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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Réévaluer les risques ?

Les incendies de forêts et les vagues de chaleur constituent une nouvelle menace pour les sociétés humaines. Si le Québec a été quelque peu épargné dans les dernières années, les épisodes de canicules en Colombie-Britannique en 2021 et en Europe de l’Ouest en 2022 doivent sérieusement être considérées dans une réévaluation des risques au Québec et la mise en place de mesures d’intervention nouvelles dans un avenir proche. Ces mesures doivent renforcer des politiques de prévention, pas suffisamment ambitieuses au regard des nombreux scénarios de réchauffement annoncés par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), et par diverses études scientifiques. Les vagues de chaleur extrême sont responsables d’une morbidité accrue et de décès chez les populations les plus vulnérables. Les canicules s’accompagnent de sécheresses qui déclenchent, à leur tour, des incendies de forêts. Par ailleurs, il ne faudra pas lever la surveillance sur les autres risques considérés comme récurrents. La cartographie des zones inondables est à parfaire et les modèles de prévision sur les périodes de retour des crues extrêmes à améliorer.

La gestion des risques est une opération continue que ce soit en prévision, en préparation ou en intervention. Par ailleurs, la nouvelle réalité impose des mesures d’adaptation constantes.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Aléas naturels

Salle : Sept-Îles - Secteur Nord — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
  • Communication orale
    Variabilité temporelle des niveaux d’eau du Lac Mégantic (Québec) sous la période 1920-2020
    Ali A. Assani (Université du Québec à Trois-Rivières), Samuel Goulet (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Alexandre Roy (Université du Québec à Trois-Rivières)

    La rivière Chaudière est l’une des plus exposées aux inondations au Québec. Pour atténuer les impacts de ses inondations, de nombreux barrages furent érigés. L’objectif de l’étude est de caractériser les variations du niveau d’eau du lac Mégantic qui est la source de la rivière Chaudière.

    Les niveaux d’eau analysés couvrent la période 1920-2020. 7 tests statistiques ont été effectués. 6 ont servi à déterminer la tendance du niveau d’eau dans le temps et 1 à détecter les dates où le niveau a davantage fluctué (test de rupture de moyenne).

    L’application des tests de tendances a révélé une baisse généralisée des niveaux d’eau maximums, minimums et moyens. Toutefois, cette baisse n’est pas observée en été pour les niveaux minimums. Cette stabilisation des niveaux minimums en été est provoquée par le barrage Mégantic afin de maintenir les activités récréotouristiques sur le plan d’eau. Quant au test de rupture de moyenne, celui-ci a révélé qu’en 1960 et 1990, une diminution prononcée du niveau d’eau est survenue. La diminution de 1960 est liée à la construction de plusieurs barrages dans le bassin versant du lac et celle de 1990 à un abaissement du niveau d’eau provoqué par le barrage Mégantic.

  • Communication orale
    Utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des aléas associés à la dynamique géomorphologique des rivières au Québec
    Pascale Biron (Department of Geography, Planning and Environment, Concordia University), Thomas Buffin-Bélanger (Département de Biologie, Chimie et Géographie, Université de Québec à Rimouski), Marco Gava (Université Concordia), William Massey (Department of Geography, Planning and Environment, Concordia University)

    Considérant la taille du territoire et la diversité des processus fluviaux, il est difficile et coûteux d'évaluer les risques liés aux aléas fluviaux pour l'environnement bâti et les infrastructures routières pour l’ensemble des cours d’eau du Québec. Ce projet vise à utiliser un modèle d’intelligence artificielle de type Random Forest intégrant une gamme de variables géomorphologiques d’échelles contrastées (locale, tronçon et bassin versant) pour produire une évaluation préliminaire des tronçons où sévissent les aléas fluviaux et pour lesquels une évaluation plus approfondie pourrait être réalisée. Le modèle valorise des indicateurs présents dans les bases de données du gouvernement du Québec (principalement dans le Cadre de Référence Hydrologique du Québec, CRHQ).

    Le modèle a été entraîné dans 3 bassins-versants pilotes (Nicolet, Du Gouffre, Cascapédia). Les résultats du modèle sont fournis pour chaque point de référence (aux 100 m) du CRHQ en termes de présence/absence d'inondation ou d'érosion et le type d’érosion avec un niveau de confiance. Cet exposé présentera la méthodologie, incluant l'extraction et le traitement des variables utilisées pour prédire les aléas, la collecte des données de terrain, ainsi que le processus d’entraînement et de prédiction de l'outil. Le modèle a été validé à l’aide d’observations sur le terrain dans les bassins pilotes, avec un taux de succès de 81% pour l’inondation, de 85% pour la présence d’érosion et 90% pour le type d’érosion.

  • Communication orale
    Optimisation de la gestion des risques d'inondation en zone urbaine grâce à LSTM : Cas du Grand Tunis
    Hadil Houimli (Ecole Nationale d'Architecture et d'Urbanisme)

    La prédiction fiable de la susceptibilité aux inondations est essentielle pour la gestion des risques naturels dans les zones urbaines, en particulier dans le contexte de l'augmentation de la fréquence et de la gravité des inondations. Cependant, le changement climatique et l'urbanisation ont considérablement modifié les facteurs de risque et les caractéristiques spatiales des inondations, notamment dans la région du Grand Tunis qui est particulièrement touchée en raison de son urbanisation galopante et de sa position sur la Méditerranée considérée comme un "point chaud" pour le changement climatique. Il est donc important de développer des méthodes de prédiction appropriées pour les zones urbaines qui prennent en compte ces défis spécifiques.

    Dans ce contexte, notre étude se concentre sur l'utilisation de LSTM pour la prédiction de la susceptibilité aux inondations dans les zones urbaines du Grand Tunis. Nous intégrons des méthodes d'ingénierie de caractéristiques appropriées ainsi que des techniques d'optimisation d'augmentation de données et de normalisation par lots pour améliorer la précision des prévisions. En comblant cette lacune de connaissances, notre étude peut fournir des informations importantes pour la gestion des risques d'inondation et aider les responsables de la gestion des inondations à fournir des alertes précoces aux populations locales et aux autorités et à planifier des interventions en cas d'inondation pour minimiser les pertes.


Communications orales

Atténuation des risques et conséquences

Salle : Sept-Îles - Secteur Nord — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
  • Communication orale
    Mesures d’atténuation du risque d’inondations en contexte de changements climatiques : Expériences d’hommes touchés par la démolition de leur domicile
    Lily Lessard (Département des sciences de la santé, Université du Québec à Rimouski), Marie-Hélène Morin (Département de psychosociologie et de travail social, Université du Québec à Rimouski), Joanie Turmel (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

    Pour faire face aux inondations en constante augmentation, des mesures d'atténuation, comme le déplacement des populations, sont adoptées. Ces changements sont des sources de stress, créent des impacts sur la santé et le bien-être des citoyens et altèrent le fonctionnement social des populations vulnérables, dont les hommes. Pour favoriser le rétablissement des communautés touchées, les besoins des populations doivent être considérés dans le processus de gestion des sinistres. Cette présentation porte sur les résultats d’un projet s’intéressant aux besoins psychosociaux des hommes dont leur domicile a été démoli après les inondations de 2019 en Chaudière-Appalaches. Cette étude exploratoire est basée sur une méthodologie qualitative et une approche collaborative. Les données proviennent d’entretiens individuels semi-dirigés (récit de vie) inspirés de la méthode Photo-elicitation et d’un entretien de groupe. Ces données ont fait l’objet d’une analyse thématique. Les résultats partagés portent sur les impacts psychosociaux vécus par 13 hommes de la MRC Nouvelle-Beauce ayant participé à l’étude. Des pistes d’action proposées par ces derniers en matière d’organisation des services, d’intervention masculine et de réaménagement du territoire en contexte d’inondations seront exposées. Cette présentation permettra de faire des liens entre les enjeux touchant la perte d’un domicile, les réalités masculines et les impacts des inondations.

  • Communication orale
    Réduire le fardeau administratif des citoyens québécois accédant aux programmes d’aide financière lors des sinistres
    Jonas Tchassem Pinlap (École Nationale d'Administration Publique (ENAP))

    Malgré l’accent mis explicitement sur les expériences des citoyens lorsqu’ils interagissent avec les services publics, la recherche sur le fardeau administratif s’est peu intéressée aux actions gouvernementales visant à réduire les fardeaux des citoyens. Cela limite le champ de connaissance, notre compréhension des fardeaux administratifs, ainsi que la façon dont ceux-ci affectent les politiques publiques. Grâce à une analyse de contenu de documents et revue de presse, nous montrons comment les changements apportés par le Gouvernement du Québec en avril 2019 en établissant le Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors des sinistres réels ou imminents ont contribué à influencer les coûts subis par les sinistrés pendant la phase de rétablissement post-inondation. Nous montrons que les nouvelles mesures et leur mise en œuvre par les fonctionnaires de la Sécurité publique ont minimisé considérablement les coûts d’apprentissage. Toutefois, les coûts de conformité et psychologiques sont restés sensiblement les mêmes comparativement aux programmes précédents. Dès lors, les actions gouvernementales visant la réduction du fardeau des citoyens dans les programmes d’aide sociale sont susceptibles soit de diminuer, soit de maintenir, ou encore d’alourdir davantage les procédures. D’où l’importance pour le Gouvernement de bien orienter ses réformes et investir davantage pour renforcer ses capacités administratives.

  • Communication orale
    Mise en place d’un programme national d’assurance inondation au Canada : analyse des besoins, des coûts et des sources de financement
    Mathieu Boudreault (UQAM - Université du Québec à Montréal), Michaël Bourdeau-Brien (Département de finance, assurance et immobilier, Université Laval), Gabriel Morin (Département de mathématiques, Université du Québec à Montréal)

    Les inondations comptent parmi les désastres naturels les plus fréquents et les plus coûteux au Canada. Toutefois, l’assurance inondation est facultative au Canada et n’est pas offerte aux gens les plus à risque d’inondation. Par conséquent, les coûts des inondations continuent de grimper et une grande partie de la facture demeure à la charge des sinistrés malgré l’existence de programmes d’indemnisation de dernier recours administrés par les provinces, les territoires et financés en majeure partie par le gouvernement fédéral. Les inondations majeures des dernières années incitent à mettre fin au statu quo et les gouvernements, de concert avec l’industrie de l’assurance, envisagent la mise en place d’un vaste programme national d’assurance inondation.

    Dans cette présentation, nous discutons de l’état actuel du partage des risques financiers liés aux inondations au Canada, la distribution des coûts des inondations au pays et divers modes de financement impliquant différents paliers de gouvernement et l’industrie. À l’aide d’analyses actuarielles et financières, nous abordons les enjeux clés de politiques publiques, tels que la participation et l’abordabilité, ainsi que les coûts récurrents et non-récurrents pour la mise en place de divers régimes publics-privés d’assurance inondation. Nous discuterons finalement des objectifs de recherche pour ce partenariat de recherche avec Sécurité publique Canada et le Bureau d’assurance du Canada, financé de concert avec le CRSNG.


Dîner

Dîner

Salle : Sept-Îles - Secteur Nord — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles

Communications orales

Évaluation des risques et vulnérabilités I

Salle : Sept-Îles - Secteur Nord — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Discutant·e·s : Gwénaëlle Chaillou (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Brice Lesouëf (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Raphael Onguene (Université de Douala)
  • Communication orale
    Vulnérabilité aux aléas côtiers le long de l’estuaire du Wouri (Cameroun)
    Valentin Ebode (3- Institut de Recherche pour le Développement, Yaoundé, Cameroun), Guillaume Marie (Université du Québec à Rimouski), Gaelle Mfoumeyeng Enoto (Université de Douala, Cameroun), Raphael Onguene (Université de Douala), Maeva Seppo Njembel (Université de Douala, Cameroun)

    Dans un contexte de changements climatiques impliquant davantage d’aléas naturels, les rivages de l’estuaire du Wouri, au Cameroun, sont de plus en plus exposés à l’érosion aux submersions et aux inondations, malgré la protection de la mangrove. Or l’agglomération de Douala située le long du Wouri est en forte croissance urbaine ce qui accroît le niveau de vulnérabilité.

    Afin de renforcer les capacités d'adaptation des populations, une cartographie de la vulnérabilité aux aléas côtiers a été appliquée à trois sites tests à l’aide d’un calcul d’indice original et adapté localement. Pour chaque secteur de 200 m de long, les enjeux humains, socio-économiques et environnementaux potentiellement exposés à l’érosion et aux inondations ont été caractérisés selon 8 paramètres. Le niveau d’adaptation a aussi été évalué à l’aide de 7 paramètres. Les acteurs du territoire ont été invités à pondérer l’importance relative de ces 15 paramètres dans la mesure où cet outil de diagnostic leur était destiné.

    Malgré les limites de la méthode inhérente au manque de données, cet indice, qui a vocation à être réutilisé dans d’autres secteurs du Wouri, pourra servir d’outil d’aide à la décision pour les acteurs de l’aménagement de ces territoires en distinguant des secteurs plus ou moins vulnérables aux aléas côtiers de la ville de Douala.

  • Communication orale
    Vulnérabilité des aquifères côtiers à la salinisation associée à la hausse du niveau marin et aux tempêtes
    Pascal Bernatchez (Université du Québec à Rimouski), Gwénaëlle Chaillou (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Sébastien Dugas (Université du Québec à Rimouski), Lily Lessard (Université du Québec à Rimouski), Gwendoline Tommi-Morin (Université du Québec à Rimouski)

    La salinisation des aquifères côtiers est la plus importante forme de contamination des eaux potables. Les intrusions salines constituent des situations irrémédiables pour les propriétaires de puits qui peuvent être privés, de manière temporaire ou permanente, de leur ressource en eau potable et qui doivent trouver des approvisionnements alternatifs. Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, où plus de 50 % de la population utilise la ressource souterraine pour s’approvisionner en eau douce, sont deux régions vulnérables à la hausse du niveau marin et à la submersion côtière associée aux tempêtes.

    Dans cette optique, l’initiative O’Salis a permis l’échantillonnage et l’analyse d’eau d’une centaine de puits privés afin d’y évaluer les risques de salinisation. Cette analyse de la qualité de l’eau en milieu côtier a été couplée à la modélisation, dans des zones ciblées, des niveaux d’eau total qui prend en compte non seulement la hausse des niveaux marins mais également les récurrences de tempêtes et les hauteurs de vagues, anticipant ainsi les surfaces qui seront exposées à la submersion côtière pour l’horizon 2055 et 2100. La collaboration des citoyen.ne.s et l’implication dans le projet des acteurs locaux et régionaux des secteurs publics et privés ont permis de contribuer à une meilleure compréhension de la vulnérabilité, de l’adaptation et de la résilience des communautés côtières en entamant des discussions autour des moyens d’adaptation possibles dans leurs communautés.

  • Communication orale
    Vers l’amélioration d’indices de vulnérabilité aux aléas naturels pour les acteurs du territoire : un outil à la pertinence tributaire du contexte
    Alain Hénaff (Université de Bretagne Occidentale), Brice Lesouëf (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Guillaume Marie (Université du Québec à Rimouski)

    Malgré une recherche foisonnante sur la vulnérabilité aux risques naturels, l’opérationnalisation du concept en outils d’aide à la prise de décision reste problématique. Les indices et leur expression cartographique restent le format privilégié pour saisir la vulnérabilité comme « variable latente ». Une première étape de revue de littérature interroge la pertinence de ces indices pour les différents acteurs des territoires. Les méthodes attestant d’un usage et/ou d’une utilité ont fait l’objet d’une analyse mixte quantitative et qualitative afin d’isoler des critères nécessaires ou favorisant la pertinence. A l’exception de l’usage d’un support cartographique, les choix lors des étapes de construction d’un indice ne semblent pas déterminer la pertinence auprès des potentiels utilisateurs finaux. C’est bien le contexte des sites étudiés qui influe le plus, et secondairement la communication entre chercheurs et acteurs des territoires. Cette hypothèse est renforcée par les résultats obtenus lors d’entretiens semi-dirigés auprès de chercheurs et gestionnaires des risques côtiers français et québécois. La diversité des missions et opinions au sein d’un même territoire nécessite la prise en compte du cadre réglementaire et des systèmes de représentations, ce que ne permet pas des approches se voulant plus universalistes.


Communications orales

Évaluation des risques et vulnérabilités II

Salle : Sept-Îles - Secteur Nord — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Discutant·e·s : Ahmad Abo-El-Ezz (ÉTS - École de technologie supérieure), Wafaa Sajid (Université Hassan II, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ain Chock Casablanca)
  • Communication orale
    Connaissance et cartographie des risques : aléas, enjeux et vulnérabilité
    Wafaa Sajid (Université Hassan II, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ain Chock Casablanca)

    La connaissance et la cartographie des risques d’inondations sont des outils essentiels pour comprendre et gérer les aléas, les enjeux et la vulnérabilité d’infrastructures et de la population. L'agglomération de Casablanca, au Maroc, est un exemple de ce type de risque. La ville est située sur la côte atlantique et est exposée aux inondations côtières et aux crues des cours d'eau.

    Les aléas liés aux inondations sont complexes et peuvent être difficiles à prévoir et également être aggravés par des facteurs anthropiques tels que l'urbanisation et la déforestation. Les enjeux liés sont aussi nombreux et variés. Par conséquent, les inondations peuvent entrainer des pertes humaines et matérielles, des dommages à l’environnement et des perturbations économiques. D’autant plus, la vulnérabilité aux inondations est un facteur clé à prendre en compte lors de la cartographie des risques d’inondations.

    Prenons le cas du Maroc, cette communication se veut une réflexion sur 2 points essentiels :

    1 : comprendre les aléas et les enjeux liés aux infrastructures et à la population afin de mieux les cartographier.

    2 : identifier les vulnérabilités et les risques associés pour mieux les gérer et les prévenir.

  • Communication orale
    Évaluation des scénarios de pertes dues aux incendies de forêt sur les bâtiments à l'échelle communautaire
    Ahmad Abo-El-Ezz (ÉTS - École de technologie supérieure), Emeline Nakoulima (École de technologie supérieure - Université du Québec), Marie-José Nollet (École de technologie supérieure - Université du Québec)

    Les incendies importants qui se sont produits au Canada ont endommagé et détruit des bâtiments dans les zones périurbaines. L'évaluation du risque d'incendie de forêt comprend l'évaluation de l'intensité et de la probabilité du feu, l’inventaire des bâtiments exposés et l'analyse des pertes en corrélant les pertes prévues à l'intensité du feu et à la distance de la limite de la forêt. D'autre part, il existe peu de recherches sur les modèles de pertes dues aux incendies qui peuvent fournir des estimations spatiales des dommages et des pertes potentielles à l'échelle de la communauté, en tenant compte de la distance par rapport à la limite de la forêt, où les incendies à cause de braises sont fréquemment observés dans les zones périurbaines. Ces modèles de pertes à l'échelle communautaire sont particulièrement pertinents pour l'évaluation de premier ordre du risque d'incendie en vue de préparer des scénarios d'atténuation et de planification d'urgence. Une méthodologie, pour développer des modèles de perte par incendie, en utilisant la collecte de données géospatiales des dommages aux bâtiments après incendie dans les communautés canadiennes dans la zone périurbaine sera présentée. La méthodologie sera démontrée par une étude d'évaluation des pertes dans une communauté d'étude de cas au Canada.