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Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Le 8 juin 2021, le gouvernement du Québec et la Nation huronne-wendat annonçaient la création du projet pilote d’aire protégée d’utilisation durable des ressources, nommé Ya’nienhonhndeh, au nord de Portneuf. Pour la Nation, ce fut le résultat d’une décennie de travail collaboratif sur divers aspects politiques, administratifs et scientifiques. En effet, pour obtenir un statut de conservation permanent et assurer la pérennité des richesses patrimoniales et écologiques uniques du territoire de 800 km2 visé par son projet, la Nation a amorcé des dialogues avec différents ministères et de nombreux intervenants. En 2018, un moratoire sur les coupes forestières a été mis en place sur le territoire à la suite de sorties de la presse écrite et radiophonique dénonçant l’urgence de le protéger. Ensuite, les discussions avec les différents usagers du territoire ont permis à la Nation de proposer un projet rassembleur dans la région. Grâce à son alliance avec les intervenants régionaux, la Nation a vu ses efforts être récompensés par l’annonce du mois de juin. En parallèle, la Nation a lancé des projets de recherche avec de nombreux partenaires issus de domaines scientifiques variés. Ensemble, ils se sont donné comme mission de documenter l’unicité du territoire tant sur le plan archéologique et anthropologique que sur le plan écologique. L’objectif de ce colloque sera de partager les résultats des dizaines de projets de recherche qui ont eu lieu sur le territoire. L’activité aura trois volets complémentaires : 1) un retour sur les résultats des différentes études scientifiques réalisées sur le territoire et qui ont nourri le projet d’aire protégée; 2) des communications offrant des illustrations et des réflexions sur les démarches collaboratives et multidisciplinaires de la Nation huronne-wendat; et 3) des présentations et des discussions autour de l’utilisation passée et actuelle du territoire, et de son futur.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Ouverture du colloque

Discutant·e·s : Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)

Communications orales

L’aire protégée Ya’nienhonhndeh : survol des valeurs patrimoniales et naturelles du territoire

Discutant·e·s : Louis Bélanger (Université Laval), Jean-François Richard (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)
  • Communication orale
    L’aire protégée Ya’nienhonhndeh : occupation historique et contemporaine du territoire par la Nation huronne-wendat
    Jean-François Richard (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)

    Depuis des décennies, la Nation huronne-wendat documente son occupation historique et contemporaine du territoire couvert par l’aire protégée Ya’nienhonhndeh, notamment par l’entremise de recherches multidisciplinaires menées par le Bureau du Nionwentsïo. La présence huronne-wendat en ces lieux remonte aux temps immémoriaux et s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui en se transformant au fil des siècles, malgré les contraintes historiquement posées par le développement allochtone, dont la création des clubs privés de chasse et de pêche, du Parc national des Laurentides et l’avancée de l’exploitation forestière industrielle. Des données de diverses natures sont recueillies afin de mieux comprendre comment les Hurons-Wendat occupent ce territoire et quelle est l’importance de celui-ci dans la culture et l’identité de la Nation huronne-wendat. Comment et par qui sont effectuées ces recherches ? Quelle est l’importance des partenariats ? Quels sont les résultats concrets obtenus à ce jour et qu’est-ce que cela représente au plan des avancées scientifiques ? Cette présentation dresse un portrait d’ensemble de ces travaux de recherche d’envergure de la Nation huronne-wendat qui interpellent à la fois les disciplines de l’anthropologie, de l’histoire et de l’archéologie.

  • Communication orale
    Pourquoi protéger une forêt intacte rajeunie par des perturbations naturelles ? Un appel à élargir les paradigmes de conservation
    Philip Bell-Doyon (Université Laval), Louis Bélanger (Université Laval)

    Les écosystèmes forestiers n’ayant jamais subi de l’exploitation forestière sont reconnus pour leur valeur unique pour la conservation de la biodiversité. Il s’agit entre autres de témoins nécessaires à l’aménagement forestier durable sur le reste du territoire. Toutefois, en raison de sa longue histoire forestière industrielle et de l’absence de parcs nationaux fédéraux, le Québec a perdu presque tous ses paysages forestiers intacts au sud du 50e parallèle. Par un hasard historique lié notamment aux épidémies de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE), près de 400 km2 du territoire Ya’nienhonhndeh sont demeurés inaffectés par la foresterie moderne. Il s’agit d’une partie intégrante du dernier fragment de paysage forestier intact au sud du Québec dont le caractère unique et irremplaçable suscite un large intérêt scientifique et patrimonial. Pourtant, sa conservation ne va pas de soi pour les autorités du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs qui contestent la création d’une aire protégée en raison de la prévalence des peuplements perturbés par la TBE. Même la Direction des aires protégées du MELCC s’est interrogée sur la valeur ajoutée pour la biodiversité de cette forêt intacte qui ne répond pas à la définition de vieille forêt. Dans cette présentation, nous expliquerons pourquoi nous pensons que le projet d’aire protégée Ya’nienhonhndeh amène les autorités gouvernementales à élargir leurs paradigmes de conservation.


Communications orales

La lutte de la Nation huronne-wendat pour la conservation de Ya’nienhonhndeh : naviguer dans des eaux troubles

Discutant·e·s : Charles-Antoine Lesage (Université Laval), Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)
  • Communication orale
    Nature et culture : la biologie à la rescousse du patrimoine immatériel
    Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)

    La Nation huronne-wendat travaille depuis plus d’une décennie pour la concrétisation de l’aire protégée Ya’nienhonhndeh dans la région du Lac à Moïse, au nord de Portneuf. Au cours de ces années, nous avons rencontré de nombreux obstacles attribuables, entre autres, aux différences de paradigme entre la Nation et les instances gouvernementales impliquées dans la conservation de milieux naturels. D’une part, c’est la culture et le patrimoine qui ont été les moteurs de la Nation pour créer l’aire protégée Ya’nienhonhndeh. D’autre part, pour répondre aux règles en vigueur pour la protection de territoires, ce sont des arguments écologiques et biologiques que nous avons dû mettre de l’avant. Mais là où est notre culture, la nature n’est jamais loin… Nous vous présenterons donc les démarches qui nous ont permis d’élaborer un argumentaire écologique justifiant la conservation du Ya’nienhonhndeh. Ce projet d’aire protégée est désormais fondé sur la biologie, alors que son ADN était tissé principalement d’histoire, de culture et de patrimoine. Vous verrez que nous nous sommes cependant assurés de ne jamais perdre de vue les éléments culturels du projet qui, à nos yeux, sont toujours l’essence de la valeur de Ya’nienhonhndeh.

  • Communication orale
    De l’assujettissement à la subjectivation politique : le projet d’aire protégée Ya’nienhonhndeh de la Nation wendat comme lieu du politique
    Charles-Antoine Lesage (Université Laval)

    Depuis 2011, la Nation wendat travaille sur un projet d’aire protégée qu’elle nomme Ya’nienhonhndeh et qui se situe au cœur de son territoire, le Nionwentsïo. L’histoire de ce « projet qui ne veut pas mourir », tel que surnommé par les Wendat, est fascinante. Sans financement et devant l’inertie institutionnelle québécoise, le projet d’aire protégée Ya’nienhonhndeh s’est vu stagner jusqu’en 2018. Une sortie médiatique a depuis poussé les institutions québécoises et le milieu local à s’y intéresser. En favorisant une approche inclusive et un dialogue interculturel et avec l’appui du milieu régional, la Nation wendat a finalement réussi, en juin 2021, à concrétiser son projet à titre de projet pilote d’aire protégée d’utilisation durable. À travers ce processus politique faisant intervenir de nombreux lieux d’exercice du pouvoir, la Nation wendat s’est constituée en transformant les modes d’assujettissement auxquels elle était soumise en modes de subjectivation politique. L’analyse du projet d’aire protégée Ya’nienhonhndeh et l’ensemble des pratiques associées démontrent d’ailleurs tout le « génie » de la Nation wendat : une capacité à naviguer habilement au travers d’institutions opaques et asphyxiantes et ce, tout en y forçant l’intégration de ses projets et aspirations. Surtout, l’aire protégée est devenue une position politique par laquelle la Nation wendat valorise avant tout la protection et la transmission de sa culture et de son patrimoine aux générations futures.


Dîner

Dîner


Panel / Atelier

Une négociation au quotidien : regards ethnographiques sur les institutions de gouvernance du territoire

Prenant comme point de départ une discussion des processus intervenant dans la création de l’aire protégée Ya’nienhonhndeh, cette table permettra d'examiner les apports des méthodes ethnographiques centrées sur le fonctionnement concret des institutions. Il y a la manière dont une institution devrait fonctionner selon sa propre charte, la manière dont on pense qu’elle fonctionne et la manière dont elle fonctionne concrètement. La capacité à naviguer ces niveaux contribue à l’atteinte des objectifs collectifs d’une institution, ainsi qu’au bon cheminement des projets qui y sont portés. Mais trop souvent, les savoirs liés à cette étrange « alchimie » institutionnelle sont peu systématisés, réduits à l’expérience personnelle, à l’invocation de la confiance comme panacée aux lacunes d’un cadre formel, ou à l’importance de la diplomatie d’arrière-scène. Bien que toutes ces dynamiques interviennent dans les processus décisionnels, le flou qui les entoure pose des limites pour l’évaluation de ces processus et pour la transmission des savoirs et des expériences au sein des organisations qui tentent d’y faire valoir leurs droits et leurs intérêts. La description ethnographique détaillée sera abordée non seulement comme outil pour mieux comprendre les processus dans lesquels on s’engage, mais aussi comme productrice de portraits institutionnels réalisés à un moment donné et permettant d’évaluer les avancées, ou non, faites au fil des ans.

Discutant·e·s : François-Xavier Cyr (Université Laval), Martin Hébert (Université Laval), Charles-Antoine Lesage (Université Laval), Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)

Communications orales

L’aire protégée d’utilisation durable : nouvel outil de conservation du patrimoine naturel expliqué

Discutant·e·s : Marc-André Bouchard (Ministère Environnement), Frédéric Venne (Nature Québec)
  • Communication orale
    Aire protégée d’utilisation durable : Un nouveau statut au Québec en équilibre entre protection et utilisation exemplaire, avec la collectivité au premier plan
    Marc-André Bouchard (Ministère Environnement)

    Le Québec développe un nouveau statut d’aire protégée s’inspirant des lignes directrices pour la catégorie VI de l’Union internationale pour la conservation de la nature : l’aire protégée d’utilisation durable. Il élargit ainsi son éventail d’outils de protection en offrant aux milieux régionaux, locaux et autochtones la possibilité d’initier et de prendre en charge des projets de conservation où l’utilisation du territoire et des ressources naturelles peut être compatible avec les objectifs de conservation, tout en bénéficiant à la collectivité. Les acteurs du territoire seront au cœur de ces projets d’aires protégées, qui comportent par ailleurs des perspectives enthousiasmantes en offrant l’opportunité d’expérimenter des approches à la fois exemplaires et innovantes en matière de gestion territoriale et de mise en valeur des ressources naturelles avec comme trame de fond la protection des écosystèmes. Elles constituent un défi de cohabitation et de recherche d’un mince équilibre entre utilisation durable et protection, ce qui commande de sortir de cadres établis. Quelles sont les avenues possibles pour relever ce défi?

  • Communication orale
    L’élaboration de stratégies de conservation pour des systèmes socio-écologiques complexes au Québec : le cas des pourvoiries de l’île d’Anticosti
    Frédéric Venne (Nature Québec)

    La conservation des valeurs bioculturelles de l’île d’Anticosti en contexte de protection d’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO pose de nombreux défis. Afin de répondre à la volonté locale de protéger l’entièreté du territoire et d’axer l’avenir de l’île sur un développement durable, le gouvernement du Québec a mis en place un réseau d’aires protégées multi-statuts afin de répondre à différents objectifs de gestion.

    La protection de près d’un tiers de l’île est assurée par des statuts d’aires protégées associés au paradigme « classique » de la protection stricte, une tradition de conservation qui a cours depuis 40 ans au Québec. Afin d’assurer la protection du reste du territoire de l’île, le gouvernement du Québec souhaite étudier par un projet pilote d’aire protégée d’utilisation durable (APUD), une nouvelle formule de conservation associée au paradigme « polyvalent » des aires protégées.

    La conservation du système socio-écologique des pourvoiries de l’île d’Anticosti implique une gestion active de la biodiversité par une foresterie de restauration écologique de la sapinière à bouleau blanc. Bien que cette formule de conservation ne soit pas exportable de toute pièce, l’APUD fournit l’opportunité de développer de nouvelles formes de conservation adaptées à certaines dynamiques socio-écologique particulières. Enfin, le statut d’APUD fournit l’opportunité de moderniser le réseau des aires protégées du Québec en vue d’établir les traditions de conservation du futur.

Communications orales

La foresterie au service de la conservation : Entre le savoir et l’innovation

Discutant·e·s : Jean Lamarre
  • Communication orale
    La foresterie au service de la conservation : Entre le savoir et l’innovation
    Jean Lamarre

Communications orales

Principaux résultats des projets de recherche menés dans le territoire Ya’nienhonhndeh

Présidence : Charles-Antoine Lesage (Université Laval)
Discutant·e·s : Philip Bell-Doyon (Université Laval), Nicolas Boucher (UQAM - Université du Québec à Montréal), Marilou Bélair
  • Communication orale
    Diversité biologique et chimique associée aux écosystèmes forestiers intacts - la cas de Ya'nienhonhndeh
    Philip Bell-Doyon (Université Laval)

    Les écosystèmes forestiers intacts sont à la fois essentiels à la conservation de la biodiversité et menacés par l’extraction des ressources naturelles dans des territoires demeurés jusque-là inexploités. Considérant que les forêts intactes possèdent des particularités écologiques subtiles qui se reflètent à travers la composition des communautés biotiques, mon objectif est de souligner l’importance du Ya’nienhonhndeh pour la protection de la biodiversité. À cet effet, d’une part, je compare la diversité et la composition des communautés de microorganismes du sol entre des sapinières de 50 ans se régénérant à la suite d’une coupe totale et d’une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. D’autre part, je documente la richesse spécifique et chimique des lichens et champignons calicioïdes, un groupe diversifié d’organismes inféodés aux forêts intactes. Nous rapportons la présence de 36 espèces de calicioïdes, incluant quatre documentées pour la première fois au Québec. De plus, les analyses métabolomiques révèlent la présence dans ces lichens de nombreuses molécules inédites dont le potentiel utilitaire est à évaluer. Par ailleurs, nous révélons que le type de perturbation à l’origine de la régénération d’un peuplement forestier exerce un impact significatif à long terme sur la composition des communautés de microorganismes du sol. En conclusion, les écosystèmes forestiers intacts doivent être protégés en dépit de leur unicité et irremplaçabilité écologique.

  • Communication orale
    Évaluation de la valeur écologique du Ya’nienhonhndeh pour la conservation de la biodiversité des insectes
    Nicolas Boucher (UQAM - Université du Québec à Montréal), Marilou Bélair (Université du Québec à Montréal), Tim Work (Université du Québec à Montréal)

    Le Ya’nienhonhndeh est un vaste territoire qui contient un massif de forêt intacte de 300 km2 qui n’a jamais subi de perturbations anthropiques comme la coupe forestière commerciale. La structure de la forêt a principalement été modelée par des épidémies récurrentes de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le Ya’nienhonhndeh fait partie des premiers projets pilotes d’aire protégée d’utilisation durable des ressources, ce qui permettra de protéger le massif de forêt intacte et de l’étudier à long terme en tant que témoin des changements climatiques dans une perspective d’aménagement forestier écosystémique. En 2020, avec la collaboration du Bureau de Nionwentsïo, nous avons inventorié la biodiversité des insectes dans des peuplements intacts issus de la dernière épidémie de TBE (sévères et légères), ainsi que dans des peuplements issus de coupes forestières. Nous avons récolté des coléoptères saproxyliques, insectes qui dépendent du bois mort, et des guêpes parasitoïdes de la superfamille des ichneumonoïdes en utilisant des pièges à impact, à émergence et Malaise. Comme les forêts intactes maintiennent une continuité écologique, les legs biologiques tels que le bois mort devraient y être plus abondants et diversifiés, tout comme les communautés d’insectes saproxyliques. En raison de la conservation de la structure historique de la forêt intacte, les communautés de guêpes parasitant les lépidoptères devraient y être plus diversifiées et moins variables qu’en forêt aménagée.


Dîner

Dîner


Communications orales

Principaux résultats des projets de recherche menés dans le territoire Ya’nienhonhndeh

Discutant·e·s : Béatrice Carrier (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo), Audrey Vézina-Lavergne (Université Laval)
  • Communication orale
    Définir les assises de l’aire protégée d’utilisation durable (APUD) Ya’nienhonhndeh proposée par la Nation Huronne-Wendat
    Louis Bélanger (Université Laval), Jérôme Cimon-Morin (Université Laval), Audrey Vézina-Lavergne (Université Laval)

    Afin de maintenir leur mode d’utilisation du territoire, les communautés autochtones ont besoin de polyvalence en matière de conservation de leurs territoires ancestraux d’où l’intérêt de faire appel à différentes catégories d’aires protégées. En 2008, la Nation huronne-wendat a initié le projet d’aire protégée Ya’nienhonhndeh et y a proposé une forme de conservation qui s’apparente au statut d’aire protégée d’utilisation durable (APUD). Ce projet fait appel à différents gradients de conservation, alliant protection stricte à une gestion et une utilisation exemplaire des ressources. Dans cette étude, nous avons documenté la vision de la Nation concernant l’APUD Ya’nienhonhndeh par l’entremise d’un processus de réflexion par groupe de travail et d’entrevues individuelles. Nos résultats montrent que le fondement de l’APUD, en plus de conserver l’un des derniers massifs de forêts intacts au sud du Québec, est la protection du patrimoine culturel et historique wendat. La mise en valeur du territoire de même que la transmission du patrimoine culturel et naturel aux générations futures sont également de grandes aspirations au sein de la Nation. Pour en faire un projet gagnant-gagnant, la Nation souhaite développer une foresterie en partenariat avec les acteurs locaux et adaptée aux besoins de chacun. Cette étude pourra contribuer à la compréhension de ce projet original en plus d’inspirer d’autres communautés autochtones dans leurs démarches.

  • Communication orale
    Principaux résultats d'études biologiques diversifiées sur le territoire Ya'nienhonhndeh
    Béatrice Carrier (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)

Panel / Atelier

Projection du court métrage « Expédition Ya’nienhonhndeh » et discussions sur l’avenir de l’aire protégée

Présidence : Charles-Antoine Lesage (Université Laval)
Discutant·e·s : Philip Bell-Doyon (Université Laval), Marc-André Bouchard (Ministère Environnement), Nicolas Boucher (UQAM - Université du Québec à Montréal), Louis Bélanger (Université Laval), Béatrice Carrier (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo), François-Xavier Cyr (Université Laval), Martin Hébert (Université Laval), Charles-Antoine Lesage (Université Laval), Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo), Jean-François Richard (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo), Frédéric Venne (Nature Québec), Audrey Vézina-Lavergne (Université Laval)

Communications orales

Mot de clôture

Présidence : Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)
Discutant·e·s : Louis Lesage (Conseil de la Nation huronne-wendat, Bureau du Nionwentsïo)