Les forêts privées représentent 8 % du territoire forestier québécois et 16 % des superficies productives. Plus de 133 000 propriétaires se partagent l’intendance de ces espaces répartis dans les différentes régions du Québec. Localisées principalement à proximité des centres de population et des usines de transformation, les forêts privées sont sollicitées pour de multiples usages : production de bois, loisir, villégiature, alimentation, conservation. Véritables milieux de vie, elles constituent une composante majeure de la ruralité québécoise. Dans le contexte du Québec, où les forêts publiques dominent en superficie, les forêts privées sont jusqu’à maintenant passées sous le radar de la communauté scientifique. Pourtant, elles constituent un objet de recherche riche et complexe qui mérite d’être exploré dans toute sa complexité. Ce colloque propose une incursion interdisciplinaire au cœur des forêts privées autour de la thématique du plan d’aménagement forestier (PAF). Il a pour but de créer un lieu de rencontre et d’échange unique et inédit entre la communauté scientifique et les acteurs qui œuvrent en forêt privée.
Cet espace de dialogue est nécessaire afin d’intégrer pleinement le territoire forestier privé aux enjeux que rencontre notre société : changements climatiques, approvisionnement de matière ligneuse, vitalité des collectivités locales, bien-être des populations. À cet égard, le PAF peut jouer un rôle privilégié pour aider la société à faire face à ces défis. Ce colloque convie donc les conférenciers autour des questions suivantes : Quel rôle pour les forêts privées dans les enjeux d’aménagement durable du 21e siècle? Comment adapter le plan d’aménagement aux défis environnementaux et sociétaux? Comment ajuster les plans d’aménagement forestier à la réalité des propriétaires? Ultimement, ce colloque permettra de faire émerger, au Québec, un champ de recherche déjà bien en marche à l’échelle mondiale.
Remerciements
La CLE en gestion durable des forêts privées remercie la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Domtar et la Fédération des producteurs forestiers du Québec. Ce colloque a bénéficié du soutien du Centre de recherche en développement territorial et du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.