Informations générales
Événement : 91e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines
Description :Maints analystes questionnent les biais constitutifs et la portée réelle de la muséologie comme champ disciplinaire qui, outre l’étude des activités de conservation et de présentation des objets de collection, vise une fine compréhension de l’organisation et de l’histoire de cette pratique ainsi que de la mission dont les musées s’investissent.
Les remises en cause de cette acception pavent la voie à « l’élaboration de nouveaux modèles d’expositions, la prise en compte d’histoires passées sous silence, la reformulation des systèmes de connaissances présentés aux publics, la réinvention des structures organisationnelles et des modèles de gestion ainsi que l’adaptation des musées au caractère multiculturel et interculturel des nations et des communautés » (Shelton, 2022). Les tirs croisés sur la muséologie concernent donc tant les approches privilégiées, les objets collectionnés, les récits élaborés que les rapports établis avec les publics et la société.
Ce colloque confronte ainsi les thèses issues des « contre-muséologies », parfois regroupées sous la bannière de nouvelle muséologie, selon trois axes :
A) La muséologie sociale met l’accent sur la participation des publics et des populations issues de territoires d’implantation des musées. Ce courant découle de la muséologie américaine, influente au Québec, et inclut l’écomuséologie et l’altermuséologie dans le monde francophone.
B) La muséologie critique met l’accent sur les rapports de pouvoir sous-jacents au fonctionnement du milieu muséal et aux effets d’exclusion qui en résultent pour maints segments de la population. Ce courant recouvre la « muséologie inclusive » promue dans le monde anglophone.
C) La muséologie « insurgée » ou « contre-hégémonique » insiste sur une conception des institutions muséales comme lieux de rapports de force entre les intérêts opposés des groupes sociaux. Ce courant inclut les approches postcoloniales adoptées dans le monde hispanique.
Remerciements :Nous tenons à remercier nos partenaires financiers sans qui cet evènement n'aurait pû se tenir:
- Le centre de recherche Cultures-Arts-Société (CELAT) de l'UQAM
https://celat.ca/
- Le programme ces Cycles Supérieurs en Muséologie de l'UQAM
https://museologie.uqam.ca/
Dates :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Jean-Marie Lafortune (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Sarah Turcotte (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Anna-Lou Galassini (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Programme
Accueil des participant·e·s et mot d’introduction
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Communication orale
Introduction au colloque : La muséologie en question(s) à partir des tirs croisés des « contre-muséologies ».Sarah Turcotte (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Session 1 : Muséologie sociale (éco et altermuséologie)
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Communication orale
Après l'Expo 67. Révolution tranquille et renouveau muséal au Québec.Raymond Montpetit (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Dans les années qui ont suivi l'Expo 67, plusieurs intervenants ont travaillé à transformer le réseau des musées au Québec. Le ministère de la Culture a favorisé ce renouveau. Deux courants principaux ont formulé des critiques des musées dits "traditionnels" et ont fait émerger des formes de "nouvelles muséologie" dans les années 1970-1980 :
1-Celui inspiré par l'interprétation pratiquée dans les parcs américains (F. Tilden) et les "centres d'interprétation" ; Parcs Canada sera le principal diffuseur de cette approche reposant sur le recours à des expositions thématiques et l'usage de muséographies multimédiatiques;
2-Celui de l'écomuséologie française (G. H. Rivière); l'Écomusée de la Haute-Beauce, puis l'Écomusée du Fier Monde en sont les principaux exemples. On cherche à impliquer directement une communauté dans la collection et l'animation du patrimoine de son territoire.
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Communication orale
Le réveil des musées : 40 ans de « nouvelles » muséologies.Paule Renaud (CULTURA bureau d’études), Rene Rivard (Cultura bureau d'études)
La naissance en 1984 du Mouvement international pour une nouvelle muséologie (MINOM), un organisme affilié au Conseil international des musées (ICOM) de l’UNESCO, est l’un des beaux cadeaux faits à la communauté mondiale par les muséologues québécois qui exploraient de nouvelles formules muséales depuis une dizaine d’années : centres et expositions d’interprétation, écomusées urbains et ruraux, musées de société, grands et petits, muséologie des « sujets », des « idées » …
En février dernier, lors de sa 21e Conférence internationale à Catane, Sicile, le MINOM fêtait de manière grandiose son 40e anniversaire en présence de quelque 300 membres venus de plusieurs pays : Portugal, Espagne, Brésil, Afrique du Sud, Cap-Vert, Québec, France, Italie, Grèce, Argentine, Chili, Royaume-Uni, etc. Deux des 36 membres fondateurs, René Rivard et Paule Renaud, assistaient à ce colloque alors que d’autres s’y sont joints en mode virtuel : Hugues de Varine et William Saadé, de France, Miriam Arroyo de Kerriou de Mexico, Mario Moutinho de Lisbonne, et autres.
Paule Renaud et René Rivard témoigneront des premiers moments du MINOM, des grands et petits courants de l’évolution muséologique qu’il a canalisés, parleront de ceux qui ont balbutié ses premiers mots, qui l’ont poussé vers une muséologie de plus en plus sociale et humaniste. Nous voici à l’heure où les musées doivent revoir leur ADN colonialiste et européen pour mieux servir les sociétés qu’ils accompagneront dans les défis du 21e siècle.
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Communication orale
De la collection au patrimoine et à son usage social : regards de conservateurs français.Léa Le Calvé (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Table ronde
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Communication orale
Enjeux de la muséologie sociale à l'ère de la gouvernance.Yves Bergeron (UQAM - Université du Québec à Montréal), René Binette (Écomusée du fier monde)
Pause repas
Session 2 : Muséologie sociale, critique, inclusive ?
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Communication orale
Les musées et muséologies avec et au-delà du vivant.Jennifer Carter (UQAM - Université du Québec à Montréal)
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Communication orale
Attraction des publics diversifiés dans les organismes culturels de diffusion en arts visuels dans les régions du Québec.Julie Bérubé (UQO - Université du Québec en Outaouais), Gabrielle Lalonde (UQO - Université du Québec en Outaouais), Josianne Trudel (Université du Québec en Outaouais)
Les questions d’accessibilité, équité, diversité et inclusion sont d’intérêt pour le secteur culturel (Eikhof & Warhurst, 2013). Nous recensons peu d’études portant sur la diversité des publics bien que la relation entre les artistes et les publics soit primordiale (Novak-Leonard & Skaggs, 2017). L’objectif de notre recherche exploratoire est de comprendre comment les organismes culturels de diffusion en région peuvent attirer des publics diversifiés à consommer les biens culturels. Nous avons mené une enquête par entrevues semi-structurées (Brinkmann & Kvale, 2015) auprès de 15 gestionnaires d’organismes culturels de diffusion situés en région au Québec. Les résultats indiquent que bien que la majorité des organismes cherchent à attirer des publics diversifiés, certains y accordent peu d’importance, allant jusqu’à ne pas en connaître la composition. Les groupes plus difficiles à attirer sont les jeunes adultes et la diversité culturelle. À cet effet, des artistes issus de la diversité auront un effet d’attraction des publics diversifiés. Des partenariats avec des organismes œuvrant auprès de groupes sous-représentés permettent d’organiser des activités ciblées. Quant à l’accessibilité, elle est favorisée par la gratuité des centres d’exposition (sauf pour les musées), mais plusieurs lieux ont des contraintes pour les personnes à mobilité réduite. Un défi important est de trouver les moyens pour déployer des stratégies d’attractivité des publics diversifiés.
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Communication orale
L’acteur muséal engagé : une pratique personnelle du musée qui s’ignore. Portrait fidèle et informel de la perception du musée par le personnel de l’OCIM.Jean-Francois Leclerc (MUzéUM Expert-conseil)
Session 3 : Pratiques des « contre-muséologies » au Québec
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Communication orale
Ce qui doit être dit : Une réflexion de terrain sur la cocréation avec les communautés.Yael Filipovic (Musée d'art contemporain de Montréa;)
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Communication orale
Étude de cas autour de l’exposition « Wampum : perles de diplomatie » : créer des espaces relationnels entre institutions et communautés autochtones.Leïla Afriat (Musée McCord-Stewart)
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Communication orale
Le Musée ambulant : jouer avec les habits du musée.Samuel Bonneville (Musée ambulant), Sarah Bélanger-Martel (Musée ambulant)
Fondé en 2017, le Musée ambulant a pour mission d’amener l’art actuel vers ses publics, où ils se trouvent. Déployant des œuvres directement dans les milieux, le Musée ambulant ne possède pas de lieu d’exposition. Pourtant, l’organisme s’identifie au nom qu’il a choisi, incarnant à sa manière les visées de recherche, de collecte, de conservation, d’interprétation et d’exposition qui caractérisent le musée (ICOM, 2022). Son modèle alternatif propose des activités de diffusion indissociables de leur médiation. Au Musée ambulant, les arts visuels sont profondément vivants. Ses propositions incluent un contact direct avec des œuvres, des occasions d’engagement créatif et une facilitation menée par une équipe professionnelle. Fondée sur le postulat que chaque individu est compétent face à l’art, l’approche du Musée ambulant s’active par le dialogue et le partage d’expériences incarnées de l’art. S’envisageant comme un laboratoire culturel mobile, l’organisme expérimente de nouvelles stratégies de démocratisation. Son modèle lui procure une grande flexibilité et, malgré une certaine précarité, une grande liberté. Le Musée ambulant espère contribuer à redéfinir les rapports entre les publics et l’offre culturelle, dont l’espace muséal est emblématique. En ce sens, il se positionne autant dans les marges de la muséologie, en complémentarité avec l’institution, qu’en son cœur, en jouant à habiter et animer autrement le concept de musée.
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Communication orale
Partager la danse : un projet de médiation à l’art à la Fondation PHI.Marie-Hélène Lemaire (Fondation PHI pour l'art contemporain), Marilou Lyonnais Archambault (Fondation PHI pour l'art contemporain)
À l’été 2023, la Fondation PHI pour l’art contemporain a collaboré avec le Festival Quartiers Danses (FQD) et ses artistes en danse et médiatrices afin d’offrir des visites co-animées dansées à divers groupes communautaires. Que le modèle pédagogique de la visite de groupe guidée soit conventionnel ou progressiste, notre rapport à l’art contemporain prend encore souvent la forme d'une contemplation distanciée et est souvent interprété par la cognition et la parole discursive. Il nous est difficile d’engager nos corps, nos sens et nos émotions au sein de l’architecture muséale disciplinaire. Dans ce contexte, le lien entre les arts visuels actuels et la danse contemporaine peut paraître étonnant, mais s’avère très fructueux lorsqu’on le met en place. La médiation par le mouvement du corps permet d’expérimenter et de ressentir les œuvres de manière plus complète, fluide, libre et personnelle, car elle implique notre être dans son existence holistique. De plus, puisque cette expérience esthétique se vit en communauté, ce sont aussi les connexions entre les participant·e·s du groupe qui se voient enrichies et approfondies par la danse. Lors de cette communication, Marie-Hélène Lemaire, responsable de l’éducation, et Marilou Lyonnais Archambault, éducatrice, exploreront le potentiel pédagogique des visites de groupes dansées pour favoriser une plus grande accessibilité à l’art contemporain.
5@7 : La déclaration de Québec, 40 ans plus tard
Nous aurons le plaisir de souligner les 40 ans de la Déclaration de Québec sur les écomusées et la Nouvelle muséologie parue en 1984. Des invités spéciaux prendront la parole pour évoquer ce moment fondateur et retracer le parcours effectué depuis lors par les principes de base contenus dans ce manifeste. Le 5@7 est donc l'occasion de célébrer cet évènement important, puis de réseauter.
Intervention :
Le contexte des années 1980 : Pierre Mayrand et les écomusées québécois
René Binette (Écomusée du fier monde) et Revé Rivard (Cultura bureau d'études)
Accueil des participant·e·s et mot d’introduction
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Communication orale
Introduction à la deuxième journée du colloque : La muséologie en question(s) à partir des tirs croisés des « contre-muséologies ».Anna-Lou Galassini (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Session 4 : Muséologie critique et inclusive
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Communication orale
La métamuséographie critique dans les musées d'art contemporain.J. Pedro Lorente (Universidad de Zaragoza)
Les musées ne peuvent plus être conçus comme des conteneurs neutres : leur rôle dans le système artistique a été remis en question depuis des décennies par d’innombrables artistes, en particulier ceux qui ont dirigé les générations successives de ce qu’on appelle la « critique institutionnelle ». Ce n’était qu’une question de temps avant que les musées ne suivent également leurs traces, en s’intéressant à reconsidérer leur passé de manière critique. Les approches à partir desquelles ces analyses sont réalisées sont très diverses, particulièrement avec des multiples contestations du canon moderne dans les collections de musées et leurs configurations d'exposition. Concernant cette dernière stratégie, que l’on pourrait bien appeler « métamuséographie », deux types d’exemples émergent à travers le monde, notamment dans les pays où le white cube moderne rivalisait avec d’autres muséographies d’avant-garde. Certaines sont en train d’être rétablies en tant que patrimoine culturel digne d’être préservé et étudié par les musées d’art moderne et contemporain, comme le montre la première partie de cette communication. Par ailleurs, il est évident qu'une histoire critique de l'art des siècles XIXe, XXe et XXIe ne peut se concevoir sans prêter attention à l'évolution des musées, c'est pourquoi la deuxième partie suit la trace des espaces de plus en plus nombreux dédiés dans certains musées d’art moderne et contemporain à réviser l'histoire de l'établissement concerné.
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Communication orale
Bring Your Own Soup : pour une lecture croisée entre la notion d’usage queer chez Sara Ahmed et l’activisme vandale au musée et en muséologie.Marie Odile Paquin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
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Communication orale
La recherche, un faire-valoir des pratiques muséales ?Anik Meunier (UQAM - Université du Québec à Montréal), Julie Rose (Université du Québec à Montréal)
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Communication orale
Exposé des travaux d'Anthony Shelton : Critical Museology ; Nine Precepts.Marilie Labonté
Session 5 : Muséologie insurgée et contre-hégémonique
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Communication orale
De la nouvelle muséologie à la muséologie sociale : les 40 ans du MINOM et la conférence de Catane 2024.Manuelina Maria Duarte Cândido (Universidade Federal de Goiás)
Cette communication présentera les transformations du champ muséal qui ont conduit à la création du Mouvement International pour une Nouvelle Muséologie (MINOM) en 1984 et celles qui, au cours de ces 40 années d’action, ont produit une radicalisation des conceptions et des pratiques qui ont donné naissance à la Muséologie Sociale. La communication comprend également un panorama de la Conférence du MINOM qui s’est tenue à Catane en 2024, et des exemples de Muséologie Sociale au Brésil et en l’Italie.
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Communication orale
Musée ici, public ailleurs : décolonialité et remise en question du musée en contexte africain.Protais Pamphile Patrice Medjo (Institut des Beaux-Arts de l universite de Dschang), Brigitte Nadège Fleurette Nga Ondigui (UQAM - Université du Québec à Montréal)
La fortune singulière que rencontre l’institution muséale hors des frontières géographiques de l’aire civilisationnelle des origines du musée mérite une attention. Il s’observe, en Afrique et au Cameroun, en particulier, une attitude rétive des populations à s’approprier le fait muséal. Un tel constat nécessite un regard décolonial pour concilier l’institution avec la société au service de laquelle la première devrait être placée. Le problème posé dès lors consiste en la démarche méthodologique nécessaire pour évaluer la «muséalité ou démuséalité» des lieux de la culture muséale, au-delà des limites géographiques du monde occidental. De ce fait, doit-on nécessairement considérer le concept d’«écosystème des musées» qui opère directement dans les transformations de la culture muséale? Comment réaliser une mesure objective du caractère muséal d’un établissement indépendamment de l’accomplissement des fonctions conventionnellement fixées au musée? L’hypothèse affirme que la fréquentation inversement proportionnelle à la proximité géographique entre les riverains, moins fréquents, et les expatriés, plus assidus, permet d’évaluer le caractère muséal des établissements au Cameroun. La dimension discutable d’un tel statut présente la nécessité d’envisager une approche muséologique décolonisée en adéquation avec les cultures endogènes. La discussion des résultats tirés d’une analyse des données qualitatives et quantitatives se fera sous l’éclairage théorique des postcolonial studies.
Pause repas
Session 5 : Muséologie insurgée et contre-hégémonique (suite)
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Communication orale
Les Musées Marocains sont-ils « Marocains » ?Jasmine Hssaini Flaujac (UQAM - Université du Québec à Montréal)
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Communication orale
Les contextes de justice transitionnelle comme théâtres de la patrimonialisation contre-hégémonique. Le cas du Réseau colombien des lieux de mémoire.Maria Juliana Angarita Bohorquez (UQAM - Université du Québec à Montréal)
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Communication orale
Autochtonisation des musées d’art, entre accélération fulgurante et tensions.Daphnée Yiannaki (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Dans les années 1980-90, les musées d’art canadiens se voient critiquer sur l’absence d’œuvres d’artistes contemporains autochtones dans leurs collections et expositions, et plus largement sur les représentations des communautés autochtones présentes dans ceux-ci. Alors qu’on note une médiatisation de l'enjeu depuis la publication du rapport de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) en 2015, notamment grâce à l’appel à l’action n˚67 interpellant les musées et l’Association des musées canadiens (AMC) à agir pour la réconciliation, les forçant à se positionner dans ce processus, on remarque que les réponses des musées d’art à cette injonction de (ré)conciliation et d’inclusion sont multiples et parfois hétérogènes. Surtout, elles touchent différents pôles (gouvernance, collection ou exposition). Presque 10 ans après la sortie du rapport de la CVR, et 2 ans après la celle du guide Portés à l’action de l'AMC (2022), quelles sont les options choisies par les musées d’art pour contribuer à ce processus global ? Cette communication portera sur des exemples contribuant à l’autochtonisation qui ont émergé durant la dernière décennie dans les musées canadiens, identifiant les impacts des processus de décolonisation et d’autochtonisation sur leur fonctionnement. Certaines tensions se manifestent lors de ces processus, et il paraît pertinent de souligner son aspect complexe, pour mettre en avant l’équilibre délicat qui semble résulter de l’institutionnalisation de ces critiques.
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Communication orale
La muséologie sociale par le biais de l’exposition “Origens” (Instituto Tomie Ohtake et Itau Cultural).Andréa Delaplace (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Au Brésil, la muséologie sociale a un terrain prolifique depuis la convention de Santiago en 1972. Elle est au cœur de différentes initiatives muséales qui se sont créées au Brésil dans les dernières cinquante années. Lors de ma communication, je présenterai le projet d’exposition “Museu das origens” (Musée des origines) présentée à l’Instituto Tomie Ohtake et à l’Instituto Itau Cultural à São Paulo (Septembre 2023-Janvier 2024).
Cette exposition présentait un panorama d’initiatives muséales brésiliennes qui mettaient en avant la diversité ethnique et culturelle du pays ainsi qu'une critique et revendication sociales importantes. Du Museu do Indio au Museu des favelas, l’exposition couvre un pan d’initiatives riches pour comprendre l’enracinement de la muséologie sociale sur le territoire brésilien ainsi que les dérivations de celle-ci dans un contexte local particulier.
Synthèse et mot de clôture
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Communication orale
Synthèse et mot de clôture.Jean-Marie Lafortune (UQAM - Université du Québec à Montréal)