique francophone.

• Communication orale 10 h 30
  Acteurs et fonctionnement des filières de commercialisation du pain de singe et de la gomme Mbeep dans la ville de Touba
  Amy Dieng (FLSH. UCAD)

  Les produits forestiers non-ligneux (PFNL) font partie des produits qui posent de défis, sur le plan commercial, en raison de leur nombre, de la diversité de leurs usages et des acteurs dans les filières. Leur commercialisation au Sénégal va du simple marché de village jusqu'aux créneaux les plus sophistiqués du secteur industriel. Au cours des années récentes, il a été constaté que les produits comme le pain de singe et la gomme mbeep, sont recherchés dans des villes comme Touba, Mbacké, Diourbel, Thiès. L'accroissement de la demande fragilise ces ressources dès lors menacées, ce qui soulève la question de la durabilité de l’exploitation.

  Des entretiens ont été menés durant le Magal, pèlerinage annuel qui déplace deux millions de fidèles, au marché « Ocass » , auprès de certains grossistes.

  Ces ressources commercialisées permettant à certains opérateurs de bénéficier de revenus considérables, en raison des vertus nutritionnelles et pharmaceutiques attribuées à ces PFNL.

• Communication orale 10 h 45
  Intégration dans les chaînes de valeur mondiales et performance économique des Petites et Moyennes Entreprises (PME) du secteur apicole
  Maxime Domanou (Université du Bénin_Parakou), Léandre GBAGUIDI (Université de Parakou), G. Fifanou VODOUHE (Université de Parakou), Jacob YABI (Université de Parakou)
• Communication orale 11 h 00
  Entreprendre au féminin dans les produits du terroir : étude empirique sur l’économie sociale et solidaire au Maroc.
  Zohra Haouam (Université Hassan 1er)

  Durant ces deux dernières décennies, des femmes entrepreneures marocaines mettent en place un nouveau mode de gestion basé sur le management participatif. Elles contribuent ainsi à changer la vision traditionnelle de l’entreprise basée sur le gain, vers une autre vision répondant aux besoins sociaux de l’entreprise, son environnement et de du capital humain. En effet, les femmes qui investissent dans tous les secteurs d’activités et surtout dans l’entrepreneuriat social, se voient également dans les TPE (toutes petites entreprises), les coopératives agricoles, commerciales ou artisanales.

  On traitera à travers ce papier, les formes de réussite de l’entrepreneuriat social féminin au Maroc lié aux TPE, les besoins en formation, accompagnement et innovation. Mais, également, les freins et les limites liés à ces entreprises. Ainsi, après une revue de la littérature, nous allons nous attarder sur le concept de l’entrepreneuriat social, puis, nous allons présenter notre méthodologie de recherche basée sur une approche qualitative. A travers des entretiens semi-directifs réalisés avec un échantillon de femmes impliquées dans le domaine, on fera l’étude de ces entreprises sociales féminines, leur mode de gouvernance et les conditions qui entravent leur performance et leur épanouissement.

• Communication orale 11 h 15
  Les champignons sauvages comestibles : contribution des femmes pour assurer la. Sécurité alimentaire dans la région de Daloa (Centre-Ouest, Côte d’Ivoire)
  Amako Pauline N'douba (université Jean Lorougnons Guédé Daloa)
• Communication orale 11 h 30
  Recette traditionnelle Kpaké préparée à base de Funtumia elastica (P. Preuss) Stapf contre la dysfonction érectile et vendue par les herboristes sur les marchés de N’Zérékoré
  Aissata Camara (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry), Isaac Kpoghomou (Université de N'Zérékoré), Pé Louoguéa SIMMY (Université de N’Zérékoré)

  En Guinée, précisément au sud, il existe un grand recours à la médecine traditionnelle où la vente des plantes médicinales constitue une activité génératrice de revenus, mais contribue aussi aux soins de santé primaire, à la vulgarisation et la pérennisation du savoir endogène.

  Une enquête socioéconomique basée sur des interviews semi structurées a été réalisée auprès 157 femmes herboristes sur les marchés de la ville de N’zérékoré. L’objectif était de connaitre l’apport socioéconomique de la recette Kpaké dans la vie des exploitants. L’enquête a montré que cette recette est préparée à base de Funtumia elastica (P. Preuss) Stapf et utilisée pour le traitement de la dysfonction érectile masculine. Parmi les vendeuses, 53,50 % étaient des femmes rurales (grossistes) et 46,50 % des jeunes filles déscolarisées ou sans métier. Les parties de l’espèce qui entrent dans la préparation de la recette sont le latex et les racines. Ces herboristes orientent les revenus issus de la vente dans leur alimentation, la scolarité des enfants et des tontines. Les techniques de récolte du latex et sa conservation sur une longue durée constituent la préoccupation de ces herboristes.

Dîner 12 h 00 → 13 h 00

Dîner libre

Communications orales 13 h 00 → 14 h 30

Femmes rurales : mobilités et TICs

• Communication orale 13 h 00
  Genre et technologie numérique: Entre défis d’utilisation et conception des logiques dans l’Adamaoua au Nord-Cameroun
  Mbeng Dang Hanse Gilbert (Université d'Ebolowa/), Bobbo Amos NAKOPEN AMIDOU (Université de Ngaoundéré (Cameroun))
• Communication orale 13 h 15
  : Nouvelle cosmogonie numérique et empowerment féministe dans le monde de la Fintech: Lorsque les femmes camerounaises se lancent
  Mbeng Dang Hanse Gilbert (Université d'Ebolowa/), Bobbo Amos NAKOPEN AMIDOU (Université de Ngaoundéré (Cameroun))
• Communication orale 13 h 30
  La communication face à l’entreprenariat numérique des femmes en zone rurale ivoirienne
  Amoin Liliane Kouassi (Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle)
• Communication orale 13 h 45
  : La mobilité commerciale des femmes en Côte-d’Ivoire à l'époque contemporaine
  Mathata Mireille Pilcherie-Laure Ouattara (Université Félix Houphouet Boigny d'Abidjan)
• Communication orale 14 h 00
  Les représentations des femmes en milieu rural (RDCongo): quels stéréotypes?
  Irene Ngoie Kyungu (Université de Lubumbashi/RDCongo)

  La situation de la femme congolaise en milieu rural connaît une situation complexe caractérisée par diverses représentations. La culture est le berceau de ces croyances étant donné que c’est par elle qu’on les acquiert au cours de la socialisation.

  Notre objet d’étude est de décrire les stéréotypes subis par les femmes des milieux ruraux qui empêchent leur émergence. Notre problématique consiste donc en quelques questions fondamentales : quelles sont les représentations et clichées attachées à la femme rurale? Comment peut-elle relever ce défi ? Nous souhaitons cependant enrichir l’analyse par une approche sociolinguistique.

Communications orales 14 h 30 → 17 h 00

Impacts sociaux et environnementaux

• Communication orale 14 h 30
  L’impact des changements climatiques sur la structuration des activités en milieu rural
  Raissa Diya (Université de Lubumbashi/ unilu)

  Dans un contexte où les changements climatiques bouleversent les pratiques agricoles en milieu rural, votre innovation du charbon écologique se présente comme une réponse durable et innovante. En transformant les résidus de récoltes de légumes et fruits en une source d'énergie propre, renouvelable et respectueuse de l'environnement, vous contribuez activement à réduire l'impact environnemental tout en offrant une alternative écologique aux combustibles fossiles.

  Notre initiative incarne une transition vers des pratiques plus durables, favorisant l'efficacité énergétique et la préservation de l'écosystème rural. En alliant expertise et vision écologique, Nous ouvrons la voie à un avenir plus vert et résilient pour les communautés rurales, où le charbon écologique devient un pilier de développement durable et de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.

  Notre engagement envers l'innovation écologique et votre contribution à l'atténuation des changements climatiques à travers la production de charbon vert illustrent votre rôle essentiel dans la promotion d'une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement au sein des zones rurales.

• Communication orale 14 h 45
  Les Modèles d'Affaires de l'Entrepreneuriat Féminin et leur Impact sur le Développement Durable en Afrique
  Youness Dabnichi (Université Hassan 1er - SETTAT, MAROC), Abderrahim FERROUD (Faculté d’économie et de Gestion de Settat - Maroc)

  L'article examine l'interaction entre l'entrepreneuriat féminin, les modèles d'affaires et le développement durable en Afrique. Il explore comment les entrepreneures africaines créent des modèles d'affaires innovants qui intègrent des pratiques durables, contribuant ainsi à la croissance économique et au bien-être social de la région. L'article propose une analyse théorique et empirique pour étayer cette relation, mettant en lumière le rôle crucial de l'entrepreneuriat féminin dans la promotion du développement durable en Afrique.

  L'article s'appuie sur une méthodologie mixte, combinant une analyse théorique et empirique. La revue de la littérature permet d'identifier les concepts clés et les modèles d'affaires pertinents pour l'entrepreneuriat féminin durable. Une étude de cas multiples est ensuite menée auprès d'entrepreneures africaines innovantes dans différents secteurs d'activité. L'analyse révèle que les entrepreneures africaines développent des modèles d'affaires innovants qui intègrent des dimensions sociales, économiques et environnementales du développement durable.

  L'article souligne la nécessité de soutenir l'entrepreneuriat féminin en Afrique à travers des politiques publiques et des programmes d'accompagnement adaptés. En encourageant l'innovation et l'adoption de pratiques durables, les femmes entrepreneures africaines peuvent jouer un rôle majeur dans la transformation socio-économique du continent.

• Communication orale 15 h 00
  Les pratiques coutumières agraires face aux changements climatiques en zone rurale : le cas du village FOTO au Cameroun (1992-2015)
  Merline Christile Tezembong -Songou (Université de Dschang)

  Les changements climatiques, imposent des réalités nouvelles au niveau du climat. En milieu rural bamiléké à l’Ouest Cameroun en général, à FOTO en particulier, les perturbations mues par ce phénomène trouvent leurs interprétations dans les pratiques coutumières agraires. Depuis ces dernières décennies, les populations attribuent les retards et l’insuffisance des pluies observées au moment des semailles, à l’expression de la colère ou de la bénédiction divine. Dans ce contexte d’incompréhension du dynamisme climatique par les populations rurales, et de son impact sur la qualité des rendements, la situation qui prévaut mérite qu’on s’y attarde. Comment réussir à intégrer le dynamisme climatique dans les nouvelles pratiques agraires qui s’imposent ? Cette communication se propose d’étudier le rapport des populations rurales face aux changements climatiques. Les sources orales et les documents écrits sont exploités, pour expliquer la réaction de cette population rurale, et dresser des perspectives pour une nouvelle perception de ce phénomène climatique, en même de stimuler de bons rendements agricoles.

• Communication orale 15 h 15
  Effet de l’exploitation des rotins sur les espèces compagnes à la périphérie de la forêt classée de Diécké (Sud-Est de la République de Guinée).
  Aissata CAMARA (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC),), Demba MAGASSOUBA (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC)), Léonce MAMY (Centre Forestier de N’Zérékoré), Pépé Monemou (Université Gamal Abdel Nasser), Zaou SOROPOGUI (Université de N’Zérékoré), Gbadieu Prosper SOUMAORO (Université de N’Zérékoré)

  Le présent travail évalue les dégâts causés par l’exploitation des rotins sur les espèces compagnes. La méthode de placette d’échantillonnage a été utilisée pour le recensement des dégâts ainsi que les espèces compagnes. Au total vingt (20) placettes d’échantillonnage ont été installées dans la zone d’influence des cinq villages riverains touché par cette étude. Elles ont permis de recenser trois espèces de rotin (Eremospatha macrocarpa (Mann & Wendl.), Laccosperma secundiflorum(P.Beauv) Kuntze et Calamus deeratus (G.Mann & H.Wendl)) exploitées par la population riveraine et 23 espèces végétales compagnes des rotins appartenant à 17 familles. Parmi ces espèces végétales compagnes, 16 appartenant à 11 familles biologiques sont les plus affectées par l’exploitation du rotin. La population riveraine de la Forêt Classée de Diécké exploite régulièrement les rotins pour plusieurs usages (artisanal, construction, vente). Cette exploitation occasionne la dégradation des écosystèmes naturels à travers la coupure, la cassure et la blessure des espèces compagnes des rotins. Il est donc important de rationnaliser l’exploitation du rotin afin d’atténuer les pressions sur les espèces compagnes.

• Communication orale 15 h 30
  Les femmes et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : Cas du Cameroun.
  Eleazar Michel Nkoue (Association pour le Travail Décent et le Développement Durable (APROTRADD).)

  La crise alimentaire est une situation grave et préoccupante pour l’humanité. Car, elle concoure à déshonorer et humilier les êtres humains. Face à cette situation gênante, la sécurité alimentaire est devenue l’un des objectifs poursuivis par la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne en général et du Cameroun en particulier. Ainsi, afin de poursuivre cet objectif vital pour la survie de l’État et des populations, plusieurs acteurs s’activent à réaliser la sécurité alimentaire, notamment les femmes. Selon un dicton bien connu, la femme est considérée comme « le sexe faible ». Si cela est vrai dans d’autres cieux, il faut indiquer que tel n’est pas le cas au Cameroun. Même si l’on peut admettre que les femmes rencontrent encore, parfois, certaines discriminations dans leur quotidien. Force est de reconnaitre qu’il y a beaucoup d’avancées. En matière de sécurité alimentaire au Cameroun, les femmes jouent un rôle central. Dans le cadre de cette communication, l’on montrera que les femmes sont un pilier central dans pour réaliser la sécurité alimentaire. Cela va de la culture des aliments à leur commercialisation. Toutefois, certaines pesanteurs fragilisent et amenuisent leurs contributions. Ce qui nous amènera à proposer de potentielles pistes de solutions.

• Communication orale 15 h 45
  L’accès des femmes agricultrices au foncier en milieu rural au Togo (1980-2017)
  Assoumanou Tchaba (Université de Lomé)

  Selon les données du ministère togolais de l’agriculture, 51,1% de femmes travaillent dans l’agriculture contre 48,9% d’hommes^[1]. Malheureusement, cette couche majoritaire a des difficultés à accéder aux moyens de production, principalement le foncier. Dans la perspective de palier à cette situation, les gouvernants du Togo avec le concours des Partenaires Techniques et Financiers s’attelèrent à trouver des solutions principalement d’ordre juridique.

  Le présent article s’est appuyé sur l’analyse de contenu des documents d’archives relatifs au secteur agricole et du foncier et sur les enquêtes de terrain pour les conditions d’accès au foncier des femmes agricultrices au Togo de 1980 à 2017.

  L’étude a permis de constaté qu’en dépit des initiatives pour faciliter cet accès par les gouvernants, les réalités sur le terrain n’ont pas permis de réellement améliorer leur accès au foncier jusqu’à 2017.

• Communication orale 16 h 00
  La contribution des femmes dans l'exploitation artisanale de l'or en Afrique centrale : cas du Cameroun
  Thérèse Yagouassa Nkoue (Université de Maroua)
• Communication orale 16 h 40
  Retour et synthèse de la journée
  Hortensia Acacha (Ecole Nationale d'économie appliquée et de management)

Communications orales 08 h 00 → 10 h 15

Les ressources, les compétences, le réseau de valeur et le modèle de gouvernance

• Communication orale 08 h 00
  L’autonomisation des femmes : Cas du Maroc
  Khadija Aamara (université Mohammed premier Maroc Oujda), Ouiam RAHAOUI (Université Mohammed Premier-Oujda)
• Communication orale 08 h 15
  L’émergence de nouvelles compétences des femmes entrepreneurs dans la zone de crise sécuritaire au Togo
  Alexis ABODOHOUI (Université de Parakou), Kansouguibe Djangbadja (Université de Kara)

  Le nord du Togo est la zone la plus productive en produits maraichers dont la part importante de production revient aux femmes. Depuis l’apparition de la crise sécuritaire, la grande zone de production des localités, plus humides et riches, ont été abandonnés à cause de l’insécurité. Les femmes entrepreneures se sont repliées sur les alentours de leurs maisons et créent de nouveaux sites de production qui étaient au paravent inapproprié à la culture maraichère. Le présent papier à pour objectif de découvrir les différentes innovations entrepreneuriales développées en milieu rural par les femmes, de les comprendre et de proposer des ajustements. Par une recherche qualitative dans une logique interprétative, les données seront collectées chez les femmes entrepreneures dans ces zones d’insécurités. Ces données seront traitées par le logiciel Nvivo. Les résultats obtenus seront discutés en les confrontant à la littérature et des perspectives des recherches seront proposées.

• Communication orale 08 h 30
  L’autonomisation des femmes comme levier de développement au Maroc
  Imane Ennabili (Institut National de l'Action Sociale)

  Quels sont les facteurs déterminants, les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes au Maroc, en examinant de manière approfondie les dimensions éducatives, économiques, politiques et sociales ? L’autonomisation des femmes au Maroc a été un sujet de préoccupation majeur avec des efforts déployés à la fois par le gouvernement et la société civile pour promouvoir l’égalité des sexes et renforcer le rôle des femmes dans de nombreux domaines. Des initiatives ont été entreprises pour améliorer l’accès des femmes à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la participation politique. Dans cette communication, nous proposons d’explorer les différentes facettes de cette autonomisation en mettant l’accent sur les aspects mentionnés. Nous examinerons également les facteurs qui facilitent ou entravent l’autonomisation des femmes à la lumière des initiatives mises en place et leur impact sur le développement actuel du Maroc. L’intérêt premier de cette communication étant de partager ces avancées mais également de discuter de ces progrès qui ne sont pas forcément uniformes et des défis qui subsistent encore.

• Communication orale 08 h 45
  Variabilité des revenus agricoles pour une automisation : Cas des productrices de concombre et de feuilles de patate de Goreke (San Pedro- Côte d’Ivoire)
  Olayossimi ADECHINA (Université de San Pedro (Côte d’Ivoire)), Souleymane DIOMANDE (Université de San Pedro (Côte d’Ivoire)), Moise N’guetta EHOUMAN (Université Nangui Abrogoua d’Abidjan (Côte d’Ivoire)), Victorine Hien Épouse Ouattara (UNIVERSITE DE SAN-PEDRO), Germaine Adjoua TANOH (Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire))

  L’objectif de cette étude est de présenter la variabilité des revenus agricoles des productrices pour leur autonomisation. A cet effet, cinquante productrices du village de Goréké ont subi un entretien. Les superficies, la fientes de volaille +sciure de bois, du NPK, les masses et les revenus ont été observés. Une Analyse en Composante Principale a montré que, sur un hectare de concombre, les quantités raisonnables de NPK (120 kg) et résidu organique (1500 kg) ont fournissent la meilleure masse (16 000 kg). Au niveau des feuilles de patate, 400 kg de résidu organique et 40 kg de NPK ont permis la meilleure masse (1600 kg). Par ailleurs, la productrice de feuille de patate a eu un revenu moyen important de 4 620 000 f CFA malgré sa faible masse produite par rapport à celle du concombre qui est 936 000 f CFA pour une masse plus importante. En conclusion, la productrice de feuille de patate serait plus autonome financièrement. En perspective, des formations seront faites aux maraichères pour optimiser les masses produites ainsi que les revenus.

• Communication orale 09 h 00
  Alphabétisation des femmes en milieu rural en Côte d’Ivoire et acquisition des notions de base en comptabilité
  Ayé Clarisse Hager-M'boua (Université Alassane Ouattara (UAO))

  Pour parler des caractéristiques des nouveaux modèles d’affaires des femmes entrepreneures en Afrique francophone, nous allons prendre le cas des femmes de la coopératives Scoop Azitché dans le département de Bloléquin en Côte d’Ivoire qui utilisent les cabosses vides de cacao pour produire du biochar et des briquettes à commercialiser (Mohamed et al., 2023). Cette activité de production et de commercialisation du biochar sous forme de briquettes permet non seulement de lutter contre les changements climatiques, mais aussi de générer des revenus qui amélioreront les conditions de vie de ces femmes. Pour cela, ces femmes doivent être alphabétisées : savoir lire et écrire dans la langue locale, en l’occurrence le guéré. Dans cette communication, nous allons montrer comment ces femmes vont passer de leur état d’analphabètes à des lettrées en guéré. Nous allons, dans un premier temps, montrer l’étape de l’apprentissage du système phonologique du guéré, de la correspondance phonème/graphème et de la terminologie du biochar. Dans un second temps, nous identifierons les notions de base en comptabilité qui seront acquises par ces femmes. Grâce à ces compétences, elles pourront mener leurs activités de façon autonome avec une meilleure gestion des Actif/Passif, des comptes de résultat, des écritures comptables.

• Communication orale 09 h 15
  Activités vivrières et autonomisation de la femme dans la sous-préfecture de Katiola
  Guy Roger Yoboué KOFFI (Université Alassane Ouattara), Konan KOUASSI (Université Alassane Ouattara), Komenan Gabin Komenan (Université Alassane Ouattara Bouaké)
• Communication orale 09 h 30
  Le fonctionnement des structures agricoles des femmes rurales aux Comores : le cas des femmes du sud de l’île de Ngazidja
  Zoulaiha Binti Andhumedine (Université Hassan 1e)

Communications orales 10 h 15 → 12 h 20

Innovations sociales et technologiques

• Communication orale 10 h 15
  Le biochar : quelles opportunités d’affaires pour les femmes rurales ?
  Jan Adamowski (Université McGill), Amenan Rose Koffi-Nevry (UNIVERSITE NANGUI ABROGOUA)
• Communication orale 10 h 30
  Projet de promotion du biochar auprès des femmes de Doké à Bloléquin en Côte d'Ivoire
  Chantale Dali (Indépendant), Koudou Christophe Gbossou (Institut de recherche sur les énergies nouvelles), Basile Teya (EXPADD)
• Communication orale 10 h 45
  Le modèle d’affaires des femmes productrices de biochar de Doké en Côte d’Ivoire : étude préliminaire
  Hortensia Acacha (Université de Parakou), Euphrasie Angbo-Kouakou (INP-HB Yamoussoukro), Yasmine Mohamed (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
• Communication orale 11 h 00
  L’énergie solaire, un levier pour l’autonomisation économique des femmes dans le secteur de l’agriculture
  Dr Marame Cissé (IPAR Think Tank), Elisabeth Gueye (IPAR Think Tank), Dr Laure Tall (IPAR Think Tank)

  Dans le cadre d'une étude menée au Sénégal sur la transition énergétique et l'autonomisation économique des femmes dans la chaîne de valeur horticole, les résultats révèlent que les solutions d'irrigation solaire ouvrent des perspectives concrètes d'amélioration des revenus, avec près de 823.084 F CFA de différence entre avant et après l'utilisation. Le niveau de satisfaction concernant le temps disponible pour des activités de loisirs est élevé tant pour les hommes (88,5%) que pour les femmes (71,3%). Notons que les femmes non utilisatrices (72,1%) semblent subjectivement plus satisfaites de leur temps de loisirs que les femmes utilisatrices (70,2%). Cela laisse supposer que les femmes qui possèdent des pompes solaires utilisent leur temps libre pour mener d'autres activités génératrices de revenus.

  Notre communication explore en profondeur comment l'énergie solaire peut devenir un levier incontournable pour l'autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole. Elle met en lumière les opportunités pratiques offertes par l'irrigation solaire, tout en soulignant son impact positif sur la réduction des inégalités de genre et l'amélioration du statut social des femmes au sein des communautés agricoles. En outre, pour faciliter l'accès accru des femmes aux technologies solaires, les recommandations portent sur la mise en place des subventions spécifiques et des taux bonifiés pour les femmes à coté d’un écosystème réglementaire autour des technologies solaires.

• Communication orale 11 h 15
  Conception et réalisation d’un système d’irrigation automatique en milieu rural
  Kade Bailo Bah (Institut Superieur de Technologie de Mamou), Mohomed Salif, CAMARA (Institut Supérieur de Technologie (IST) de Mamou)

  Cette recherche porte sur la réalisation d’un système d’irrigation automatique en milieu rural qui a créé un mécanisme d’arrosage automatisé qui active et éteint le moteur de pompage par la détection de la teneur en humidité de la terre via un capteur d’humidité sol sans l’intervention de l’homme. L’avantage d’employer ce système est de diminuer l’intervention des agriculteurs en les aidants à éviter les gaspillages d’eau dus à la sur-irrigation ou à la sous-irrigation, contribuant ainsi à une utilisation plus efficace des ressources hydriques disponibles.

  Pour réaliser ce système, nous avons utilisé un module Arduino, qui est programmé pour recueillir le signal d’entrée en fonction de la teneur en humidité du sol transmis par le capteur humidité sol et sa sortie est donnée à un relais qui fait fonctionner la pompe, Ce système est surveillé par un téléphone mobile à l’aide d’un module GSM A6 qui envoie par SMS toutes les données du système. Cette recherche représente une avancée significative dans la gestion moderne de l’agriculture et l’employabilité des étudiants à Mamou.

• Communication orale 11 h 30
  L’entrepreneuriat technologique féminin en milieu rural au Sénégal
  Etienne Tshishimbi (TKEB GROUPE)

  En premier, nous ferons un survol historique de l’entrepreneuriat technologique féminin en milieu rural au Sénégal. Nous situerons l’entreprise technologique féminin en milieu rural au Sénégal dans l’histoire de la 2e ou 3e révolution technologique. Cet aperçu historique nous permettra de comprendre le chemin parcouru, et d’expliquer ce qui fait le socle de l’entreprise technologique féminin en milieu rural aujourd’hui. En second partie, nous retiendrons des entreprises comme études de cas pour l’entrepreneuriat technologique féminin en milieu rural sur différentes époques. Nous étudierons les caractéristiques des entrepreneures et de leurs entreprises, leurs motivations à entreprendre, leurs compétences, leurs styles de gestion, etc. Nous allons faire l’examen de l’information recueillie qui fait l’état des enseignements retirés de ces études de cas. En troisième partie, nous ferons le pont vers les modèles économiques des entreprises technologiques féminines en milieu rural au Sénégal qui ont émergé après la pandémie et comment elles ont pu accompagner les autres entreprises (non-numériques) à s’y adapter ? Ce sont des modèles réalistes, qui se sont construits chez nous et dans lesquels tous peuvent se reconnaître, et en être encore plus convaincus.

• Communication orale 11 h 45
  Effet de la fiente de poulets et du charbon de balles de riz sur la croissance et la productivité du manioc (Manihot esculenta Crantz) à Daloa dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivo
  Borel Junior Kévin AKA (Université Jean Lorougnon GUEDE Daloa), Mambé Auguste-Denise4 BOYE (Université Jean Lorougnon GUEDE Daloa), Kouadio Serge N'gonian (Université Jean Lorougnon Guédé), Konan Elie Yobouet (Université Jean Lorougnon GUEDE Daloa)

  La présente étude a pour objectif d’évaluer l’effet de la fiente de poulets et du charbon de balles de riz sur la culture du manioc. Le dispositif expérimental utilisé est un bloc de Fisher complètement randomisé avec trois répétitions. Trois niveaux de traitements ont été appliqués aux plants de manioc à savoir le témoin (sans fertilisant), la fiente de poulets et le charbon de balles de riz. La collecte des données a porté sur les paramètres végétatifs et de production. Les résultats ont montré que la fiente de poulets stimule plus la croissance des plants avec un rendement moyen de 27,55 t/ha par rapport au témoin (20,73 t/ha). En outre, l’étude a également montré que le charbon de balles de riz a donné un rendement moyen de 25,82 t/ha. Les résultats ont aussi montré que la fiente de poulets et le charbon de balles de riz utilisés comme fertilisants biologiques pourraient être une bonne alternative aux fertilisants chimiques qui s’avèrent néfastes pour l’environnement et coûteux pour la bourse de l’agriculteur. La mise en œuvre de cette méthodologie permettra d’augmenter les revenus des producteurs tout en satisfaisant l’autosuffisance alimentaire en Côte d’Ivoire voire en Afrique.

• Communication orale 12 h 00
  Profil des entreprises productrices du biochar au Bénin
  Hortensia Acacha (Université d'Abomey-Calavy), Atchamou Chouhaibou SALAMI

  L’objectif de ce papier est de faire une description des entreprises productrices du biochar au Bénin. Notre population d’étude constitue l’ensemble des entreprises productrices du biochar au Benin. Cette étude inclut les entreprises formelles et informelle exerçant en marge de la réglementation. L’étude a privilégié une technique d’échantillonnage non probabiliste. Cette méthode consiste à sélectionner les unités en utilisant la méthode surjective non aléatoire, spécifiquement la méthode de boule de neige ou de réseau est utilisée. Pour l’analyse des données la statistique descriptive exploratoire a été effectué pour décrire, résumer et identifier la pertinence de notre base de données. Cette analyse est meublée par l’analyse statistique unidimensionnelle et bidimensionnelle.

  Nos résultats prouvent que la production du biocharbon est assurée par une dizaine d’entreprises au Benin suite à des initiatives qui ont vu le jour. Les entreprises sont inégalement réparties dans le pays. La production du bio charbon nécessite impérativement des facteurs de production qui sont généralement le facteur travail, le facteur capital et les intrants. En ce qui concerne le facteur travail, En moyenne 7 emplois sont créés par unité de production. Ces emplois sont salariés et /ou familiaux.

Dîner 12 h 20 → 13 h 00

Réseautage

Réseautage 16 h 30 → 19 h 00

Réseautage : Annulée