La pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur la santé mentale de la population, mais on ne connaît pas bien l’ampleur de cet impact ainsi que les effets à long terme. Certaines des études scientifiques publiées à ce jour ont des limites méthodologiques importantes, telles que l’utilisation de devis transversaux se basant sur la mémoire des participants pour rapporter leur situation prépandémique, ce qui peut entraîner des erreurs de mesure importantes et systématiques. Les études longitudinales possédant des mesures de santé mentale et d’habitudes de vie avant et pendant la pandémie sont des ressources importantes pour évaluer les changements attribuables à la pandémie. Cependant, elles comportent leurs propres défis méthodologiques dont : i) les obstacles liés aux collectes de données rapides et rigoureuses pendant la pandémie; ii) les difficultés méthodologiques pour isoler l’impact de la pandémie des autres facteurs pouvant mener à des changements dans le temps; et iii) l’échange rapide des connaissances issues de ces données avec les partenaires de la recherche et de la santé publique. Le colloque vise à mettre de l’avant les études longitudinales canadiennes et leurs contributions à une investigation rigoureuse des effets de la pandémie sur la santé mentale et les habitudes de vie. De plus, les perspectives des chercheurs et des utilisateurs de connaissances concernant le transfert des résultats de la recherche aux preneurs de décisions en santé publique sont présentées.
Remerciements
L'équipe CELPHIE et les présentateurs remercient leurs équipes et collaborateurs, les institutions (UdeM, ENAP, UdeS, ULaval, McGill, INSPQ, CISSS Chaudière-Appalaches), les organismes subventionnaires (FRQS, CRSH, FCI, MSSS, FRQSC, Sport Canada, FRSNB, IRSC), ainsi que les participants aux études de recherche (cohortes affiliées à l’Observatoire, EDJeP, MATCH, ÉLCV, NDIT, Réseau d'Éclaireurs).