Informations générales
Événement : 91e Congrès de l'Acfas
Type : Domaine
Section : Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines
Description :Vous trouverez ici les communications libres par affiche de la section Lettres, arts et sciences humaines. Dès le 6 mai 2024, vous pourrez voir les contributions en cliquant sur le bouton éponyme. Connectez-vous à votre compte utilisateur si vous souhaitez laisser un commentaire ou poser une question.
Dates :- Gauthier Alfonsi (Acfas)
Programme
Toute la semaine
Lettres, arts et sciences humaines
-
Communication par affiche
L’insécurité linguistique d’étudiantes de l'immersion française à l’Université de MonctonShayna-Eve Hébert (Université de Moncton)Affiche
L’insécurité linguistique se définit comme un sentiment de honte par rapport à son accent (Boudreau, 2021), découlant d’un complexe d’infériorité par rapport à la norme linguistique socialement valorisée (Labov, 1976). Cette notion a souvent été mobilisée dans la francophonie minoritaire, notamment au Nouveau-Brunswick pour décrire le rapport que plusieurs francophones entretiennent face à leur français (Boudreau, 2021 ; Boudreau et Dubois, 1992, 1993). Au N.-B., il n’existe cependant pas de recherches sur l’insécurité linguistique vécue en français langue seconde. L’objectif de cette communication est de présenter les manifestations d’insécurité linguistique chez des étudiantes anglophones inscrites en immersion française à l’Université de Moncton. À partir d’une méthodologie qualitative, nous analysons les récits langagiers de cinq femmes recueillis lors d’entretiens et d’un groupe focalisé. Reprenant la typologie de Calvet (1999), nous identifions deux différents types d’insécurité linguistique chez elles : i) l’insécurité formelle, soit lorsqu’une personne ressent un écart entre son parler et celui considéré comme « légitime » et ii) l’insécurité identitaire, soit quand un individu perçoit son parler différent de celui d’une communauté linguistique à laquelle il souhaite s’intégrer. Nous démontrons que ces insécurités entraînent : i) un sentiment d’incompétence en français et ii) le silence ou le choix de l’anglais dans les interactions avec certain·es francophones.
-
Communication par affiche
Gérer l’anxiété liée à la performance musicale par le changement et l’acceptationGilles Comeau (Université d'Ottawa), Natalie Durand-Bush (Université d'Ottawa), Christine Guptill (Université d'Ottawa), Naoko Sakata (Université d’Ottawa)▶ Vidéo Affiche
L'anxiété de performance musicale (APM) est un problème vécu par les musiciens de tous niveaux qui peut entraîner la toxicomanie (Orejudo et al., 2018 ; van Kemenade, 1995). Les recherches actuelles se concentrent sur la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). TCC réduit les symptômes d’APM, mais son impact sur la performance musicale est inconsistant (Clarke et al., 2020). La psychologie du sport suggère que les stratégies basées sur la pleine conscience, telles que la thérapie d’acceptation et d’engagement (TAE), sont mieux pour améliorer la performance (Josefsson et al., 2019). Cette étude examine l'impact d'une intervention combinée de TCC et TAE sur l’APM et sur la performance musicale.
Les participants seront des étudiants universitaires en musique qui seront affectés au groupe contrôle actif ou expérimental. Les deux interventions vont durer trois semaines. L'intervention contrôle actif comprendra les compétences de base de la TCC comme le discours positif et la relaxation. Le groupe expérimental ajoutera les compétences de TAE incluant la pleine conscience et l’acceptation. Les mesures pré- et post- comprendront le Philadelphia Mindfulness Scale (Cardaciotto et al., 2008), le Competitive State Anxiety Index – 2R (Cox et al., 2003) pour mesurer l’APM, et une évaluation de performance. L'étude sera menée en 2024. Cette étude apportera des contributions significatives en examinant les stratégies qui réduisent l’APM tout en soutenant l'excellence de performance.