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Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Récemment, une attention accrue de la recherche a été orientée vers la gestion des risques, guidée par une complexité croissante du monde des affaires et un objectif de promouvoir la transparence et améliorer la qualité de la divulgation. D’une attitude défensive face au risque considéré comme situation à réduire ou à éviter, les entreprises en sont venues de plus en plus à reconnaître le côté opportuniste et le potentiel de création de valeur du risque. Comme exemple, la fonction de surveillance des risques des conseils d’administration, en tant que mécanisme central de la gouvernance d’entreprise, n’a jamais été aussi critique et difficile qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les risques que les entreprises rencontrent deviennent de plus en plus complexes, interconnectés et éventuellement plus dévastateurs que jamais. L’économie mondiale a augmenté à la fois l’interdépendance des organisations et l’interdépendance des risques qui dépassent souvent les limites et les frontières (PricewaterhouseCoopers, 2009).

Les instances de gouvernance des diverses organisations réévaluent leurs stratégies pour répondre à ces défis. La gestion des risques est apparue comme un facteur clé de succès et une priorité pour les entreprises. Le système de gouvernance d’entreprise et en particulier le conseil d’administration jouent un rôle central dans la réduction de l’asymétrie d’information, la planification des stratégies, la gestion des risques et de facto l’augmentation de la valeur de l’entreprise.

Dans ce contexte, l’objectif de ce colloque est de lier ces deux domaines de recherche en passant en revue la littérature sur la gouvernance et la gestion des risques ainsi que l’interrelation entre les deux. Le but est de connaître l’état de l’art dans ce domaine, d’exposer les fondements et les modèles théoriques et empiriques qui soutiennent l’interaction entre la gouvernance et la gestion des risques, de proposer ainsi de nouvelles pistes de réflexion et de recherche empirique.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Gouvernance d’entreprise

  • Communication orale
    La Propriété Gouvernementale et l’Investissement en R&D : Une Étude des Firmes Américaines
    Foued Chihi (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Zeineb Ouni (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Ikram Tabiane (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    Le profil de la structure de propriété des firmes marque le retour massif de l’État dans la scène financière mondiale, notamment après la crise financière de 2008. Alors, il serait intéressant de soulever la question quant à l’effet de la propriété gouvernementale sur les décisions stratégiques au sein de la firme, notamment l’investissement en R&D.

    Dans le vaste corpus de recherche sur l’investissement en R&D, la structure de propriété des entreprises a été reconnue comme un déterminant important de leurs dépenses en R&D (Lee et O’Neill, 2003). Les recherches précédentes reposaient sur l’hypothèse que les actionnaires ont des préférences homogènes au niveau de l’investissement en R&D et ce n’est que récemment que le type de propriétaire a reçu une certaine attention. En élargissant cette ligne de recherche, nous explorons l’impact la propriété gouvernementale sur l’investissement en R&D des firmes.

    En examinant un échantillon de 442 firmes américaines de propriété gouvernementale cotées en bourse, et à l’aide d’un modèle de régression Tobit, nous avons documenté que la propriété gouvernementale affecte positivement l’intensité de R&D de ces firmes. Nos résultats sont robustes à plusieurs tests de sensibilité, d’endogénéité et de spécification tels que l’utilisation de la méthode des doubles différences, l’examen de différentes mesures alternatives, etc.

  • Communication orale
    La gouvernance dans la prévention et la lutte contre le blanchiment des capitaux au secteur bancaire
    Dounia Karimi (Université Hassan II - Maroc), Khadija Said (Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Université Hassan II)

    La menace de blanchiment des capitaux est un sujet d’actualité que nous vivons chaque jour. Au centre de la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux se trouvent les banques. Elles doivent inscrire leur action dans le cadre réglementaire de la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux. Cela conduit alors à s’interroger sur les pratiques de la gouvernance bancaire dans l’application des dispositifs en la matière.

    La gouvernance bancaire désigne l’ensemble des relations entre la direction de la banque, ses actionnaires, et les autres parties prenantes. Elle fournit le cadre au sein duquel sont fixés les objectifs de la banque et définit les moyens à mettre en œuvre pour réaliser les performances.

    Notre problématique sera ainsi la suivante : « Dans quelle mesure la bonne gouvernance contribue-t-elle à la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux au sein du secteur bancaire ? ».

    Dans cette perspective, nous allons mettre la lumière dans un premier axe sur la notion de la gouvernance bancaire à travers une revue de littérature. Et dans un second axe, nous allons analyser la contribution de la gouvernance en matière de prévention et de lutte contre le blanchiment de capitaux au secteur bancaire à travers une enquête sur le terrain, basée sur des entretiens, destinés principalement à un échantillon représentatif de cadres du secteur bancaire.

  • Communication orale
    L’approche partenariale du conseil d’administration : une étude sur les sociétés cotées à la bourse des valeurs de Casablanca
    Jamila Oubihi (Ecole Nationale d'Architecture d'Agadir, Maroc)

    La vision actionnariale de la gouvernance a permis des avancées significatives dans l’analyse des mécanismes de la gouvernance d’entreprise. Toutefois, il s’agit d’une approche qui ne se focalise que sur les seuls intérêts des actionnaires. Elle ignore les autres parties prenantes de la firme.

    Un des mécanismes importants de la gouvernance d’entreprise est le conseil d’administration. Il représente une structure fondamentale pour le fonctionnement des grandes firmes. Il a fait l’objet d’une littérature abondante. Cependant, les recherches sur ce mécanisme du point de vue partenarial sont très peu développées. De ce fait, il se pose dès lors une question, soit celle de savoir si sa composition tient en considération l’approche partenariale. Cette question tire son fondement de la théorie des parties prenantes.

    L’objectif de ce travail est d’examiner ce mécanisme de gouvernance sous l’angle partenarial afin de mieux cerner sa place occupée. À cet effet, nous avons mené une étude empirique, dans le contexte marocain, qui porte sur les sociétés cotées à la bourse des valeurs de Casablanca.


Communications orales

Gouvernance et gestion des crises et gouvernance de l’innovation et des données

  • Communication orale
    Le réseau chilien d’aide humanitaire : quelle structure de gouvernance pour gérer les crises suite aux catastrophes ?
    Muriel Dufour (Université du Québec en Outaouais), Julie Ricard (École des Sciences de la Gestion (ESG) - UQAM)

    La complexité de la gestion des crises suite aux catastrophes amène les organisations à former des réseaux de réponse d’urgence pour mettre en commun leurs ressources afin de répondre aux besoins (Hall & O’Toole, 2000 ; Provan & Kenis, 2008) et assurer une meilleure gestion des risques.

    La théorie de la gouvernance des réseaux a permis à plusieurs auteurs d’étudier les structures, le mode de gouvernance et la performance de ces réseaux particuliers (Abbasi et al., 2018 ; Provan & Kenis, 2008). Mais la gestion de crise nécessite que le réseau s’ajuste constamment à l’environnement turbulent en changeant sa structure et sa composition (Abbasi & Kapucu, 2012 ; Du et al., 2020) pour permettre l’atteinte des objectifs des parties prenantes, et rend aigu le besoin de recherches plus pointues sur la dynamique et l’évolution des réseaux de gestion de crise.

    Utilisant la théorie sociale d’analyse des réseaux complexes, un courant de recherche, souvent quantitatif, analyse spécifiquement les liens entre les acteurs (nœuds) du réseau. Cela a permis d’ajouter aux précédents modèles proposés ceux de réseaux multicouches et multiplex (Boccaletti et al., 2014).

    Notre recherche empirique qualitative propose de combiner ces deux approches théoriques pour étudier la formation et l’évolution d’un réseau d’organisations chiliennes créé suite à la catastrophe de février 2010, désastre humain et économique d’ampleur nationale, dans le but de mieux répondre et de mieux gérer les risques.

  • Communication orale
    Gouvernance et gestion de la crise du Covid dans le secteur de la restauration au Québec
    Paul Rodrigue Fomi (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Cette recherche vise à comprendre comment les propriétaires des petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans le secteur de la restauration ont vécu la crise financière engendrée par la COVID-19. À travers des entrevues semi-dirigées avec les restaurateurs de la région de l’Outaouais (Québec, Canada) propriétaires de PME, nous étions en mesure de collecter les avis réels sur le vécu des propriétaires de PME à la suite de la crise financière engendrée par la Covid-19. L’analyse des entrevues à travers le logiciel Nvivo nous a permis de constater que les restaurateurs sont passés à travers plusieurs problèmes incluant : le stress, le manque d’employés, les pertes financières, le manque de liquidité, les fermetures et réouvertures et les difficultés à s’adapter aux changements. Pour passer à travers cette crise, les entrepreneurs ont dû faire preuve de résilience, innovation et gestion stratégique. La recherche a également montré que le gouvernement à travers les programmes d’aides a apporté un grand soutien aux entrepreneurs en temps de crise. Malgré la performance du programme fédéral canadien, le support gouvernemental québécois reste limité. La recherche suggère que les administrateurs publics et les évaluateurs de programmes améliorent les défaillances soulevées par cette recherche.

  • Communication orale
    La gouvernance numérique de l’audiovisuel public au Niger
    Arwata Salah Baba (Université Privée de Marrakech)

    Même si la transition vers le numérique rencontre des difficultés, au Niger, à l’instar de plusieurs autres pays africains, la Télévision Numérique Terrestre (TNT) s’installe progressivement aujourd’hui. C’est dans ce sens que le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) s’est penché sur l’état des lieux des chaînes de télévision et des bouquets satellitaires au Niger. Le Gouvernement nigérien a décidé de créer la Société Nigérienne de Diffusion (SND) afin de séparer la fonction de diffuseur et celle de l’éditeur de contenus, en matière de télédiffusion. À ce titre la TNT va bouleverser la chaîne de valeur de la télévision. C’est dans ce sens qu’il y’a eu l’installation du Comité ad hoc chargé de la restructuration de l’Office de radiodiffusion et télévision du Niger (ORTN). Ce projet de structuration se heurte aux freins inhérents à tout projet de transformation d’entreprise, qui s’expriment en particulier dans le champ des technologies, dans le champ de l’organisation et surtout dans le champ de la gouvernance.

    Si ces trois champs sont complémentaires, ils seront développés de façon transversale dans ce travail pour mieux cerner le changement, en mettant l’accent sur le champ de la gouvernance. Nous essayerons donc d’analyser le modèle de gestion et de gouvernance du régulateur et du pôle public de l’audiovisuel au Niger.


Dîner

Pause dîner


Communications orales

Gouvernance de l’innovation et des données

  • Communication orale
    La gouvernance cognitive et la gestion de projets hautement innovants : quelle contribution à la gestion des risques ?
    Christine Marsal (Université de Montpellier)

    En septembre 2020, plusieurs actionnaires de Boeing décident d’attaquer en justice le conseil d’administration (CA) de l’avionneur. Leurs griefs portent sur le laxisme dont le conseil d’administration aurait fait preuve dans la conduite du projet 737 MAX.

    Fin 2021, un accord est trouvé et les administrateurs sont condamnés à rembourser à l’avionneur la somme de 237,5 millions de dollars. Dans la foulée, un expert en sécurité est nommé auprès du conseil d’administration, l’avionneur s’engageant à s’assurer qu’au moins trois membres du CA disposent aussi d’une telle expertise. Ce faisant, les dirigeants de l’entreprise utilisent un mécanisme de gouvernance connu : la gouvernance cognitive. Dans ce contexte, les administrateurs sont recrutés pour leurs connaissances, leur expérience et sont garants des bonnes décisions prises par l’entreprise dans leur domaine de compétence. Comment fonctionne concrètement ce type de mécanisme ? Les deux catastrophes aériennes auraient-elles pu être évitées ? Notre proposition de communication consiste, à partir du projet 737 Max, à revoir les opportunités, mais aussi les limites de la gouvernance cognitive dans un secteur de technologies innovantes et de très forte intensité concurrentielle. Nos premiers résultats indiquent que les administrateurs de l’avionneur n’ont jamais manqué de compétences, que la culture interne s’est heurtée aux exigences de rentabilité financière et que les dirigeants ont pris des risques qu’ils pensaient maîtriser.

  • Communication orale
    Organisation autonome décentralisée : Est-ce le modèle du futur?
    Tamas Koplyay (Université du Québec en Outaouais), Mario Malouin (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    La confiance est à la base du modèle de gouvernance des sociétés cotées en bourse. Toutefois, le modèle de gouvernance de ces sociétés a été remis en question à plusieurs reprises suite aux nombreux scandales financiers depuis la débâcle de la société Enron. La technologie de la chaîne de blocs a le potentiel de perturber ce modèle de gouvernance en contribuant au développement d’une organisation autonome décentralisée (OAD) (de l’anglais Decentralized Autonomous Organization ou DAO). Une OAD est une organisation fonctionnant grâce à un ensemble de contrats intelligents qui établissent et fournissent des règles de gouvernance à une organisation. Ces règles sont transparentes et immuables, car elles sont inscrites dans un réseau chaîne de blocs.

    Les OAD sont régis par des agents intelligents (intelligence artificielle), d’autres formes de code autonome et ceux-ci s’appuient sur ce qui est appelé « lex cryptographica ». En conséquence, ces types d’organisations peuvent créer des difficultés au niveau de leur réglementation et sur leur environnement de contrôles. L’objectif de cette session est de présenter les résultats préliminaires d’un projet de recherche en cours sur les OAD.

  • Communication orale
    Applications mobiles, IoT et gouvernance de l’information : clé d’une résilience organisationnelle dans les environnements des entreprises
    Davy Maurice Ouadja (UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY MONTPELLIER)

    La fluidité des processus d’information contemporains, portée par la célérité d’évolution des réseaux mobiles, a rendu la gestion de l’innovation sociale dans les environnements d’entreprise assez complexe. Les processus collaboratifs en réseau et le grand nombre d’applications mobiles et d’appareils IoT ont rendu l’identification et l’utilisation des processus d’information relativement autonomes et ont réduit la dynamique créative de l’innovation sociale. Dans cet écosystème d’innovation où de multiples acteurs sont invités à collaborer en combinant leurs actions afin de fournir des livrables cohérents à un client final. Cela se traduit au sein d’une organisation ou entreprise par l’intelligence des acteurs de l’ingénierie, des systèmes d’information et de la communication, du marketing et bien d’autres entités, pour mettre en œuvre des solutions adaptées aux besoins du client. Pour ce faire, les collaborateurs ont besoin de plateformes structurées pour échanger en tenant compte des complexités de formats et normes de documents et des systèmes de sauvegarde et d’actualisation. Face à ces évolutions nouvelles, les DSI sont invités à transformer leurs méthodes de contrôle sur les infrastructures communicationnelles de l’entreprise pour s’adapter aux nouvelles conditions imposées par les outils de collaboration. Cependant, depuis le début de l’année 2020 on assiste à un changement de paradigme lié à une dispersion des collaborateurs dans les organisations.

  • Communication orale
    La gouvernance de données et la gestion des risques dans un milieu ubiquitaire de soins de santé connectée
    Reda Chefira (Université Privée de Marrakech), Said Rakrak (Faculté des Sciences et Techniques de Marrakech - Maroc)

    Le segment des soins de santé a enregistré ces dernières années des percées considérables dans la numérisation des données. Différentes sources officielles et non officielles y contribuent par le biais de processus de traitement et de stockage massifs. La transparence et l’accès public à ces données de nature privée deviennent dès lors une nécessité vu l’intérêt de les exploiter pour des fins de recherche scientifique.

    Nombre d’outils et d’architectures Big Data sont sollicités pour permettre une fouille efficace ainsi qu’un traitement optimal vu le volume considérable de données mises en jeu. Ces techniques révèlent des corrélations statistiques et des relations internes permettant d’améliorer la qualité des services de soins de santé, ainsi qu’au développement de nouveaux procédés visant à gagner en intégrité et en pérennité.

    Régie par des hôpitaux ainsi que par des systèmes administratifs et numériques et liée à l’Internet des Objets et au Big Data, une diffusion de ces données nécessite toutefois des canaux dédiés et de nouvelles infrastructures impliquant la coopération de différents collaborateurs. Les vulnérabilités et les risques sont à examiner dans le respect des normes et des référentiels cadrant les bonnes pratiques. Des moyens humains et techniques interopérants dans la gestion de ces informations à caractère privé requièrent une gouvernance pensée afin de tirer profit de cet environnement numérique fortement connecté tout en améliorant leur cadre réglementaire.


Communications orales

Gouvernance et création de valeur

  • Communication orale
    L'impact de la gestion du risque de crédit sur la performance des banques commerciales canadiennes
    Raef Gouiaa (UQO - Université du Québec en Outaouais), Mikaela Ouedraogo (Université du Québec en Outaouais)

    L’objectif de cet article est d’analyser l’impact de la gestion du risque de crédit sur la performance des banques canadiennes. Basés sur un échantillon de banques canadiennes sur la 2010 à 2019, les résultats ont été interprétés à l’aide de statistiques descriptives ainsi que d’analyses de corrélation et de régression. Les résultats ont permis de confirmer que la gestion efficace du risque de crédit a un effet positif sur la performance des banques canadiennes et que l’augmentation du risque de crédit entraîne une diminution de la performance financière et boursière. Les résultats ont également permis d’infirmer
    que certains ratios tels que les prêts sur les dépôts et sur les actifs affectaient positivement la performance opérationnelle.
    Cette étude met clairement en évidence un éclairage et une meilleure compréhension des déterminants du risque de crédit et la pertinence à promouvoir les politiques de gestion de ce risque d’où une meilleure performance des banques.

  • Communication orale
    Le risque perçu par les investisseurs et la valeur de l’entreprise
    Abderrahmane Djaballah (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Les acteurs économiques se comportent comme des êtres émotionnels dominés par la peur qui dépend de leur aversion au risque. C’est pourquoi l’analyse des comportements sur les marchés financiers intéresse autant les chercheurs en économie que dans le domaine de la psychologie. Compte tenu de l’ignorance du risque relatif au choix d’investissement par les modèles d’évaluation, notre recherche se fixe comme objectif la mise en perspective des comportements décisionnels des intervenants des marchés financiers dans les problèmes de modélisation de la valeur de l’entreprise. En d’autres termes, notre étude consiste à examiner, dans le cadre d’une étude d’association, l’impact de l’intégration d’une mesure du risque, utilisée comme proxy des comportements décisionnels, dans le modèle d’évaluation sur l’explication de la valeur marchande des titres.

    En utilisant les données financières du marché canadien pour la période de 2011 à 2020, nous nous attendons à ce que le risque qui se manifeste par la volatilité du marché économique soit un déterminant essentiel des valeurs des actifs qui y sont négociés. Nous nous attendons également à ce que cette dimension comportementale du risque explique une partie de la différence entre la valeur marchande et la valeur comptable des capitaux propres.

  • Communication orale
    Analyse de l’effet de la gestion des risques sur la performance des firmes canadiennes
    Raef Gouiaa (Université du Québec en Outaouais), Elias Issa (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Depuis la crise financière de 2008, la relation entre l’investissement en gestion des risques d’entreprises (GRE) et son influence sur la performance d’entreprise ne cesse de gagner de la popularité et avec l’énorme volatilité dans le monde des affaires d’aujourd’hui, une GRE adéquate est plus importante que jamais. Est-ce que ce sont les entreprises qui gèrent mieux les risques qui sont plus performantes, peu importe le secteur d’activité ? L’objectif de cette recherche est d’analyser l’effet de la façon dont les risques sont gérés par les firmes canadiennes dans différents secteurs d’activités et l’impact de cette gestion sur différents niveaux de performance. L’échantillonnent de 30 rapports annuels couvrant les exercices se terminant en 2019 et 2020 de quinze sociétés canadiennes qui transige sur la bourse de Toronto (TSX) a été fait. L’analyse des coefficients de corrélation de Pearson ainsi que les coefficients de déterminations ont permis d’apprécier la relation entre les différentes variables de GRE et de performance d’entreprise. Plusieurs corrélations significatives ont effectivement été démontrées dans chacun des secteurs d’activités étudiées, celles-ci touchant différents indicateurs de performances selon le secteur.

  • Communication orale
    Gouvernance des institutions de microfinance et réduction des risques de faillite
    Marie Therese Ngouem Epouse Um (Université de Douala)

    L’objectif de cette recherche est de déterminer les limites du mode de gouvernance attaché à chaque catégorie d'établissements de microfinance, en vue d’aboutir à des propositions susceptibles de réduire les risques de faillite, dans ce secteur clé d’inclusion financière de l’économie. La démarche s’appuie sur un échantillon d’IMF en Zone CEMAC, extrait de la base de données MixMarket, et des analyses permettant de déceler les facteurs dirimants de risque.

Communications orales

Gestion des risques

  • Communication orale
    Gestion des risques de non-conformité : Qu'en est-il pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ?
    Leila El Gnaoui (Université Hassan II - Maroc), Houda Senhaji Mouhri (Université Hassan II faculté des sciences juridiques, économiques et sociales)

    Le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, qui s’accompagne de défis, de souffrances humaines et de troubles économiques dans le monde entier, s’est caractérisé par la croissance des crimes financiers causant des dommages économiques et sociaux étendus, notamment celui du blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.
    Ce phénomène est régi par un cadre législatif et réglementaire qui se base principalement sur les recommandations du GAFI qui demeurent le cadre normatif de référence pour l’implémentation efficace des mesures de prévention, de détection et d’atténuation des risques de BC/FT.
    Dans le cadre de ce travail, on cherchera à répondre à la problématique suivante : L’instauration d’une approche de contrôle basée sur les risques LBC/FT est-elle suffisante pour la lutte contre ce phénomène ? L’objectif de notre travail est d’analyser les répercussions durables du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme sur le management et identifier les lacunes et vulnérabilités à combler pour renforcer le dispositif de lutte contre ce crime financier.

  • Communication orale
    La gestion du risque fiscal : Une question de gouvernance ?
    Nohaila Ait Hattani (Ecole Nationale de Commerce et de Gestion Fès, Maroc), Siham SAHBANI (Université sidi Mohammed Ben Abdellah)

    Conséquence d’une succession de scandales financiers depuis le début des années 2000 et des changements dans les modes de gestion des entreprises, les initiatives en matière de gouvernance se sont multipliées et rencontrent un écho grandissant dans plusieurs pays. L’enjeu pour la gouvernance est de se prémunir contre les risques pouvant nuire à l’atteinte des objectifs de l’organisation. Ainsi, l’aspect fiscal prend de l’importance, la gouvernance fiscale faisant partie des domaines complexes pouvant avoir une répercussion sur la valeur et la durabilité de l’organisation. Les évolutions technologiques et réglementaires se succèdent sans répit et les entreprises doivent être proactives pour maintenir leur réputation et leur image, à travers la maîtrise et la gestion du risque fiscal. Comme mécanisme interne de gouvernance, la question de la responsabilité attribuée au conseil d’administration est de plus en plus posée par les autorités fiscales, les autorités de réglementations et autres parties prenantes. Dès lors, quelle est la relation entre la gouvernance fiscale et la présence du risque ? Quel est le rôle du conseil d’administration dans le processus de la gestion du risque fiscal ? L’objet de notre travail est de fournir un cadre qui encourage les membres de conseils d’administration à assumer la responsabilité de leurs stratégies fiscales et à tirer parti de l’expertise des autres intervenants dans l’évaluation du risque pour arriver à une gouvernance fiscale efficace.

  • Communication orale
    Les mécanismes de gouvernance liés au financement par le capital-risque : une perspective théorique
    Younes ETTAHRI (Université Abdelmalek Essaadi de Tanger), Abderrahim Laachach (Institut Supérieur International de Tourisme de Tanger)

    La relation entre l’entrepreneur et l’investisseur est souvent abordée sous un cadre conflictuel basé sur l’asymétrie informationnelle et l’opportunisme potentiel des acteurs. Pourtant, la pratique de financement par le capital-risque (CR) renferme une relation mitigée. Une relation où les capital-risqueurs (CRs) cherchent à orienter les projets financés vers des perspectives de réussite tout en sécurisant leur fonds d’investissement via la négociation d’un ensemble de conventions juridiques. Par contre, l’entrepreneur s’efforce de disposer d’une marge de manœuvre tout en gardant une certaine confidentialité. Notre question de recherche porte sur les mécanismes de gouvernance qui encadrent la relation capital risqueur–entrepreneur. Notre cadre théorique s’appuie sur une double grille de lecture théorique, en analysant cette relation selon les deux approches juridico-financière et cognitive de la gouvernance.

  • Communication orale
    Pertes en fonds propres et gestion des risques opérationnels au sein des banques de la zone CEMAC.
    Ismael Djambou (Université de Youndé 2)

    Cet article a pour objectif d’évaluer l’effet des différents facteurs de risques opérationnels sur les pertes en fonds propres des banques en zone CEMAC. Après avoir classifié les pertes opérationnelles sur 5 ans, issues de 12 banques de la sous-région en fonction de leurs catégories baloises, la méthodologie a consisté à utiliser le modèle des moindres carrées ordinaires pour estimer les facteurs de risques explicatifs des pertes en fonds propres enregistrées au sein des banques de l’échantillon. L’article présente tout d’abord une revue de la littérature sur le lien entre les fonds propres et les risques opérationnels avant de présenter la méthodologie et les résultats de ladite étude. Ces résultats montrent que les erreurs dans l’exécution des processus, la fraude interne, sont les facteurs les plus explicatifs des pertes en fonds propres enregistrées en zone CEMAC depuis 2016. En effet, une variation de 1 % des erreurs dans l’exécution des processus entraine une variation dans le même sens de 0.0084 % de fonds propres. Dans le même ordre d’idées, une variation de 1 % de fraude entraine 0.0071 % de variation dans le même sens des fonds propres.


Communications orales

Gouvernance transformationnelle

  • Communication orale
    Gouvernance et gestion des risques de l’enseignement supérieur au Maroc : universités à accès ouvert
    Dounia Karimi (Université Hassan II. Casablanca, Maroc.), Kawtar Ouaghdoud (Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales, Université Hassan II. Casablanca, Maroc.)

    L’enseignement supérieur constitue un des piliers du développement du pays en raison de sa haute position hiérarchique dans le système d’éducation et de formation. Il est chargé de la formation des jeunes et de la production du savoir, en revanche il doit répondre aux enjeux sociétaux et aux défis auxquels il doit faire face dans un contexte d’internationalisation. Pour y parvenir, il doit obvier à des risques qui pourraient représenter des menaces pour sa réussite d’où l’importance de la gestion des risques.

    Bien que le Maroc a mis en place beaucoup de réformes et ajustements afin d’offrir une formation de qualité qui puisse doter les lauréats de toutes les compétences et qualifications qui facilitent leur accès au marché du travail, l’enseignement souffre de multiples défaillances qui impactent cette qualité comme le souligne le dernier rapport sectoriel sur l’évaluation de l’efficacité et de l’efficience de l’enseignement supérieur.

    De ce fait, quelles stratégies de gestion des risques ont été mises en œuvre pour assurer un enseignement supérieur de qualité ?

    Pour répondre à cette problématique, notre communication portera sur deux axes.

    Le premier axe sera consacré aux réformes et aux ajustements mis en place pour améliorer la qualité de l’enseignement universitaire à accès ouvert au Maroc. Quant au deuxième axe, il analysera la dernière réforme Bachelor et expliquera les risques rencontrés dans sa mise en œuvre.

  • Communication orale
    Présentation du protocole et des résultats d’une revue systématique de la littérature sur le concept « capacité à changer de l’individu (CCI) ».
    Martine Desir (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Comprendre comment les individus réagissent et s’adaptent aux changements est essentiel pour aider les gestionnaires à gérer efficacement ces derniers dans des environnements de travail déjà saturés de changements. Cette compréhension est aussi cruciale pour les aider à élucider comment se forment les intentions favorables au changement chez les employés ; de savoir où ils se situent dans le continuum du changement ; s’ils sont capables d’accepter d’éventuels futurs changements. La fatigue de changements est bien documentée dans la littérature. Elle constitue l’un des principaux facteurs pouvant impacter le succès de la mise en œuvre d’un changement. Par conséquent, il devient primordial que les gestionnaires soient en mesure d’évaluer la CCI des employés. Cependant, on a très peu étudié la CCI dans le milieu organisationnel. À notre connaissance, il n’y a pas de consensus par rapport à sa définition opérationnelle. Comment la mesurer si l’on ne sait même pas comment la définir opérationnellement ? D’où l’importance d’y effectuer une recension systématique de littérature qui permettra d’avoir une précision claire et nette sur l’état des connaissances du domaine. Cet objectif s’inscrit dans une recherche doctorale plus large ayant pour but d’évaluer l’impact de la capacité à changer des professionnels de la santé sur le succès de la mise en œuvre d’un changement en contexte de saturation de changement.

  • Communication orale
    La gouvernance et les formes d’agir des organisations en temps de crise écologique
    Sharam Alijani (NEOMA Business School)

    Cette communication a pour objet d’investiguer la dynamique de gouvernance et les formes d’agir des organisations en temps de crise. Notre recherche s’intéresse plus particulièrement à la capacité des organisations à faire face aux disruptions sociale, environnementale et technologique qui sont engendrées par la crise écologique. Nous tenterons ainsi de mettre en lumière le rôle des parties prenantes dans la gestion des risques et la mise en oeuvre d’un modèle de gouvernance transformationnelle. Évoluant dans un environnement turbulent et incertain, les organisations se trouvent confrontées à de nombreux défis sociétaux, technologiques et environnementaux. La transition écologique constitue un défi majeur pour les parties prenantes dont l’objectif consiste à accroître la performance et à assurer l’équité. Comment décarboner la production des biens et des services tout en sauvegardant les ressources et la biodiversité ? Comment accroître l’efficacité économique sans porter atteinte à l’équité intergénérationnelle et à la justice sociale ? Comment engager les parties prenantes dans la recherche d’une gouvernance juste et efficace pour les t la société ? Nous tenterons ainsi d’ébaucher les contours d’un modèle de gouvernance transformationnelle qui associe la création de la valeur économique à la justice sociale. Ce colloque nous donne l’occasion de restituer le débat sur les liens entre la gouvernance et la performance à la lumière des contingences écologiques.


Dîner

Pause dîner


Communications orales

Gouvernance et parties prenantes

  • Communication orale
    Gouvernance et parties prenantes d'une forêt domaniale protégée en Côte d'Ivoire
    Kouadio Augustin Alla (Université Peleforo GON COULIBALY - Côte d'Ivoire), N'guessan Simon Andon (université Peleforo Gon Coulibaly), Tchoulochon Josué Kone (Université Peleforo GON COULIBALY - Côte d'Ivoire), Simplice Yao Koffi (Université Peleforo GON COULIBALY - Côte d'Ivoire)

    La Station forestière de Kamonon est une forêt protégée domaniale située à Lataha, dans la région du Poro au nord de la Côte d’Ivoire. D’une superficie de 100 hectares en 1989, elle a bénéficié d’une protection intégrale jusqu’à maintenant (2022) malgré l’absence de l’État dans cette zone entre 2002 et 2012. Une étude de cette gouvernance forestière mérite d’être effectuée. L’objectif est de montrer que la gouvernance qui associe les parties prenantes (population autochtone, autorité administrative, technique et coutumière, ONG écologique, Associations de femme et de jeunes, société privée, universitaires) est nécessaire pour une gestion durable d’une forêt protégée par l’État comme celle de Kamonon. Pour y arriver, la recherche documentaire, l’enquête de terrain, des observations directes avec prise de vue et le traitement d’images satellites multidates (2000, 2014 et 2021) ont été effectués avec un échantillonnage aléatoire stratifié et raisonné de 258 habitants dans 6 villages riverains de cette forêt. Les résultats ont montré que le facteur clé de succès a été d’associer les populations autochtones au projet de création, de gestion et de protection de cette forêt. De facto, ces populations ont un plus grand poids parmi les parties prenantes dans la gouvernance de cette forêt.

  • Communication orale
    Les Sociétés de Développement Local : Une solution pour la gouvernance du secteur public. Cas de Casablanca ville
    Mehdi Dinaoui (Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Université Hassan II-Casablanca. Maroc), Leila El Gnaoui (Université Hassan II - Maroc)

    La gouvernance fait référence à toutes les mesures et règles qui assurent le bon fonctionnement et le contrôle d’un État, d’une institution ou d’une organisation. Elle vise à rendre l’action publique plus efficace, plus proche des intérêts publics et généraux, et donc plus légitime. Elle devrait rendre la société plus facile ou plus harmonieuse à gouverner.

    De ce fait, les sociétés de développement local représentent un nouveau modèle de développement dans le but de dégager la performance publique. Elles sont constituées en sociétés anonymes, à l’initiative des collectivités locales pour exercer des activités économiques relevant de la compétence de la commune. La création des sociétés de développement local (SDL) avait pour vocation l’amélioration de la gouvernance urbaine.

    Notre communication cherchera à montrer le rôle des SDL dans la gouvernance du secteur public et le développement local. D’où la question suivante :  Quel rôle à jouer pour les SDL en matière de gouvernance et de développement territorial ?

    Pour répondre à cette problématique, on présentera, dans un premier temps une analyse théorique de la gouvernance et de la SDL et dans un second temps, les résultats d’une étude qualitative, à travers des entretiens semi-directifs avec des responsables des SDL, portant sur l’apport de ces dernières en matière de la gouvernance dans la gestion publique : Cas de la ville de Casablanca.

  • Communication orale
    Gouvernance d’entreprise et gestion des crises : une analyse théorique fondée sur les parties prenantes
    Ben Boubakary (Université de Yaoundé II-Cameroun), Mahamat Ahmat Moussa (Université de Yaoundé II - Cameroun)

    La gouvernance d’entreprise est un sujet pertinent et important en raison de son influence significative sur la performance des entreprises en période de crise. Elle constitue un moyen de pression sur les dirigeants pour qu’ils se concentrent sur la bonne marche de l’entreprise. Par ailleurs, la gouvernance d’entreprise est un déterminant essentiel de la croissance économique. S’il existe moult preuves empiriques sur la gouvernance d’entreprise, on en sait moins sur la manière dont les caractéristiques de ses mécanismes qui pourraient affecter la gestion des crises. Par ailleurs, si la question de la gouvernance d’entreprise et de la gestion des crises constitue un débat récent dans la communauté scientifique gestionnaire, quelques travaux ont, néanmoins, tenté de mettre en évidence l’existence d’un lien entre les deux concepts. L’objectif de cette étude est d’examiner le rôle des parties prenantes dans la mise en œuvre des mécanismes de gouvernance d’entreprise dans la gestion des crises. Nous soutenons que, dans le contexte des crises, l’adoption d’un modèle de gouvernance d’entreprise, fondé sur les parties prenantes, conduit les entreprises à s’engager plus fréquemment dans un comportement proactif et/ou accommodant de gestion de crise, même si ces comportements de gestion de crise ne sont pas perçus comme maximisant la valeur actionnariale.


Communications orales

Gouvernance et parties prenantes (suite)

  • Communication orale
    Gouvernance d’entreprise et satisfaction des parties prenantes dans les entreprises publiques: cas des entreprises publiques au Niger
    Boubacr Baidari (Universite Abdou Moumouni), Aliou Ridda MOUSTAPHA ABDOULHAYOU (Université Abdou Moumouni)

    La gouvernance d’entreprise est considérée depuis fort longtemps comme un ensemble de mécanismes organisationnels permettant de protéger les intérêts des détenteurs des actions et d’anéantir les conflits d’intérêts avec les dirigeants (Berle et Means 1932). Cette vision actionnariale est de plus en plus remplacée, dans le cadre de la théorie de parties prenantes, par une vision plus partenariale. De récentes études menées par les artisans de cette théorie montrent que l’entrepreneur ne peut plus être considéré comme le seul ayant droit au sein de l’entreprise (Hniche et Boumaize 2014). C’est le cas, en particulier, dans les entreprises publiques qui ont pour vocation historique d’accomplir des missions d’intérêt général. En effet, ces entreprises interviennent encore dans des secteurs stratégiques et sensibles au développement économique et social de plusieurs pays.

    Si le rôle des entreprises publiques est fondamental à la dynamisation de l’économie nigérienne et à l’amélioration des conditions de vie, leur système de gouvernance reste quant à lui difficile à cerner. C’est dans ce contexte que nous effectuons une étude exploratoire avec pour objectif d’analyser les mécanismes de gouvernance mis en place par ces entreprises pour satisfaire les parties prenantes notamment les usagers de services et les personnels qui y travaillent. Pour y arriver, une enquête quantitative est menée auprès de 24 entreprises publiques de secteurs d’activités différents.

  • Communication orale
    Localisation géographique des investisseurs et gouvernance responsable des entreprises
    Ayokounlé Nazif Orou Zime (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Depuis plus d’une décennie, la recherche sur le thème Responsabilité sociale des entreprises (RSE) a pris une importance dans la littérature financière. En effet, il est demandé à toutes les entreprises d’adopter des pratiques socialement responsables dans la poursuite de leur objectif de maximisation de valeur. En raison des opinions divergentes des investisseurs sur les bénéfices de la RSE, les dirigeants peinent à entreprendre des actions RSE. Certains auteurs pensent que les pratiques socialement responsables sont bénéfiques pour l’entreprise et ses parties prenantes. D’autres argumentent que les actions RSE dégradent la valeur de l’entreprise. En conclusion, la pertinence de la RSE est mitigée dans la littérature. Ce manque de consensus a conduit à un afflux d’études dans le but de résoudre le problème d’asymétrie d’information et de comprendre l’effet de la RSE sur l’entreprise. Dans cette perspective, la localisation géographique des investisseurs est devenue un facteur à prendre en compte à cause de l’avantage informationnel qu’elle octroie aux investisseurs. Cependant, peu d’études se sont intéressées au lien qui pourrait exister entre la notion de la proximité géographique des investisseurs et la gouvernance responsable des entreprises. L’objectif de cette présentation consiste à faire une récession des écrits sur la RSE et la gouvernance, ensuite exposer les hypothèses et le modèle de recherche pour analyser le lien entre la proximité géographique et la RSE.

  • Communication orale
    Gouvernance des institutions de microfinance et qualité du service aux TPE
    Marie Therese Ngouem Epouse Um (Université de Douala), Joseph Magloire Nyobe (Université de Douala)

    L’objectif de ce travail est de mener une analyse comparative de la qualité du service et de la satisfaction induite de la clientèle à la lumière du mode de gouvernance mis en œuvre dans l’une et l’autre catégorie. L’étude est basée sur une enquête menée auprès de 180 clients d’IMF au Cameroun.