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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

Le cancer touche près de deux Canadiens sur cinq. Grâce aux avancées technologiques récentes et aux multiples traitements disponibles, l’espérance de vie des personnes touchées par un cancer est prolongée. De fait, cette maladie est dorénavant perçue comme une maladie chronique en raison du besoin de surveiller l’état de santé et d’accompagner l’autogestion de la personne. Malgré le succès des traitements contre cette maladie, les personnes touchées par un cancer peuvent présenter des besoins non comblés quant à différentes sphères de leur vie (p. ex., retour au travail plus laborieux, apprentissage de la gestion de leurs symptômes).

Selon le cadre des soins de soutien proposé par Fitch (2005), les personnes touchées par un cancer pourraient être confrontées à différents besoins tout au long de leur parcours de soins, tels que ceux physiques (p. ex., symptômes), psychologiques (p. ex., changements corporels), émotionnels (p. ex., peur de la récurrence du cancer), pratiques (p. ex., enjeux financiers), informationnels (p. ex., apprentissage de l’autogestion), spirituels (p. ex., perte de sens) et sociaux (p. ex., changements quant aux rôles sociaux). La grande variabilité des besoins ressentis renforce la nécessité d’adopter une vision holistique et interprofessionnelle afin de favoriser un meilleur accompagnement ainsi qu’une meilleure prise en charge de cette clientèle.

En ce sens, il appert nécessaire de mieux comprendre les expériences des personnes touchées par un cancer et de mettre en place des interventions optimisant leur accompagnement. À cet égard, les chercheurs œuvrant en oncologie provenant de différentes disciplines (p. ex., infirmières, psychologues) jouent un rôle important pour répondre à cette problématique. Il reste ainsi à favoriser le maillage entre les chercheurs, les organismes communautaires (p. ex., Société canadienne du cancer) ainsi que les personnes touchées par le cancer pour développer des solutions mieux adaptées à leurs besoins.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Panel / Atelier

Mot de bienvenue

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll

Panel / Atelier

Expériences des besoins vécus par les personnes touchées par le cancer : échanges avec des patients-partenaires

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
Discutant·e·s : Guy Bélanger (Autre), Isabelle Roy (UdeM - Université de Montréal)

Communications orales

Séance de communications orales 1

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Expériences croisées de patients et de professionnels de la santé lors de parcours de soins pour un cancer hématologique : Pluralité versus singularité ?
    Lynda Piché (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR)), Karine Bilodeau (UdeM - Université de Montréal), Asma Fadhlaoui (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR)), Nicolas Fernandez (Université de Montréal), Cynthia Henriksen (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR))

    Les cancers hématologiques représentent 10% des cancers diagnostiqués au Canada. Les traitements impliquent des parcours de soins complexes, diverses modalités ainsi que la gestion et la surveillance de nombreux effets secondaires. Nous savons peu sur ces parcours de la perspective du patient et du professionnel de la santé, dont le croisement pourrait révéler les angles morts de l’accompagnement. La présentation a pour but de contraster les expériences de patients et de professionnels lors de l’accompagnement d’un cancer hématologique.

    L’approche biographique a été retenue pour cette étude exploratoire. 21 récits de vie ont été réalisés auprès de patients touchés par un cancer hématologique (n=12) et de professionnels (n=9). Une analyse structurelle des récits, basée sur le cadre sociologique de Bertaux (2014) et andragogique de Dominicé (2007), a été réalisée.

    Les récits révèlent des expériences divergentes. Ceux des patients dévoilent des détails singuliers de la vie avec la maladie. Quant aux professionnels, ancrés sur multiplesexpériences d’accompagnement de patients, leurs récits font ressortir les éléments généraux et partagés des expériences avec les traitements. Ces divergences deviennent saillantes aux moments charnières du parcours de soins (ex., diagnostic, suivi) mettant en évidence des postures différentes.

    Ce regard croisé dévoile les divergences permettant d’identifier des pistes d’amélioration pour l’accompagnement et valoriser le vécu du patient.

  • Communication orale
    Sentiment de cohérence au travail perçu par les équipes de cancérologie œuvrant auprès des personnes touchées par le cancer au Québec : une étude descriptive
    Dominique Tremblay (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Contexte: Les équipes de cancérologie font face à des défis quotidiens et des crises mettant à l’épreuve leur capacité à soutenir les personnes touchées par le cancer. Le sentiment de cohérence au travail facilite l’adaptation positive face aux situations difficiles et prévient le mal-être et l’épuisement.


    Objectif: Décrire la perception qu’ont les membres des équipes de cancérologie de leur sentiment de cohérence au travail pendant la COVID-19.


    Méthodes: Etude transversale recourant à des données quantitatives (QUAN) et qualitatives (QUAL) intégrées de manière complémentaire. QUAN: échantillon de convenance (n=248) incluant des membres des équipes de cancérologie de 6 centres au Québec, géographiquement distribués et ayant des missions universitaires ou communautaires. QUAL: sous-échantillon de répondants (n=62) participant à 18 groupes focalisés. Collecte et analyse : QUAN: questionnaire Work-SoC (9 questions; 3 dimensions), analysé selon des statistiques descriptives. QUAL: groupes de discussion utilisant vignette et photovoix analysés par cycles de codage.


    Résultats: Les résultats seront présentés à partir de moyennes pour chaque dimension du sentiment de cohérence au travail, appuyés par des verbatim. Les données quantitatives et qualitatives convergent.


    Discussion: Malgré les situations d’adversité, les équipes trouvent un sens à leur travail, sont fortement engagées et perçoivent l’importance et la valeur de leur rôle en soutien aux personnes touchées par le cancer.

  • Communication orale
    Le sentiment d’efficacité personnelle à retourner au travail : aspects théoriques, méthodologiques et implication au sein d’un cadre clinique dédié à l’accompagnement des patients
    Bertrand Porro (Département des Sciences Humaines et Sociales, Institut de Cancérologie de l'Ouest), Yves Roquelaure (Université d'Angers)

    La période de « l’après cancer » est souvent marquée par la persistance de symptômes physiques, cognitifs et émotionnels liés à la maladie et/ou aux traitements, ayant un impact sur les capacités fonctionnelles, la qualité de vie et la vie professionnelle des patients en âge de travailler. Le retour au travail (RAT) après le diagnostic d’un cancer a fait l’objet de la majorité des investigations scientifiques au cours des dernières décennies et est défini comme un processus complexe, dynamique et multidimensionnel. Le sentiment d’efficacité personnelle à retourner au travail (SEP-RAT) a été identifié comme l'une des principales ressources psychologiques en jeu dans ce processus. Bien qu’il s’agisse d'une variable centrale pour évaluer l'efficacité des interventions visant à promouvoir le RAT des patients, des écueils méthodologiques ou de mesure sont notables au sein de la littérature scientifique.
    Après avoir présenté le SEP-RAT, ses spécificités théoriques, méthodologiques et les interventions visant à le promouvoir, nous présenterons son implication pratique au sein d’un cadre clinique fondé sur la théorie et décrivant comment accompagner les patients à chaque étape du processus de RAT. Ce cadre clinique, spécifique aux femmes diagnostiquées d’un cancer du sein, pourrait être extrapolé à d'autres types de tumeurs, offrant ainsi un guide pratique aux professionnels de la santé et spécialistes de la santé au travail.


Communications orales

Séance de communications orales 2

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Vers un nouveau modèle de prestation de services d’imagerie guidée pour favoriser le sommeil en oncologie : Investir dans la formation des patients partenaires et proches aidants
    Caroline Arbour, Karine Bilodeau (Université de Montréal), Sandie Oberoi (CEMTL), David Ogez (Université de Montréal), Deborah Ummel (NA)

    Le sommeil est primordial pour optimiser la gestion des symptômes et le bien-être pendant et après les traitements contre le cancer. Or, la majorité des personnes atteintes d’un cancer rapportent des difficultés à s’endormir et/ou à maintenir le sommeil. De plus, les somnifères utilisés pour traiter les perturbations du sommeil en oncologie entraînent souvent d’autres effets indésirables qui interfèrent avec le fonctionnement au quotidien. Parmi les approches non pharmacologiques connues pour le traitement de l’insomnie, l’imagerie guidée a fait ses preuves en oncologie. Cependant, les cliniciens manquent de temps pour intégrer ce service dans les protocoles existants, d’où la nécessité d’impliquer des pairs et des proches aidants dans le processus. Dans le cadre de la présentation, le contenu d’un nouveau programme de formation sur l’imagerie guidée destiné aux patients partenaires et aux proches aidants en oncologie sera discuté de même que sa faisabilité. À ce jour, une cohorte d’aidants a été recrutée et a complété une formation pré-validée de 6 heures sur l’imagerie guidée. Les habiletés verbales, para verbales et non verbales des participants ont été vidéo enregistrées et évaluées avant et après la formation. L’expérience des participants a été recueillie avec des entrevues individuelles. Les résultats fournissent les premières évidences à l’appui de la formation des patients partenaire et des proches aidants en imagerie guidée comme mesure de soutien au sommeil.

  • Communication orale
    Améliorer les styles de vie des personnes ayant été traitées pour un cancer pédiatrique à l’aide de l’intervention multimodale VIE
    Daniel Curnier (Centre de Recherche CHU Sainte-Justine), Caroline Laverdière (Université de Montréal), Ariane Lévesque (Université de Montréal), Valérie Marcil (Centre de Recherche CHU Sainte-Justine), David Ogez (Université de Montréal), Kathine Péloquin (Université de Montréal), Daniel Sinnett (Université de Montréal), Serge Sultan

    Contexte : La santé à long terme des personnes touchées par le cancer pédiatrique est un enjeu majeur. Les suivis de cohorte ont montré des vulnérabilités de santé dans les domaines du métabolisme, de la fonction cardio-pulmonaire, la force, la vitalité, et la détresse émotionnelle. Nous présenterons ici une nouvelle intervention visant à réduire ces effets à long terme et optimiser la santé
    Méthode : VIE est une intervention sur les styles de vie en nutrition, en activité physique, et en santé psychologique pendant les traitements de l’enfant (CHU Sainte-Justine, Montréal). Les activités et le format sont basés sur les données probantes. Elle a été développée selon un processus itératif (modèle ORBIT).
    Résultats : Les études de développement ont abouti à une formation systématique en communication motivationnelle et une intervention de soutien fondée sur la résolution de problème : Reprendre le Contrôle Ensemble. Une étude de faisabilité impliquant 62 familles et les intervenants a montré des indices adéquats de systématisation (~80%), validité sociale (~85%), effets préliminaires sur la détresse (r=0,52) et la résolution de problème (r>0,36). La pénétration (39%) a souffert du contexte de la pandémie.
    Conclusion : VIE est une intervention intensive et faisable. Une simplification est en cours pour optimiser l’adhésion au programme. Les étapes en cours portent sur l’extension de la capacité d’intervention et la formation d’intervenants au Québec.

  • Communication orale
    La reconstruction mammaire après une mastectomie pour cancer du sein : comment se prend la décision et quel accompagnement proposer ?
    Léonor Fasse (Université Paris Cité), Cécile Flahault (Université Paris Cité), Kristopher Lamore (Université de Lille), Bruno Quintard (Université de Bordeaux), Aurélie Unitas (Université Paris Cité), Christel Vioulac (Université Paris Cité)

    Introduction. La prise de décision la reconstruction mammaire (RM) se fait idéalement dans le cadre d’une décision médicale partagée. Ce choix complexe peut être source de détresse et est influencé par différents facteurs, dont la présence d’un partenaire. L’objectif de notre présentation est de décrire l’ajustement émotionnel et les interactions des couples dans la prise de décision de la RM, ainsi que de présenter un outils d’aide à la décision développé pour accompagner les femmes dans leur choix.


    Méthode : Une étude rétrospective et une étude prospective ont été conduites. Ces études ont été réalisées auprès de couples dont la femme avait un cancer du sein et allait avoir (ou avait eu) une mastectomie.


    Résultats : La prise de décision de la RM est vécue au sein du couple. Celle-ci est pensée dès le diagnostic, permettant aux femmes de se projeter. Avant la mastectomie, les femmes qui vont avoir une RM immédiate présentent significativement plus de détresse que les femmes qui vont avoir une mastectomie simple. Cette différence n’est plus présente dans l’après-traitements. Toutefois, des besoins spécifiques d’accompagnement ont été exprimés par les femmes et leurs partenaires.


    Conclusion : En France, avant 2023, aucun outil d’aide à la décision n’existait pour accompagner ce choix. Différents supports ont été créés par la Haute Autorité de Santé afin de pouvoir accompagner les femmes, les professionnels et les proches confrontés à la prise de décision de la RM.


Communications par affiches

Dîner et session d’affiches des étudiant·e·s et des organismes sans but lucratifs

Discutant·e·s : Cédric Baudinet (Fondation cancer du sein du Québec), Margot Bedu (UdeM - Université de Montréal), Camille Bourdeau (UdeM - Université de Montréal), Tiffany Clovin (Centre de recherche du CHUM), Elisabeth Derome (Université Laval), Julie Felipe (Centre de Psycho-Oncologie du CHU St-Justine), Anna-Mareva Ferville (UdeM - Université de Montréal), Charlotte Gélinas-Gagné (Université Concordia), Benedicta Hartono (UdeM - Université de Montréal), Corentin Montiel (UQAM - Université du Québec à Montréal), Hazar Mrad (UdeM - Université de Montréal), Sandie Oberoi (CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal), Pascale Rousseau (Société de leucémie et lymphome du Canada), Anne-Frédérique Tessier (UdeM - Université de Montréal), Pegah Torabi (UdeM - Université de Montréal), Billy Vinette (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication par affiche
    L'intégration des patients accompagnateurs dans les équipes cliniques en oncologie : Perceptions des infirmières en oncologie et des patients accompagnateurs
    Karine Bilodeau (Université de Montréal), Anna-Mareva Ferville (UdeM - Université de Montréal), Monica Nelea-Iliescu (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR)), Marie-Pascale Pomey (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR))

    Pour aider les personnes touchées par le cancer à faire face à la maladie, un soutien est offert par les infirmières en oncologie (IO) ou les infirmières pivots en oncologie et par les patients accompagnateurs (PA). Les PA sont encore un ajout récent à l’offre de services en oncologie et, aucune étude n'a exploré comment le soutien fourni par les PA s'intègre dans les soins habituels des IO. Cette étude explore donc les perceptions des IO et des PA quant à l’intégration des PA dans les équipes cliniques.
    Une étude qualitative exploratoire a été menée auprès de six IO et six PA par le biais d'entretiens semi-structurés réalisés de 2020 à 2021. Les données ont été analysées à l'aide d'un processus d'analyse de contenu qualitatif.
    Les résultats montrent que les participants ont perçu l'intégration des PA dans les équipes comme variable et évolutive. Ils ont identifié des facteurs influençant l'intégration des PA dans les équipes cliniques (ex. : la dynamique de l'équipe clinique, la compréhension du rôle du PA et les caractéristiques des PA et des patients). Ils ont également formulé des recommandations pour améliorer leur intégration dans les équipes cliniques.
    Cette étude met en évidence que l'intégration des PA dans les équipes cliniques ne fait pas encore partie des routines des IO. L’intégration des PA nécessite la participation active des équipes cliniques dans lesquelles les IO jouent un rôle clé grâce à leurs compétences en matière de collaboration et de travail en équipe.

  • Communication par affiche
    Analyse de la fidélité inter-coteurs de l’Échelle d’évaluation de la communication hypnotique du CHU Sainte-Justine (SJ-HCAS)
    Claude-Julie Bourque (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), Christian Dagenais (Université de Montréal), Amy Latendresse (Université de Montréal), Ahmed Moussa (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), Émélie Rondeau (CHU Sainte-Justine), Argerie Tsimicalis (McGill Ingram School of Nursing), Jennifer Aramideh (Université de Montréal), Michel Duval (Université de Montréal), Andrea Maria Laizner (Centre Universitaire de Santé McGill), Sylvie Le May (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), Clara Morin (Université de Montréal), David Ogez (Université de Montréal), Charlotte Roy (Université de Montréal), Serge Sultan (Université de Montréal), Anne-Frédérique Tessier (UdeM - Université de Montréal)

    L’échelle d’évaluation de la communication hypnotique du CHU Sainte-Justine (HJ-HCAS) a pour but d’évaluer la qualité des habiletés de communication hypnotique enseignées à des membres du personnel soignant dans le cadre de la formation Rel@x. Les conclusions d’une étude antérieure portant sur la fidélité inter-coteurs de cette échelle suggéraient la modification de deux de ses items afin d’augmenter sa fidélité. L’objectif de l’étude actuelle est d’analyser la fidélité inter-coteurs de l’HJ-HCAS, raffinée par l’application de ces modifications.

    L’HJ-HCAS raffinée a été utilisée par deux coteurs afin de coter 64 simulations réalisées par des infirmiers.ères prodiguant un soin. Le coefficient de corrélation intraclasse (ICC) permet d’analyser la fidélité inter-coteurs du score global et des scores des sous-échelles. Le Kappa de Cohen est utilisé pour mesurer le degré d’accord entre les coteurs sur chaque item, individuellement. Les analyses en cours permettent de montrer que la clarification des items du rythme et de la synchronie de l’échelle aboutit à une amélioration de sa fidélité. Une analyse de validité de l’échelle impliquant une analyse discursive suivra la présente étude.

    Disposer d’une échelle fidèle et valide est une première étape pour évaluer de manière économique les résultats des formations en communication hypnotique.

  • Communication par affiche
    Les besoins d'apprentissage de l’autogestion de survivants jeunes adultes après la fin des traitements actifs pour un cancer hématologique : protocole de recherche
    Karine Bilodeau (Université de Montréal), Benedicta Hartono (UdeM - Université de Montréal)

    Bien que la fin des traitements pour un cancer hématologique puisse accentuer le désir de reprendre une vie normale, plusieurs survivants jeunes adultes réalisent que la vie après le cancer sera différente. Ils doivent apprendre à gérer des effets secondaires du cancer et des traitements comme une maladie chronique. Également, le cancer intervient dans une période critique, pouvant avoir des impacts sur l’identité, l’indépendance et les projets de vie. Cette clientèle se caractérise aussi par leur désir d’être plus autonome dans la gestion de leur santé. Il est alors nécessaire de bien outiller les survivants jeunes adultes à l’autogestion et d’identifier leurs besoins d’apprentissage spécifiques face aux enjeux biopsychosociaux potentiels. Bien que des écrits scientifiques décrivent des besoins informationnels de cette population, les composantes de l’apprentissage de l’autogestion semblent moins bien définies. Ce projet vise à identifier et comprendre des besoins d’apprentissage de l’autogestion de survivants jeunes adultes après la fin des traitements pour un cancer hématologique.

    Une étude qualitative sera réalisée auprès de dix jeunes adultes (18-25 ans) survivants d’un cancer hématologique ayant terminé des traitements à visée curative. Des entrevues semi-dirigées seront réalisées. Ensuite, les verbatim seront analysés selon une approche itérative.

    Ce projet contribuera à identifier des interventions éducatives favorisant la santé en contexte de survie au cancer

  • Communication par affiche
    Intervention éducative numérique pour soutenir une utilisation sécuritaire du cannabis par de jeunes adultes atteints d’un cancer : protocole d’une étude mixte pilote
    Karine Bilodeau (Université de Montréal), José Côté (Université de Montréal), Billy Vinette (UdeM - Université de Montréal)

    Problématique: De jeunes adultes atteints d’un cancer peuvent intégrer l’utilisation du cannabis à leur autogestion des symptômes physiques. Même si cette substance est légalisée au Canada, peu d’interventions visent à soutenir la pratique des infirmières dans ces situations.


    Objectif: Évaluer, qualitativement et quantitativement, les effets préliminaires et les retombées d’une intervention éducative numérique visant à soutenir la pratique professionnelle d’infirmières dans l’accompagnement à l’autogestion sécuritaire du cannabis de jeunes adultes atteints d’un cancer.


    Méthode: Un devis mixte convergent, débutant par une étude pilote à répartition aléatoire, sera mené. Les infirmières œuvrant en oncologie seront réparties à une intervention éducative numérique (n=35) ou un groupe témoin (n=35). Les variables d’intérêts (auto-efficacité, attitude, intention, connaissance) seront évaluées avant la randomisation et un mois post. Puis, des entretiens individuels (n=12) exploreront leurs perceptions de l’acceptabilité de l’intervention et ses retombées, puis seront analysés avec une approche thématique itérative. Finalement, les données seront combinées selon les étapes du Pillar Integration Process.


    Résultats: Il est anticipé que cette étude offre des résultats quant aux effets préliminaires et les retombées de l’intervention éducative numérique et pourrait contribuer à une meilleure gestion des symptômes de jeunes adultes atteints d’un cancer.

  • Communication par affiche
    Perception de survivants à long terme de leucémie pédiatrique du rôle du soutien social dans leur ajustement : résultats préliminaires d’une analyse phénoménologique interprétative
    Camille Bourdeau (UdeM - Université de Montréal), Andy Charbonneau (Université de Montréal), Caroline Laverdière (Centre de Recherche du CHU Sainte-Justine), Carole Provost (CHU Sainte-Justine), Émélie Rondeau (Centre de Recherche du CHU Sainte-Justine), Serge Sultan (Université de Montréal), Roxane de la Sablonnière, (Université de Montréal)

    Contexte. La survivance à long terme de leucémie pédiatrique est associée à des difficultés psychosociales nuisant à la qualité de vie. Bien que des formes de soutien social favorisant l’ajustement aient été identifiées, les mécanismes explicatifs de celles-ci demeurent méconnus.

    Objectif. Identifier et comprendre les mécanismes explicatifs du soutien social dans l’ajustement des survivants à long terme de leucémie pédiatrique en s’intéressant à leur expérience subjective.

    Méthodes. Des survivants à long terme de leucémie pédiatrique (n visé = 12) ont été recrutés via la Clinique de suivi à long terme du CHU Sainte-Justine. Des entretiens narratifs (McAdams, 2007) individuels ont été menés. Une analyse phénoménologique interprétative (Smith et al., 2022) est en cours pour relever les mécanismes explicatifs du soutien social. Cette méthode se concentre sur le sens attribué par les participants à leurs expériences.

    Résultats préliminaires. Sur l’échantillon préliminaire analysé à présent (n = 8, 7 femmes), les entretiens narratifs ont donné lieu à une élaboration et une mise en sens importantes de la part des participants sur le rôle du soutien de l’entourage dans leur ajustement psychologique. Les participants, tous de jeunes adultes (âge = 19-27), soulèvent des thèmes expérientiels personnels centraux incluant l’expérience du soutien familial vers l’indépendance, la confiance en un soutien inconditionnel et le soutien des proches dans l’expression émotionnelle.

  • Communication par affiche
    Une ligne d’écoute, d’information et d’aide à la navigation par des paire-aidantes pour la période de pré-diagnostic du cancer du sein.
    Claire Bouchard (Fondation cancer du sein du Québec), Diane Daniel (Fondation cancer du sein du Québec), Karo-lyne Dion (Fondation cancer du sein du Québec), Annick Gervais (Fondation cancer du sein du Québec), Lucie Lacombe (Fondation cancer du sein du Québec), Nancy Mainville (Fondation cancer du sein du Québec), Nathalie Rhéaume (Fondation cancer du sein du Québec), Marie-Claude Batista (Centre hospitalier de l’Université Sherbrooke), Cédric Baudinet (Fondation cancer du sein du Québec), Catherine Wilhelmy (Centre hospitalier de l’Université Sherbrooke)

    Selon les prévisions, 6 900 femmes ont été touchées par un cancer du sein au Québec en 2022. De nombreux services de soutien sont accessibles pendant la trajectoire du cancer du sein (organismes communautaires, services hospitalier…). Cependant il existe peu ou pas de ressources existantes durant la phase de pré-diagnostic du cancer du sein, une période très anxiogène et qui peut durer plus ou moins de temps en fonction des personnes, situation géographique et autres déterminants de santé. C’est pourquoi nous avons donc lancé une ligne téléphonique d’écoute, d’information et d’aide à la navigation, dédiée à la période du pré-diagnostic du cancer du sein et gérée par des paire-aidantes ayant vécu le processus.


    L’objectif principal était d’évaluer la faisabilité du projet et son impact sur le niveau d’inquiétude des appelantes.
    Les résultats préliminaires sont très encourageants avec une diminution de près de 40% du niveau d’inquiétude des personnes entre le début et la fin de l’appel sur 56 appels avec une moyenne d’âge des appelantes de 52,9 ans et 13 régions du Québec rejointes.


    Le projet semble donc viable et important pour la période de pré-diagnostic. Les retours des appelantes montrent aussi que cette ligne d’écoute par des paire-aidantes aurait toute sa place sur l’ensemble de la trajectoire du cancer du sein. C’est la 2ème étape du projet avec une ouverture plus large de la ligne à venir.

  • Communication par affiche
    Frères et sœurs d’enfants atteints d’un cancer pédiatrique : une étude de cas rétrospective sur les connaissances médicales et l’adaptation psychologique
    Miranda D'Amico (Université Concordia), Charlotte Gélinas-Gagné (Université Concordia)

    De nombreuses études ont examiné l’impact du cancer infantile sur le système familial, sur l’adaptation des parents et sur l’enfant malade. Cependant, les études examinant l’adaptation psychologique des frères et sœurs de patient(e)s pédiatriques atteints de cancer sont très rares. Bien que la littérature encourage l’importance d’offrir des connaissances médicales aux frères et sœurs de jeunes malades, ils restent généralement mal informés. De plus, ils sont souvent exclus des discussions médicales, leur état psychologique est souvent négligé et les conséquences à long terme du cancer sont rarement étudiées. Le but de ce projet est de fournir des données préliminaires sur l’importance et la disponibilité des connaissances médicales chez la fratrie de patient(e)s atteints de cancer infantile.

    Des entrevues semi-structurées seront menées pour discuter de l’expérience de jeunes adultes ayant vécu le cancer pédiatrique d’un frère ou d’une sœur. Différentes thématiques, y compris le soutien reçu, les connaissances médicales obtenues et leur capacité à comprendre l’état de santé de leurs frères et sœurs seront abordées. Les défis auxquels fait face la fratrie d’enfants atteints d’un cancer seront abordés dans cette étude de cas rétrospective et des pistes de soutien potentielles seront discutées afin d’offrir des données qualitatives préliminaires sur l’importance d’offrir des connaissances médicales.

  • Communication par affiche
    Impact du cancer et stratégies utilisées par les hommes de différents groupes d’âge pour faire face à cette expérience
    Isabelle Doré (Centre de recherche du CHUM), Corentin Montiel (UQAM - Université du Québec à Montréal), Magali Tisseyre (Centre de recherche du CHUM)

    Les hommes recevant un diagnostic de cancer sont généralement moins susceptibles d’utiliser les services de soutien disponibles comparativement aux femmes et des différences selon l’âge sont présentes. La présente étude vise à mieux comprendre l’expérience des hommes en contexte de cancer afin de développer des services de soins de soutien adaptés aux besoins et préférences des hommes de divers âges.

    Un total de 31 hommes québécois diagnostiqués avec un cancer ont été recrutés de mars à mai 2021. Des groupes de discussion virtuels et des entretiens téléphoniques individuels ont été menés par groupe d’âge (18-34, 35-54, et 55+ ans) et transcrits textuellement. Avec une analyse de contenu dirigée basée sur le cadre des soins de soutien de Fitch (2005), des thèmes principaux ont été identifiés pour décrire les impacts du cancer et les stratégies utilisées pour faire face à l’expérience de cancer.

    Les résultats révèlent des impacts physiques, psychologiques et interpersonnels particulièrement importants, incluant des états affectifs et des changements dans les relations. De nombreuses stratégies utilisées pour faire face à cette situation ont été discutées, notamment dans les domaines physique (ex. habitudes de vie), psychologique (ex. attitude positive), et interpersonnel (ex. mettre fin à certaines relations). Les tendances identifiées suggèrent que l’expérience du cancer possède des bases communes aux trois groupes d’âge, mais que des particularités existent entre ceux-ci.

  • Communication par affiche
    Favoriser le processus de retour au travail après un cancer du sein : croisement des perspectives des milieux de travail et des femmes.
    Elisabeth Derome (Université Laval), Gabrielle Fortin (Université Laval)

    Le retour au travail d’une femme après un cancer du sein s’avère une issue souhaitable sur les plans individuel, social et sociétal. Or, le taux d’emploi des femmes québécoises diagnostiquées d’un cancer du sein serait moins élevé comparativement à celles n’ayant jamais reçu ce type de diagnostic. Une recension des écrits a été réalisée sur l’expérience du processus de retour au travail des femmes et des responsables des milieux de travail. Les résultats révèlent que plusieurs femmes éprouveraient des difficultés lors de leur retour au travail, dont le manque de soutien perçu de leur milieu de travail. Il semble que plusieurs responsables ne se sentiraient pas suffisamment outillés quant aux connaissances sur le cancer et ses conséquences, ni pour équilibrer les intérêts de la survivante et de l’organisation. Enfin, un constat émerge voulant que les recherches au sujet du retour au travail après un cancer du sein concernent soit l’expérience des femmes, soit le point de vue des responsables quant à ce retour au travail, mais aucune recherche n’a permis de réunir ces deux perspectives incluant les besoins de chacun. Les interactions entre le milieu de travail et l’employée visant à faire valoir les intérêts et les contraintes s’avèrent un exercice délicat qu’il nous faut mieux comprendre. Ainsi, une recherche qualitative est envisagée afin d’explorer le vécu et les besoins des responsables et des femmes lors du retour au travail et de croiser leurs perspectives.

  • Communication par affiche
    Santé sexuelle et oncologie : Besoins divers en matière de formation continue chez les infirmiers(ères)
    Billy Vinette (Université de Montréal), Karine Bilodeau (Université de Montréal), Hazar Mrad (UdeM - Université de Montréal), Maria Pilar Ramirez-Garcia (Université de Montréal)

    Introduction : Les infirmiers(ères) occupent un rôle central pour discuter, évaluer et soutenir la clientèle oncologique adulte confrontée à des problèmes sexuels. Toutefois, la formation continue infirmière en santé sexuelle demeure sous-optimale. Différents besoins infirmiers en formation continue en santé sexuelle ont été identifiés dans les écrits, mais aucun n’a synthétisé l’ensemble de ces besoins.


    Objectif : Cette revue de la portée vise à synthétiser les différents besoins de formation continue en santé sexuelle des infirmiers(ères) œuvrant avec la clientèle oncologique adulte.


    Méthode : Une revue de la portée a été réalisée selon la méthode du Joanna Briggs Institute (Peters et al., 2020). La recherche a été effectuée dans trois bases de données et dans la littérature grise. Une analyse thématique inductive a été réalisée.


    Résultats : Parmi 824 articles identifiés, 66 articles ont été inclus. Trois thèmes ont été identifiés: 1) Besoin d'acquérir des connaissances en santé sexuelle; 2) Besoin d’ébranler les fausses croyances, de développer une attitude positive et d'améliorer les stratégies de communication en santé sexuelle; 3) Besoin de ressources et de méthodes de formation spécifiques en santé sexuelle.


    Conclusion : Cette revue met en évidence la diversité des besoins de formation continue infirmiers en santé sexuelle qui doivent être comblés pour soutenir les infirmiers(ères) dans leur rôle dans ce domaine de pratique.

  • Communication par affiche
    Donner la parole aux jeunes atteints de cancer avancé dans l’évaluation de leur qualité de vie : développement de versions autorapportées de l’outil Advance Quality of Life (QoL)
    Marianne Olivier-D’Avignon (Université Laval), Michel Duval (Université de Montréal), Julie Felipe (Centre de Psycho-Oncologie du CHU St-Justine), A-A Leclerc (Centre mère-enfant Soleil, CHU de Québec-Université Laval (CHUL)), Marc-Antoine Marquis (Centre hospitalier Universitaire Ste-Justine), Bruno Michon (Centre hospitalier universitaire de l’université Laval (CHU Laval)), L. Robichaud (Université de Montréal), Serge Sultan (Université de Montréal), M. Tyo-Gomez (Patient-Partenaire)

    Peu d’outils autorapportés sont disponibles pour évaluer la qualité de vie (QdV) chez les jeunes atteints d’un cancer avancé et ceux qui sont disponibles ont plusieurs limites. L’outil Advance Quality of Life (QoL) a été développé pour les parents/soignants pour évaluer la QdV des jeunes atteints d’un cancer avancé selon 7 dimensions. Ce projet vise à élaborer deux versions autorapportées (8-12 ans; 13-18 ans) de Advance QoL à partir de la version parents/soignants.

    Le développement des versions autorapportées s’est fait selon un processus itératif en collaboration avec l’équipe de recherche incluant des jeunes collaborateurs (n = 5), des soignants et un patient-partenaire. Puis, des entretiens cognitifs semi-structurés ont été menés avec des jeunes atteints de cancer avancé pour évaluer la compréhension et la validité sociale de Advance QoL (n visé = 16). Des analyses qualitatives items-par-items ont été utilisées afin d’identifier les éléments problématiques et de raffiner les outils.

    À ce jour, les participants recommandent d’éviter les mots techniques (p. ex., pédiatrique/psychologique) et de privilégier les concepts concrets. De façon générale, les outils ont été bien compris et les commentaires étaient positifs. Le langage des outils a été adapté pour respecter les scores de lisibilité appropriés aux tranches d’âge visées. Après cette phase de développement, une étude pilote sera menée afin d’évaluer l’implantation et l’utilisation de Advance QoL en milieu clinique.

  • Communication par affiche
    Réduire la douleur procédurale en oncologie pédiatrique : Acquisition de compétences en communication hypnotique suite à la formation Rel@x
    Claude-Julie Bourque (Université de Montréal), Michel Duval (Université de Montréal), Sylvie Le May (Université de Montréal), Ahmed Moussa (Université de Montréal), Argerie Tsimicalis (Institut de recherche Centre Universitaire de Santé McGill), Jennifer Aramideh (Université de Montréal), Margot Bedu (UdeM - Université de Montréal), Christian Dagenais (Université de Montréal), Andrea Maria Laizner (Institut de recherche Centre Universitaire de Santé McGill), Ariane Levesque (Université de Montréal), David Ogez (Université de Montréal), Émilie Rondeau (Université de Montréal), Serge Sultan (Université de Montréal), Anne-Frédérique Tessier (Université de Montréal)

    En contexte hospitalier, les enfants atteints de cancer subissent des traitements douloureux. Les techniques de communication hypnotique (TCH) permettent de réduire la douleur et la détresse. Grâce à une formation destinée aux soignants nommée « Rel@x », ces techniques peuvent être utilisées par les infirmières, réduisant ainsi la douleur et la détresse procédurale. L’étude actuelle vise à évaluer l’acquisition de compétences des infirmières suite à la formation Rel@x via le discours. 60 infirmières formées ont effectué une simulation filmée d’une ponction veineuse en appliquant la TCH, avant et après la formation, puis lors d’un suivi à 3 mois. En consultant deux experts en hypnose et deux patients partenaires, nous avons identifié cinq marqueurs discursifs, soit, le temps (p. ex., débit de parole), les champs lexicaux (p. ex., lexique médical), la complexité du langage, l’expérience affective suggérée (p. ex., positive ou négative), et la forme interrogative (p. ex., questions ouvertes). Pour la présente étude, à l’aide des verbatims issus des interactions soignant-patient lors des simulations, nous décrirons statistiquement les indices langagiers sur les 3 temps, et comparerons statistiquement les données pré-post et pré-suivi à l’aide de tests de Student et Wilcoxon. Des résultats favorables plaideront en faveur de l’impact de la formation et pourraient servir à compléter des échelles de cotation de comportement existantes.

  • Communication par affiche
    L'importance du soutien par les pairs pour la communauté des cancers du sang: un soutien personnalisé du diagnostic jusqu’à la vie après le cancer.
    Nadine Prévost (Société de leucémie et lymphome du Canada), Pascale Rousseau (Société de leucémie et lymphome du Canada)

    Cette présentation décrira les résultats de notre revue de littérature sur l'impact du soutien par les pairs sur les résultats de santé. En 2022, la Société de leucémie et lymphome du Canada a relancé son programme de soutien par les pairs avec un processus rigoureux en ce qui concerne le recrutement et la formation des bénévoles, la gestion des risques et l'évaluation continue. D’avantage de groupes de soutien virtuels ont été proposés pendant la pandémie comme autre moyen d'entrer en contact avec des pairs, avec un taux de participation impressionnant et une excellente évaluation.


    Les gens touchés par un cancer du sang peuvent se sentir isolé même incompris par leur famille et leurs amis pendant leur expérience avec le cancer. Lorsque cela se produit, cela peut être déstabilisant. Le fait de communiquer avec quelqu'un qui a vécu un diagnostic de cancer similaire peut apporter un niveau de compréhension. Recevoir un diagnostic de cancer du sang est une expérience traumatisante et certaines personnes pourraient avoir de la difficulté à croire en l’avenir. Parler avec quelqu'un qui a une bonne qualité de vie rend l'avenir possible et donne de l'espoir.


    Beaucoup de survivants du cancer ressentent le besoin de donner en retour. Le soutien par les pairs est un moyen de les garder engagés dans leur communauté et de donner un sens à l'expérience du cancer.

  • Communication par affiche
    Comment les infirmières de première ligne peuvent-elles soutenir la promotion de la santé après le cancer du sein ? Protocole de revue de la portée
    Karine Bilodeau (Université de Montréal), Maud Christine Chouinard (Université de Montréal), Pegah Torabi (UdeM - Université de Montréal)

    Grâce à l’augmentation du dépistage et des traitements plus efficaces, le nombre de personnes survivant augmente rapidement. Ces personnes survivantes ont des besoins uniques à la fin de leurs traitements pouvant être comblés par les infirmières de soins primaires. Elles peuvent jouer un rôle important dans les soins avec leurs compétences et leurs connaissances dans l’éducation pour la santé, la coordination des soins, et la promotion de la santé. Cependant, il est rapporté que les connaissances sur les interventions infirmières de promotion de la santé des survivants du cancer sont limitées.
    L'objectif de cette revue de la portée est de répertorier les interventions infirmières de promotion de la santé chez les survivantes du cancer du sein lors de soins primaires.


    En s’inspirant des recommandations mises à jour du JBI, les bases de données consultées seront : Embase, PsycINFO, PubMed, CINAHL, Web of Science et la littérature grise. La stratégie de recherche comprendra les termes "Health promotion", "Nursing care", "Breast neoplasms", et ainsi que "Primary care" ou "Surviovrs".

    Les résultats seront présentés pour décrire les modalités, les effets, les implications des interventions pour la pratique infirmière chez les survivantes de cancer de sein.


    Cette revue de la portée permettra d’identifier les lacunes dans les connaissances quant aux interventions infirmières de promotion de la santé et les points à approfondir dans de futures études.

  • Communication par affiche
    L’Espace partenaires en cancérologie : une offre de service innovante pour répondre aux besoins des personnes touchées par le cancer et la communauté.
    Sandie Oberoi (CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal), Déborah Pascale (Espace partenaires en cancérologie (EPC) CIUSSS de l'Est-de-l ‘Île-de-Montréal)

    Pour répondre aux besoins non comblés par les services existants, l’Espace partenaires en cancérologie (EPC) a été mis sur pied. L'EPC offre des services d'accompagnement, d'information et propose une grande variété de ressources aux personnes touchées par le cancer (PTC). Il réunit une communauté de PTC, de collaborateurs et de professionnels de la santé qui s’engagent pour améliorer les soins et services offerts au programme de cancérologie du CIUSSS-EMTL. L’EPC propose un guichet unique permettant de prendre en charge rapidement les différents besoins de la PTC. Ce service permet d’offrir un accompagnement adapté et sur mesure, selon les besoins des PTC qui désirent du soutien et des conseils auprès de la communauté de patients partenaires.


    L’EPC a recruté et formé plus de 40 patients partenaires depuis sa création en 2021. Les services de l’EPC ont touché plus de 2000 PTC désirant de l’information ou du soutien. Les résultats de satisfaction de la clientèle montrent les bienfaits apportés à la communauté. L’implication des patients partenaires a permis de créer une offre de service « par et pour les PTC » qui est à leur image et qui répond aux besoins identifiés. Le succès de l’EPC repose sur le fait que les patients partenaires sont au cœur des différents projets et que l’implication de ces derniers permet de maintenir une vigie sur l’expérience patient et d’assurer la qualité des soins au sein du programme de cancérologie.

  • Communication par affiche
    Le parcours d’apprentissage patient (PAP) Oncologie : un outil co-construit pour mieux soutenir les patients et les proches tout au long du parcours de vie avec le cancer
    Mathieu Jackson (Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public), Eleonora Bogdanova (Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public), Tiffany Clovin (Centre de recherche du CHUM), Catherine Côté (Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public), Corentin Montiel (Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public)

    Considérant les besoins importants des patients et des proches en oncologie, et les impacts multiples du cancer, nous proposons l’approche de parcours d’apprentissage du patient (PAP) pour identifier les connaissances et les compétences développées par les patients et leurs proches tout au long du parcours de vie avec le cancer, tout en cernant les besoins non comblés par les soins et services. La présente communication portera sur le PAP Oncologie et son potentiel pour l’amélioration du système de santé québécois.

    Une consultation des différents acteurs concernés a été entreprise avant de former un groupe de co-construction composé de trois patients partenaires et d’une proche aidante. Neuf grandes étapes du parcours de vie avec le cancer ont été identifiées (ex. prévention et prédisposition, diagnostic, traitements, soins palliatifs, vivre avec), avec de nombreux objectifs d’apprentissage cliniques, ainsi que des objectifs englobant les besoins de soutien et les impacts sur diverses sphères de la vie. Le PAP a ensuite été commenté, adapté et validé par les patients et des acteurs concernés afin d’assurer une représentativité.

    Le PAP Oncologie a permis de mettre en évidence les connaissances mobilisées, parfois par nécessité, par les patients et les proches aidants au cours de la vie avec le cancer. Il permet d’expliciter les besoins et de nourrir une réflexion sur la façon dont les différentes institutions et organisations offrant un soutien peuvent répondre à la demande.

  • Communication par affiche
    Accompagner des couples Arabo-musulmans aux prises avec un cancer : pistes d’intervention
    Amina Benidir (UdeM - Université de Montréal), Karine Bilodeau (Université de Montréal)

    Bien que les taux de survie des patients atteints de cancer aient augmenté, cette maladie continue d’affecter les couples de manière significative. Cela dit, la religion et la culture semblent faire partie du processus thérapeutique de certaines personnes atteintes de cancer. Malgré l’importance de la communauté arabo-musulmane dans les pays occidentaux, peu de données sont disponibles quant à l’expérience de ces individus aux prises avec un cancer. L’affiche a pour but de présenter l’expérience de couples arabo-musulmans aux prises avec un cancer ainsi que des pistes d’intervention. Dans le cadre de cette étude qualitative exploratoire simple, six couples mariés (N=12) ont été interrogé lors d’entretiens semi-structurés. Une analyse des données itérative a été effectuée. Les résultats s’articulent sous les thèmes suivants: i) accepter la maladie grâce à des stratégies d’adaptation procurées par les croyances et les pratiques religieuses musulmanes; ii) vivre des problèmes relatifs à l’expression des besoins et des sentiments au sein du couple; iii) vivre un rapprochement au sein de la famille; iv) vivre la maladie dans le contexte hospitalier en tant que musulmans. Les résultats de cette étude pourraient sensibiliser les professionnels de la santé à demeurer à l’affût des besoins des deux conjoints lors d’une maladie en plus d’explorer leurs croyances religieuses et spirituelles afin de prodiguer des soins culturellement cohérents.

  • Communication par affiche
    Une nouvelle formation moderne, dynamique et numérique pour les bénévoles au jumelage téléphonique
    Marco Décelles (Fondation québécoise du cancer), Josée Parent Bellavance (NA), Marie-Amandine Sauthier

    Le service de jumelage téléphonique existe depuis 1984 à la Fondation québécoise du cancer. Toutes les personnes bénévoles de la Fondation pour ce service sont touchées de près ou de loin par le cancer, que ce soit en ayant été diagnostiqué.e.s ou en ayant été proche-aidant.e.s. Ces bénévoles ont traversé le processus pour le devenir, soit une entrevue d'une heure avec la coordonnatrice, une formation sur la Fondation, le rôle du bénévole au jumelage, l’écoute active ainsi qu'une étude des antécédents judiciaires.
    En 2022, le programme de formation a été repensé et les lectures anciennement proposées ont été transformées en capsules vidéos, dans l'objectif de rendre cette formation plus accessible, complète et surtout dynamique. Au total, les capsules vidéos sont d'une durée de 3h.
    Les avis sont unanimes : cette formation est moderne, complète, facile à suivre et devient un repère pour les personnes qui veulent y retourner et perfectionner leurs connaissances lors d’un jumelage actif. Elle est visionnée au rythme de chacun.e, permettant à tout le monde de la suivre en totalité. C'est une formation unique en son genre au Québec et qui mérite d'être connue. Les personnes qui l’ont suivie disent se sentir outillées et en confiance face à leurs jumelages téléphoniques et au soutien qu'elles vont pouvoir apporter autour d'elles. Cela ne fait qu'augmenter nos possibilités de jumelage amenant ainsi une aide plus grande aux québécois.e.s touché.e.s par le cancer.

  • Communication par affiche
    Le Programme d’aide à la vie quotidienne
    Marco Décelles (Fondation québécoise du cancer), Marie-Amandine Sauthier

    La Fondation québécoise du cancer a choisi, en 2022, de répondre directement aux besoins financiers que les personnes atteintes de cancer pouvaient avoir en déployant le Programme d'aide à la vie quotidienne (PAVQ), qui a pour objectifs d'aider financièrement toute personne diagnostiquée d'un cancer vivant sous le seuil de faible revenu, traversant une période financière difficile à cause de la maladie et étant exclue des autres programmes d'aide en oncologie.
    Les demandes au PAVQ doivent être faites par un.e professionnel.lle œuvrant auprès des personnes atteintes. Une formation gratuite obligatoire de 90 minutes avec examen est à compléter afin d’avoir accès au formulaire uniquement numérique. Actuellement, nous avons plus de 200 professionnel.le.s déjà formé.e.s au Québec. Les commentaires que nous recevons sur la formation sont unanimes. Elle est claire, efficace et pertinente.
    Le PAVQ a été lancé en juin 2022 et les résultats sont déjà très prometteurs. Entre le 5 juillet et le 30 janvier 2023, nous avons reçu 91 demandes et seulement 10 ont été refusées. Pour chaque demande, les paiements ont été faits dans un délai maximal d’une semaine ouvrable. Notre objectif est d'aider le plus de personnes possible dans le respect de la complémentarité des autres programmes d'aide en oncologie offerts par divers organismes communautaires. Notre programme aide les gens financièrement dans leurs besoins quotidiens et leur offre une bouffée d'air frais dans cette période si difficile.

  • Communication par affiche
    Combinaison de l'hypnose et de la réalité virtuelle : Une étude qualitative sur l'expérience utilisateur pendant une étude expérimentale de la douleur
    Pierre Augier (Psychologue clinicien), Éloïse Cardinal (UdeM - Université de Montréal), Émilie Giguère (Université de Montréal), Sylvie LeMay (Université de Montréal), Anne-Sophie Nyssen (Université de Liège), David Ogez (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont), Pierre Rainville (Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal), Floriane Rousseaux (Université de Liège), Audrey Vanhaudenhuyse (Université de Liège)

    Contexte

    La réalité virtuelle (VR) et l'hypnose (H) sont des outils utiles pour la gestion de la douleur, mais le bénéfice potentiel de leur combinaison (VRH) reste encore à étudier.

    Méthodes

    Suivant un devis expérimental intra-sujet à mesures répétées, 16 participants de la population générale ont reçu les trois interventions au cours desquelles ils recevaient des stimuli électriques. Suite à chaque intervention, des entretiens d’explicitation ont été effectués afin de permettre aux participants d'élaborer sur leur expérience utilisateur. Une analyse thématique a été menée sur les données recueillies lors des entrevues.

    Résultats

    Trois thèmes ont émergé des entretiens : 1) Satisfaction: Les participants avaient pour la plupart des sentiments positifs à l'égard des trois interventions; 2) Perception corporelle et attention: La difficulté à différencier la présence et l'absorption liées à la VRH et l'inconfort ressenti pendant la condition VRH ont été signalés; 3) Acceptabilité du dispositif : La condition H a été la plus appréciée, suivie de la VRH et de la VR seule.

    Conclusion

    Les données recueillies ont mis en évidence les avis des participants sur ces différentes interventions et ont suggéré des ajustements pour le développement futur de l'intervention VRH en gestion de la douleur.

    Mots clés: Réalité virtuelle, hypnose, douleur expérimentale, expérience utilisateur.


Communications orales

Séance de communications orales 3

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
  • Communication orale
    Utilisation d’outils de dépistage psychosocial en oncologie pédiatrique
    Miriam Beauchamp (CHU Sainte-Justine), Pascal Bernier (CHU Sainte-Justine), Marco Bonanno (CHU Sainte-Justine), Hallie Coltin (CHU Sainte-Justine), Leandra Desjardins (UdeM - Université de Montréal), Nathalie Labonté (CHU Sainte-Justine), Caroline Laverdière (CHU Sainte-Justine), Marika Monarque (CHU Sainte-Justine), Sébastien Perreault (CHU Sainte-Justine), Carole Provost (CHU Sainte-Justine), Serge Sultan (CHU Sainte-Justine), Emilie Trudel (CHU Sainte-Justine)

    Un diagnostic de cancer pédiatrique a un impact important sur le fonctionnement psychosocial d’un enfant et de sa famille. Le diagnostic et le traitement apportent de nombreux nouveaux facteurs de stress et de séquelles potentielles auxquelles les familles doivent apprendre à faire face. Un standard de soin en oncologie pédiatrique est la nécessité d’évaluer systématiquement les besoins psychosociaux chez les enfants diagnostiqués d’un cancer et leur famille, avec une recommandation d’utiliser des outils de dépistage fondés sur des preuves. L’évaluation et l’identification précoce avec des outils de dépistage est un point d’intervention important.

    Ainsi, tout comme nous mesurons la température d’un enfant, nous voulons aussi mesurer les besoins psychosociaux avec de bons outils afin de pouvoir identifier les problèmes plus tôt, plus équitablement, et d’intervenir de façon appropriée au besoin. Trois exemples de projets de notre laboratoire portant sur cette thématique seront présentés. La première vise à identifier l’outil de dépistage optimal pour les séquelles neurocognitives chez les survivants d’un cancer pédiatrique. Le deuxième a pour but de valider la version française de l’outil de dépistage du risque de la détresse familiale recommandé en oncologie pédiatrique. Le troisième se concentre sur l’implantation d’un outil de dépistage des habiletés de préparation à la transition vers les soins adultes chez les survivants d’un cancer pédiatrique.

  • Communication orale
    Développement d’une intervention intégrant les procédures combinant hypnose et réalité virtuelle dans l’accompagnement des patients atteints de myélome multiple
    Mathieu Landry (Faculté de Psychologie, Université de Montréal), Jean-François Malouin (Super Sublime), Pierre Rainville (Institut universitaire de Gériatrie de Montréal), Floriane Rousseaux (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR)), Danny Wade (Espace partenaires en cancérologie, Hôpital Maisonneuve-Rosemont), Richard Leblanc (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR)), Sandie Oberoi (Espace partenaires en cancérologie, Hôpital Maisonneuve-Rosemont), David Ogez (Hôpital Maisonneuve Rosemont), Phlippe Richebé (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR))

    La qualité de vie des patients confrontés à un cancer est fortement altérée, encore plus lorsqu’ils doivent suivre des traitements difficiles comme les chimiothérapies et les transplantations de cellule souche. Il est essentiel de soutenir ces patients, et prévenir l’apparition de niveaux importants de détresse émotionnelle. Pour aider au mieux ces patients, des interventions non pharmacologiques ont montré des bénéfices sur l’adaptation au cancer. Les programmes associant réalité virtuelle et hypnose (RVH) sont en pleins essors. Ils permettent de distraire le patient des douleurs aiguës et de son anxiété, en lui permettant un voyage imaginaire par des images et des sons agréables. Ces programmes étant nouveaux, ils ont besoin d’être améliorés. Les recherches recommandent d’étudier les meilleurs moyens de l’utiliser auprès des patients fragiles, et de les programmer afin qu’ils procurent des soins individualisés. Notre proposition vise à répondre à ces recommandations. En co-construction avec des patients partenaires, des cliniciens, chercheurs et artistes numériques ont développé un nouveau programme RVH qui permet l’absorption du patient dans un monde imaginaire bienveillant et sécuritaire, dans lequel il sera invité à vivre une expérience qui le distrait de ses émotions négatives et de ses inconforts physiques (ex., douleurs). Lors de cette expérience, le patient sera accompagné par un intervenant par le biais d’un avatar, pour proposer une prise en charge individualisée.

  • Communication orale
    Expérience des infirmières en oncologie et des survivants du cancer pendant leur transition des équipes d'oncologie aux équipes de prestataires de soins primaires
    Manon Lemonde (University of Ontario Institute of Technology), Peter Sun (Orchard Villa Long Term Care Pickering), Dominique Tremblay (Université de Sherbrooke)

    Les soins aux survivants du cancer en transition de traitement sont fragmentés. Cette étude phénoménologique a exploré l'expérience des infirmières en oncologie et des survivants du cancer en transition de traitement.

    Les participants, patients et infirmières, ont été recrutés par échantillonnage raisonné pour des entretiens individuels semi-structurés. La théorie infirmière de la transition et l'approche de l'analyse phénoménologique interprétative ont été appliquées pour guider l'étude dans la collecte et l'analyse des données.

    Les survivants du cancer étaient préoccupés par la transition personnelle et devaient faire face à des défis dans le cadre de la transition des soins. Les infirmières en oncologie étaient bien placées pour jouer un rôle clé dans la prestation de soins de qualité aux personnes atteintes de cancer. Cependant, les soins reçus n'étaient pas suffisants pour répondre de manière exhaustive aux préoccupations des survivants du cancer. Les expériences positives et les obstacles aux soins du cancer ont été explorés. Des implications et des recommandations ont été suggérées.

    Dans le contexte actuel du système de santé canadien aux ressources limitées, cette étude pourrait fournir des informations utiles pour établir un nouveau modèle de soins continus et coordonnés pour les survivants du cancer en transition de traitement.

  • Communication orale
    L’utilisation d’un sondage en ligne comme moyen de priorisation des solutions et d’amélioration des ressources pour les jeunes survivants d'une tumeur cérébrale pédiatrique (JSTCP)
    Marco Bonanno, Claude-Julie Bourque (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), Leandra Desjardins (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), Ariane Levesque (Université de Montréal), Sébastien Perreault (Université de Montréal), Lye-Ann Robichaud (Université de Montréal), Charlotte Roy (Université de Montréal), Serge Sultan (Université de Montréal)

    Contexte: Les JSTCP peuvent présenter des difficultés sociales, académiques et d’emploi. Cependant, ils utilisent peu les services offerts. Cette étude vise à valider et à prioriser les solutions identifiées dans une étude qualitative précédente auprès des JSTCP et leurs parents pour aider à la reprise des activités quotidiennes après-traitements en évaluant leur efficacité avec un échantillon plus large et diversifié.

    Méthodologie: Nous avons mené un sondage auprès de 68 participants (JSTCP = 43, 15-39 ans ; Parents = 25). Nous avons recueilli des informations sur leur santé et l’expérience scolaire et d’emploi après-traitements. Ensuite, nous avons évalué l'utilité des solutions à travers des échelles Likert et des questions ouvertes pour recueillir des données mixtes.

    Résultats: Les participants ont priorisé les solutions donnant accès à des services d’évaluation, de psychoéducation et de suivi à long terme pour mieux comprendre leurs besoins après-traitements et avoir accès à des services adaptés et à des informations sur les ressources disponibles pour (ré)intégrer l'école et le travail. Les réponses aux questions ouvertes ont montré l’écart entre recommandations proposées et services disponibles.

    Conclusions: Ces résultats aideront à affiner les solutions pour le JSTCP grâce à la formulation d'éléments clés menant à leur mise en œuvre. L’implémentation des solutions nécessitera un travail de concertation auprès des professionnels et des décideurs des milieux concernés.

  • Communication orale
    L’Intervention eG2 : un soutien pour prévenir la dysphagie chez les patients traités par chimioradiothérapie pour un cancer de la tête et de cou
    Édith Filion (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Houda Bahig (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Marie-Ève Caty (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Christian Champagne (N/A), Apostolos Christopoulos (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Nancy Latulippe (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Cindy Levesque-Boissonneault (Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)), Charles Martin (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Félix Nguyen (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Ank Khoi Patrick Nguyen (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), Brian O’Sullivan (N/A)

    L'intervention eG2 est une intervention innovante développée par l’équipe d’orthophonistes au Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Elle utilise la télésanté, l'intervention de groupe et la participation d'un·e patient·e en tant que partenaire pour offrir un soutien à la réalisation d’un programme d’exercices pouvant possiblement prévenir des difficultés de déglutition à long terme chez les patient·es traité·es par chimioradiothérapie (CRT) pour un cancer de la tête et du cou. Notre équipe examinera les impacts de l'intervention eG2 sur 1) la déglutition, 2) l'adhésion thérapeutique, 3) l'expérience des patients en matière de soins et 4) les coûts liés à l'hospitalisation.

    Pour ce faire, nous recruterons 76 patients atteints d’un cancer de la tête et du cou, qui seront traités par CRT curative et qui participeront à l'intervention eG2. L’indicateur principal sera la proportion de sondes nasogastriques (sondes NG) installées. Les données seront analysées à l'aide de statistiques descriptives. Notre équipe mènera également des entretiens individuels (n=20) pour documenter les facteurs influençant l'adhésion en utilisant une analyse inductive.

    Des résultats préliminaires seront présentés et discutés en fonction de l’état d’avancement du projet et contribueront à une meilleure compréhension du soutien offert par l’intervention eG2.


Panel / Atelier

Table ronde portant sur les innovations et les priorités de recherche pour l’accompagnement des personnes touchées par le cancer

Salle : Z-215 — Bâtiment : Université de Montréal - Claire McNicoll
Discutant·e·s : Maryse Carignan (2646 rue du Verdier), Maxime Dumais (Oncopole), Sandie Oberoi (CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal), Romain Rigal (Société canadienne du cancer)

Réseautage

Activité de réseautage

Salle : Cafétéria Jean Brillant - section Sud — Bâtiment : Université de Montréal - Jean-Brillant