122 - Santé numérique et innovations technologiques : où en sommes-nous? applications, retombées et enjeux/défis pour une utilisation responsable en santé

Accueil des participants et mot de bienvenue

L’innovation responsable en santé (IRS) : un cadre et un outil pour (re)penser l’innovation numérique à la lumière des enjeux du 21e siècle (disponible en LSQ)

Puisque les technologies numériques en santé engendrent des défis sociétaux et environnementaux qui dépassent les systèmes de soins, notre conférence examinera comment l’Innovation responsable en santé (cinq domaines de valeurs et neuf critères de responsabilité) peut nous aider à (re)penser l’innovation numérique à la lumière des enjeux du 21e siècle.

• Communication orale 08 h 45
  L’Innovation responsable en santé : Un cadre et un outil pour (re)penser l’innovation numérique à la lumière des enjeux du 21e siècle
  Hassane Alami (Université de Montréal), Pascale Lehoux (Université de Montréal), Lysanne Rivard (UdeM - Université de Montréal), Robson Rocha de Oliviera (Université de Montréal)

  Puisque les technologies numériques en santé engendrent des défis sociétaux et environnementaux qui dépassent les systèmes de soins, notre conférence examinera comment l’Innovation responsable en santé (cinq domaines de valeurs et neuf critères de responsabilité) peut nous aider à (re)penser l’innovation numérique à la lumière des enjeux du 21e siècle.

Innovations sociales en santé : défis et pistes de solution (disponible en LSQ)

Les innovations sociales en santé regroupent des idées, approches, pratiques, services, technologies ou procédés perçus comme nouveaux afin de répondre plus adéquatement et durablement à un besoin bien défini et d'apporter des bénéfices collectifs. Elles se distinguent par un processus de transformation systémique et l'interaction continue avec les milieux preneurs. Or, plusieurs innovations en santé numérique se heurtent à des défis (technologiques, humains, organisationnels, éthiques, juridiques, structurels) qui en limitent la portée sociale. Des stratégies pour répondre à ces enjeux et soutenir un véritable processus d’innovation sociale en santé numérique seront proposées.

Réinventer les soins de santé : perspective entrepreneuriale (disponible en LSQ)

Malgré de substantiels investissements dans la santé numérique, peu de solutions technologiques répondent aux besoins des parties prenantes et vont véritablement transformer les soins de santé. Une avenue promettante consiste à promouvoir l’innovation axées sur les besoins et les valeurs. Le CIUSSS du Centre- Ouest-de-l’‘île-de-Montréal (CCOMTL) en collaboration avec l'Hôpital Général Juif (HGJ) ont lancé OROT, l'incubateur de santé connectée, catalyseur d’innovations impliquant une collaboration interdisciplinaire et un processus de cocréation avec l'industrie.

Intégration des innovations technologiques en réadaptation au Québec : regards croisés dans deux instituts universitaires (disponible en LSQ)

Bien que déjà présentes dans nos institutions, l’intégration des technologies en réadaptation s’est trouvée accélérée par le contexte pandémique. La transition s’est intensifiée et a permis des gains intéressants, mais elle n’est toutefois pas sans difficultés. Quels sont les avancées, les enjeux et les pistes de solution pour pérenniser ces pratiques dans le futur ? Comment pouvons-nous utiliser la technologie pour que nos services de réadaptation soient plus accessibles et adaptés aux besoins de la population?

Comment la santé numérique peut-elle améliorer la participation des personnes vivant avec des incapacités : l’initiative BRILLIANT (disponible en LSQ)

Le système de santé apprenant BRILLIANT met en œuvre des technologies de santé numériques et biomédicales pour améliorer la qualité des soins en réadaptation. BRILLIANT comprend des systèmes de rétroaction pour les patients et les cliniciens qui facilitent l’intégration les pratiques basées sur des données probantes. BRILLIANT rassemble l'expertise de chercheurs de différentes disciplines (e.x. santé, génie, informatique, éthique) et des partenariats entre la clinique, la gestion et l’industrie. Nous présenterons le développement et la mise en œuvre de l’écosystème de santé numérique BRILLIANT et démontrerons comment les sciences de l’implantation peuvent soutenir une initiative telle que BRILLIANT.

Présentation orale des étudiant.e.s et des clinicien.ne.s

• Communication orale 11 h 30
  Inégalités sociales de santé numérique : comment développer des outils numériques inclusifs?
  Karine Latulippe (Université McGill)

  Contexte: La santé numérique fait aujourd’hui partie intégrante de nos vies. Elle peut apporter une contribution significative à la réduction des inégalités sociales de santé (ISS) en fournissant un accès efficace aux services de santé, tout en réduisant la stigmatisation. Cependant, elle peut également exacerber les ISS en raison du fossé numérique. Ces inégalités, déjà présentes, ont été mises d’autant plus en exergue pendant la pandémie de la COVID-19.

  Objectif : Comprendre comment développer des outils de santé numérique inclusifs qui contribuent à la réduction des ISS.

  Méthodologie : Une revue systématique suivie d’une observation participante avec 11 séances de codesign ont été à la base de la démarche.

  Résultats : Sept facteurs potentiels pouvant soutenir une santé numérique inclusive seront présentés et discutés, soit l’accès, le processus de recherche d’aide, la littératie numérique, les compétences technologiques, les capacités d’apprentissage, les facteurs culturels et la participation des personnes concernées dans le développement d’outils numériques. Un exemple concret de développement d’un outil numérique s’adressant aux proches aidants, qui a tenté d’intégrer ces facteurs, sera également présenté.

  Conclusion: Considérant l’augmentation exponentielle des outils de santé numérique, il est de notre responsabilité de s’assurer que la santé numérique intègre une perspective de justice sociale.

• Communication orale 11 h 36
  La programmation de l’implant cochléaire à distance: une option ayant un impact positif sur l’accès, la continuité et la qualité des services aux usagers habitant l’Ouest du Québec
  Jonathan Côté (CIUSSS du Centre-Sud-de-l'île de Montréal), Caroline Do Cao (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal)

  L’implant cochléaire requiert des ajustements périodiques afin d’optimiser l’écoute pour son utilisateur. Pour les clientèles de l’ouest du Québec, ce service surspécialisé en audiologie relève du Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) Raymond-Dewar – CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal. Cela implique donc que les usagers habitant les régions plus éloignées de la zone métropolitaine doivent se déplacer sur de longues distances pour avoir accès à ce service ou attendre le moment de l’année où un audiologiste surspécialisé en programmation de l’implant cochléaire se déplacera pour desservir une région précise.

  La Clinique de programmation de l’implant cochléaire du CRDP Raymond-Dewar offre maintenant un service de programmation à distance en collaboration avec certains centres de réadaptation du Québec. L’usager doit donc seulement se déplacer dans le centre de réadaptation de sa région, où son implant cochléaire est branché à un ordinateur. Ce dernier est contrôlé par l’audiologiste surspécialisée en programmation, à partir de son bureau à Montréal.

  Pour le moment, près d’une quarantaine d’usagers ont pu vivre cette expérience et les témoignages de ceux-ci nous confirment la pertinence d’un tel projet. Les retombées incluent la réduction du temps de déplacement des usagers, l’accès et la continuité des services.

• Communication orale 11 h 42
  La télé-réhabilitation des patients ayant eu un accident vasculaire cérébral
  Zineb El Otmani Dehbi (Faculté de Médecine, Université Mohammed VI des Sciences de la Santé)

  Contexte : L'accident vasculaire cérébral (AVC) reste la troisième cause de décès et d'handicap combinés dans le monde. La plupart des survivants nécessitent des traitements intensifs de rééducation et de physiothérapie afin de réduire les effets d'incapacité et de récupérer les fonctionnalités perdues. La restauration de la marche après un AVC est une tâche majeure en neuro-rééducation.

  Objectif : Améliorer la prise en charge et le suivi des résultats fonctionnels atteints après la rééducation à distance chez les personnes à mobilité réduite en post AVC est une alternative pour pallier au manque d’adhésion thérapeutique.

  Méthodologie : Nous proposons d’établir un système intelligent de télé réhabilitation en utilisant les capteurs (accélération, gyroscope, et EMG), des outils de transfert de données (ZigBee, Cloud), combinés à des algorithmes d’intelligence artificielle.

  Résultats : Un programme de diagnostic automatique intelligent permet le suivi précis de l’évolution de la réhabilitation des patients en post AVC à distance, le stockage de données et la prédiction de l’évolution de l’amélioration.

  Conclusion: Ce travail permettra d’améliorer la qualité du suivi des patients en post AVC et de permettre un meilleur engagement à la rééducation.

• Communication orale 11 h 48
  Télédentisterie au Québec : Quelles sont les expériences et les perspectives des dentistes
  Houda Feguery (Université McGill)

  Contexte : Le saut vers les soins dentaires virtuels s’est imposé comme une avenue prometteuse pour répondre aux besoins de la population durant la pandémie de la COVID-19. Cependant, très peu de connaissances ont été documentées sur les pratiques et les besoins des dentistes pour améliorer son adoption dans leurs milieux d’intervention.

  Objectifs : Explorer les pratiques courantes des dentistes sur la télédentisterie, ainsi que les conditions facilitantes et les barrières pour son adoption dans les pratiques dentaires.
  Méthodologie : Nous réaliserons une étude qualitative descriptive guidée par le cadre conceptuel par domaines théoriques de Michie et coll. (2005); auprès des dentistes du Québec. L’échantillonnage et le recrutement se baseront sur une variation maximale et la technique boule de neige. Des entrevues individuelles, semi-structurées et virtuelles, d’une durée de 60 minutes seront réalisées. Ensuite, sera effectuée une analyse thématique déductive et inductive (logiciel N*Vivo). Des stratégies seront déployées pour assurer les critères de qualité et de rigueur de la recherche qualitative.

  Résultats attendus : Mieux comprendre les facteurs personnels, organisationnels, technologiques et éthiques influençant l’adoption de la télédentisterie durant et au-delà de la pandémie de la COVID-19.
  Implications futures: Ces résultats vont servir de prémices pour les futurs projets de recherche.

• Communication orale 11 h 54
  Perceptions des obstacles et facilitateurs à la téléréadaptation chez les physiothérapeutes musculo-squelettiques durant la pandémie COVID-19
  Brandon Azimov (Université McGill), Matthew Carmichael (Université McGill), Jacob Sacksner​ (Université McGill), Jeremy Schafer-Abisdris (Université McGill)

  Contexte : La pandémie de COVID-19 a changé la façon dont la physiothérapie est actuellement offerte dans le monde. La téléréadaptation est de plus en plus utilisée pour répondre aux besoins de réadaptation des patients pendant la pandémie de COVID-19.

  Objectif : Cette étude vise à recueillir des renseignements sur les obstacles et les facilitateurs de la téléréadaptation utilisés par les physiothérapeutes pendant la pandémie de COVID-19.
  Méthodologie : Huit physiothérapeutes ont été recrutés dans des cliniques musculo-squelettiques privées qui ont utilisé la téléréadaptation pendant la pandémie de COVID-19. Deux groupes de discussion ont été organisés avec les participants qui ont partagé leur expérience de la téléréadaptation. Après les transcriptions textuelles verbatims, une analyse thématique en trois étapes des données a été effectuée.

  Résultats : Trois thèmes majeurs ont émergé de l’analyse des données: les défis fondamentaux de la téléréadaptation, la facilitation d’une expérience de téléréadaptation et le développement d’une téléréadaptation efficace et efficiente à l’avenir.

  Conclusion : Dans l’ensemble, cette étude fournit des renseignements aux physiothérapeutes sur les obstacles et les facilitateurs de la téléréadaptation afin d’aider à maximiser la qualité de la thérapie offerte.

Pause dîner et réseautage

Présentation orale des étudiant.e.s et des clinicien.ne.s

• Communication orale 13 h 00
  Réadaptation des membres supérieures par télé-réadaptation combinée à des jeux vidéo chez des survivants d'accident vasculaire cérébral : Résultats préliminaires.
  Dorra Rakia Allégue (Université de Montréal), Dahlia Kairy (Université de Montréal), Karla Vanessa Menezes (UdeM - Université de Montréal)

  Contexte : La combinaison d'exergames en réalité virtuelle avec la télé-réhabilitation (VirTele) peut être une alternative pour réhabiliter les séquelles de l'estremité supérieure (UE) chez les survivants d'un AVC chronique.

  Objectifs: 1) Déterminer la faisabilité de l'utilisation de VirTele avec survivants d´un AVC à domicile; 2) Explorer l'impact de VirTele sur la fonction motrice de l'UE, la quantité d'utilisation, la qualité de vie et la motivation.

  Méthodologie: Conception d'un essai clinique de faisabilité. Les participants éligibles ont été répartis au hasard - GE (VirTele/8s) ou GC (thérapie conventionnelle/8s). Les mesures des résultats comprenaient l'évaluation de Fugl-Meyer - extrémités supérieures (FMA-UE), activité motrice log-30 (MAL), l'échelle d'impact de l'AVC-16 (SIS) et le questionnaire d'autorégulation du traitement-15 (TSRQ) et ont été administrées aux deux groupes à quatre moments.

  Résultats: 11 survivants d'AVC ont participé. L'intervention VirTele a été saisie en termes de temps passé sur les exergames (16,6h (±3,0), la fréquence d'utilisation (49-84 sessions), et le nombre total de répétitions réussies (13 683 (±2367)) avec des améliorations substantielles pour plusieurs mesures de résultats.

  Conclusion: L'intervention de VirTele est une alternative thérapeutique possible à la thérapie conventionnelle aux patients souffrant de séquelles de l'UE.

• Communication orale 13 h 36
  Étude de faisabilité et d’acceptabilité d’une psychothérapie d’acceptation et d’engagement de groupe en téléréadaptation chez les personnes avec un traumatisme craniocérébral léger
  Caroline Picard (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal)

  Contexte :

  Un groupe de psychothérapie et de soutien s’inspirant de la thérapie d’acceptation et d’engagement, a été adapté à la téléréadaptation (Télé-GPS) pour répondre aux difficultés d’adaptation des usagers ayant subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL).

  Objectif : Évaluer la faisabilité et l’acceptabilité du Télé-GPS.

  Méthodologie : Dix-sept usagers recevant des services de réadaptation au CCSMTL ont participé au Télé-GPS (1 séance de 120 min/sem. durant 8 sem.) sur la plateforme Zoom Télésanté. Le Télé-GPS comprend des exercices, discussions et devoirs. Les variables mesurées sont : l’assiduité, les raisons des absences, les symptômes psychologiques et physiques, la cohésion de groupe et la satisfaction face au Télé-GPS.

  Résultats préliminaires : Le taux de participation est élevé (91,6%) et aucun participant n’a abandonné la thérapie. Seulement deux usagers ont jugé que le Télé-GPS a affecté négativement leurs symptômes. Tous les participants ont rapporté un haut degré de satisfaction. La thérapie les outille face à leurs difficultés, brise l’isolement et est un moyen efficace d’accéder aux services.

  Conclusion : Le GPS offert en téléréadaptation est faisable et acceptable chez une clientèle qui présente souvent une moindre tolérance aux écrans et à l’effort cognitif. Nos recherches futures évalueront l'efficacité du Télé-GPS.

  téléréadaptation

• Communication orale 13 h 42
  Création de capsules vidéos accessibles en langue des signes québécoise et sur les médias sociaux.
  Carolina Mendoza-Henriquez (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal)

  Les personnes sourdes locutrices de la langue des signes québécoise (LSQ) disposent de peu d’informations accessibles dans leur langue. C’est le cas des informations générales sur l’actualité, les campagnes de prévention du suicide, la sensibilisation à la maltraitance et de la santé publique. En effet, les recherches montrent que les personnes sourdes sont très peu nombreuses à maîtriser le français écrit, et disposent des lacunes dans les connaissances sur la santé en général. Cela s’explique par le manque d’accessibilité dans leur langue et des apprentissages qui reposent sur les connaissances à partir d’informations auditives. En ce sens, les intervenant.es. du programme Sourds du CIUSSS- du Centre-Sud-de-l’île de Montréal a créé un groupe Facebook où des informations sont présentées en capsules vidéo en LSQ, traitant de sujets variés : la COVID-19, le développement de l’enfant, les pratiques parentales, le budget, le sommeil, etc. Elles visent à rendre accessible l’information, et pallier au manque d’information en général. Depuis de deux ans, notre programme met à profit des ressources pour produire et diffuser ces capsules. Vu les nombreux et variés partages et réactions, nous croyons qu’elles sont appréciées et répondent à un réel besoin. À notre connaissance, aucun centre de réadaptation au Québec n’a jamais utilisé cette stratégie pour sa clientèle sourde.

• Communication orale 13 h 48
  Faisabilité et effets d’un programme de téléréadaptation en groupe pour traiter l’incontinence urinaire chez les femmes âgées.
  Chantale Dumoulin (Université de Montréal), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Mélanie Le Berre (UdeM - Université de Montréal), Barbara Reichetzer (Université de Montréal)

  Contexte : L’incontinence urinaire (IU) touche 1 femme sur 3 après 65 ans. Le traitement de première ligne est la rééducation périnéale mais encore peu de femmes en bénéficient. Le programme GROUP a été reconnu efficace dans un vaste essai clinique randomisé et son approche de groupe pourrait améliorer l’accès aux soins. Avec la pandémie, le programme a été adapté pour être offert à distance (téléGROUP).

  Objectifs: Évaluer 1) la faisabilité du programme téléGROUP; 2) ses effets sur les fuites urinaires.

  Méthodologie: Les participantes étaient invitées à réaliser 12 séances de groupe hebdomadaires en ligne et des exercices individuels à domicile. Pour la faisabilité, nous avons évalué les taux d'abandon et leurs raisons, la présence aux séances, la fidélité et l'adhérence au programme et tout effet secondaire signalé. Pour les effets du programme, nous avons évalué le nombre de fuites urinaires.

  Résultats : Trente-quatre participantes ont été recrutées, réparties en quatre cohortes. Une cohorte est encore en cours. Sur les trois cohortes terminées, 96% (n=22/23) des participantes ont complété le programme.

  Nos conclusions guideront le développement de plus larges études sur le traitement de l'IU et la rééducation périnéale en ligne, en période de pandémie et au-delà.

• Communication orale 13 h 54
  Applis mobiles pour la lutte contre l’addiction au cannabis : revue du Play store
  Hayat Sedrati (Ecole Nationale Supérieure d’Informatique et d’Analyse des Systèmes)

  Contexte : Les applications mobiles offrent de nouvelles opportunités pour améliorer la prestation des services de soins de santé aux personnes souffrant d’addiction au cannabis.

  Objectifs/Méthodologie: Les applications disponibles en langues arabe, anglais et français ont été recherchées dans le Play-store en utilisant les mots-clés suivants « قنب », « cannabis » et « hashish ». Ces applications ont été évaluées en termes de qualité du contenu, d'évaluations des utilisateurs et de fréquence des mises à jour.

  Résultats: Cette revue a identifié 750 applications dont 34 répondaient aux critères d'inclusion. Nos résultats soulignent la nécessité de coordination entre professionnels de santé et informaticiens. Les avis des utilisateurs ont fait état d'un niveau de satisfaction variable qui ne permet pas aux patients et aux professionnels de la santé de se prononcer sur la valeur clinique de ces applications.

  Conclusion: Nous prévoyons d'évaluer plus en profondeur ces applications identifiées à l'aide des échelles d'évaluation des applications disponibles pour avoir plus d'informations sur leur qualité et leur sécurité.

Soins virtuels en dentisterie : état de préparation, enjeux et pistes d’action

La télédentisterie a été suggérée comme une solution pour assurer l’accès et la continuité des services et soins buccodentaires au début de la pandémie. En dépit de ses retombées au niveau des patients, des professionnels de la santé, de la clinique dentaire et des économies engendrées, elle peine à s’intégrer dans les pratiques cliniques. Cette communication fera un état de situation des enjeux et proposera des pistes d’action pour améliorer l’adoption et la pérennisation des soins virtuels
en médecine dentaire.

L’état de la santé numérique et télémédecine au Maroc : promesses et défis

La santé digitale et la télémédecine au Maroc présentent des opportunités pour les systèmes de santé
nationaux mais se heurtent à des obstacles techniques, juridiques, sociétaux et culturels. Le contexte de la pandémie de la Covid-19 a bien accéléré le processus de de transformation digitale du secteur de la santé pour l'atténuation des
effets de la pandémie.

Intégration de la santé numérique dans la pratique médicale : ce qu’en pensent les futurs médecins

Cette étude visait à comprendre les perceptions et intentions des étudiants en médecine en
matière d’intégration de la santé numérique dans la pratique médicale. Nous souhaitions également
étudier l’influence de la pandémie de COVID-19 sur les perceptions et intentions des futurs médecins. Une
enquête par questionnaire a été réalisée en deux temps auprès de tous les étudiants de la faculté de
médecine à l’Université de Montréal. L’enquête initiale (t0) a été menée en février 2020 (avant la
pandémie) alors que la seconde enquête (t1) a été réalisée en janvier 2021 (pendant la pandémie). Un
total de 184 étudiants a répondu au sondage à t0 (13%), tandis que 138 étudiants ont complété le
questionnaire en ligne à t1 (10%).

• Communication orale 14 h 30
  Intégration de la santé numérique dans la pratique médicale: qu’en pensent les futurs médecins?
  Geneviève Grégoire (Université de Montréal), Guy Paré (HEC Montréal), Marie-Pascale Pomey (Université de Montréal), Louis Raymond (Université de Québec à Trous-Rivières)

  Cette étude visait à comprendre les perceptions et intentions des étudiants en médecine en
  matière d’intégration de la santé numérique dans la pratique médicale. Nous souhaitions également
  étudier l’influence de la pandémie de COVID-19 sur les perceptions et intentions des futurs médecins. Une
  enquête par questionnaire a été réalisée en deux temps auprès de tous les étudiants de la faculté de
  médecine à l’Université de Montréal. L’enquête initiale (t0) a été menée en février 2020 (avant la
  pandémie) alors que la seconde enquête (t1) a été réalisée en janvier 2021 (pendant la pandémie). Un
  total de 184 étudiants a répondu au sondage à t0 (13%), tandis que 138 étudiants ont complété le
  questionnaire en ligne à t1 (10%).

L’entraînement cognitif chez les personnes âgées : des compétences transférables de la réalité virtuelle au réel

L'un des principaux défis des entraînements cognitifs est de parvenir à améliorer le fonctionnement
cognitif dans la vie quotidienne. L'objectif de cette présentation est de montrer, à travers une étude pilote,
comment la réalité virtuelle immersive pourrait aider à surmonter ce principal défi.

• Communication orale 15 h 10
  L’entraînement cognitif chez les personnes âgées : des compétences transférables de la réalité virtuelle au réel
  Sylvie Belleville (Université de Montréal), Arnaud Boujut (CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal), Véronique Lemieux (CIUSSS du Centre-Sud-de l'Île de Montréal)

  L'un des principaux défis des entraînements cognitifs est de parvenir à améliorer le fonctionnement
  cognitif dans la vie quotidienne. L'objectif de cette présentation est de montrer, à travers une étude pilote,
  comment la réalité virtuelle immersive pourrait aider à surmonter ce principal défi.

Télémédecine et défis de santé en Afrique subsaharienne : l’expérience ivoirienne

La télémédecine est pour l’Afrique subsaharienne une opportunité d’approche des problématiques de santé encore dominée par la mortalité infantile, le paludisme et le VIH/SIDA. Au Centre hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké de la Côte d’Ivoire, c’est plus de 10000 dossiers de patients télé-expertisés depuis huit ans en cardiologie par cette pratique avec une réduction considérable des coûts de consultations.

Échanges enrichissants et passionnés sur le futur de la santé numérique

Que veux-tu savoir sur la santé numérique?