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Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Les fortes inondations, les grandes vagues de chaleurs, les sécheresses prolongées et autres phénomènes météorologiques viennent s’abattre sur les villes avec différentes nouvelles formes d’agressivité sur le bâti, les infrastructures et sur les fonctions urbaines au moment où les regards sont orientés vers la pandémie de COVID-19, la vaccination et les actions à prendre pour protéger la population et minimiser les effets négatifs et désastreux sur leur économie. Cela nous oblige à revenir encore une fois, dans cette 3e édition du colloque, sur l’adaptation aux changements climatiques pour mettre sous les feux les différentes nouvelles formes d’adaptation aux changements climatiques dans les villes des pays développés et également dans les pays en voie de développement. Les villes sous leurs formes actuelles restent très sensibles aux changements climatiques, ce qui influe sur le bien-être des populations, surtout dans ce contexte actuel.

De nombreux pays du monde essaient de s’engager dans des stratégies, des actions et des réflexions pour renforcer la résilience de leurs villes et permettre également à la population de s’habituer à certaines actions. Mais il semble que la situation ne soit pas identique pour l’ensemble des pays, ce qui oblige certains d’entre eux à accélérer leur intervention et à s’inspirer des actions utilisées ailleurs dans ce domaine.

Les actions d’adaptation déjà engagées et projetées pour l’après-pandémie de COVID-19 pour réduire les répercussions sur le milieu urbain seront également cernées pour cibler les meilleures actions permettant l’amélioration de la résilience des villes et du bien-être des populations.

Date :
Responsable :

Programme

Communications orales

Adaptation aux changements climatiques pendant et après la pandémie de Covid-19 : 1

Discutant·e·s : Mohamed Hocine (École Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme EPAU.)
  • Communication orale
    SIMUTEC : Plateforme de simulation multisectorielle des effets systémiques pour l’accompagnement des collectivités territoriales dans leur Transition Ecologique
    Nathalie Gaussier (Université de Bordeaux, CNRS, BSE, UMR 6060), Simon Gorecki (University of Bordeaux), Seghir Zerguini (BSE - Université de Bordeaux)

    La plateforme de modélisation et de simulation SIMUTEC a pour objectif de rendre compte des effets intersectoriels de différentes politiques publiques (transport, logement, aménagement, …) sur le triptyque climat/air/énergie à l’échelle des territoires. Cette plateforme est conçue pour intervenir dans une démarche prospective d’aide à la décision et orienter ainsi la « trajectoire » des territoires vers plus de durabilité et moins d’inégalités spatiales en tenant compte des effets systémiques intersectoriels d’une politique à destination des territoires urbains. SIMUTEC, fonctionnant à l’échelle d’une agglomération, est composée de 3 modules : 1/ MUST-B modèle simulant l’interaction de la population au travers de ses choix résidentiels avec les choix de localisation des emplois, mais aussi les différents modes de transport pour satisfaire les mobilités quotidiennes. 2/ M-CLIMATE, couplé à MUST-B, permet de déterminer les quantités d’énergie consommée, de polluants atmosphériques et de GES émis par les différents secteurs caractérisant le métabolisme urbain comme les mobilités quotidiennes, l’habitat, les services/réseaux urbains et les activités économiques/commerciales. M-3D est l’interface graphique 3D qui permet de visualiser les résultats produits par MUST-B (formes urbaines, localisation des ménages/emplois, flux des déplacements, congestion, prix immobiliers, …) et M-CLIMATE (énergie consommée, polluants émis, GES, inégalités territoriales/sociales,...).

  • Communication orale
    Réduction des risques de catastrophes et résilience aux changements climatiques : regards croisés sur certaines villes du sud tunisien.
    Yadh Zahar (Université de Carthage)

    La situation géographique des villes du sud de la Tunisie, à l’étage climatique aride inférieur, et la morphologie urbaine souvent au creux de cuvettes entourées de reliefs traversée par des cours d’eau incisifs et puissants en crues, en font des villes particulièrement exposées aux risques naturels d’inondations accompagnées de charriages importants. Ces villes ont toujours subi des fléaux et des risques naturels, mais la faible extension du tissu urbain de l’époque, n’en faisait pas des villes particulièrement vulnérables. Ce n’est que ces dernières décennies que l’étalement urbain a aggravé la situation, pour occuper de plus en plus des zones vulnérables ; soit en relief et sur des terres en pentes, soit en bas-fond et à proximité des oueds à débordement. Les inondations de l’époque récente : Tataouine (2016), Redeyef (2009), Meknassy (1990), Tamerza (1969), etc. ont mis en exergue les risques récurrents, et la vulnérabilité de ces villes prédésertiques, installées ancestralement à côté des cours d’eau (pour l’accès à l’eau) et en bas-fonds de relief (pour se protéger des fléaux naturels des tempêtes de sables), mais qui se trouvent aujourd’hui vulnérables aux risques hydrologiques et géomorphologiques extrêmes. Ces changements hydrologiques avérés par les mutations urbaines et l’imperméabilisation des sols, témoignent d’une vulnérabilité accrue des populations et des biens. Dans un contexte de changements climatiques, ces risques vont s’exacerber à l’avenir dans le cas..

  • Communication orale
    Lyon vallée de la chimie : usine énergétique et paysages productifs, vers une sobriété climatique heureuse
    Julien Lahaie (Métropole de Lyon)

    De la dialectique "d’abondance et de liberté" à celle de "sobriété et efficacité", comment la Vallée de la Chimie se transforme sur elle-même en apportant des solutions nouvelles aux besoins des métropolitains (d'un territoire mondialisé à un territoire ressource pour les besoins locaux : biomasse, chaleur fatale, électricité solaire...) post-pandémie COVID 19. Territoire industriel majeur à l’échelle nationale, la Vallée de la Chimie constitue non seulement un marqueur symbolique de l’entrée Sud de Lyon mais aussi et surtout une illustration concrète des interventions de l’Etat Aménageur en France, après-guerre. La présente contribution propose de s’intéresser, dans un contexte d’entrée dans l’anthropocène accélérée avec la pandémie liée au COVID 19, à un contexte contemporain marqué par une reprise en main de l’aménagement de cette grande plateforme industrielle par les collectivités (principalement la Métropole de Lyon). Comment s’opèrent les transformations actuelles des paysages de la Vallée de la Chimie ? Dans quelle mesure les projets énergétiques et paysagers encouragés par la collectivité et les industriels peuvent-ils accélérer l’adaptation au changement climatique de cette grande plateforme industrielle. Pour tenter d’apporter des pistes de réponses à ces questions, nous nous interrogerons dans une première partie sur les marqueurs énergétiques du territoire de la Vallée de la Chimie et leur contexte de développement. Dans une deuxième partie, nous proposerons..

  • Communication orale
    La migration pendulaire des actifs de Nabeul vers le grand Tunis : vers de nouveaux comportements de mobilité ?
    Souhir Bouzid (Ecole Nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis)

    La capitale Tunis connait actuellement une phase importante de son évolution urbaine, caractérisée essentiellement par le processus de la périurbanisation qui est entrain de modifier sa configuration spatiale et fonctionnelle. Les aires périurbaines ne cessent de subir des mutations avec une installation croissante des ménages en étroite relation avec le développement du système de transport. Nabeul, terrain de cette recherche qui se situe dans la troisième couronne périurbaine du Grand Tunis n’échappe pas à cet important étalement spatial au rythme assez considérable. Nabeul est une ville du nord-est de la Tunisie, située au sud de la péninsule du cap-Bon, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Tunis. La ville de Nabeul abrite actuellement plus de 70 500 habitants et en associant les villes voisines elle forme une agglomération urbaine. Néanmoins les relations de Nabeul vers la capitale Tunis sont importantes et les flux de mobilité quotidienne ne font qu’augmenter de jour en jour particulièrement avec la crise sanitaire actuelle. L’amélioration des infrastructures conjuguée avec l’amélioration de la qualité des services de transport en commun ainsi que l’augmentation du parc automobile a largement facilité les relations entre la ville de Nabeul et la capitale. Ainsi nous cherchons à étudier la migration pendulaire des actifs interurbains résidants loin de leur lieu de travail (de plus de 60Km)...........

  • Communication orale
    Les nouvelles formes de la végétalisation urbaine des villes marocaines
    Nawal Benabdallah (Center for Global Studies (CGS) - UIR)

    Dans un contexte où près de la moitié de la population vit désormais en milieu urbain, la promotion des espaces verts urbains est devenue un grand enjeu du XXIème siècle, puisque ces espaces contribuent d’une part à l’amélioration du bien-être physique, mental et social des citadins, et d’autre part, à tenir compte des préoccupations environnementales. Dans plusieurs villes américaines, européennes ou autres, de nouvelles pratiques émergent et font apparaitre des aménagements verts urbains conçus en faveur des usagers, de la biodiversité, d’une gestion durable de l’eau, de l’agriculture en ville, etc. Au Maroc, un Pays qui possède un riche patrimoine de parcs et jardins, mais qui connait également une évolution importante du taux d’urbanisation, des efforts sont déployés aussi bien à l’échelle institutionnelle que sur le plan opérationnel, dans l’optique notamment de renforcer et de préserver la végétalisation de l’espace urbain marocain. Cette communication donne un aperçu de pratiques actuelles et émergentes et s’interroge sur les nouvelles formes de la végétalisation urbaine des villes marocaines, notamment dans certains projets urbains récents.

  • Communication orale
    Les initiatives municipales sur l’aménagement urbain et la voirie lors de la pandémie de covid-19 : un regard croisé sur les bonnes pratiques et l’acceptabilité sociale.
    Myriam Guillemette (Université du Québec à Montréal), Sophie Paquin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Marc-André Parenteau (Association pour la santé publique du Québec)

    Le contexte d’urgence sanitaire engendré par la pandémie de Covid19 a amené les villes à mettre en place diverses mesures et aménagements urbains pour favoriser les déplacements actifs et l’utilisation sécuritaire des espaces publics extérieurs. Les objectifs de cette communication sont 1) de présenter les principales mesures identifiées comme étant des bonnes pratiques par les organismes nationaux de santé publique (ex : INSPQ) ou d’expertise urbaine (ex : NACTO); 2) de porter un regard critique sur l’acceptabilité sociale des mesures d’aménagement grâce à l’étude du cas détaillée de Montréal. Plusieurs pratiques d’aménagement recommandées par les institutions de santé publique ont été appliquées dans des quartiers montréalais. Nos analyses des mesures d’aménagement montrent les types d’interventions réalisés et les enjeux d’acceptabilité sociale apparus lors du processus d’implantation. Bien que ce soient des aménagements reconnus selon les bonnes pratiques, des mouvements d’opposition variée se sont manifestés. Une revue de presse des quotidiens montréalais a permis d’identifier les appuis et critiques énoncées par différents acteurs de la société civile. Les résultats obtenus questionnent plusieurs aspects de l’acceptabilité sociale des aménagements qui remodèlent la voirie. C’est ainsi que nous discuterons des niveaux d’acceptabilité sociale, de la dynamique des acteurs et des experts et des stratégies apprises durant la pandémie qui détiennent un potentiel.....

  • Communication orale
    Étude nationale du CEREMA sur l’adaptation de la voirie et des espaces publics au changement climatique
    Clément Junet (Cerema Territoires et Ville (Lyon, France)), Nicolas Furmanek (Cerema)

    Pour anticiper les effets du changement climatique, réduire la vulnérabilité des territoires et favoriser leur résilience, le CEREMA se mobilise dans le cadre d'une étude nationale lancée en 2021. Cette étude comporte la particularité d’être orientée sur la question des mobilités. Le contexte de dérèglement climatique réinterroge en effet les modes de conception et de gestion des espaces publics dans un contexte où les territoires encouragent de plus en plus au développement des mobilités actives. L'année 2021 a été consacrée à un travail d'analyse bibliographique, à l'identification d'exemples et expérimentations inspirantes et potentiellement reproductibles à d'autres villes et territoires. Un questionnaire en ligne destiné aux services techniques de voirie et de transport a également été diffusé. Bien que non exhaustif, le recueil d’exemples vise à rassembler différentes solutions d’adaptation portant à la fois sur la végétalisation et les matériaux de voirie, un mobilier urbain innovant, la mise en œuvre de plans ou de référentiels locaux et des initiatives citoyennes. Ces solutions répondant à plusieurs enjeux d’adaptation permettent de faire face à une variété d’aléas climatiques. Le questionnaire a quant à lui pour objet d’identifier les vulnérabilités et les besoins des territoires afin d’améliorer l’accompagnement dans leur démarche d’adaptation. Celui-ci permet également de recenser des solutions d’adaptation innovantes mise en œuvre sur les territoires.

  • Communication orale
    Impacts du Covid-19 sur l’implémentation de la planification urbaine pour la résilience aux changements climatiques des communes du Grand Lomé
    Célestin ADEITO MAVUNDA (CERViDA-DOUNEDON / Université de Lomé), Ndonaye Allarané (Centre d'Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique), Marie Rosette Magne (CERVIDA Dounedon), Leslie Bertha Mouloungui Kussu (Université de Lomé), Marie Anita TEMGOUA ZEMO (CERViDA-DOUNEDON / Université de Lomé)

    Les pouvoirs publics par l’entremise des services décentralisés, mettent en œuvre des outils de gestion urbaine pour assurer un développement cohérent de leur territoire. Ceux-ci façonnent et la ville, en partant des différentes problématiques clés à l’exemple des effets du changement climatique sur l’écosystème urbain. Ainsi, le Togo a élaboré en 2016 le Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PNACC) recommandant la prise en compte de celui-ci dans l’élaboration des documents de planification. Cependant, avec l’avènement de la pandémie à Corona virus, il s’est opéré des mutations sur les dynamiques socioéconomiques. L'objectif de ce travail est d’analyser la mise en œuvre des actions programmées sur l’adaptation aux changements climatiques dans les plans de développement des communes du Grand Lomé. Ensuite, comparer les documents élaborés avant et pendant la Covid-19 afin d’identifier d’éventuelles tendances. Pour mener cette étude, nous avons adopté une méthodologie qualitative axée sur les entretiens et la revue documentaire. Les résultats sont axés sur le degré de mise en œuvre des actions sur l’adaptation aux changements climatiques contenues dans les plans de développement des communes du Grand Lomé. Les tendances sont émises suite à la comparaison des documents élaborés avant et pendant la Covid-19


Dîner

Dîner


Communications orales

Adaptation aux changements climatiques pendant et après la pandémie de Covid-19 : 2

Discutant·e·s : Mohamed Hocine (École Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme EPAU.)
  • Communication orale
    Réchauffement climatique, sécurité alimentaire dans les villes d’Algérie après la pandémie
    Houria Abdennebi-Oularbi (Tizi ouzou, Algérie.)

    L’expansion urbaine est rapide à Alger : plus de trois millions d’habitants. La sècheresse suivie d’inondations dégradent le bâti et affectent l’environnement. Les incendies d’août 2021 en Kabylie et à Boumérdes ont fait suffoquer Alger. La diminution des précipitations, la forte évaporation provoquent le stress hydrique. Des mesures de rationnement de l’eau des ménages sont prises par les pouvoirs publics. Dans les quartiers d’Alger comme Hussein Dey, El Biar l’eau coule une fois tous les deux jours. Mais dans les villes moyennes en périphérie comme Bab ezzouar, Reghaia notamment dans les grands ensembles, l’eau n’accède pas toujours aux appartements. Les populations réclament et s’insurgent. Si les paraboles ont hérissé les toits d’Alger durant les années 1980, c’est au tour des citernes en plastique de poindre sur les toits d’Alger en 2021. Chaque ménage s’empresse de faire sa réserve d’eau. Le prix des légumes a triplé avec la pandémie de Covid-19 et les campagnes vouées aux agricultures familiales, confrontées aux incendies se dépeuplent. L’Algérie est dépendante structurellement au niveau alimentaire. Elle est le premier pays importateur de produits alimentaires en Afrique. La rareté des eaux, les dommages environnementaux, le réchauffement climatique et l’urbanisation anarchique impactent-ils la sécurité alimentaire des villes d’Algérie ?

  • Communication orale
    Impact de la Covid-19 et du changement climatique sur les villes en R.D. Congo
    Dieu merci MABUA ZIZI (Fondation Zizi Care R.D. Congo), Fidèle MAKPENGBE ZIZI (Fondation Zizi Care R.D. Congo), Bienvenu NEDUAKI TONGU (Chercheur en Administration Etatique et Municipale), Fidele Monsi Makpengbe Zizi (FONDATION ZIZI CARE)

    Les mesures imposées dans les villes durant la pandémie ont un impact sur l’économie et l’environnement tant à l’échelle nationale que mondiale. Le monde reste actuellement sur la voie d’une augmentation de la température de 2,7 degrés Celsius, loin de l’objectif de 1,5 degré. Cette hausse de température provoque des catastrophes écologiques. A partir des données recueillies auprès de 130 entrepreneurs par l’échantillonnage aléatoire simple. Il ressort de nos enquêtes que 37% entreprises de service ; 21% agro-alimentaire ; 91% sans appui des organismes gouvernementaux ; 52% font de l’épargne individuelle ; 61% ont réduit le nombre d’employé et 47% la quantité de production agricole inférieure. Actions à mettre en œuvre : décarboniser l’économie, enseigner l’éducation climatique dans les écoles, financer les projets et les innovations des énergies vertes. Les nouvelles technologies constitueraient des solutions de relance des villes

  • Communication orale
    L’agglomération algéroise face à la double crise climatique et sanitaire, état des lieux et stratégies d’adaptation
    Mohamed Hocine (École Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme EPAU.)

    En Algérie et plus particulièrement à Alger, la capitale et plus grande métropole du pays, la satisfaction des besoins en eau des habitants constitue une sérieuse problématique. Malgré les importants investissements réalisés, au cours des dernières décennies, à l’effet de sécuriser l'approvisionnement en eau par la satisfaction d’une demande en constante augmentation, la problématique revient avec acuité ces derniers temps. Cette situation s’est exacerbée lors de l’apparition de la pandémie du COVID en 2019

    On a d’un côté une demande en eau poussée par la croissance de la population, la hausse du niveau de vie et la croissance de l’attractivité économique du territoire métropolitain et les besoins de la lutte contre la pandémie. Et puis de l’autre côté, des conditions climatiques méditerranéennes caractérisées par la variabilité et depuis quelques décennies, par le réchauffement.

    Dans l’urgence et face au risque de sécheresse et de déficit en eau qui sévit ces 03 dernières années et les impératifs de la lutte contre la pandémie, une nouvelle stratégie est énoncée à l’effet de conforter la résilience de l’agglomération algéroise. La stratégie s’appuie sur des solutions qui ne sont pas sans effet sur l’environnement et le climat. La communication vise à analyser l’enchainement causal entre la croissance des besoins en eau et ses effets irrémédiables sur l’environnement à travers les solutions d’adaptation aux changements imposés par la concomitance des deux crises.

  • Communication orale
    Transition technologique et adaptation climatique des villes : ethnographie d’un imaginaire contesté
    Annabelle Rivard Patoine (UdeM - Université de Montréal)

    Internet des objets, données massives (big data), intelligence artificielle : la pandémie de la Covid-19 a accéléré les transformations technologiques popularisées sous le thème de la quatrième révolution industrielle. Alors que les projets de « villes intelligentes » promettent la mitigation des changements climatiques grâce à une gestion plus pointue des risques environnementaux, la science des données fait miroiter le découplage entre la croissance économique et la croissance des émissions à des gaz à effet de serre par une gestion plus fine des ressources, de l’énergie et de la logistique. Mais ces projets comportent aussi un coût infrastructurel, territorial et environnemental souvent invisibilisé. Dans le cadre de ma thèse, je suis partie de l’hypothèse de travail que face à l’urgence climatique en cours, ce modèle de développement par la technologie pouvait être analysé comme ce que Philippe Subra nomme une « stratégie géopolitique de l’aménagement du territoire ». Au Québec, particulièrement dans la Vallée du Saint-Laurent, on commence ainsi à voir émerger des conflits socio-environnementaux d’un nouveau genre, qui ont en commun de contester cette vision de la résilience techno-centrée aux changements climatiques et sa manière d’organiser les usages de l’espace. En présentant les résultats de mon enquête ethnographique sur ce phénomène, j’exposerai quelle forme stratégique et culturelle prend ce modèle de développement au Québec. D’autre part, je présenterai......