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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

L’incapacité au travail touche une portion importante de travailleurs canadiens, passant de 5,3 % à 6,0 % entre 2001 et 2020. Au Québec, le taux d’absence atteignait 7,1 % au terme de la même période. Cet absentéisme représente un fléau d’autant plus important qu’il s’ancre aujourd’hui dans un contexte de pénurie majeure de main-d’œuvre susceptible de l’alimenter. En effet, le manque de main-d’œuvre, surtout lorsqu’il se conjugue avec un taux d’absence élevé, peut générer une surcharge de travail pour les travailleuses et les travailleurs toujours en poste, qui elle-même pourra à son tour constituer une cause importante d’absentéisme. Il s’avère donc urgent de déceler rapidement de nouvelles pistes d’action afin d’éviter une dégradation rapide et exponentielle de la situation.

Hormis sa contribution directe à l’accroissement de l’absentéisme, la crise sanitaire des dernières années a été le moteur d’une transformation majeure de l’organisation du travail par, notamment, l’imposition du télétravail. Or, ces nouvelles modalités sont aujourd’hui considérées par plusieurs comme des mesures prometteuses de rétention et de maintien au travail, et ce, malgré les divers enjeux d’équité qu’elles peuvent poser pour l’entreporise. Parallèlement, des avancées récentes de la recherche dans le domaine de la réadaptation au travail suggèrent plusieurs nouveaux facteurs d’influence et pistes d’action susceptibles d’améliorer les interventions qui sont offertes aux travailleuses et travailleurs absents en raison d’une incapacité au travail. Afin de répondre aux importants enjeux que pose actuellement l’absentéisme, il importe donc de clarifier et d’expliciter l’influence que ces nouvelles modalités de travail et facteurs individuels (en servant d’appui à d’éventuelles interventions) pourront avoir sur le retour et le maintien au travail des personnes absentes.

Dans le cadre de ce colloque, nous tâcherons précisément de susciter un dialogue porteur d’engagements concrets pour la recherche et la pratique dans le domaine de la réadaptation au travail et de la gestion d’invalidité, de manière à trouver et favoriser les actions concertées requises pour relever ces nombreux défis.

Remerciements :

Nous souhaitons remercier la Chaire de recherche en réadaptation au travail (J.-Armand Bombardier et Pratt & Whitney Canada) pour le précieux soutien financier et logistique offert dans le cadre de ce colloque, ainsi que pour son appui indéfectible, depuis maintenant deux décennies, au développement de la recherche et de la relève dans le domaine de la réadaptation au travail.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsable : Partenaires :

Programme

Communications orales

Introduction

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant

Communications orales

BLOC 1 – Mieux comprendre la personne en situation d’incapacité

1re partie - Le travailleur et ses représentations

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant
  • Communication orale
    Tenir compte des attentes de rétablissement suivant un trouble musculosquelettique
    Djamal Berbiche (Université de Sherbrooke), Blake Boehme (University of Regina), Sabine Bou-Saba (Humboldt Universität zu Berlin), Junie Carrière (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-France Coutu (Université de Sherbrooke), Stephania Donayre Pimentel (Université McGill), Marie-José Durand (Université de Sherbrooke)

    Les attentes de rétablissement sont un prédicteur important des trajectoires de rétablissement suivant un trouble musculosquelettique. Plusieurs recherches ont démontré que les attentes sont fortement associées au retour au travail suivant un trouble musculosquelettique. Le premier objectif de cette étude était de quantifier l’association entre les attentes de rétablissement et le retour au travail suivant un trouble musculosquelettique. Le deuxième objectif était de déterminer le meilleur outil de mesure pour évaluer les attentes de rétablissement. Dans cette revue de la littérature et méta-analyse, seulement les études qui évaluaient les attentes de rétablissement en tant que prédicteurs du retour au travail chez les adultes ayant des troubles musculosquelettiques ont été considérées. Trente études portant sur un total de 28 741 personnes ayant des troubles musculosquelettiques ont été incluses. Les résultats ont démontré que lorsqu’un individu a des attentes de rétablissement négatives, cet individu est deux fois plus à risque d’être en incapacité au travail. Les résultats ont aussi répondu à une question clinique d’intérêt en démontrant que les attentes de rétablissement peuvent être évaluées avec une question unique, telle que « Quelle est la probabilité que vous retourniez au travail? ». Les résultats ont le potentiel de changer la façon dont les cliniciens évaluent les attentes de rétablissement afin de prévenir l’incapacité au travail.

  • Communication orale
    Les défis des cliniciens lors de l'intervention sur la représentation de l'incapacité au travail suivant un trouble musculosquelettique
    Marie-France Coutu (Université de Sherbrooke), Marie-José Durand (Université de Sherbrooke), Patricia Godbout (UdeS - Université de Sherbrooke)

    [Présentation étudiante]

  • Communication orale
    Les enjeux de gestion des épisodes d'arrêts de travail pour cause de santé mentale en première ligne : documenter le savoir expérientiel des usagers pour mieux intervenir.
    Nadia Giguère (Université de Montréal), Justine Labourot (centre de recherche de l'institut universitaire en santé mentale de Montréal), Emilie Pinette (CRIUSSMM), Brigitte Vachon (Université de Montréal)

    [Présentation étudiante]

  • Communication orale
    Parcours de soins en physiothérapie : regards croisés et apprentissages basés sur les expériences de travailleurs et travailleuses blessées indemnisés
    Anne Hudon (UdeM - Université de Montréal)

    Malgré le grand nombre de travailleurs et de travailleuses blessés recevant des soins de physiothérapie et le grand impact que peuvent avoir ces soins sur leur rétablissement, on connaît peu de chose sur leurs perspectives face à la physiothérapie. L’objectif de ce projet visait donc à obtenir une compréhension approfondie des expériences en physiothérapie de personnes indemnisées ayant subi une lésion professionnelle. Une recherche qualitative utilisant l’approche de Description Interprétative a été réalisée. Trente travailleurs blessés du Québec ainsi que 18 travailleurs blessés de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Saskatchewan ont participé à un entretien semi-dirigé portant sur leurs expériences de soins en physiothérapie. Des analyses inductives des verbatim ont été réalisées.Un thème saillant issu des récits des participants concerne l’importance pour ces derniers d’être reconnus et soutenus face à l’état de choc que représente le contexte de la blessure au travail et les multiples inconnus auxquels ils doivent faire face. Un autre thème phare illustre la difficulté pour les participants de trouver le bon rythme pour se soigner et se réengager dans leurs activités, et la centralité de la douleur dans cet enchaînement. Cette compréhension des expériences des travailleurs et travailleuses pourra soutenir la mise sur pied d’approches mieux adaptées à leur réalité dans les milieux cliniques en physiothérapie.


Communications orales

BLOC 1 – Mieux comprendre la personne en situation d’incapacité

2e partie – Le travailleur dans son environnement

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant
  • Communication orale
    Les attentes des physiothérapeutes envers le rétablissement des travailleurs de 55 ans et plus en incapacité au travail.
    Junie Carriere (Université de Sherbrooke), Marie-France Coutu (Université de Sherbrooke), Laury Montemurro (UdeS - Université de Sherbrooke)

    [Présentation étudiante]

  • Communication orale
    L’approche biopsychosociale pour la santé des travailleurs : déterminants des troubles physiques et psychologiques et pistes de solutions
    Nabiha Benyamina Douma (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)

    Cette conférence abordera deux récentes études transversales québécoises. En adoptant une approche biopsychosociale, la première a exploré la lombalgie et la qualité de vie psychologique chez les policiers et leurs déterminants. La seconde visait l’évaluation de la santé psychologique des infirmières et l’identification de ses déterminants durant la pandémie de la COVID-19.L’étude sur les policiers (n = 3589) a révélé une plus grande fréquence de la lombalgie chez ces derniers comparés à la population générale. L’impact de la lombalgie chronique est alarmant pour les organisations policières et pour les policiers. Les déterminants recherchés appartenaient à toutes les sphères biopsychosociales. Des facteurs modifiables ont été identifiés et des pistes de solutions ont été proposées pour assurer la prévention et la prise en charge de la lombalgie et l’amélioration de la qualité de vie psychologique des policiers. L’étude sur les infirmières (n = 1773) a révélé la fragilisation de leur santé psychologique au début d’une crise sanitaire mondiale sans précédent. Ses impacts négatifs sur leur vie personnelle et professionnelle ont été mis en évidence. Plusieurs déterminants appartenant aux différentes sphères biopsychosociales ont été identifiés et des pistes de solutions sont proposées. Adopter une approche biopsychosociale pour relever les défis des problèmes de santé chez les travailleurs est un incontournable, que ce soit en recherche ou en intervention préventive/corrective.

  • Communication orale
    Coopération intergénérationnelle en restauration : Protocole d’une étude par photoélicitation pour favoriser le maintien sain et inclusif au travail des personnes vieillissantes
    Chevrier Caroline (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Alexandra Lecours (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marie-Michèle Lord (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    [Présentation étudiante]

  • Communication orale
    Comprendre les obstacles pour faciliter le retour au travail : le cas des avocats canadiens
    Nathalie Cadieux (Université de Sherbrooke), Jean Cadieux (Université de Sherbrooke), Marie-Michelle Gouin (UdeS - Université de Sherbrooke)

    La profession d’avocat est, comme d’autres, particulièrement exigeante sur les plans cognitifs et émotifs. Bien que des enjeux en matière de santé mentale (p. ex., épuisement et dépression) soient documentés chez ces professionnels, la nature des difficultés spécifiques vécues après une incapacité au travail demeure encore méconnue. Cette présentation traitera des obstacles au retour au travail chez les professionnels du droit en se fondant sur les données de deux enquêtes transversales réalisées au Canada: 1) un projet pancanadien (Cadieux et al., 2022) et 2) une étude menée chez des procureurs canadiens (en cours). Deux collectes de données par questionnaire ont permis de documenter: 1) les obstacles perçus au retour au travail (adaptation de l’ORTHESES) et 2) 21 déterminants de l’incapacité (via différentes échelles validées), qui couvrent des facteurs individuels, organisationnels, sociaux et liés à la santé. Une analyse descriptive et une analyse de classification à l’aide d’un arbre de décision (CHAID, SPSS) font ressortir la stigmatisation et la discrimination et les difficultés cognitives comme des obstacles importants au retour au travail après une incapacité. Ce projet permettra de cibler des leviers d’intervention dans l’optique de favoriser une pratique professionnelle durable du droit. Des études devraient être réalisées afin de vérifier si les constats sont transférables à d’autres professions réglementées.


Dîner

Dîner libre

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant

Communications orales

BLOC 2 – Découvrir des interventions innovantes pour soutenir le retour au travail

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant
  • Communication orale
    Mieux soutenir le travailleur grâce à l'entrevue motivationnelle opérationnalisée pour la réadaptation au travail
    Marie-France Coutu (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-José Durand (Université de Sherbrooke), Rachel Green (Formation dancing gecko), Marie-Élise Labrecque (Université de Sherbrooke), Joanne Park (University of Alberta), Sara Pettigrew (UdeS - Université de Sherbrooke)

    L'entretien motivationnel (EM) est une approche efficace de communication centrée sur la personne, mais elle reste difficile à mettre en œuvre en réadaptation au travail. Cette étude s’appuie sur un devis séquentiel mixte pour adapter et opérationnaliser l’EM à cet effet. Plus précisément, une méthode de consensus avec experts a permis d’adapter un modèle logique préliminaire de l’EM en réadaptation au travail, puis une étude qualitative descriptive auprès de professionnels de la réadaptation au travail a évalué l’utilisabilité de la trousse de formation issue du modèle. La mise en œuvre à travers un jeu de rôle avec un patient standardisé et l’analyse standardisée des compétences en EM a enfin permis d'obtenir un retour sur l’utilisabilité de la trousse. Pour l’adaptation, un consensus entre les 9 experts a été obtenu concernant les ressources/outils nécessaires à la réalisation des 18 activités dont dépend l’atteinte des cinq résultats nécessaires pour soutenir l'autodétermination des travailleurs dans leur réadaptation. Ensuite, 19 professionnels ont été formés. Dans l'ensemble, les professionnels sont satisfaits de la trousse de formation. Le plus faible niveau de satisfaction est modéré (n=1). Les professionnels jugent la formation utile, claire et adaptée au contexte de la réadaptation au travail. Cette étude permet ainsi de proposer une intervention d'EM opérationnalisée pour la réadaptation au travail, qui pourra être intégrée dans les programmes de réadaptation.

  • Communication orale
    Processus d’adaptation du programme « Retour thérapeutique au travail » pour les personnes présentant un trouble de l’humeur et une comorbidité sur le plan de la personnalité
    Marie-José Durand (Université de Sherbrooke), Chantal Sylvain (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Les interventions probantes pour soutenir le retour au travail (RaT) après un trouble mental courant (TMC) ne peuvent se limiter à cibler la santé des travailleurs, mais doivent viser aussi la coordination des services et l’adaptation de l’environnement. L’application de ces principes aux travailleurs avec un trouble de personnalité (TP) en plus d’un TMC reste inconnue. Pourtant, cette comorbidité est prévalente et associée à un risque accru d’absence du travail. Cette étude vise ainsi à adapter le programme « Retour thérapeutique au travail » (RTT) aux besoins des personnes avec un trouble de l’humeur et une comorbidité sur le plan de la personnalité (THCP). À cet effet, une recherche de développement d’objet a été réalisée en 4 étapes : analyse des besoins, conception, prototypage, mise au point. Les méthodes incluent : entrevues avec experts en TP (n=7), rencontres de travail avec équipe d’implantation, tableaux de bord monitorant la fidélité d’implantation (n=22). Ceci a permis l’élaboration et l’implantation d’un modèle logique du programme adapté. L’analyse préliminaire des tableaux de bord montre une fidélité d’implantation élevée. Le programme adapté se démarque par son explicitation du cadre thérapeutique à chaque phase. Le programme RTT adapté aux personnes avec un THCP représente une solution prometteuse pour mieux soutenir leur RaT. L’acceptabilité de l’intervention et son efficacité devront être étudiées avant d’en recommander l’implantation à large échelle.

  • Communication orale
    Soutenir le retour au travail après un cancer du sein : développement d’une intervention pour une équipe de première ligne
    Karine Bilodeau (UdeM - Université de Montréal), Marie-José Durand (Université de Sherbrooke), Marie-Michelle Gouin (Université de Sherbrooke), Kelley Kilpatrick (Université McGill), Alexandra Lecours (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Valérie Lederer (UQO - Université du Québec en Outaouais), Bertrand Porro (Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Angers)

    Le retour au travail après un cancer du sein est un enjeu pour plusieurs femmes. Elles font face à de nouveaux défis tels le vécu d’effets secondaires du cancer et des traitements, l’incertitude quant à leur capacité à retourner au travail et l’absence de soutien dans le milieu de travail. Il demeure important de soutenir cette clientèle après de la fin des traitements. La présentation discutera d’une intervention développée pour soutenir cette clientèle auprès d’une équipe de première ligne.L’intervention a été élaborée conjointement avec des intervenants impliqués dans le retour au travail des survivantes du cancer du sein (patientes, professionnels de la santé, assureurs et représentants des employeurs). Un modèle logique ainsi que des outils d’évaluation et de prise de décision clinique ont été développés et sont à l’essai. La particularité de l’intervention est l’intégration de l’évaluation des symptômes résiduels du cancer ainsi que l’évaluation du sentiment d’auto-efficacité au travail afin d’orienter les prises de décisions et les avenues de soutien. Avec son approche personnalisée, cette intervention a le potentiel de guider l’accompagnement au retour au travail en misant sur l’atténuation des effets secondaires, l’évaluation des besoins et des capacités de travail ainsi que la communication avec l’employeur. Enfin, elle pourra favoriser un soutien dès la fin des traitements du cancer et une prise de décision partagée quant au retour au travail.

  • Communication orale
    Un outil transdiagnostique et inclusif pour mieux soutenir les employeurs dans leurs démarches de retour progressif au travail
    Marie-France Coutu (Université de Sherbrooke), Daniel Côté (Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST)), Marie-José Durand (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-Andrée Paquette (Université de Sherbrooke), Chantal Sylvain (Université de Sherbrooke)

    Les employeurs se sentent souvent peu outillés pour encadrer le retour progressif au travail (RPAT) après une incapacité prolongée, surtout pour les travailleurs perçus vulnérables en raison de certaines caractéristiques. Nous présentons ici les résultats d’une étude s’appuyant sur un devis séquentiel mixte pour adapter un outil transdiagnostique soutenant le RPAT (ORPAT), validé auprès de cliniciens et d’employeurs, de manière à le rendre sensible aux enjeux liés à l’âge avancé, au genre et à l’appartenance ethnoculturelle. À cette fin, 12 adaptations ont été réalisées sur l’ORPAT pour répondre aux recommandations de 6 chercheurs experts interrogés sur ces 3 thèmes. Huit (8) cliniciens experts ont ensuite confirmé la clarté et la faisabilité de ces adaptations en répondant à un questionnaire en ligne. Enfin, 21 entretiens individuels réalisés avec des employeurs ont fait ressortir plusieurs caractéristiques de l’outil qui le rendent non seulement utilisable auprès de tous les travailleurs sans égard à leur âge, leur genre ou leur origine ethnoculturelle, mais aussi porteur de bénéfices pour l’organisation. La plupart des employeurs interrogés exprime ainsi l’intention d’utiliser cette dernière version de l’ORPAT. Cette étude permet de mieux soutenir les employeurs dans l’adoption d’une pratique plus inclusive de RPAT. La capacité de l’outil à produire les bénéfices attendus devra cependant être évaluée en contexte réel.


Communications orales

BLOC 3 – Explorer la transformation du travail et ses impacts pour la gestion des invalidités

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant
  • Communication orale
    L'influence du télétravail sur l'apparition de la douleur, sur sa gestion et l'incapacité au travail
    Quan Nha Hong (Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)), Anne Hudon (Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)), Marietta Kersalé (Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)), Alexandra Lecours (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Vincent Létourneau-Desjardins (Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal (IURDPM)), Élyse Marois (Université de Montréal), Joanie Rollin ((patiente partenaire)), Dina Salem (Université de Montréal), Noémiah Aurélie Vincent (Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR))

    Depuis la pandémie, le télétravail est devenu une nouvelle normalité pour de nombreuses personnes. Des troubles musculosquelettiques (TMS), qui sont connus pour être une cause d'incapacité de travail, ont été signalés chez les personnes en télétravail. L'objectif de ce projet était d'explorer les défis liés à l'incapacité de travail chez ces personnes. Une étude qualitative descriptive interprétative, par l’entremise d’entretiens semi-structurés en ligne, a été menée auprès d'adultes francophones souffrant de TMS et ayant fait du télétravail au cours de la dernière année. Un total de 14 entretiens ont été réalisés. La majorité était des femmes (n=9), âgées de 26 à 45 ans (n=10) et en télétravail à temps plein (n=8). Les thèmes identifiés étaient en lien avec des changements induits par le télétravail sur 1) l'environnement physique de travail (ex., espace de travail non ergonomique à la maison), 2) l'environnement social (ex., manque de soutien social de la part des superviseurs), 3) la nature des tâches de travail (ex., plus de temps passé devant un écran et moins de pauses) et 4) la gestion du temps (ex., plus grande flexibilité qui permet de travailler malgré la douleur). Cette étude a permis d’identifier divers facteurs qui influencent l’apparition de la douleur. Aussi, le télétravail a permis aux personnes ayant un TMS de continuer à travailler malgré la douleur. Des pistes de réflexion sur ces résultats seront proposées.

  • Communication orale
    L’explosion du télétravail pendant la pandémie : Apprendre pour innover au bénéfice de la santé !
    Frédéric Boucher (Université Laval), Normand Boucher (Université Laval), Marie-Hélène Gilbert (Université Laval), Charlotte Labrecque (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Alexandra Lecours (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Claude Vincent (Université Laval)

    La pandémie de la COVID19 a engendré une transformation profonde du monde du travail, propulsant à l’avant-plan l’utilisation du télétravail. Ce faisant, il importe d’explorer l’expérience du télétravail vécue pendant la pandémie par des personnes aux profils diversifiés afin de proposer des solutions innovantes pour en assurer une utilisation saine à long terme. Cette communication présentera les résultats d’une vaste étude à devis mixte incluant trois phases de collecte de données : 1) deux groupes de discussion avec 15 télétravailleurs ayant des profils variés en termes de situation familiale, type d'emploi, sexe et âge ; 2) 16 entretiens individuels avec des travailleurs présentant une déficience physique ; et 3) une enquête en ligne remplie par 219 télétravailleurs de tous profils.

    Une fois les données qualitatives et quantitatives analysées par des techniques thématiques et statistiques, une quinzaine de facteurs ont été identifiés comme ayant une influence sur le télétravail et la santé. Ces facteurs touchent divers thèmes comme les politiques de travail, les contacts sociaux et le transport. L’interprétation des résultats nous a permis de proposer une dizaine de recommandations pratiques. Enfin, les résultats ont contribué à mettre en place un projet de développement d’un guide réflexif d’application du télétravail destiné aux gestionnaires et travailleurs afin d’optimiser l’utilisation du télétravail pour la santé des personnes, peu importe leur profil.

  • Communication orale
    Gestion de la prévention dans un monde du travail en mutation : quels éléments considérer dans la transition vers de nouvelles organisations du travail?
    Benedicte Calvet (Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Martin Chadoin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Denys Denis (UQAM - Université du Québec à Montréal), Maud Gonella (IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail), Élise Ledoux (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Pendant la pandémie, les milieux de travail ont dû faire face à de nombreux enjeux en termes de santé et de sécurité du travail (SST). Afin de limiter les contaminations tout en maintenant la productivité, le télétravail a été imposé à grande échelle. Suite à la levée des restrictions sanitaires, de nouvelles organisations du travail semble perdurer, soulevant de nouveaux enjeux de SST. L’objectif de cette présentation est de décrire des éléments de la gestion de la crise qui seraient pertinents à considérer en prévention et en réadaptation, dans ce que l’on pourrait appeler la « nouvelle normalité », où se côtoient le travail en mode hybride, en présentiel et en télétravail. Un total de 24 entrevues semi-dirigées ont été effectué dans le cadre d’une recherche partenariale dans une administration publique avec des personnes impliquées dans la gestion de la crise (p. ex. : services informatiques, d’aménagements, de SST), et des personnes de trois départements (en présentiel, en télétravail et en mode hybride). Les résultats montrent que l’établissement étudié s’est réorganisé autant sur des aspects d’aménagements des lieux de travail, de gestion des ressources humaines, des technologies d’information et de communication, de sécurité que de collectifs de travail dans les équipes. Ces résultats permettront de mener des réflexions sur l’impact des transformations organisationnelles sur la gestion de la prévention et de la réadaptation en milieu de travail.


Communications orales

Regards croisés sur les enjeux et pistes de solutions pour le retour et le maintien au travail

Salle : B-4205 — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant

Réseautage

Cocktail 20e anniversaire — Chaire de recherche en réadaptation au travail*

La Chaire de recherche en réadaptation au travail (J.-Armand Bombardier et Pratt & Whitney Canada) a 20 ans!
Venez célébrer avec nous le chemin parcouru et profitez de l'occasion pour échanger avec différents collaborateurs, chercheurs, étudiants et stagiaires boursiers ayant étroitement contribué aux activités de la Chaire au cours de ces deux décennies.

* Sur invitation seulement.

Salle : Cafétéria Jean Brillant - section Sud — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant