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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 200 - Sciences naturelles, mathématiques et génie

Description :

Colloque du CRIPA : Élevages porcins et avicoles durables à la Faculté de médecine vétérinaire – Numéro de référence : 72587

Date : 10 mai 2023

Session des conférences matin programme préliminaire

9 h à12 h : conférences de chercheurs invités et conférences d’étudiants aux cycles supérieurs et du personnel hautement qualifié. Prix de la meilleure conférence étudiante à gagner.

Un appel à communications courtes de 20 minutes ou d’affiches sera lancé.

Parmi nos invités, le public pourra assister aux conférences suivantes :

Dre Marie-Hélène Deschamps, de l’Université Laval, titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en production et transformation primaire d’insectes comestibles (CLEIC; https://cleic.fsaa.ulaval.ca/) et présidente de la Table filière des insectes comestibles, présentera les défis et les avantages de la production d’insectes comestibles.

Dre Marie-Odile Benoit-Biancamano, de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, présentera les défis de biosécurité concernant l’élevage d’insectes comestibles notamment destinés à l’alimentation animale et les impacts en santé publique.

Dr Sébastien Fournel, de l’Université Laval, expliquera l’adaptation aux changements climatiques des bâtiments d’élevages porcins et avicoles pour maintenir un environnement conforme au bien-être des animaux (ventilation, température, biosécurité, etc.).

Session d’affiches en après-midi de 13 h 30 à 16 h. Prix de la meilleure affiche à gagner.

Remerciements :

Le Colloque du CRIPA : Élevages porcins et avicoles durables est possible grâce au soutien financier du Fonds de recherche du Québec -Nature et technologies.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables : Partenaires :

Programme

Communications orales

Alimentation animale

Salle : Amphithéâtre Marcel Bourassa - salle 1134 — Bâtiment : Campus FMV Saint Hyacinthe – Université de Montréal
  • Communication orale
    Mot de Bienvenue
    Mariela Segura (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    Conférencier invité. Influence de l’alimentation sur les émissions gazeuses et l’impact environnemental de la production porcine.
    Jean-Yves Dourmad (INRAE), Florence Garcia-Launay (INRAE, france), Francine de Quelen (INRAE, France)
  • Communication orale
    Réduction de la teneur en protéine brute et de la balance électrolytique pour réduire les pertes d'azote par volatilisation chez les poulets de chair
    Théophane De Rauglaudre (Université Laval), Simon Fontaine (METEX Animal Nutrition, France), William Lambert (METEX Animal Nutrition, France), Marie-Pierre Létourneau Montminy (Université Laval), Bertand Méda (AliSE, BOA, INRAE, France)

    La réduction de la teneur en protéine brute (PB) des aliments de poulet de chair a le potentiel de diminuer les impacts environnementaux liés à la volatilisation de l'azote (N). La baisse de la teneur en PB, s'accompagne d'une baisse du potassium (K) et donc d'une chute de la balance électrolytique (BE). Or, il a été montré que la BE et la PB affectent la consommation d'eau et donc l'humidité de la litière, un des facteurs qui modulent la volatilité de l'N. L'objectif de ce projet était d'étudier l'effet de la diminution de la PB et de la BE sur la quantité et la forme de l'N volatilisé. Douze chambres indépendantes, conçues pour mesurer les émissions d'ammoniac (NH3) et d'oxyde nitreux (N2O), ont été utilisées. Chaque chambre hébergeait 37 poulets. Après avoir reçu un même aliment de démarrage, trois régimes expérimentaux ont été distribués. Un régime contrôle (C), un régime bas en PB (LCP ; -16 g/kg en croissance et -30 g/kg en finition) et un régime bas en PB et supplémenté en K, pour ramener la BE au niveau de C (LCP+K). L'excrétion d'N a été réduite de 28 % (P<0,001), par la baisse de la PB. Les traitements LCP et LCP+K ont réduit la volatilisation d'N de 61% et 44% (P<0,001). Cette réduction est principalement liée au NH3 qui a été réduit de 70 % (P<0,001) et de 48 % (P<0,01) pour LCP et LCP+K. Bien que l'effet de la PB est supérieur à l'effet de la BE, les deux stratégies peuvent être utilisées pour réduire les pertes d'N par volatilisation et améliorer la durabilité.

  • Communication orale
    Conférencière invitée. Les résidus d’élevage : et si on laissait les insectes faire leur travail?
    Marie-Hélène Deschamps (Université Laval)
  • Communication orale
    Caractérisation du rôle des bioaérosols émis par les environnements de production avicoles et porcins dans la transmission de bactéries résistantes au Québec
    Caroline Duchaine (Université Laval), Marie-Lou Gaucher (Université de Montréal), Asmaâ Khalloufi (UdeM - Université de Montréal), Joanie Lemieux (Université Laval), Valérie Létourneau (Université Laval), Magali-Wen St-Germain (Université Laval), Alexandre Thibodeau (Université de Montréal), William P. Thériault (Université de Montréal), Nathalie Turgeon (IUCPQ, Université Laval)

    L’utilisation inadéquate des antibiotiques favorise l’antibiorésistance. Les bioaérosols générés par les élevages porcins et avicoles contiennent des microorganismes porteurs de gènes d’antibiorésistance auxquels les travailleurs et les communautés environnantes sont exposés. Cette étude vise à caractériser les bioaérosols de ces élevages en quantifiant les concentrations de bactéries totales et de gènes d’antibiorésistance. Huit fermes porcines ont été visitées pour un échantillonnage de l’air sur des filtres électrostatiques à l’aide d’un SASS®3100, à l’intérieur des bâtiments, à la sortie d’un ventilateur et à un kilomètre de la ferme. Le même type d’échantillonnage a été fait dans les deux dernières localisations dans huit fermes avicoles. L’ADN bactérien extrait des filtres a été quantifié par qPCR via l’amplification de la région V4 du gène de l’ARNr 16S. En élevage porcin, les concentrations de bactéries totales sont semblables entre l’intérieur des bâtiments et la sortie des ventilateurs, et varient entre 3X107 et 6X108 UFC/m3. Les mêmes concentrations ont été retrouvées à la sortie des ventilateurs des bâtiments avicoles. À un kilomètre des fermes, 5X102 à 4X104 UFC/m3 ont été mesurées pour les deux types d’élevages. Une quantification des gènes d’antibiorésistance contenus dans les échantillons de bioaérosols permettra de poursuivre la caractérisation de l’exposition des travailleurs et des communautés avoisinantes.


Communications orales

Biosécurité, bioaérosols, adaptation aux changements climatiques

Salle : Amphithéâtre Marcel Bourassa - salle 1134 — Bâtiment : Campus FMV Saint Hyacinthe – Université de Montréal
  • Communication orale
    Conférencière invitée. Entomopathologie et diagnostic vétérinaire : un récent mariage.
    Marie-Odile Benoit-Biancamano (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    Concentrations de poussières et de bioaérosols dans des poulaillers de poules pondeuses conventionnels ou alternatifs
    Martine Boulianne (Université de Montréal), Caroline Duchaine (CRIUPCQ, Université Laval), Stéphane Godbout (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)), Araceli Dalila Larios Martínez (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)), Valérie Létourneau (Université Laval), Magali-Wen St-Germain (Université Laval)

    Afin de rencontrer les nouvelles normes de bien-être animal, l’industrie ovocole canadienne a entamé le retrait progressif des cages conventionnelles pour les poules pondeuses et une transition vers les logements alternatifs. Ces nouvelles pratiques ont possiblement des effets sur la qualité de l’air et sur la santé respiratoire des travailleurs et des travailleuses. Le projet vise à évaluer les concentrations de poussières et de certains bioaérosols dans l’air de poulaillers conventionnels et alternatifs de poules pondeuses. Six poulaillers classiques, six poulaillers enrichis et six volières logeant au moins 20 000 poules situés à moins de 200 km de la ville de Québec ont été visités pendant les saisons froides 2020 à 2022 en fin de cycle d'élevage. Les concentrations de poussières ont été mesurées à l’aide d’un moniteur de particules alors que les bactéries et moisissures ont été échantillonnées par des échantillonneurs à haut débit. Les endotoxines ont été prélevées sur membrane filtrante en fibre de verre dans une cassette 37 mm. Trois échantillons ainsi qu’un contrôle négatif ont été récoltés dans chaque élevage. Les volières présentaient des concentrations plus élevées de poussières, d’endotoxines, de bactéries cultivables ainsi que certains indicateurs de contamination fécale comparativement aux poulaillers avec cages classiques ou cages enrichies. Ces substances pourraient être ciblées afin d'améliorer la qualité de l'air dans ces environnements.

  • Communication orale
    Conférencier invité. Porcheries et poulaillers durables 2050 : adapter les bâtiments d’élevage aux défis des changements climatiques et du bien-être animal
    Sébastien Fournel (Université Laval)
  • Communication orale
    Le repositionnement de drogues humaines au profit d'un élevage porcin durable ?
    Francis Beaudry (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal), Carl A. Gagnon (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal), Marie-Jeanne Pesant

    Plusieurs pathogènes, tel que le vSRRP, causent des pertes économiques majeures à l’industrie du porc et ceux-ci restreignent les ressources disponibles pour l’innovation vers un élevage plus durable.
    Pourrait-on se servir de certains composés antiviraux ayant fait leurs preuves contre des virus humains pour aider à contrôler ces virus porcins ?
    Plusieurs critères, comme l’efficacité, la durée du traitement et la dose, doivent être pris en compte et cette présentation aura pour objectif de discuter de ces points et de la faisabilité du repositionnement de drogues humaines. À l’appui à cette discussion, des résultats préliminaires, évaluant le potentiel antiviral de quatre drogues antivirales contre le vSRRP, seront abordés.
    Brièvement, des cellules épithéliales St-Jude Porcine Lung [SJPL] ont été infectées avec le vSRRP et traitées avec 1μM, 10μM et 100μM d’adefovir, d’adefovir dipivoxil, de tenofovir et de tenofovir disoproxil fumarate [Tdf]. La réplication virale a été déterminée par immunofluorescence [IFA] à 72h post-infection [p.i.] et par RT-qPCR spécifique au gène ORF6 du vSRRP à 24h, 48h et 72h p.i. Les drogues tenofovir et Tdf ont significativement inhibé les infections du vSRRP à une concentration de 10μM et la prolifération des cellules SJPL n’a pas été altéré par ces deux drogues.
    Cette étude introduit des résultats importants, suggérant que tenofovir et Tdf, des antiviraux bien établis contre VIH, pourraient inhiber le vSRRP.

  • Communication orale
    Caractérisation des interactions virus-hôte par protéomique comparative : le cas des nidovirus PEDV et PRRSV, d'importants pathogènes pour l’industrie
    Levon ABRAHAMYAN (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal), Francis BEAUDRY (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal), Georgette FERLING ROMERO (Universidad Nacional Autónoma de México), Mehdi Maury Laouedj (UdeM - Université de Montréal), Laura SANCHEZ MENDOZA (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal), Camila Andrea VALLE TEJADA (Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal)

    Le virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (PRRSV) et le virus de la diarrhée épidémique porcine (PEDV, un coronavirus) des nidovirus responsables de pertes économique majeures, dans le monde entier.

    Notre projet vise à étudier les interactions entre les protéines virales et celles de l’hôte qui définissent l'infection et la pathogenèse des nidovirus. Ainsi qu’une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires des interactions entre les nidovirus et leurs hôtes afin de développer de nouvelles stratégies antivirales. Cette altération induite par le virus favorise l'infection et la propagation virale.

    Par conséquent, la comparaison des profils spatio-temporelles des cellules infectées par le PEDV/PRRSV fournira une cartographie dynamique et globale des interactions virus-hôte; suivi par l’étude de la composition protéique des virions, des microvésicules extracellulaires (MVE) produits par les cellules infectées. Nos données ont montré que l'infection par ces nidovirus entraînent des altérations significatives et spécifiques du protéome de la cellule hôte, propres à leur pathogénie moléculaire. Tout en affectant l'abondance de nombreuses protéines de l'hôte associées aux MVE. La protéomique comparative facilite grandement notre compréhension des mécanismes moléculaires des interactions virus-hôte. A court terme, nous continuerons la comparaison du profil protéomique par l’utilisation de cellules cibles du PEDV et de la lignée de référence pour le PRRSV.


Dîner

Maillage d’affaires

Salle : Amphithéâtre Marcel Bourassa - salle 1134 — Bâtiment : Campus FMV Saint Hyacinthe – Université de Montréal

Communications par affiches

Session d’affiches

Salle : Salle Communautaire - 0140 — Bâtiment : Campus FMV Saint Hyacinthe – Université de Montréal
  • Communication par affiche
    Estimation et comparaison d'émissions de gaz et de poussières dans des systèmes de poules pondeuses conventionnels et alternatifs
    Martine Boulianne (Université de Montréal), A. Katherín Carranza-Díaz (Université Laval), Caroline Duchaine (Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (CRIUCPQ), Université Laval), Sébastien Fournel (Université Laval), Stéphane Godbout (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)), Araceli Dalila Larios Martínez (Université Laval), Valérie Létourneau (Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (CRIUCPQ)), Magali-Wen St-Germain (Université Laval)

    Le secteur ovocole de plusieurs pays et régions du monde, incluant le Canada a été soumis à de fortes pressions afin de produire des œufs dans des systèmes d’élevage alternatifs plus respectueux du bien-être animal. Les systèmes en volière sont considérés comme les plus favorables du point de vue du bien-être animal. Malgré le fait que les systèmes soient les plus favorables, ils soulèvent de nombreux défis liés à la santé respiratoire des travailleurs et à l’environnement. Ce projet a visé de mesurer et comparer la concentration de gaz et de poussières, ainsi qu’estimer l’impact de ces contaminants dans différents systèmes de production de poules pondeuses. Des visites ont été effectuées dans fermes commerciales. La concentration de poussières a été mesurées à l’aide d’un mesureur optique de particules. La concentration en gaz carbonique, en oxyde nitreux, en méthane et en ammoniac ont été analysées par un analyseur de gaz Infrarouge. Des mesures de la vitesse d’air, de l’humidité et de la température ont été prises à l’aide d’un thermo-hygromètre-anémomètre. Ensuite, les émissions de gaz et de poussières ont été estimés. Les résultats ont montré que les systèmes en volière présentaient des valeurs plus élevées de poussières et de ammoniac, comparativement aux systèmes en cages. La comparaison et la caractérisation des différents systèmes de production ont permis cibler les actions à prendre pour réduire les impacts de ces systèmes de production.

  • Communication par affiche
    Impact de la teneur en azote du lisier de porc sur la production de biogaz
    Ines Andretta (Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Brésil), Marie-Pierre Létourneau-Montminy (Faculté des Sciences de l'Agriculture et de l'Alimentation, Université Laval), Rajinikanth Rajagopal (Centre de Recherche et de Développement de Sherbrooke, Agriculture and Agri-Food Canada), Felipe Mathias Weber Hickmann (Université Laval)

    La digestion anaérobie (DA) est une technologie prometteuse pour transformer le lisier de porc en énergie sous forme de biogaz. Cependant, les effets de la teneur en azote (N) du lisier de porc sur la DA sont peu connus. Ainsi, cette étude visait à évaluer l'impact de la teneur en N du lisier de porc sur la production de biogaz par le biais de la DA. Trois concentrations de N dans le lisier de porc ont été testées : T1= 5873, T2= 5421, et T3= 5149 azote total Kjeldahl (ATK, mg/L). Sur 5 cycles séquentiels (25 ± 4 jours/cycle), la production de biogaz et sa composition (CH4, CO2 et H2S) ont été mesurées. 6 digesteurs (3 traitements x 2 répétitions) ont été utilisés pour digérer le lisier de porc (solides totaux, ST : 5,6%) inoculé avec un inoculum liquide (ST : 2,3%) pour améliorer les interactions fumier-microbes. La diminution de la teneur en N du lisier de porc a tendance à réduire la production de biogaz (-20% dans T3 vs T1 ; valeur P = 0,0782) et de méthane (-22% dans T3 vs T1 ; valeur P = 0,0576) par cycle. Pour la composition du biogaz, le CH4/biogaz et le CH4/CO2 ont diminué avec la teneur en N (-3 et -4 % en T3 vs T1 ; valeur P ≤ 0,0082). Ces résultats suggèrent qu'une réduction de la teneur en N du lisier de porc réduit la production de biogaz et sa qualité (rapport entre CH4 et CO2). Ainsi, la réduction des protéines brutes dans les régimes alimentaires des porcs peut avoir un effet négatif sur la production de biogaz.

    Affiche
  • Communication par affiche
    Analyses préparatoires à la détermination de la contamination par les salmonelles en filière de poulets de chair au Québec
    Marianne Chemaly (ANSES, France), Philippe Fravalo (CNAM, France), Marie-Lou Gaucher (CRSV, Université de Montréal), Manel Merad (UdeM - Université de Montréal), Nikki Shariat (PDRC, University of Georgia, US), Alexandre Thibodeau (CRSV, Université de Montréal), Jean Pierre Vaillancourt (Université de Montréal)

    Au Canada, 4 millions de cas de toxi-infections alimentaires sont estimés annuellement, avec Salmonella en tête de liste des dangers bactériens impliqués, celle-ci est très présente en filière avicole. La dynamique de sa transmission à l'intérieur de cette filière a été peu étudiée, limitant ainsi l'identification et la mise en place de mesures de contrôle de Salmonella en production de poulet de chair contribuant à prévenir la contamination des produits de viande. Cette étude vise à décrire la prévalence et la diversité génétique de Salmonella au niveau de la filière de poulets de chair au Québec. Trente fermes de poulets de chair sont échantillonnées avant la livraison des poussins et à la sortie des oiseaux pour l'abattoir. Dans une approche moléculaire directe, la présence et la diversité de Salmonella sont révélées par PCR et CRISPR-SeroSeq, respectivement, ensuite, un isolement bactérien classique et une caractérisation par high-resolution-melting suivie d'un séquençage du génome complet de Salmonella sont réalisés. L'échantillonnage des fermes a révélé la présence de Salmonella dans 5%, 20%, 23%, 13% et 33% des échantillons de moulée, murs, ventilateurs, mangeoires et litière récupérés avant la livraison des poussins, respectivement, puis dans 3%, 33%, 27%, 37% et 17% de ces mêmes échantillons lors de la sortie des oiseaux. Salmonella a été identifiée dans 27% et 47% des boîtes de livraison de poussins et cageots de transport vers l'abattoir, respectivement.

  • Communication par affiche
    L’acide lipoteichoique a-t-il un rôle dans la pathogénèse de Streptococcus suis ?
    Nahuel Fittipaldi (Université de Montréal), Nicolas Gisch (Leibniz Lung Center, Allemagne), Marcelo Gottschalk (Université de Montréal), Servane Payen, Mariela Segura (Université de Montréal)

    L'acide lipoteichoique (LTA) est l'un des composants majeur de la paroi cellulaire des bactéries Gram positives. Streptococcus suis (S. suis) est une bactérie Gram positive et un pathogène important chez le porc. Chez S. suis le LTA a longtemps été suspecté d'avoir des propriétés immuno-stimulatrices et d'activer la réponse immunitaire innée. Cette hypothèse a été remise en cause quand les lipoprotéines, aussi présentes dans la paroi et souvent co-purifiées avec le LTA, ont été montrées comme étant les activatrices majeures du système immunitaire inné porcin.Cependant, des études précédentes ont montré que certaines modifications du LTA, comme la D-alanylation, peuvent être importantes pour la virulence de S. suis. La contribution du LTA dans la pathogénèse de l’infection causée par S. suis reste peu inconnue et non documentée.Nous avons donc émis l'hypothèse que le LTA de S. suis pourrait être important dans certaines étapes de la pathogénèse de l’infection et/ou dans le fitness de la bactérie. En conséquence, un mutant de S. suis dépourvu de LTA a été construit et caractérisé. Les résultats préliminaires obtenus avec ce mutant ont montré que le LTA ne joue pas un rôle dans les premières étapes de l'infection, mais des expériences supplémentaires sont en cours. Néanmoins, il pourrait avoir un impact important dans le maintien de la conformation et la structure de la capsule polysaccharidique l'un des facteurs de virulence les plus importants dans la pathogénèse de S. suis.

  • Communication par affiche
    Le rôle du calcium dans l’effet toxique du déoxynivalénol sur la muqueuse intestinale sur des cellules intestinales porcines IPEC-1
    Fédéric Guay (Université Laval), Marie-Pierre Létourneau-Montminy (Université Laval), Isabelle Oswald (Université de Toulouse, INRAE, ENVT, France), Philippe Pinton (Université de Toulouse, INRAE, ENVT, France), Béatrice Sauvé (Université Laval)

    Le déoxynivalénol (DON) est une mycotoxine souvent présente dans l’alimentation porcine qui altère le métabolisme du (Ca) et du phosphore (P) et induit une réponse inflammatoire. Cette étude visait à mettre en évidence le rôle du calcium et ses interactions dans l’effet toxique du DON sur des cellules intestinales porcines IPEC-1. L’expression de gènes a été évaluée après 6h d’incubation selon les traitements suivants : témoin (DON-) et contaminé au DON à 3 μM (DON3) et 10 μM (DON10). Les niveaux de Ca étaient bas à 0,05 mM (0,05Ca), 0,005 mM (0,005Ca) et 0 mM (0Ca) ou recommandés à 1,05 mM (Ca+, milieu DMEM). L’expression des gènes IL-18 et TNF-α et des gènes des jonctions serrées (CLDN12, TJP1, CLDN4, OCLN) et de l’inflammation IL-8 a été augmentée par DON10 (P<0,001) seulement et par DON3 et DON10 (P<0,001) respectivement. À concentration DON10, l’expression de TRPV6 était augmentée par les traitements bas en Ca, mais diminuée par Ca+ (DON×Ca, P<0,01). La réduction du niveau de Ca a diminué l’expression de CLDN4 (P<0,01) en plus d’IL-8 (P<0,001) et TNF-α (P<0,01) pour le traitement 0,005Ca et 0Ca. L’expression de NFκB a augmenté avec le niveau de DON et le traitement 0,005Ca avait un niveau plus faible (DON×Ca, P<0,01). L’exposition aigüe au DON augmente l’absorption intestinale paracellulaire et transcellulaire du Ca selon le niveau de Ca dans les cellules IPEC-1. La carence en Ca diminue la réponse immunitaire et le recrutement des cytokines durant l’exposition au DON.