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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

La gouvernance de l’entreprise au regard de ses incidences potentielles sur le respect des droits humains est un enjeu majeur de l’économie actuelle. Partout dans le monde, l’intérêt pour la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) a donné l’impulsion à des initiatives, à la fois privées et publiques, destinées à renforcer le cadre institutionnel et juridique favorisant le contrôle des risques managériaux pouvant surgir au sein des entreprises et porter préjudice aux actionnaires et aux parties prenantes. Les instruments de droit souples comme les codes de conduite et les chartes de valeur adoptés par les sociétés se sont rapidement imposés à titre d’outils courants de la gouvernance d’entreprise. À l’échelle, la mise en place d’une procédure de diligence raisonnable au sein des entreprises afin de prévenir les risques d’atteinte aux droits fondamentaux est progressivement devenue un élément clé de la RSE avec l’adoption des Principes directeurs relatifs aux droits de l’homme des Nations Unies en 2011. Sur le plan national, les législateurs et les régulateurs sont également intervenus pour construire le cadre juridique d’une bonne gouvernance, que ce soit en redéfinissant la notion d’intérêt de l’entreprise et les responsabilités des dirigeants ou encore en imposant des obligations plus ou moins contraignantes en matière de transparence et d’exercice d’une diligence raisonnable le long des chaînes d’approvisionnement. Les tribunaux ont aussi joué un rôle important dans l’évolution des obligations des sociétés envers leurs parties prenantes. Le colloque vise à faire état des avancées en matière de gouvernance responsable de l’entreprise en droit canadien, à la lumière des expériences françaises, et en portant une attention particulière aux interactions normatives entre les sources de droit mou et de droit dur.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Vers une gouvernance plus responsable de l’entreprise? Regards sur la mission de l’entreprise, les codes de conduite et la participation des salariés

Salle : Z-210 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
Présidence : Julie Biron (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    Les salariés : vecteurs et remèdes aux pathologies de la gouvernance d'entreprise?
    Emmanuelle Mazuyer (CNRS)
  • Communication orale
    Mission, une notion au service de plus d’éthique ?
    Ivan Tchotourian (Université Laval)

    Cette présentation reviendra sur la question de la mission en s’interrogeant sur son impact en tant que norme de gouvernance durable. Au préalable, la mission devra être définie et précisée, tout comme les liens qu’elle entretient avec l’éthique. La définition d’une mission est-elle susceptible de rendre plus responsables les entreprises et la chaîne d’approvisionnement qu’elles mettent en place ? Quelle relation la mission entretient-elle avec la raison d’être et d’autres concepts du droit des sociétés ? Le droit canadien devrait-il faire place à la mission comme le droit français l’a fait ?

  • Communication orale
    Mission des entreprises : Quelle place dans le droit des sociétés par actions au Canada?
    Sarah Pineau (Faculté de droit, Université de Montréal), Stéphane Rousseau (UdeM - Université de Montréal)

    La mission de l’entreprise a émergé comme un instrument destiné à réorienter la gouvernance des entreprises, en s'éloignant de la maximisation de la valeur actionnariale en faveur d'objectifs sociétaux plus larges. Témoin de son influence, la mission de l’entreprise se retrouve dans le U.K. Corporate Governance Code, ainsi que dans le Code civil français, à la suite de l’adoption de la Loi relative à la croissance et la transformation des entreprises (Loi PACTE). Au Canada, la mission de l’entreprise paraît tout aussi pertinente pour les sociétés par actions. Force est de constater que la législation sur les sociétés par actions provinciale et fédérale ne fait pas à proprement état de la raison d’être. De même, l’Instruction générale 58-201 relative à la gouvernance qui s’applique aux sociétés cotées en bourse ne fait pas mention de cette notion.

    Dans ce contexte, l’étude porte sur la place de la mission dans le droit canadien des sociétés. Plus précisément, elle examine comment la mission peut être formulée et mise en œuvre dans le cadre actuel. Ce faisant, elle met en lumière les obstacles qui entravent son articulation et son effectivité et explore les moyens d'y remédier. Enfin, l’étude propose une analyse empirique de la formulation de la mission de l’entreprise au sein des sociétés formant l’indice TSX 60.

  • Communication orale
    Les codes de conduite de responsabilité sociale de l’entreprise : instruments de gouvernance ou vecteurs de la citoyenneté au travail?
    Gaëlle Brubacher-Chouinard (Faculté de droit, Université de Sherbrooke), Renée-Claude Drouin (UdeM - Université de Montréal), Isabelle Martin (École des relations industrielles, Université de Montréal)

Communications orales

Gouvernance responsable de l’entreprise et gestion des risques : quels instruments, quelle efficacité?

Salle : Z-210 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Divulgation sur les risques d’affaires : réflexion autour du projet de Règlement 51-107 sur l’information liée aux questions climatiques
    Patrick Mignault (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Au cours des dernières années, l’obligation d’information continue des émetteurs assujettis à la Loi sur les valeurs mobilières s’est développée autour de la divulgation de la diversité des risques qui affectent les entreprises. Ces développements s’arriment avec la préoccupation grandissante des entreprises et des investisseurs pour la gestion des risques au sein des organisations. Le récent projet de Règlement 51-107 sur l’information liée aux questions climatiques des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) s’inscrit dans cette mouvance en répondant aux enjeux courants dans le monde des affaires liés aux changements climatiques. Ce projet de règlement vise une information uniforme et comparable sur les risques climatiques qui touchent les émetteurs assujettis. En effet, une information de qualité (uniforme et comparable) est nécessaire pour qu’elle soit utile pour les investisseurs pour apprécier les risques climatiques, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours le cas pour d’autres risques actuellement divulgués dans les rapports de gestion.

  • Communication orale
    Forces et faiblesses du Projet de Loi S-211 (Loi sur la lutte contre le travail forcé et le travail des enfants)
    Amissi Manirabona (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    L'image fidèle au service de la bonne gouvernance
    Jean-Louis Navarro (Université Lumière Lyon 2)
  • Communication orale
    La gouvernance a-t-elle échoué à nous protéger contre les actes répréhensibles?
    Nadia Smaili (UQAM - Université du Québec à Montréal)