Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Ce colloque s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche qui a pour objectif d’étudier les trajectoires, les processus et les résultats de l’élaboration des politiques sociales en Afrique de la période coloniale à nos jours. Il est financé par l’Institut des études africaines de l’Université du Ghana et les Open Society Institutes of Africa.

Depuis les indépendances, les États francophones d’Afrique ont adopté des politiques sociales selon les conjonctures politiques et économiques auxquelles ils étaient confrontés. Ils ont ainsi pu, dans certains cas, proposer des structures de protection sociale et instaurer des régimes de prévoyance sociale pour les travailleurs du privé, les fonctionnaires et certains groupes sociaux vulnérables. Cependant, l’absence de rupture radicale dans les pratiques en matière de politiques sociales par les gouvernements postindépendances explique, dans une certaine mesure, la similitude des systèmes de politiques sociales dans les différents pays avec une persistance des inégalités de genres, d’un traitement inégal selon les classes sociales et les catégories socioprofessionnels, des disparités entre les régions et un déséquilibre urbain-rural.

Ainsi, en se concentrant sur la fonction productive des politiques sociales et en négligeant les fonctions de reproduction, de redistribution et de cohésion sociale, le potentiel d’émancipation et de transformation des politiques sociales s’est révélé quasi nul en Afrique francophone. Malgré des avancées notables, les principaux marqueurs des politiques sociales sont leur caractère exclusif, l’absence d’universalité, un défaut d’inclusion, l’absence de considération des inégalités de genre et la faiblesse des financements.

Avec l’avènement de la COVID-19, le recours aux politiques sociales ou leur renforcement se sont imposés de façon naturelle aux gouvernements d’Afrique francophone même pour ceux qui semblaient s’engager dans une rupture avec l’État-providence. Beaucoup de pays, dont les régimes de protection sociale sont défaillants, notamment en raison d’un faible financement et d’un défaut d’arrimage avec les réalités sociales et économiques, se sont engagés dans cette avenue. Cependant, l’absence de prise en charge des besoins spécifiques des groupes vulnérables et les lacunes touchant l’intégration de la sexospécificité dans la planification et l’opérationnalisation des politiques sociales constituent des dysfonctionnements majeurs des régimes de protection sociale.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Conférence d’ouverture


Communications orales

La dimension genre dans les politiques sociales

Discutant·e·s : Almamy Sylla (Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB))
  • Communication orale
    Les politiques sociales des droits sexuels et reproductifs et les grossesses des adolescentes
    Digo Enyota Kofitsè Dzamesi Akakpo-Ahianyo (Université de Lomé (TOGO)), Fatoumatta Ouattara Ouattara (Unité de Recherche Démographique Université de Lomé (URD/UL)), Marie-Reine TOUDEKA Sitsope Ayawavi (Unité de Recherche Démographique_Université de Lomé (URD/UL))

    Les données utilisées pour cette analyse proviennent du projet de recherche-action « Prévenir les violences sexistes et les violations des droits sexuels et reproductifs des adolescents pour lutter contre les grossesses précoces au Togo » soutenu par le CRDI. L’enquête de terrain qualitative a été conduite en 2019 dans sept localités (rurales et semi-urbaines) du Togo. Les résultats de la recherche mettent en évidence les défis suivants : une insuffisance de synergie d’actions des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers lors de la mise en œuvre des politiques publiques, un manque de concertation des acteurs intervenant dans la lutte contre les violences basées sur le genre, le recours des hommes à l’envoutement et aux pratiques mystiques pour faire des relations sexuelles avec les jeunes filles, des problématiques dans la mise en œuvre des actions des OSC particulièrement en ce qui concerne le recours àés administratives en cas de survenue des violences sexuelles, un accès difficile aux formations sanitaires pour les victimes des violences basées sur le genre dans leurs localités.

    Cette communication vient à point nommé, relever la nécessité de la mise en place de cadres collaboratifs davantage inclusifs et fonctionnels autour des politiques sociales des droits sexuels et reproductifs au Togo en vue de renforcer l’efficacité desdites politiques pour la réduction significative des grossesses des adolescentes au Togo.

  • Communication orale
    La politique de protection sociale du Sénégal: quelle place pour la promotion de l’égalité des genres?
    Selly Ba (Fondation Heinrich Boll)

    Le Sénégal introduit un changement important de paradigme de développement en considérant la Protection sociale comme un investissement au même titre que les infrastructures et non plus comme une dépense. C’est ainsi que la stratégie nationale de protection sociale du Sénégal a été mise en place. Cette stratégie s'inscrit dans l’axe 2 du PSE intitulé «Capital humain, protection sociale et développement durable » en disposant d’une gamme de programmes englobant des stratégies de réduction des inégalités, d’éducation, de santé, de nutrition, de population, d’assainissement, d’approvisionnement en eau potable, d’inclusion financière, de gestion des catastrophes, de genre et d’autonomisation des femmes. Ce papier cherche à appréhender les cadres politiques et juridiques et les mécanismes institutionnels qui soutiennent l’égalité entre les sexes en matière de protection sociale au Sénégal?

  • Communication orale
    Les filles élèves en milieu rural ivoirien entre travaux ménagers et projet scolaire
    Prisca Justine Ehui (université felix houphouet boigny), Martine Gbougnon (Université Jean Lorougnon Guédé)

    Ce texte s’intéresse aux activités quotidiennes de la jeune fille élève en milieu rural ivoirien, en particulier durant les jours dédiés à l’école. L’analyse proposée cible les conditions sociales de juxtaposition quotidienne du temps consacré à la vie scolaire et du temps affecté aux travaux ménagers. L’intérêt de la question découle du fait que pour accroitre le temps affecté à la vie scolaire chez les filles, au détriment des travaux ménagers, les pouvoirs publics ivoiriens et les organismes internationaux ont développé des actions visant à soustraire les élèves des travaux domestiques, des travaux champêtres et à réduire l’absentéisme en milieu scolaire. Parmi ces actions figurent la création des cantines scolaires et la promotion d’une « école pour tous ». En dépit de cette orientation de l’action publique, l’on observe une tendance à l’élargissement des zones d’intervention de ces élèves surtout chez les filles, à travers leur implication dans les travaux champêtres et domestiques dans l’espace familial et au service des instituteurs.Les résultats montrent que les filles élèves sont soumises à une double obligation de travaux ménagers (au domicile familial et au domicile de l’instituteur). Le texte fait une description de ces différentes tâches ménagères, présente leur correspondance, fait le lien avec les mécanismes de socialisation, les mécanismes de survie et les stratégies mobilisées par ces jeunes filles afin de réaliser leur projet scolaire.

  • Communication orale
    Analyse Genre de La Politique Sociale dans les Réponses du Gouvernement Malien à la COVID-19 et les effets sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance.
    Hippolyte Affognon (Coraf), Mariame Maiga (CORAF), Mathieu Ouedraogo (ICRISAT)

    La présente communication a pour objectif d’analyser les mesures prises par le gouvernement Malien pour répondre à la crise sanitaire de la COVID-19 et les effets sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance des acteurs et actrices des chaines de valeurs agricoles et pastorales. De manière spécifique, il s’agit de faire une analyse des effets des mesures de restriction, et des mesures de soutien (sociales) selon le genre. Une méthodologie participative et inclusive a été adoptée incluant une revue documentaire systématique et une consultation de personnes ressources à travers des enquêtes d’informateurs clés. L’approche de chaine de valeur a été adoptée avec des enquêtes au niveau des acteurs et une enquête sur la consommation des ménages. Les résultats indiquent que la mise en œuvre de mesures pour contenir la COVID-19 passe inéluctablement par une politique sociale avec la prise en compte de mesures de soutien, qui a permis d’atténuer les effets négatifs des réponses du gouvernement Malien a la pandémie sur les systèmes alimentaires et les moyens d’existence chez les hommes et les femmes en situation de vulnérabilité. Cependant, cette politique sociale a besoin d’intégrer les dimensions sexo-spécifiques, pour être plus efficace et durable.

  • Communication orale
    Réduire les violences basées sur le genre en milieu scolaire au Togo : quels défis pour les politiques sociales ?
    Digo E. K. D. AKAKPO-AHIANYO (Unité de Recherche Démographique_Université de Lomé (URD/UL)), Fatoumatta Ouattara (Institut de Recherche pour le Développement (IRD)), Ayawavi Sitsopé Toudeka (Unité de Recherche Démographique de l'Université de Lomé)

    Cette communication ambitionne d’analyser les défis auxquels font face les politiques sociales dans la réduction des violences basées sur le genre dans le milieu scolaire togolais. Elle utilise les données qualitatives de base du projet recherche-action « Prévenir les violences sexistes et les violations des droits sexuels et reproductifs des adolescentes pour réduire les grossesses précoces au Togo » soutenue par le CRDI en 2019. Le corpus de données a été recueilli à travers 20 focus-groups et 51 entretiens individuels semi-directifs dans sept localités dont 4 rurales et 3 urbaines. Les principales cibles touchés sont les élèves, les apprentis.es, les femmes, les hommes, les patrons.es d’atelier, les leaders communautaires et religieux et les acteurs publics (?) qui mènent une lutte contre le phénomène. Les résultats révèlent divers enjeux auxquels sont confrontées les politiques sociales pour réduire les violences basées sur le genre en milieu scolaire. 1) Il s’agit notamment des logiques sociales et culturelles qui fondent et justifient les violences basées sur le genre, 2) des logiques par rapport à la violence des acteurs publics impliqués dans l’éducation scolaire, 3) de la question de la mise en œuvre effective des programmes de formation ou d’éducation parentale, 4) du mécanisme de la « loi du silence » qui entoure souvent le phénomène de violence basée sur le genre, tendant à nuire à la sécurité des enfants en milieu scolaire.


Communications orales

Les succès et les échecs des politiques sociales

Présidence : Ousmane Wague (Université Nouakchott Al Aasriya)
  • Communication orale
    Enjeux et défis de la politique de la retraite en Côte d'Ivoire. Mise en perspective à partir de la CGRAE
    Adouobo Christophe N'doly (Université Félix Houphouët-Boigny)

    La communication analyse les enjeux de la politique de protection sociale des personnes retraitées. Une enquête qualitative de type exploratoire a été réalisée auprès des différents acteurs impliquées dans la mise en œuvre de la politique de protection sociale notamment celle en faveur des retraitées à Abidjan. A cet effet, nous avons interrogé 4 responsables de la CGRAE, 2 membres de la direction générale la protection sociale du Ministère de l’emploi et de la protection sociale (MEPS) et 36 retraitées issues de l’Union Nationale de Retraité.e.s de Côte d’Ivoire (UNARCI). Les entretiens individuels semi-directifs ont été réalisés auprès de ceux-ci à l’aide de guides d’entretien élaborés sur la base des objectifs assignés à l’étude. Les données empiriques provisoires obtenues à l’issue des enquêtes de terrain ont été triangulées avec celles tirées de lectures exploratoires. Il se dégage ainsi trois principaux résultats. 1°De 1990 à 2000, la CGRA a subi une austérité budgétaire causée par un déséquilibre de l’offre. Cette situation a occasionné des versements irréguliers des pensions de retraites. 2°Etat considère la retraite comme une « mort-sociale », par conséquent, tout investissement en faveur des retraités est vue comme une activité contre-productive.3° le dégrèvement de la pension de retraite constitue un handicap majeur d’une prise en charge sociale post-retraite d’où l’incapacité des personnes retraitées à faire face à leur « ré-intégration » dans la société.

  • Communication orale
    Le voile clair-obscur de la protection sociale des travailleurs du public en Côte d’Ivoire. Les succès et les échecs de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Eta
    Békanty Vera Stéphanie Bodoua (Université Alassane Ouattara de Bouaké), N'tchabétien Oumar Silue (Université Alassane OUATTARA)

    La présente communication questionne le rôle de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI) dans la protection sociale des travailleurs du public. Plus spécifiquement elle analyse les succès et les échecs de la MUGEF-CI dans une perspective diachronique en prenant pour angle d’intérêt les innovations de cette institution. Cette communication est basée sur une étude de terrain réalisée entre juin et octobre 2021. C’est une étude de type qualitative qui a mobilisé des entretiens avec des adhérents de la MUGEF-CI et des adhérents de cette mutuelle dans la ville de Bouaké.

  • Communication orale
    Politique sociale genrée et transformatrice en Afrique post-COVID19
    Kadidiatou Kadio (Institut de Recherche en Sciences de la Santé du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (IRSS/CNRST))

Communications orales

Le rôle des États dans la mise en œuvre des politiques sociales

Présidence : Dominique Meva'a Abomo (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Douala (Cameroun))
Discutant·e·s : Kadidiatou Kadio (Institut de Recherche en Sciences de la Santé du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (IRSS/CNRST))
  • Communication orale
    La stratégie de la politique sociale du Sénégal après la crise sanitaire
    Abdoulaye Diallo (BAFIS/ UCAD)

    La politique sociale du président de la République Sénégal pourrait être résumée en un mot repenser la politique sociale du Sénégal après la crise sanitaire mondiale. Cette nouvelle stratégie de justice sociale durant période de la crise sanitaire du Sénégal se trouve dans le Plan d’Action Priorité Ajusté et accéléré (PAP2A) du plan de résilience nationale de développement économique et sociale du Sénégal après la crise. Pour répondre à toutes ces interrogations, nous allons analyser la connexion entre la politique sociale et le plan de développement nation du Sénégal en l’occurrence le plan d’action priorité ajusté et accéléré (PAP2A). Nous essayons examiner aussi la réorientation de la politique sociale dans ce nouveau plan économique et social post crise sanitaire planétaire.

  • Communication orale
    L’élaboration des politiques de l’emploi au Burkina Faso : contraintes et défis aux prismes des dynamiques de l’Etat
    Firmin Nana (Institut des Sciences des Sociétés (INSS)-CNRST/Burkina Fasa)

    A partir d’éléments de méthodologie tels la recherche documentaire et les entretiens, l’un des constats est que l’élaboration, tout comme la mise en œuvre, des politiques publiques ne s’opère pas sans l’émergence d’une diversité de contraintes et de défis. La réflexion a observé un cas d’élaboration d’un document de politique de l’emploi pour identifier et analyser les contraintes et défis inhérents au processus adopté. Sur le plan de la cognition et du paradigme, ces contraintes et défis sont relatifs à la problématique de la construction du sens de l’emploi ou de la crise de l’emploi mettant en exergue des défis de conceptualisation et de diagnostic du problème de l’emploi. Sur le plan de la dynamique des systèmes d’action dans l’élaboration des politiques publiques, les éléments de contrainte et de défis émanent de la méthode d’élaboration choisie et de la question de la participation des acteurs. En lien avec les dynamiques de l’Etat africain, l’analyse de ces contraintes et défis permet d’observer comment la nature de « l’Etat-en-train-d’agir » détermine la nature des contraintes et défis dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques. Aussi, il s’avère possible de considérer que le processus d’élaboration des politiques publiques constitue aussi un champ de construction de l’Etat africain. Ainsi, l’effectivité du lien entre les processus des politiques publiques et construction de l’Etat en Afrique continue de se confirmer.

  • Communication orale
    L’Etat du Cameroun et la mise en œuvre des politiques sociales féminines
    Issa Hamidou (FALSH, universitaire de ngaoundere)

    Le Cameroun est pays d’Afrique centrale qui accède à l’indépendance le 1er janvier 1960. Sa population est estimée à 20 millions d’habitants en 2010 et dont les femmes représentent 51%. De ce fait, notre communication porte les politiques sociales féminines et leurs effectivités. En effet, le Cameroun adhère et a ratifié plusieurs conventions internationales qui favorisent l’amélioration des conditions de vie des femmes notamment la CEDEF et le protocole de Maputo et bien d’autres. En fait, le pouvoir public camerounais dispose d’un arsenal juridique et d’une politique sociale qui procurent aux femmes une vie meilleure. Notre préoccupation fondamentale est d’examiner l’effectivité des mécanismes mises sur pied par l’Etat en faveur de la sécurité sociale de la femme. L’enquête de terrain et la recherche documentaire constituent notre démarche méthodologique pour aborder cette question. Au finish, on constate malgré quelques insuffisances, les politiques sociales des femmes sont effectives au Cameroun car, au cours du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), l’approche participative utilisé a favorisé l’implication de 30 à 40% des femmes dans ce processus.

  • Communication orale
    Politique sociale genrée et transformatrice en Afrique post-COVID19
    Marie Fall (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Adama Sadio (Université Catholique de l'Ouest), Ndeye Faty Sarr (Getspa), Almamy Sylla (Université de Bamako), Ousmane Wagué (Université Al Aasriya)

Communications orales

La connexion entre politiques sociales et politiques économiques

Discutant·e·s : Adama Sadio (Université catholique d'Afrique de l'Ouest)
  • Communication orale
    L’INTEGRATION DE LA POLITIQUE DES GARDERIES AU SEIN DES ENTREPRISES COMME FACTEUR DE STABILITE EMOTIONNELLE ET SOCIO-PROFESSIONNELLE DES FEMMES IVOIRIENNE.
    N'nan Sarah Kane (Université Félix Houphouët-Boigny)

    La lutte en faveur des droits de la femme en Afrique subsaharienne a favorisé l’insertion massive des femmes dans le milieu professionnel (Sandrine Dauphin et Al (2004)). Cependant, ce progrès n’est pas sans équivoques, car les besoins des femmes en entreprises ne sont toujours pas pris en compte dans les politiques sociales, notamment celle de la garde des enfants, qui est souvent livrée à certaines jeunes-filles communément appelés « nounou » en Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, plusieurs enfants confiés aux filles de ménages sont confrontées à plusieurs formes d’abus à savoir, la maltraitance, les attouchements, les kidnappings et autres. A l’égard de ces faits, cette étude est une analyse de l’intégration des garderies dans les entreprises publiques et privées de Côte d’Ivoire afin de permettre une stabilité émotionnelle, sociale et financière des femmes. Elle porte sur des données empiriques, collectées à l’aide de guides d’entretiens auprès de vingt (20) femmes exerçant en entreprises, cinq (5) chefs d’entreprises, trois (3) responsables de garderies et deux (2) représentants du ministère de la Femme et de la famille. Les résultats indiquent qu’il existe de plus en plus une difficulté pour les mères travaillant en entreprise de se concentrer sur leurs tâches, car elles ne trouvent aucunes personnes fiables pour s’occuper de leurs enfants.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    POLITIQUES PUBLIQUES ET AUTONOMISATION DES FEMMES : CAS DU FNFI ET DES FEMMES DE VO-KOUTIME DANS LA PRÉFECTURE DE VO AU SUD-EST DU TOGO
    Solenko Gnenda (Université de Lomé)

    Alors qu’elles ont été pendant longtemps négligées comme forces productrices dans la définition des politiques publiques, les femmes ont suscité un regain d’intérêt chez les gouvernants du monde entier depuis la fin du siècle dernier en tant qu’actrices importantes de l’économie mondiale. Ce regain d’intérêt se traduit par l’attention de plus en croissante dont elles font l’objet chez les décideurs. La présente recherche a pour objectif de mesurer l’effet des politiques publiques togolaises à travers le FNFI sur le niveau de pauvreté des femmes dans le canton de Vo-Koutimé. Elle s’attèle à vérifier l’hypothèse selon laquelle les faibles résultats du FNFI chez les femmes de Vo-Koutimé sont l’effet d’un environnement socio-économique peu propice. Pour vérifier cette hypothèse et atteindre l’objectif fixé, il a été adopté une démarche quantitative centrée sur une enquête auprès d’un échantillon de cent femmes et des entretiens individuels approfondis avec une trentaine de bénéficiaires. Les résultats de la recherche ont permis d’établir que le FNFI peut contribuer à la réduction de la pauvreté chez les femmes de Vo-Koutimé mais ses effets demeurent limités en raison d’un certain nombre de pesanteurs socio-économiques, culturelles et conjoncturelles.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Politique sociale genrée et transformatrice en Afrique post-COVID19
    Dominique Meva'a Abomo (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Douala (Cameroun))

Communications orales

Conférence de clôture