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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

L’activité physique pratiquée avant, pendant et après les traitements pour le cancer est reconnue comme étant une stratégie efficace et sécuritaire pour réduire le fardeau du cancer et des traitements sur la personne et ses proches. Ce colloque met en lumière les plus récentes données probantes, les interventions innovantes susceptibles d’être mises à l’échelle dans plusieurs organisations au Québec, les défis et les leviers à l’implantation de ce type d’intervention, ainsi que l’expérience des patients et des proches aidants.

L’objectif de ce colloque est de réunir des intervenants du milieu de la recherche, des politiques publiques et de la santé publique, des services de santé (oncologues, kinésiologues, physiothérapeutes, infirmières, etc.), des organisations communautaires, des patients et des proches aidants afin d’échanger sur les stratégies efficaces et prometteuses pour promouvoir l’activité physique auprès des personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer et leurs proches, dans toutes les étapes du continuum de soins.

Ce colloque vise, avec quatre objectifs thématiques, à :

  1. Présenter les plus récentes données probantes quant aux bienfaits de l’activité physique sur la santé physique et mentale des patients et des proches aidants, et ce, à toutes les phases de traitement (prétraitement/préadaptation, pendant le traitement, posttraitement/réadaptation);
  2. Partager les interventions efficaces, innovantes et prometteuses qui misent sur l’activité physique pour optimiser la santé globale des patients et des proches aidants;
  3. Discuter des facteurs facilitants et des barrières à l’implantation et à la mise à l’échelle de ces interventions en contexte réel de soins au Québec;
  4. Échanger sur les stratégies pour « faire le pont » entre les services de santé et le milieu communautaire afin d’offrir des solutions adaptées aux besoins des patients et des proches aidants tout au long du continuum du cancer.
Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Accueil des participants et mot de bienvenue

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)

Communications orales

Conférence d’honneur

Vivre avec le cancer : faire un pas à la fois
« Le cancer… L’image associée à cette maladie (et trop souvent la réalité, malheureusement) est celle d’une personne affaiblie, alitée, souffrant presqu’autant du remède que de la maladie. Pourtant, quand mon oncologue m’a présenté son costaud plan de traitement, une surprise venait après les mises en garde habituelles. Elle m’a dit que je pouvais – devais même ! – bouger le plus possible, même durant la chimiothérapie. L’ayant sagement écoutée, je vous partagerai quelques constats, la place qu’occupe l’activité physique et la mobilité active dans ma vie avec le cancer, comment bouger m’a aidé, mais aussi les embûches rencontrées dans ce parcours qui se poursuit encore à ce jour. » - Martin Paré, patient-partenaire

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
Discutant·e·s : Martin Pare (s/)

Communications orales

Bloc 1 – Les bénéfices de l’activité physique en contexte de cancer

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
  • Communication orale
    Réponse aigue des cellules tueuses naturelles cytotoxiques à différentes modalités d’exercice aérobie chez des patients traités par chimiothérapie contre un cancer métastatique
    Adeline Fontvieille (Faculté des sciences de l’activité physique, Université de Sherbrooke et Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.), Tamas Fulop (Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke et Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.), Hugo Parent-Roberge (UdeS - Université de Sherbrooke), Michel Pavic (Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke et Centre de recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke.), Eléonor Riesco (Faculté des sciences de l’activité physique, Université de Sherbrooke et Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.), Lee-Hwa Tai (Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke et Centre de recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke.)

    Problématique : L'exercice aérobie provoque une lymphocytose suivie d'une diminution des lymphocytes sanguins, cette réponse étant particulièrement forte chez les cellules tueuses naturelles cytotoxiques (cNK). Certaines données suggèrent que l’exercice puisse stimuler leur activité anticancer, ce qui pourrait représenter une stratégie thérapeutique potentielle. Or, cette réponse n'a jamais été étudiée chez les patients sous chimiothérapie. Objectif : Caractériser la réponse des cNK à une séance d'exercice d'intensité modérée (MOD) et une séance d'exercice par intervalles (EPI) chez des patients sous chimiothérapie. Méthodes : 11 patients ont réalisé un MOD et un EPI dans un ordre aléatoire. Les cellules sanguines mononucléées ont été isolées avant, après et 1h après l'effort. Les décomptes en cNK et leur expression des marqueurs NKG2D, CD158a, CD57, PD-1, TIM-3, CXCR3, CXCR4 et CCR2 ont été établis par cytométrie et formule sanguine complète. Résultats : MOD a provoqué l’élévation du décompte en cNK (+1,91 ± 1,37 fois, p<0,001), qui est redescendu dans l’heure suivante (-0,65 ± 0,12 fois, p<0,001). Les cNK les plus réactives exprimaient CD57, NKG2D, le point de contrôle TIM-3 et le récepteur CXCR3 (tous p<0,001). L’EPI a provoqué un effet similaire, sans différence avec MOD (p≥0,38). Conclusion : les deux séances ont induit une réponse des cNK présentant un potentiel antitumoral élevé, soutenant l'idée qu’elles puissent représenter une approche adjuvante à la chimiothérapie.

  • Communication orale
    LymFit : un optimiseur d'activité physique en oncologie pour les jeunes adultes atteints de lymphome pendant et après le traitement
    Chris Angelillo (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Ross Anderson (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Kelly Davison (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Nathalie Johnson (Université McGill, Hôpital général juif), Christine Maheu (Université McGill), Matthew Salaciak (Université McGill, Hôpital général juif), Wing Lam Tock (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill)

    Introduction : L'activité physique (AP) après un diagnostic de cancer réduit la fatigue, l'anxiété et la dépression liées au cancer et améliore la qualité de vie. Ses effets sur les jeunes adultes (JA) atteints de lymphome six mois après le traitement sont inconnus. Objectifs : Déterminer si Lymfit, une intervention d'AP de 12 semaines, optimise l'AP chez les JA atteints de lymphome pendant et après le traitement et améliore les domaines physique, mental, cognitif et la qualité de vie. Méthodologie : Essai multicentrique par étapes avec suivi avant, après et à 3 mois. Lymfit comprenait un plan d'AP conçu par un kinésiologue, une supervision virtuelle hebdomadaire, une montre FitBit et un soutien par les pairs sur l'application Fitbit. Cinquante JA atteints de lymphome récemment diagnostiqués (âgés de 18 à 49 ans) ont bénéficié de l'intervention. Fitbit a suivi l'AP. Résultats : Les mesures Fitbit ont montré une tendance à la hausse de l'AP chez les 25 premiers participants avec la moitié d'entre eux respectant les recommandations en matière d'AP en effectuant en moyenne trois séances de 30 minutes modérées à vigoureuses par semaine. Les données de 3 mois des 50 participants planifiées et les résultats secondaires seront présentés lors de cette présentation. Discussion : Lymfit aide les JA atteints de lymphome à optimiser leur AP pendant et après le traitement, à réduire les symptômes liés au traitement du cancer et à améliorer leur qualité de vie.

  • Communication orale
    L’intervention psychosociale en contexte de nature et d’aventure auprès d’adolescents et de jeunes adultes atteints de cancer
    Marie-Michelle Paradis (Fondation Sur la pointe des pieds)

    Les adolescents et les jeunes adultes atteints du cancer font face à de nombreux défis psychosociaux à travers leur parcours. Or, les services actuellement en place dans le réseau de la santé ne prennent pas toujours en compte leurs besoins spécifiques et les particularités de leur situation en termes développemental et psychosocial. Depuis 1996, la fondation Sur la pointe des pieds a pour mission de changer la vie des jeunes atteints de cancer en favorisant leur bien-être par la biais d’expéditions d’aventure thérapeutique. Son approche unique misant sur l’expérience de groupe en milieu naturel dans le contexte d’une activité d’aventure vise notamment à favoriser l’échange entre les participants ayant un vécu similaire avec la maladie, à développer la confiance en soi et à leur permettre de profiter des bienfaits associés à une immersion en nature. Articulée en trois temps, cette présentation a pour objectifs de (1) présenter globalement l’approche de la fondation, (2) explorer les éléments actifs et les bénéfices potentiels d’une intervention par la nature et l’aventure pour la clientèle oncologique et (3) exposer les résultats d’un projet de pêche à la mouche mené par la fondation en 2021 auprès de la clientèle en rémission âgée de 30 à 39 ans.


Communications orales

Bloc 2 – Interventions innovantes en activité physique et cancer

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
  • Communication orale
    Développement d’un programme de réentrainement en centre hospitalier en oncopédiatrie au Québec
    Émilie Bertrand (École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique, Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada; CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.), Maxime Caru (Department of Pediatrics, Division of Hematology and Oncology, Penn State College of Medicine, Hershey, USA; CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada), Daniel Curnier (UdeM - Université de Montréal), Audrey Harvey (École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique, Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada; CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.), Caroline Laverdiaire (CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.), Valérie Marcil (CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.), Daniel Sinnett (CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.), Serge Sultan (CHU Sainte-Justine, Centre de recherche, Montréal, Québec, Canada.)

    Le cancer est l’une des principales causes de décès dans le monde. Les bienfaits physiologiques et psychologiques de l’activité physique ont été démontrés chez les enfants atteints de cancer. Cependant, près d’un patient cancéreux sur deux ne suit pas les lignes directrices sur l’activité physique. Au Québec aucun programme de réentrainement au décours de l’hospitalisation n’existait il y a encore 10 ans. L’objectif de cette présentation sera de documenter le chemin rationnel qui nous a conduit à travers les études PÉTALE, VIE et VIE-Québec ainsi que les objectifs à long terme de notre programme de recherche en oncologie pédiatrique et exercice. Nous présenterons les résultats majeurs des de études PÉTALE et VIE ainsi que les barrières et les facilitateurs ayant conduit à VIE-Québec. Finalement nous discuterons la mise en œuvre du programme de co-construction VIE-Québec avec les établissements du CHU ST Justine, du CHU de Sherbrooke et du CHU de Laval. Ce programme de modification des comportements s’articule avec des interventions en nutrition ainsi qu’en santé psycho-sociale. Ces différentes étapes sont nécessaires dans le cadre de la préparation d’une étude d’efficacité panquébécoise ou pancanadienne pour permettre une implantation clinique soutenue par les régimes d’assurance en santé.

  • Communication orale
    iACTIF: évaluer l’implantabilité d’un programme multimodal de télé-préadaptation en groupe en oncologie
    Isabelle Doré (Université de Montréal, Centre de recherche du CHUM.), Alexia Piché (Centre de recherche du CHUM)

    Contexte: La préadaptation multimodale utilise l’activité physique (AP), la nutrition et le soutien psychosocial pour optimiser la santé physique et psychologique entre le diagnostic de cancer et la chirurgie. La littérature suggère que l’AP supervisée et en groupe serait davantage efficace. Cependant, l’AP est généralement offerte sur une base individuelle et l’accessibilité est une barrière fréquente. Objectifs: Évaluer i) l’implantabilité (faisabilité, acceptabilité, fidélité) et ii) les effets préliminaires d’un programme multimodal de télé-préadaptation en groupe pour les personnes ayant reçu un diagnostic de cancer. Méthodes: Les participants (n=25) complétaient des tests fonctionnels et un questionnaire en ligne lors de l’évaluation initiale (T1), pré-chirurgie (T2) et trois mois post-chirurgie (T3). Un kinésiologue supervisait trois séances en groupe de 90 minutes par semaine incluant une composante exercice et éducative. Des analyses descriptives et des test-T pairé et de Wilcoxon ont été réalisées. Résultats: Les résultats suggèrent que l’intervention est faisable, a un niveau d’acceptabilité et de fidélité élevé. La principale barrière est le taux d’éligibilité. Les effets préliminaires entre T1 et T2 suggèrent une amélioration des indicateurs de capacité physique, du volume d’AP et de santé mentale. Conclusion: Les résultats d’implantabilité soutiennent la mise en œuvre de cette intervention et suggèrent des bénéfices pour la santé physique et mentale.

  • Communication orale
    Faisabilité, acceptabilité et impact préliminaire d’une intervention d’autogestion et d’activité physique pour les hommes avec un cancer de la prostate et leurs proches aidants
    Manon De Raad (St. Mary’s Research Centre), Melissa B Korman (Institute of Medical Sciences, University of Toronto; Sunnybrook Health Sciences Centre), Eric Belzile (St. Mary’s Research Centre), Nicole Culos-Reed (Faculty of Kinesiology, University of Calgary; Department of Oncology, Cumming School of Medicine, University of Calgary; Psychosocial Resources, Tom Baker Cancer Centre, Cancer Care, Alberta Health Services), Janet Ellis (Department of Psychiatry, University of Toronto; Psychosocial Care in Trauma, Sunnybrook Health Sciences Centre), Cindy Ibberson (St. Mary’s Research Centre), Sylvie Lambert (Université McGill), Helen McTaggart-Cowan (Canadian Centre for Applied Research in Cancer Control; Cancer Control Research, BC Cancer; Faculty of Health Sciences, Simon Fraser University), Stuart Peacock (Faculty of Health Sciences, Simon Fraser University; Canadian Centre for Applied Research in Cancer Control; Cancer Control Research, BC Cancer), Lindsay Rosamond Duncan (McGill University, Department of Kinesiology and Physical Education), Celestia S. Higano (Department of Urologic Sciences, University of British Columbia; Prostate Cancer Supportive Care Program; Vancouver Prostate Centre), Carly Sears (University of Calgary)

    Contexte: TEMPO est un programme pour les hommes atteints d'un cancer de la prostate et leurs proches aidants pour acquérir les compétences requises pour pouvoir autogérer les défis physiques et psychosociaux affectant leur bien-être et pour intégrer l'activité physique comme stratégie générale pour améliorer leur santé. La présentation donnera un aperçu du développement et des résultats de l’essai pilote de TEMPO. Méthodes: 49 hommes atteints d’un cancer de la prostate et leurs proches aidants ont été randomisés pour recevoir TEMPO ou les soins habituels. Chaque participant a rempli un questionnaire initial et de suivi 3 mois plus tard. Des critères ont été fixé pour conclure tant qu’à la faisabilité, l’acceptabilité, et l’impact préliminaire de TEMPO. 13 entrevues semi-structurées ont été menées afin d’explorer davantage l’acceptabilité. Résultats: La faisabilité était bonne, à l'exception du recrutement avec une moyenne de 6,1 dyades recrutées par mois (critère: 8 dyades/mois). L’acceptabilité était bonne, car le taux d'abandon était faible (<25%) et TEMPO était vue comme facile à utiliser. L’adhésion n’a pas été atteint. Le critère utilisé était que 100 % du module devait être visualisé et pour au moins 15 minutes au total et seulement 45 % des participants ont atteint ce critère. L'impact préliminaire sur l'anxiété et la qualité de vie a été soutenue. Conclusion: L’essai pilote a été un succès. Des modifications mineures sont nécessaires avant un essai à grande échelle.


Dîner

Dîner

Salle : Agora 5e étage — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)

Communications par affiches

Visite des communications par affiche

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
  • Communication par affiche
    La fréquence cardiaque comme critère de fin de test chez les personnes soumises à une chimiothérapie pour un cancer métastatique : est-elle vraiment fiable?
    Adeline Fontvieille (Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke et Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Sherbrooke, QC, Canada.), Hugo Parent-Roberge (Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke et Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Sherbrooke, QC, Canada.), Michel Pavic (Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke et Institut de recherche sur le cancer de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke, QC, Canada.), Laurence Poirier (UdeS - Université de Sherbrooke), Eléonor Riesco (Faculté des sciences de l'activité physique, Université de Sherbrooke et Institut de recherche sur le cancer de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke, QC, Canada.)

    La prescription d’intensité à l'aide d'un test maximal ou d'un % prédit de la fréquence cardiaque (FC) auprès d’individus atteints de cancer vient avec des enjeux de faisabilité, de sécurité et d’hétérogénéité quant à la réponse physiologique interindividuelle. Objectif: Déterminer si l'utilisation de FC cible comme critère d'arrêt lors d'un test sous-maximal permet de prescrire adéquatement l’intensité d'exercice chez des individus sous chimiothérapie. Méthodes: Onze personnes (57±7 ans) en cours de traitement pour un cancer métastatique ont effectué un test YMCA modifié (YMCAm). Ce dernier était arrêté lorsque la FC cible (80% FC réserve estimée), et une lactatémie capillaire ([La-])>4 mmol/L étaient atteints ou lorsque le maintien de la charge imposée n’était plus possible. Pendant le test, FC, [La-] et perception de l’effort (PE; échelle Borg CR10) ont étaient évaluées. Les participants ont été séparés en deux groupes : 1) ATT (n=5) ayant atteint la FC cible et 2) Non-ATT (n=6) n’ayant pas atteint la FC cible. Résultats: Au dernier palier du YMCAm, malgré l’écart par rapport à la FC cible entre les groupes (ATT: 6[4] bpm; Non-ATT: 21[13] bpm; p=0,002), il n'y avait pas de différence entre les groupes pour les [La-] (p=0,92) et les PE (p=0,08). Ces résultats suggèrent que l'utilisation de la FC estimée comme seul critère d'arrêt pour un test sous-maximal peut mener certains patients atteints de cancer à dépasser les seuils ciblés et à effectuer un test quasi-maximal.

  • Communication par affiche
    Étude de l’expérience vécue dans le cadre de l’expédition thérapeutique Lâcher prise de la Fondation Sur la pointe des pieds dédiée à des jeunes femmes atteintes du cancer du sein
    Isabelle Doré (École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique, Faculté de médecine, Université de Montréal (EKSAP), Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), Département de médecine sociale et préventive, École de santé publique de l’Université), Chloé Drapeau (UdeM - Université de Montréal), Marie-Michelle Paradis (Fondation Sur la pointe des pieds), Catherine Provost (Fondation Sur la pointe des pieds)

    Les expéditions d’aventure thérapeutique sont susceptibles de promouvoir la santé globale. Ce projet vise à mesurer les effets de participer à l’expédition Lâcher prise sur des indicateurs de santé physique et psychologique auprès de femmes atteintes du cancer du sein. Les participantes ont complété deux questionnaires auto-rapportés, avant (T1) et au retour (T2) de l'expédition afin de recueillir des données sur le profil sociodémographique et clinique, les émotions positives et négatives, le stress, le soutien social, le sentiment d’appartenance et la pratique d’activité physique. Les participantes, âgées de 32 à 39 ans (moyenne(ET): 36,8(2,5) ans), ont reçu leur plus récent diagnostic de cancer il y a 4 à 42 mois (moyenne(ET): 23,8(12,5) mois). En pensant au groupe d’expédition, elles déclarent se sentir incluses par les autres (87,5%), faire partie d’un groupe qui partage leurs objectifs (100%) et supportées par les autres dans les diverses activités (100%). De T1 à T2, la moyenne(ET) de leurs émotions positives a augmentée (T1: 3,49(0,69); T2: 3,71(0,33), p=0,55), la moyenne(ET) de leurs émotions négatives a diminuée (T1: 1,73(0,41); T2: 1,59(0,36), p=0,65) et leur niveau de stress perçu (moyenne(ET)) a diminué (T1: 27(9,0), T2: 23(5,6), p=0,51) bien que ces différences ne soient pas statistiquement significatives. La participation à ces expéditions pourrait être bénéfique pour des jeunes femmes atteintes du cancer et potentiellement pour d’autres populations en cancer.

  • Communication par affiche
    Prescription d’entrainement individualisé chez les survivants de la leucémie lymphoblastique aiguë pédiatrique
    Émilie Bertrand (UdeM - Université de Montréal), Maxime Caru (Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Centre de recherche), Daniel Curnier (Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Centre de recherche), Maja Krajinovic (Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Centre de recherche), Caroline Laverdière (Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Centre de recherche), Daniel Sinnett (Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Centre de recherche)

    Problématique. Une épreuve d’effort cardiorespiratoire maximale (EFX) permet de prescrire des intensités d'entraînement individualisées, mais l'accès à cette technologie est limité. Le test de marche de six minutes (TDM6) est un test de terrain valide et sécuritaire pour les survivants de leucémie lymphoblastique aiguë (LLA). Objectif. L’objectif était de proposer une équation du TDM6 pour prédire le seuil ventilatoire chez les survivants de la LLA pédiatrique. Méthodes. Des survivants de LLA pédiatrique (n=154) ont réalisé un TDM6 et une EFX avec une analyse des échanges gazeux. Les participants ont été randomisés en 2 groupes pour prédire l’équation (n=107) et pour la valider (n=47). L’équation a été déterminée avec des analyses de régression linéaire avec la méthode descendante. Résultats. L’équation utilise les variables suivantes : âge, fréquence cardiaque fin TDM6, dose doxorubicine, taille, années depuis la fin des traitements, niveau d’activité physique, distance TDM6, fréquence cardiaque repos et perception d’effort (p=0.001, R2=0.271, RMSE=14.5 bpm). Discussion. Le modèle prédit le seuil ventilatoire avec une bonne précision. Ces résultats renforcent l'utilité d’un TDM6 pour proposer un programme d'entraînement individualisé. Conclusion. Une intensité d'entraînement individualisée basée sur le TDM6 serait appropriée si une EFX n'est pas disponible pour les survivants de LLA pédiatrique et est physiologiquement soutenue par sa concordance avec le seuil ventilatoire.

  • Communication par affiche
    PROTOCOLE d’optimisation de la prescription d’exercice physique auprès de personnes atteintes d’un cancer de la prostate: un essai clinique basé sur la préférence des participants
    Guillaume Bastarache (Centre Hospitalier de l'Université de Montréal.), Jérémie Charron (Université du Québec à Montréal et Centre Hospitalier de l'Université de Montréal.), Alain-Steve Comtois (Université du Québec à Montréal.), Jessica Lecourt (UQAM - Université du Québec à Montréal), Fred Saad (Centre Hospitalier de l'Université de Montréal.)

    Problématique : Un enjeu chez les professionnels de la santé est de trouver des thérapies adjuvantes ayant un faible niveau de toxicité pour combiner avec les traitements standards et ainsi alléger le fardeau du traitement chez des patients atteints d’un cancer de la prostate. L’activité physique est intéressante, c’est peu couteux et a été démontré dans la littérature pour contrer plusieurs effets néfastes du cancer. Objectif principal : Déterminer l’impact biologique d’un entraînement d’intensité modérée continue (MICT) en comparaison avec un entraînement par intervalles de haute intensité (HIIT). Objectifs secondaires : 1) Mesurer l’effet de l’amélioration de la condition cardiorespiratoire sur le pronostic à long terme 2) Déterminer la valeur clinique d’un suivi de la régulation autonomique. Méthodes : Un essai clinique non randomisé à trois bras (1. Témoin, 2. HIIT & 3. MICT). Les participants du groupe témoin recevront des recommandations personnalisées en matière d’activité physique ainsi qu’une rencontre de suivi bimensuelle. Les groupes exercices recevront trois séances d’entraînement supervisées par semaine. L’entraînement MICT sera réalisé à une intensité de 60-75% de la fréquence cardiaque maximale tandis que le groupe HIIT atteindra une intensité de 80-90%. Les deux groupes réaliseront deux séances d’entraînement en résistance. Mesures : Données anthropométriques, test orthostatique, tests de 1-RM et de préhension, prises de sang et questionnaires.

  • Communication par affiche
    Création d'une plateforme pour collecter, stocker et analyser les données Fitbit en toute sécurité
    Ross Anderson (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Chris Angelillo (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Kelly Davison (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Nathalie Johnson (Université McGill, Hôpital général juif), Christine Maheu (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Matthew Salaciak (Université McGill), Wing Lam Tock (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill)

    Introduction : L'utilisation de dispositifs de suivi de la condition physique tels que les Fitbits dans un contexte de recherche nécessite une infrastructure pour sécuriser les données. Méthodes : Pour notre étude l’intervention d’exercice en oncologie Lymfit, nous avons collaboré avec le service informatique de l’Hôpital général juif pour développer un tableau de bord de données Lymfit. La plateforme se compose d'un formulaire d'inscription des utilisateurs, de connexions API web Fitbit et de sections de gestion des données et des utilisateurs. Chaque participant inscrit à l’étude obtient un compte Fitbit anonyme et une adresse e-mail créée par notre serveur interne. De cette façon, Fitbit ne peut pas utiliser les données des participants inscrits. Résultats : La plateforme Lymfit permet l'exportation et la visualisation des données. Notre essai randomisé et contrôlé a permis d’inscrire un total de 45 personnes via un accès à distance. R est utilisé pour analyser les données exportées. Conclusion : Il est possible de créer une plateforme sécurisée pour la collecte, le stockage et l'analyse des données de recherche Fitbit, assurant ainsi la protection des mesures de condition physique des participants de notre étude et favorise une précision des analyses.

  • Communication par affiche
    Adoption de la théorie de l'autodétermination pour promouvoir la motivation à l'exercice chez les jeunes adultes atteints de lymphome : Un essai pilote randomisé et contrôlé
    Ross Anderson (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Chris Angelillo (Université McGill,Centre universitaire de santé McGill), Kelly Davison (Université McGill, Centre universitaire de santé McGill), Nathalie Johnson (Université McGill, Hôpital général juif), Christine Maheu (Université McGill, centre universitaire de santé McGill), Matthew Salaciak (Université McGill, Hôpital général juif), Wing Lam Tock (Université McGill)

    Introduction : Les jeunes adultes (JA) atteints de lymphome ne suivent pas les directives en matière d'activité physique (AP), malgré les preuves croissantes que l'AP peut améliorer les résultats du cancer. Le comportement des patients atteints de cancer en matière d'exercice peut être prédit et expliqué par la théorie de l'autodétermination (SDT). Selon la théorie de l'autodétermination, l'autonomie, la compétence et les relations sont nécessaires au bien-être psychologique et à la motivation autonome. Objectif : Tester l'intervention Lymfit AP de 12 semaines en ligne, qui est conçue pour soutenir la satisfaction des besoins psychologiques et la motivation à l'exercice autonome. Méthodes : Essai pilote de faisabilité randomisé et contrôlé. Des JA atteints de lymphome dans les six mois suivant la fin du traitement ont été recrutés et répartis au hasard 1:1 dans le groupe d'intervention ou dans un groupe de contrôle sur liste d'attente. Résultats : 26 participants (âge moyen = 32,12) ont été recrutés. Après 12 semaines, les participants (N=13) qui ont reçu l'intervention Lymfit ont montré une augmentation des niveaux d'AP, de la satisfaction des besoins psychologiques, de la motivation à l'exercice et de la qualité de vie par rapport aux témoins (N=13). Conclusion : Les résultats éclairent la conception optimale d'une intervention d'AP qui soutient les besoins psychologiques des survivants du cancer et leur motivation autonome en matière d'AP.


Panel / Atelier

Table ronde – Faire le pont entre l’hôpital et la communauté

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
Discutant·e·s : Guillaume Bastarache (Fondation Virage, CHUM)
Participant·e·s : Isabelle Brisson, Denise Page, Martin Pare (s/), Fred Saad (UdeM - Université de Montréal)

Panel / Atelier

Plénière – Science de la mise en œuvre 101 : comment partir du bon pied pour favoriser l’adoption, la mise à l’échelle et la durabilité d’innovations?

La science de la mise en œuvre (implementation science) est l'étude scientifique des méthodes et des stratégies qui facilitent l'adoption de pratiques, de programmes et de politiques fondés sur des données probantes en pratique courante. Cette plénière portera sur les racines historiques, les origines disciplinaires et la justification de la science de la mise en œuvre et offrira un aperçu des modèles, des théories, des cadres de référence et des outils pouvant être utilisés en recherche et sur le terrain pour mettre en œuvre et évaluer des innovations.

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Guillaume Fontaine, inf., Ph. D., est chercheur postdoctoral Banting au sein du Centre de recherche sur la mise œuvre et du programme d’épidémiologie clinique de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Sa programmation de recherche s'appuie sur la science de la mise en œuvre et examine les facteurs qui influencent le comportement humain ainsi que les processus, les mécanismes de changement et les facteurs contextuels influençant la mise en œuvre. Au cours des dernières années, ses recherches soutenues par une bourse d'études supérieures du Canada Vanier (IRSC) et une bourse postdoctorale Banting (IRSC) ont été axées sur la prévention des maladies et la promotion de la santé chez des populations méritant l'équité. En août 2023, il rejoindra l’Université McGill en tant que professeur adjoint en science de la mise en œuvre au sein de l’École des sciences infirmières Ingram, Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)
Discutant·e·s : Guillaume Fontaine (Université d’Ottawa)

Communications orales

Remise des prix étudiants et mot de clôture

Salle : Amphithéâtre R05.212 Porte A — Bâtiment : Centre de recherche du CHUM (Pavillon R)