L’économie sociale et l’économie circulaire sont de plus en plus mobilisées dans le contexte de l’urgence de la crise environnementale et sociale. Il y aurait une rencontre entre les aspirations d’inclusion que portent l’économie sociale, lesquelles se traduisent par des modes de fonctionnement spécifiques (propriété collective et gouvernance démocratique par les utilisateurs, accumulation collective du patrimoine, redistribution limitée des surplus d’opération, etc.) d’une part, et les modèles de production, de distribution et de consommation alternatifs que propose l’économie circulaire en vue de réutiliser les ressources et participer à la régénération du capital naturel, d’autre part.
Ce colloque a pour objectif principal d’examiner les rôles, le potentiel et les limites de l’économie sociale (coopératives, OBNL et associations, mutuelles) en vue d’une transition vers l’économie circulaire en questionnant au passage la conception de l’économie circulaire sous des angles nouveaux tels la décroissance, les Premières Nations et le mouvement coopératif. Ce colloque souhaite également mettre en conversation les savoirs universitaires et les savoirs issus de la pratique.