S’il y a une chose fondamentale dans la gestion des organisations, c’est la nécessité de s’adapter aux contraintes et aux occasions de son environnement. La crise sanitaire des derniers mois en est certainement l’une des manifestations les plus éloquentes. Cette constante induit d’une part une réflexion sur les enjeux organisationnels et d’autre part sur les moyens d’en tirer profit. C’est dans cette perspective que l’on peut mettre en exergue les efforts déployés dès le début des années 1960 dans le développement de l’innovation commerciale. Poursuivant les mêmes objectifs, les réflexions et les actions se sont ensuite tournées vers l’amélioration de la productivité et de l’efficacité dans les processus organisationnels. Malgré les efforts déployés, les entreprises se butent encore à des difficultés et de nouveaux défis, cette fois liés à leur capacité à soutirer le plein potentiel du capital humain. Cette entrave au développement a comme conséquence principale de limiter, voire neutraliser, les gains obtenus au fil des ans. Il suffit simplement de passer en revue le contenu des actualités pour constater à quel point la pénurie (et la rareté de main-d’œuvre) est un sujet qui accapare le discours de nombreux dirigeants d’entreprises. Malgré le fait que le personnel se raréfie en raison d’une diminution de la force active de travail, tous ne ressentent pas les mêmes contraintes démographiques. Cela dit, comme cette situation est très médiatisée, serait-il possible que cela devienne un prétexte à l’inaction face au besoin de solutions nouvelles en gestion des ressources humaines? Cet exemple concret de l’actualité fait ressortir la nécessité de l’innovation RH visant à contribuer, au-delà des modes souvent éphémères, au développement des organisations par la mise en place de pratiques durables et éprouvées de mise en valeur de l’humain au travail.
Remerciements
Le comité organisateur remercie la Revue Ad machina et l'Université du Québec à Chicoutimi pour leur soutien dans l'organisation de ce colloque.