La pandémie COVID 19 à peine derrière nous, le milieu des arts vivants, et particulièrement celui de la musique, s’est retrouvé ébranlé, fragilisé. Faute de concerts et d’événements avec public, plusieurs n’ont eu autre choix que de se « réinventer » ou de malheureusement quitter cette vocation. Cette situation a provoqué une vague de questionnements et d’actions parmi tous les acteurs présents dans l’écosystème musical : les institutions et sociétés de concerts, les organismes, le milieu de l’éducation, la production événementielle et, bien évidemment, les musiciens et musiciennes.
Or, en raison de la diversité des profils présents dans cet écosystème, plusieurs changements de paradigmes étaient clairement déjà en branle bien avant cette pandémie. Combien de carrières originales se sont construites, souvent en porte-à-faux des grandes institutions ? Le XXIe siècle voit une efflorescence de petits regroupements et ensembles musicaux profitant pleinement des outils de communications et de réseautage numériques dans un esprit d'autosuffisance. Il est devenu beaucoup plus normal d'être à la fois musicien·ne, comptable, technicien·ne, gérant·e, éditeur ou éditrice, vidéaste, etc.
Dans un contexte où l'interdisciplinarité est souhaitée et encouragée, de nouvelles disciplines, de nouveaux métiers en musique ont vu le jour et ne cesseront d'étonner.
Ce colloque a pour but de mettre en lumière cette diversité et d'offrir un cadre pour répondre aux questions suivantes :
Quels seront les métiers de la musique de demain ?
Comment réévaluer la formation musicale universitaire pour mieux s’y adapter ?