Informations générales
Événement : 91e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 600 - Colloques multisectoriels
Description :Le monde contemporain fait face à une urbanisation globalisée sans précédent, laquelle s’accompagne d’une diffusion, bien au-delà des limites des zones urbanisées, des « modes de vie urbains ». Ces derniers contribuent significativement à la croissance des émissions communautaires de GES en milieu urbanisé. Comprendre leur nature singulière et complexe constitue le levier nécessaire à l’éducation, aux changements de comportements et à la mise en œuvre de mesures d’atténuation efficaces.
L’innovation scientifique, la participation active de la société civile et la coopération internationale sont des piliers fondamentaux de l’action climatique. Les avancées scientifiques et technologiques sont essentielles pour réduire les émissions de GES et atténuer les effets du changement climatique. La recherche-action impliquant les citoyens est un outil puissant qui mobilise les connaissances, les compétences et les préoccupations des citoyens, favorisant ainsi la compréhension collective du changement climatique et des solutions possibles. Les jeunes, en particulier, jouent un rôle central dans cette mobilisation en tant que fervents défenseurs de l’action climatique et innovateurs. De plus, l’action locale et la coopération internationale sont essentielles pour partager des connaissances et des ressources, ainsi que pour coordonner les efforts dans une perspective multiscalaire.
Ce colloque se penche sur les piliers clés de l’action climatique, notamment la réduction des émissions de GES, l’innovation scientifique et technologique, l’éducation et la sensibilisation, la coopération internationale ainsi que la participation active de la société civile. L’objectif est de définir les leviers essentiels pour éduquer les communautés, encourager les changements de comportement des citoyens et mettre en œuvre des mesures d’atténuation efficaces à l’égard du changement climatique.
Date :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Stéphane Roche (Université Laval)
- Claire Depardieu (Université Laval)
Programme
Ouverture du colloque
De nouveaux concepts et outils technologiques au service de la coopération internationale en action climatique
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Communication orale
Coviability Pathway (Covpath) : du Concept à l’ActionOlivier Barrière (French Institute for sustainable development (IRD))
La coviabilité socio-écologique est une nouvelle voie formalisée par la recherche afin de répondre à l’urgence écologique. La viabilité de tout système (humain ou non humain) dépend de la viabilité d’autres systèmes qui entrent en interactions. Les sociétés humaines sont dépendantes de la biosphère dans laquelle elles vivent. Et il n’y a de viabilité d’une société humaine que par la viabilité des écosystèmes qui sont en relation avec elle. On en arrive ainsi au concept de coviabilité socio-écologique. Partant du concept, concrètement les travaux de recherche-action portent sur la mise en place de pacte de coviabilité territoriale à l’échelle locale.
La co-construction d’un pacte de coviabilité territoriale formalise une trajectoire compatible avec les limites du territoire pour une redirection écologique : décider ensemble ce que l’on fait de notre territoire, comment on y vit en fonction des ressources disponibles, comment on anticipe et on s’adapte au changement climatique, à l’urgence écologique. Répondre aux besoins humains tout en tenant compte des capacités des écosystèmes à répondre à ces besoins. Il s’agit d’élaborer une véritable intendance écologique territoriale au sein d’une gouvernance locale en relation avec les échelles régionale, nationale, et internationale.
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Communication orale
L'impact des outils technologiques sur l'action climatique : décarbonation financière et aide à la décision politique.Saliou Diallo (Irokko)
Le changement climatique entraîne des effets dévastateurs, mettant en danger la biodiversité, les ressources naturelles et la stabilité économique mondiale. Les décisions politiques parfois dépourvues de données scientifiques fiables compromettent l'action climatique et entraînent une gestion non optimale des ressources financières.
En réponse, les outils technologiques peuvent jouer un rôle crucial dans le renforcement de l'action climatique, en permettant la collecte de données précises rapidement qui permettront aux décideurs de mieux évaluer les risques climatiques et de concevoir des politiques appropriées. Ces outils offrent notamment des moyens innovants de mesurer et de réduire l'empreinte carbone des activités financières, une condition essentielle pour une transition réussie. Cependant, ces innovations technologiques doivent être adaptées aux besoins des pays en développement, souvent les plus vulnérables aux impacts du changement climatique. Pour maximiser leur impact, il est essentiel de les adapter aux contextes locaux, de renforcer les capacités des acteurs concernés et d'adopter une approche inclusive et participative.
En investissant dans l'innovation technologique et en collaborant à l'échelle mondiale, nous pouvons relever le défi climatique. Les outils technologiques offrent des opportunités sans précédent pour renforcer l'action climatique à l'échelle mondiale, construisant ainsi un avenir plus sûr, résilient et durable.
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Communication orale
Les systèmes de données distribuées à l’appui de la science citoyenne et la co-construction de connaissances pour la coopération internationale en action climatiqueJulien Malard-Adam (IRD, G-Eau, Université de Montpellier)
Les données scientifiques sont au cœur de la majorité des exemples de participation de la société civile dans les projets de recherche-action pour l’environnement. Encore aujourd'hui, plusieurs défis techniques compliquent la gestion efficace des données dans le contexte de la coopération internationale de même qu’au niveau de l’action locale. En première ligne se trouve l’éternel défi de l’accès aux données – trop souvent, celles-ci, une fois utilisées pour une publication ou un rapport, se fossilisent dans les disques durs des chercheurs principaux. Le résultat est donc la frustration pour les collaborateurs communautaires et, en même temps, le dédoublement d’efforts de collecte de données par d’autres chercheurs dans le futur. L’accès par internet aux données, surtout pour les communautés et société civile impliquées, peux certes être garantie par un serveur dédié au projet, mais ceux-ci sont couteux et difficiles à configurer et à maintenir au long terme. Dans ce contexte, l’utilisation des nouvelles technologies du pair-à-pair permet de partager les données directement entre productrices et utilisatrices de données, sans avoir recours à un serveur centralisé. Lors de cette présentation je proposerai des options de logiciel pour les données distribuées, et j'expliquerai comment celles-ci peuvent être intégrées à des projets existants de science citoyenne et de coopération internationale.
Les projets collectifs 2023 du réseau international étudiant pour le climat (UniC)
Session présentant les cinq projets collectifs UniC de 2023 sous forme de courtes présentations pré-enregistrées qui seront accessibles via une plateforme indépendante du colloque: https://app.virtualpostersession.org/e/292240c1f0b099b6284d36831394f8c9
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Communication orale
Vulgarisation du dernier rapport du GIEC en vidéoAbdoulaye Allassane Ba (Université Gaston Berger, Sénégal), Félicité Arindo (Université de Ngaoundéré, Cameroun), Roodeney Barionette (Université d'État Haïti, Haïti), Claire Depardieu (Université Laval), Momath Diaw (Université Sorbonne, France), Dame Gueye (Université Gaston Berger, Sénégal), Arsene Kanyiki (Université de Kinshasa, RDC), Julie Marty (Université Côte d'Azur, France), Dismas Niyonizigme (Université catholique du Congo, RDC), Mouhamed Ben Omar (Université Alioune Diop, Sénégal), Mamadou Sarr (Université Gaston Berger, Sénégal), Sarah-Jane Vincent (Université Laval), Donat Wayikanga (Université de Kinshasa, RDC)
Venez découvrir comment douze membres du réseau UniC ont vulgarisé le rapport AR6 du GIEC publié en mars 2023. Les vidéos de vulgarisation sont disponible en ligne sur la plateforme indépendante de notre colloque.
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Communication orale
Vulgarisation des résultats du projet Yanayi en vue de l’amélioration de la résilience au changement climatiqueFélicité Arindo (Université de Ngaoundere), Tsama Bruno Arindo (Université de Ngaoundéré), Serigne Abdoul Aziz (Université Amadou Hampate Ba de Dakar), Claire Depardieu (Université Laval), Yacoubou Kissira (Université d’Abomey Calavi), Nathalie Maïrama (Université de Maroua), Abass Mbathie (Université Alioune Diop de Bambey), Léonie Metangmo-Tatou (Université de Ngaoundéré)
Dans ce projet collectif, il était questions pour nous de vulgariser sous forme de sensibilisation et d’exposition multimédia, les résultats du projet Yanayi auprès de différentes cibles situées dans trois pays d’Afrique (Benin, Cameroun, Sénégal). Nous avons ainsi donné l’opportunité à près de 400 personnes d’identifier les opportunités d’adaptation qui correspondent à leur besoins et leurs aspirations en tant que communautés vulnérables face aux changements climatiques.
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Communication orale
Programme des Étudiants Haïtiens pour la Formation des Éco-Citoyens (PEHFEC)John Peter Adolphe (Universite d'Etat d'Haiti (UEH)), Midwenda Benazie Decembre (-), Michelson Merzier (-), Maceaux Prospère (-)
Le projet "Programme des Étudiants Haïtiens pour la Formation des Éco-Citoyens (PEHFEC)" se présente comme une réponse nécessaire à la vulnérabilité croissante d'Haïti aux conséquences du changement climatique, particulièrement face à des défis tels que la sécheresse et les inondations. Le projet PEHFEC vise à sensibiliser la population haïtienne, notamment les étudiants, écoliers, agriculteurs et pêcheurs, aux enjeux climatiques.
Le projet s'articule autour de deux principales stratégies : l'organisation de conférences climatiques et la création de contenus sur les réseaux sociaux. Ces approches visent à rendre la cause climatique accessible à l'ensemble de la communauté haïtienne, afin de mieux comprendre le concept de changement climatique et ses implications. L'objectif ultime est de former les participants à devenir des éco-citoyens responsables, conscientisés et engagés dans la protection de l'environnement.
L'équipe du PEHFEC souhaite mobiliser près de 50 000 étudiants, 100 000 écoliers et 20 000 agriculteurs sur 5 ans à travers des conférences et formations ciblées sur des thématiques écologiques spécifiques telles que le compostage, l'agroécologie, l'empreinte écologique, et le leadership étudiant en réponse aux défis climatiques.
En termes d'impacts, le PEHFEC ambitionne de conscientiser la population haïtienne, en particulier les étudiants, écoliers, agriculteurs et pêcheurs, sur les enjeux climatiques, tout en proposant des solutions alternatives aux décideurs.
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Communication orale
Agriculture Urbaine en milieu ScolaireMathinkeleon Jefferson Dononcourt (Université d'État d'Haiti)
Ce projet vise à promouvoir l'agriculture urbaine dans les écoles comme moyen d'atténuer les effets du changement climatique. Dirigé par Dononcourt Mathinkéleon Jefferson, avec l'aide de Jefferson Chef, Jean-Louis Marc-Edval et Charles Jhon, ainsi que la collaboration de Barionette Roodeney et St-Martin Glavenchise, il met l'accent sur la sensibilisation et la formation des élèves. Les mots-clés incluent le changement climatique, l'agriculture urbaine, les légumineuses, les bacs de culture,l'adaptation et l'atténuation. Jefferson, en tant que chef principal, a coordonné les formations et les discussions avec les établissements, tandis que Jean-Louis a géré les aspects médiatiques et Charles était responsable de la partie pratique du projet. L'objectif est de créer une prise de conscience chez les jeunes sur les solutions durables pour répondre aux défis environnementaux. Ce projet offre une approche holistique pour engager les élèves dans la lutte contre le changement climatique tout en favorisant la durabilité à l'échelle locale.
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Communication orale
Optimisation écologique avec Pareto : un guide pratique pour agir de manière impactante dans le contexte québécoisRaphaël Baril (Université Laval)
Le projet Pareto repose sur la conviction que chaque individu, organisation et collectivité possède le potentiel d'influer sur la transition socioécologique et s’adresse au sentiment d’impuissance présent chez plusieurs personnes désirant agir. Pareto fournit un support à ces acteurs en offrant un outil d'aide à la décision, facilitant ainsi l'identification des actions individuelles et collectives ayant le plus grand impact pour la transition socioécologique.
La valeur distinctive de Pareto réside dans sa capacité à fournir une vue d'ensemble claire et simplifiée de la situation environnementale et des actions les plus porteuses dans le contexte du Québec selon le contexte du lecteur. Ce faisant, il permet à chaque acteur de diriger de manière judicieuse son "budget d'effort", en fonction de sa situation spécifique, afin de générer le maximum d’impact afin de faire bouger l’aiguille de la transition socioécologique.
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Communication orale
Projet de vulgarisation de certaines pratiques forestières en vue de préparer les ménages des petites exploitations agricoles à s’adapter au changement climatiqueVanessa St-Cyr (Université Laval)
Actuellement, les activités menées conduisent à l’accélération de la dégradation des plants et à un remplacement progressif par des productions à cycle court qui contribue à l’érosion des terres et une plus grande vulnérabilité des familles rurales en Haïti. Considérant que le réchauffement climatique est engagé et déjà sensible dans notre région en Haïti, Notre projet consiste à favoriser des pratiques agricoles régénératrices dans cinq localités de la commune de Petit-Goave qui augmentent la résilience des écosystèmes par la vulgarisation.
Session Q&R en live pour les leaders des projets collectifs UniC
Bon appétit!
Des leviers en action climatique dans un contexte québécois
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Communication orale
Urbi-GES : Plateforme d’intelligence urbaine pour le suivi des émissions de GESStéphane Roche (Université Laval)
Le monde contemporain fait face à une urbanisation globalisée sans précédent, à l'origine d'une croissance des émissions communautaires de GES en milieu urbanisé. Comprendre leur nature singulière et complexe (comparées aux émissions corporatives) est une condition sine qua non à l’inventaire global des émissions, mais aussi le levier nécessaire à l’éducation, aux changements de comportements et à la mise en œuvre de mesures d’atténuation efficaces. Le projet Urbi-GES propose une plateforme d’intelligence urbaine permettant d’intégrer spatialement (données géolocalisées sur le lieu), d’analyser et de cartographier (sous forme d’indicateurs géotypiques): 1) les données relatives aux émissions des ménages; 2) la perception et les opinions des ménages par rapport aux changement climatiques et aux mesures d’atténuation, ainsi que la caractérisation de leur comportement ; et enfin 3) les mesures d’atténuation mises en œuvre. En proposant aux villes et municipalités canadiennes les moyens d’analyser les corrélations spatio-temporelles de ce qui est émis, ce qui est fait, et ce qui se dit, Urbi-GES propose un outil d’aide à la décision et à la planification des mesures d’atténuation de GES et de déclinaison locale des Objectifs de Développement Durable (ODD), mais aussi une boite à outils d’éducation citoyenne et d’accompagnement des changements de comportements.
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Communication orale
Le secteur forestier québécois et la lutte contre les changements climatiquesEvelyne Thiffault (CRMR- Université Laval)
Les changements climatiques affectent déjà la planète, apportant plus fréquemment des sécheresses, des vagues de chaleur et des précipitations extrêmes. Le réchauffement de l’hémisphère Nord est environ deux fois plus important que le réchauffement global et la forêt boréale apparait comme particulièrement à risque face à un climat changeant. Les changements climatiques auront donc vraisemblablement un impact important sur les paysages forestiers québécois ainsi que sur les communautés qui en vivent.
Cela dit, la foresterie est reconnue comme une voir privilégiée dans la lutte contre les changements climatiques, parce qu’elle permet de mobiliser les communautés au sein de leur territoire. Au Québec, des actions ambitieuses mobilisant les acteurs de l’aménagement forestier, de la transformation et de l’utilisation du bois peuvent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La mise en œuvre de ces actions réside dans une connaissance fine du territoire et de la dynamique des écosystèmes forestiers, mais nécessite surtout de renforcer les liens entre les forêts, les communautés qui y vivent et les besoins des sociétés en matériaux et en énergie.
La multidisciplinarité comme levier clé pour renforcer l’action climatique
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Communication orale
Une initiative mondiale visant à améliorer l'efficacité et la portée de la recherche internationale sur l'adaptation des arbres au climat.Claire Depardieu (Université Laval), Philippe Rozenberg (INRAE Orléans, France)
Le fonctionnement des forêts face aux changements climatiques demeure largement incompris, représentant un défi majeur pour la recherche forestière dans un monde en constante évolution. La complexité des interactions entre les composantes forestières, le rôle crucial de la biodiversité et les déséquilibres nécessitent une compréhension urgente pour appréhender pleinement le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Pour relever ces défis, des avancées méthodologiques et une approche transdisciplinaire s'imposent, en se focalisant sur des contextes socio-écologiques appropriés afin d'éviter des conséquences néfastes et de prendre en considération une diversité de valeurs.
Dans cette présentation, les auteurs présenteront l'initiative de recherche internationale "Adaptation des forêts et des agroforêts au changement climatique" initiée par l'INRAE en France. Cette initiative vise à élaborer des approches et des outils durables pour aider la communauté scientifique mondiale à s'adapter aux bouleversements climatiques. Ils exploreront l'adaptation naturelle et la gestion adaptative, en intégrant les sciences économiques, humaines, sociales, biologiques et écologiques. Des stratégies de transformation et d'adaptation seront également proposées pour guider les décideurs vers des solutions durables et éviter des choix inappropriés.
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Communication orale
Stockage du carbone forestier enterritoire urbain : considérations biophysiques et socioéconomiquesMarius Le Maréchal (Université Laval)
L'objectif de cette recherche est d'explorer la corrélation potentielle entre la distribution des réserves de carbone et les conditions socioéconomiques au sein de la population, en se focalisant sur l'agglomération de Québec comme étude de cas. Les données socioéconomiques, extraites du recensement le plus récent, sont présentées à l'échelle de l'aire de diffusion, tandis que les données biogéniques sont issues des relevés sur le terrain effectués à l'été 2023. Les résultats seront ensuite illustrés à travers une série de cartes, offrant une visualisation de la répartition géographique des stocks de carbone et de leur quantité respective. De plus, ces cartes mettront en lumière les relations locales existantes entre ces réserves de carbone et les différentes aires de diffusion.
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Communication orale
Le Sens du lieu comme levier d’action climatique : Le rôle des SIG basés sur le lieu.Ahmed Rezeg (Université Laval)
L’urbanisation massive a un impact significatif sur les enjeux climatiques actuels, en augmentant considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les communautés urbaines sont responsables d'une part importante de ces émissions, dues principalement aux transports, à la consommation énergétique des bâtiments et à la gestion des déchets urbains. Cela fait des villes des acteurs cruciaux dans le processus d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. À cet effet, il est primordial de comprendre les notions socio-spatiales afin d’agir correctement et efficacement et réduire l’impact écologique dans le contexte urbain. Notre approche de recherche porte sur l’importance du « Sens du lieu » (SDL) comme levier d’action climatique, tout en favorisant l’engagement citoyen dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation et de résilience urbaines. Dans cette approche, les sciences géomatiques, notamment les systèmes d’information géographique (SIG) basés sur le lieu, constituent un outil performant pour : (1) concevoir des indicateurs spatiaux pour définir le SDL urbain; (2) représenter la dimension subjective définissant l’attachement aux lieux urbains; (3) présenter le lien entre les indicateurs des lieux significatifs et l’engagement en action climatique, tout en encourageant les changements de comportement citoyen vers une réduction de l’impact écologique des communautés urbaines.
Clôture du colloque
Résumé du colloque, remise de prix