Le dégriffage fut une pratique vétérinaire commune, particulièrement en Amérique du Nord. Elle partait du postulat qu’une amputation de la troisième phalange (entraînant de fait un retrait de la griffe) opérée de manière chirurgicale facilitait l’intégration du chat de compagnie au sein de sa famille d’accueil, puisqu’en agissant ainsi, le vétérinaire empêchait tout risque de dommages ou de blessures liés à l’activité naturelle de « faire ses griffes » du chat.
Les réflexions éthiques ont amené de nombreux pays à bannir cette pratique et ce sera bientôt le cas également dans la province de Québec. Mais elle demeure pratiquée dans plusieurs provinces ou États en Amérique du Nord. Quelles sont les données scientifiques sur cette pratique? Et surtout quelles en sont les répercussions potentielles lorsque s’ajoutent les processus dégénératifs comme l’arthrose, l’obésité ou la maladie rénale chronique, si communes lorsque le chat vieillit?
Remerciements
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