Au Québec, l’ostéopathie gagne en popularité depuis quelques années. D’après un sondage Léger (2020), un Québécois sur quatre âgé de 18 ans et plus aurait déjà eu recours à des traitements ostéopathiques pour diverses conditions de santé.
Au printemps 2022, l’Office des professions du Québec a déposé un Avis favorable sur la création d’un ordre professionnel encadrant la pratique de l’ostéopathie. Dans ce document, l’Office des professions du Québec recommande, entre autres, la mise sur pied d’un programme de formation universitaire en ostéopathie. Selon un sondage mené auprès de la communauté ostéopathique par Lalonde et al. (2020), la majorité des ostéopathes est en faveur de la création d’un programme universitaire en ostéopathie suivant un continuum de baccalauréat-maîtrise. Depuis la tenue du premier congrès scientifique en ostéopathie, Axeso, le recteur de l’UQAM, M. Pallage, a révélé, dans une entrevue avec La Presse, que le développement de programmes dans le secteur de la santé, notamment en ostéopathie, est une priorité pour répondre aux besoins de la société québécoise.
Comme dans toutes les disciplines de la santé, la recherche, la science et les données probantes sont des pierres angulaires pour assurer la crédibilité et l’évolution d’une profession. En ce sens, l’ostéopathie encaisse de nombreuses critiques concernant sa crédibilité et sa production scientifique. Malgré tout, l’intérêt des ostéopathes québécois pour la science est palpable, bien que la discipline n’ait pas encore pleinement percé les portes de nos universités.
L’objectif de ce colloque est d’inviter la communauté ostéopathique et scientifique à se rassembler et à entamer un processus de réflexion scientifique d’envergure quant à la place que pourrait occuper l’ostéopathie dans le système universitaire ainsi qu’aux meilleures stratégies pédagogiques pour enseigner l’ostéopathie à l’université.
Remerciements
Équipe du colloque
François Lalonde
Maude Cavanagh
Anaïs Beaupré
Alain Steve Comtois
David Trottier