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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

La pandémie de COVID-19 et les mesures sanitaires mises en place pour en limiter la propagation bouleversent nos vies ainsi que celles de nos enfants depuis mars 2020. Les familles ont dû s’adapter sans préavis à des mesures telles que la fermeture d’écoles et l’enseignement et le soutien à distance en mode d’urgence. Ces changements souvent imprévisibles ont eu des répercussions sur divers domaines de la vie des enfants comme le fonctionnement familial, la santé mentale, l’éducation et les saines habitudes de vie. En plus des effets spécifiques, la pandémie et les mesures sanitaires ont aussi et surtout rappelé et exacerbé des inégalités préexistantes et sur lesquelles nous devons collectivement porter une attention à court et à long terme.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :
  • Marie-Kim Chabot (CHU Sainte-Justine)
  • Marie-Kim Chabot (CHU Sainte-Justine)

Programme

Communications orales

Mise à jour des impacts de la pandémie et des mesures sanitaires sur l’éducation et la santé mentale (2 ans plus tard)

Salle : Centre de conférence BMO (AMPHI 250) — Bâtiment : Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
  • Communication orale
    Survol des impacts en éducation et santé mentale
    Sylvana Côté (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    Inégalités de maturité scolaire et services de garde et d'éducation préscolaires : étude d’association à partir de données québécoises
    Ophélie Collet (UdeM - Université de Montréal)

    Lors de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 5 ans (n=83,335), les enseignants ont évalué la maturité scolaire des enfants. Un score sous le 10ème percentile de la distribution était catégorisé comme une "vulnérabilité de maturité scolaire". Des régressions logistiques ont comparé les enfants ayant fréquenté des services préscolaires (services de garde, Maternelle 4 ans, ou services de garde & Maternelle 4 ans) à ceux en garde parentale, en fonction de l’indice de milieu socioéconomique de l’école (avantagé, médian, désavantagé). Le biais de sélection sociale dans la fréquentation des services a été contrôlé grâce à des scores de propension. Les enfants issus de milieux socioéconomiques désavantagés étaient plus susceptibles de présenter une vulnérabilité de maturité scolaire. Au sein de chaque indice socioéconomique, les enfants ayant fréquenté des services préscolaires étaient moins susceptibles de présenter une vulnérabilité lorsque comparés aux enfants en garde parentale (rapports des côtes variaient de 0.39 [0.38, 0.41] à 0.90 [0.84, 0.96]). La fréquentation des services préscolaires était associée à une susceptibilité réduite de présenter une vulnérabilité de maturité scolaire. Cependant, des inégalités de maturité scolaire étaient observées.

  • Communication orale
    Vulnérabilité développementale et maturité scolaire chez les enfants allophones et apprenants bilingues à la maternelle: le rôle préventif des services éducatifs préscolaires
    Pascale Domond (CHU-Ste-Justine)

    La proportion d’enfants de moins de cinq ans dont la première langue n'est pas la langue officielle ou la langue de scolarisation connaît une croissance rapide au Québec. Cette diversité dans l’effectif préscolaire amène une richesse ethnoculturelle, mais également des défis. Pour bon nombre de ces enfants, les risques de faire face à des difficultés scolaires et des problèmes de santé mentale sont élevés, en particulier pour ceux dont la défavorisation sociale et matérielle s’additionne aux barrières linguistiques. Ce projet de recherche vise à déterminer dans quelle mesure les services de garde éducatifs préscolaires favorisent la maturité scolaire et l’égalité des chances des enfants dont la langue de scolarisation est différente de leur langue maternelle. Cette communication présentera les résultats d’analyse s’appuyant sur les données de l’Enquête québécoise des enfants de la maternelle (EQDEM). La présentation s’attardera aux types de services de garde éducatifs préscolaires utilisés par les enfants selon la langue maternelle (allophones, non-allophones, apprenants bilingues); aux facteurs d’adversité socioéconomiques qui sont susceptibles d’influencer leur parcours scolaire et à l’effet protecteur de services de garde éducatifs préscolaires sur les sphères de la santé et le bien-être, des compétences sociales, du développement cognitif/ langagier et de la maturité affective à la maternelle.

  • Communication orale
    La pandémie COVID-19, la santé mentale et la solitude : Résultats d’études auprès de la population québécoise
    Tianna Loose (UdeM - Université de Montréal)

    La pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur la santé mentale des individus, en particulier sur les sentiments de solitude. Cette présentation expose les résultats de deux études menées par l’OPES auprès d’échantillons représentatifs de la population québécoise sur l’expérience de la solitude pendant la pandémie. La première étude repose sur des données de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (n=2120) et montre que les jeunes ayant des trajectoires de comportement alimentaire à risque avant la pandémie (12 à 20 ans) ont rapporté plus de problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et les comportements suicidaires pendant la pandémie (23 ans). Chez les femmes, ces associations sont expliquées en partie par la solitude vécue au début de la pandémie (22 ans). La deuxième étude, basée sur un sondage récent auprès des parents (n=4,524) d’un enfant de 4e année, montre que le stress et la solitude vécus par les parents pendant la pandémie sont associés aux problèmes de santé mentale de leurs enfants. De plus, ces associations sont généralement plus fortes au sein des familles faisant face à de nombreuses difficultés socioéconomiques. Ces deux recherches mettent en évidence les facteurs de risque et de vulnérabilité liés à la pandémie et peuvent ainsi aider à informer les politiques de santé publique et à mobiliser des ressources pour les personnes les plus touchées.

  • Communication orale
    Repenser la santé mentale des adolescents
    Bruno Falissard

Dîner

Dîner

Salle : Centre de conférence BMO (AMPHI 250) — Bâtiment : Centre de recherche du CHU Sainte-Justine

Communications orales

Innovations sociales en éducation

Salle : Centre de conférence BMO (AMPHI 250) — Bâtiment : Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
  • Communication orale
    Allocution - Qu'est-ce que l'innovation sociale ?
    Isabelle Ouellet-Morin (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    +Fort Ensemble : coconstruire une formation avec des intervenants scolaires pour intervenir en contexte d’intimidation et promouvoir des relations harmonieuses à l’école
    Isabelle Ouellet-Morin (UdeM - Université de Montréal), Karine Vaillancourt (Centre de services scolaire de Laval)

    L’intimidation touche un jeune sur cinq et est liée à des problèmes émotifs, du comportement et de l’apprentissage. Il est essentiel d’intervenir rapidement et efficacement auprès des victimes. Depuis l’adoption du projet de loi 56, les écoles ont établi un plan de lutte contre l’intimidation et la violence dans leur établissement. L’enquête nationale sur la sécurité et la violence dans les écoles québécoises a rapporté qu’une majorité d’enseignants n’a reçu aucune formation initiale ou continue et que peu de ressources sont mises à leur disposition pour faciliter et soutenir leur travail. Nous avons identifié avec des intervenants scolaires les contenus jugés essentiels pour une formation en ligne qui sera disponible gratuitement sur le site d’apprentissage en ligne ContinuUM. La formation est accompagnée d’activités pédagogiques interactives, de capsules vidéo permettant de pousser la réflexion sur des notions présentées dans les modules, de quiz et d’une mise en situation évolutive pour continuer leur réflexion individuellement ou en équipe. La formation est aussi accompagnée d’outils pratiques, incluant des infographies à partager aux parents ou entre collègues, des affiches, de même que des guides pour intervenir auprès des victimes, des auteurs ou des témoins des comportements intimidants. Finalement, nous discuterons des opportunités et des défis liés à ce type de projet collaboratif avec Mme Karine Vaillancourt, Directrice adjointe de l’École Curé-Antoine-Labelle.

  • Communication orale
    T’es-tu GAME? Optimiser la compétence sociale des jeunes grâce à un partenariat science-industrie-communauté
    Miriam Beauchamp (UdeM - Université de Montréal), Jamie Dorval Caya (Affordance Studio), Virginie Lesiège (Affordance Studio)

    Les interactions sociales sont au cœur des activités quotidiennes et sont essentielles au développement de relations positives et satisfaisantes. Naviguer ces interactions complexes nécessite une bonne cognition sociale pour percevoir et traiter les signaux, stimuli et environnements sociaux. Le raisonnement socio-moral (RSM) est une habileté sociocognitive dont le développement est décisif durant l’adolescence puisqu’il soutient la capacité à prendre des décisions adaptées en société. Des perturbations sociocognitives peuvent survenir en lien avec certains problèmes de santé mentale ou troubles neurodéveloppementaux. Un RSM déficitaire peut s’exprimer par des comportements extériorisés ou intériorisés et dans des cas plus extrêmes, par la violence, la criminalité ou la délinquance. Plusieurs outils traditionnels existent afin d’évaluer ou optimiser le RSM, toutefois, ils sont limités par des enjeux méthodologiques et des problèmes d’engagement et de motivation. Cette présentation fera état de travaux qui visent à pallier ces limites via la co-création et validation d’un jeu vidéo sérieux pour évaluer et optimiser le RSM des adolescents. Des informations concernant les besoins et obstacles à cette innovation sociale seront présentées, de même que des données empiriques soutenant le potentiel et l’utilité du jeu pour nos partenaires. Une discussion des pistes futures fera le point sur la portée du projet sur les plans scientifiques, industriels, communautaires et cliniques.

  • Communication orale
    Former les enseignants, professionnels et non professionnels à la pratique du tutorat
    Anne-Marie Anger (Centre de services scolaire des Navigateurs), Simon Larose (Université Laval)

    La COVID-19 a contribué à une augmentation des retards d’apprentissage chez nos enfants. Elle a aussi sensibilisé les décideurs et intervenants à l’urgence de mettre en place des innovations sociales comme le tutorat afin de prévenir les effets de ces retards. Depuis, un groupe de travail représentant 8 centres de services scolaires et deux universités québécoises se réunit une fois par mois afin de coconstruire une formation sur le tutorat. Cette formation (le programme FORTUNE) s’adresse à toute personne désireuse d’exercer le rôle de tuteur en français auprès d’enfants d’âge primaire. Le programme FORTUNE se déclinera par une offre publique disponible sur la plateforme BRIO. À travers la réalisation de ces modules, le participant est amené à : 1) s’approprier les données probantes sur le tutorat et les pratiques efficientes qui en découlent, 2) développer une conception dynamique de l’intelligence et de l’apprentissage et des stratégies d’accompagnement individualisé cohérentes avec cette conception, 3) poser un jugement critique sur son propre rapport à la lecture et à l’écriture, 4) enrichir ses stratégies d’enseignement du français, 5) s’approprier un journal de bord et l’utiliser de façon efficiente dans ses rencontres de tutorat et 6) développer des relations constructives avec les enseignants des élèves tutorés. Lors de ce colloque, nous exposerons les modèles logiques qui sous-tendent notre travail et présenterons quelques contenus de ce programme.

  • Communication orale
    Une intervention par la nature à l’école pour favoriser le bien-être de tous les enfants
    Marie-Claude Geoffroy (Université McGill), Sophie Penny (École Maurice L Duplessis)

    Plusieurs personnes se sentent mieux après avoir passé du temps en nature. Un effet confirmé par de nombreuses études expérimentales qui montrent que le contact avec la nature améliore la santé mentale. Il semble que ça soit aussi le cas pour les enfants qui sont en contact avec la nature lors de situations d’apprentissage. Toutefois, aucune étude expérimentale n’a encore testé si une intervention par la nature en contexte scolaire améliore la santé mentale des enfants. Nous menons un essai contrôlé randomisé par grappes pour tester l’efficacité d’École à Ciel Ouvert. Il s’agit pour les enfants de passer 2h/semaine en nature pendant 12 semaines, et pour les personnes enseignantes d’avoir accès à 30 fiches d’activités à visées pédagogiques ou de bien-être, de la formation et un accompagnement. Des questionnaires sont complétés par les personnes enseignantes et les élèves avant, immédiatement après et 3 mois après l'intervention. La mesure principale sera la réduction des problèmes de santé mentale chez les enfants. Les mesures secondaires incluent la dépression, les affects positifs et négatifs, la connexion avec la nature et les comportements pro-environnementaux chez les enfants, et le bien-être chez les personnes enseignantes. Les résultats de l’étude pilote, pré vs post, menée à l’automne 2022 auprès de 100 enfants sont encourageants, et suggèrent une amélioration de la santé mentale et des comportements pro-environnementaux des enfants, avec des tailles d’effet petites.


Communications orales

Allocution de clôture

Salle : Centre de conférence BMO (AMPHI 250) — Bâtiment : Centre de recherche du CHU Sainte-Justine