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Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

Les services de réadaptation physique sont essentiels à de nombreuses personnes qui présentent des conditions comme une maladie neurodégénérative, un trouble respiratoire, une perte d’autonomie, des séquelles d’un accident vasculaire cérébral ou un trouble musculosquelettique tel que la lombalgie ou la fibromyalgie. Or, l’accès à des services publics de réadaptation physique représente actuellement un défi de taille pour la population, les besoins étant immenses, mais les services très limités. Cette problématique d’accès prend la forme de « trous de services », de temps d’attente élevés et d’iniquités d’accès qui touchent particulièrement les personnes en situation de vulnérabilité sociale et financière. Bien que certaines personnes puissent se tourner vers le secteur privé pour recevoir certains services de réadaptation, plusieurs ne peuvent défrayer les coûts associés à de tels services, ce qui se traduit par des iniquités d’accès. Faute d’un accès adéquat à des services, plusieurs personnes voient leur condition de santé s’aggraver et se chroniciser, ce qui nuit à leur qualité de vie et à leur capacité à participer activement à la société. Assurer un accès équitable et en temps opportun à des services de réadaptation physique devient d’autant plus important dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19 en raison des nouveaux besoins de la population (p. ex., syndrome post-COVID) et des réductions dans les offres de services.

À la lumière des constats accablants effectués sur le manque d’accès aux services de réadaptation physique au Québec, situation qui s’est aggravée dans le présent contexte sanitaire, il est donc essentiel de déceler des stratégies prometteuses pour améliorer l’accès aux services. Ce colloque présentera des résultats de recherche récents et discutera d’expériences d’innovation en matière d’accès aux services publics de réadaptation physique. Le colloque sera une occasion unique d’échange entre une diversité d’acteurs comme des citoyen-ne-s, gestionnaires, clinicien-ne-s, décideur-euse-s, chercheur-euse-s, étudiant-e-s, sur les besoins de la population ainsi que sur le développement, l’implantation et l’évaluation de stratégies d’amélioration de l’accès aux services publics de réadaptation physique. Il stimulera donc la coconstruction de connaissances sur l’accès aux services de réadaptation physique au Québec. Ce faisant, il permettra la mise en commun et le développement des expertises et des connaissances des participant-e-s au colloque, en plus de contribuer à l’émergence de nouvelles activités de recherche.

À noter, certaines séances de ce Colloque feront l'objet d'une interprétation LSQ (langue des signes québécoise) simultanée.

Remerciements :

Merci aux organisations suivantes pour leur soutien:

- Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR)

- Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris)

- Alliance santé Québec

- Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)

- Réseau québécois de recherche sur la douleur

Date :
Responsables :

Programme

Communications orales

Session d’acceuil

Accueil des participants et participantes de manière virtuelle

Discutant·e·s : Eveline Claire Nguepi (citoyenne partenaire), Kadija Perreault

Panel / Atelier

Activité brise-glace entre participants et participantes

Rencontrez des acteurs(-trices) clés pour qui l’amélioration des services de réadaptation au Québec est un enjeu d’intérêt: tous(-tes) les participant(e)s à ce colloque !

Présidence : Kadija Perreault

Communications orales

Conférence plénière : Accès aux services de première ligne : défis et pistes de solution [**interprétation LSQ simultanée**]

L’accès à des services de santé est une priorité, tant pour la population, les cliniciens que les décideurs. L’accès est une composante clé des systèmes de santé performants. Le Canada est parmi les pires des pays industrialisés en ce qui concerne l’affiliation à un professionnel en première ligne et l’accès rapide pour des situations urgentes. Plusieurs solutions organisationnelles existent pour améliorer l’accès en temps opportun, dont le modèle de l’Accès adapté (AA). L’objectif général de cette présentation est d’échanger sur les défis d’accès aux services de première ligne et les solutions pour l’améliorer. Méthodes. Nous proposons un modèle AA revisité à travers un processus de consultation multi méthodes interpellant plus de 40 acteurs clés. Résultats. Nous présenterons le modèle AA interdisciplinaire revisité basé sur 5 piliers; 1) planification globale des besoins et de l’offre, 2) ajustement régulier, 3) prise de rendez-vous, 4) pratique de collaboration et 5) communication. Ces piliers peuvent guider les solutions pour adapter les modèles organisationnels afin d’améliorer l’accès en temps opportun en misant sur la continuité relationnelle et la continuité d’équipe. Plus de 70 stratégies de changements sont documentées dans la littérature pour accompagner l’implantation de ces piliers/sous-piliers. Nous aborderons quelques-unes de ces stratégies de changement.

Présidence : Rose Gagnon

Communications orales

Conférence plénière : La clinique SPOT : une approche de proximité en interdisciplinarité [**interprétation LSQ simultanée**]

Mise en contexte : SPOT-clinique communautaire de santé et d’enseignement a pour mission d’améliorer l’état de santé des personnes marginalisées, désaffiliées, en situation de vulnérabilité sociosanitaire, non rejointes par l’offre de soins et services existante et de former une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de santé de ces personnes. L’organisme offre ses soins et services dans 8 organismes communautaires partenaires, dans la ville de Québec. Approches : SPOT adopte une approche globale de la santé, mise en pratique par un travail interdisciplinaire, de proximité et à bas seuil d’accessibilité. En collaboration avec de nombreux organismes communautaires ainsi qu’avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale, SPOT joue un rôle passerelle en accompagnant les personnes dans une réaffiliation progressive vers le système de santé et services sociaux. Équipe de soins et physiothérapie : L’équipe de soins est notamment composée d’infirmières (cliniciennes et IPSPL), de pair.e.s aidant.e.s, d’intervenantes psychosociales, de médecins omnipraticiens, de dentistes, de vétérinaires et d’une massothérapeute. Des étudiant.e.s en stage en physiothérapie à la maitrise offrent 14 semaines par année des consultations répondant aux besoins en lien avec les douleurs chroniques et les problèmes musculosquelettiques non répondus par les membres de l’équipe régulière.

Présidence : Maëlle Corcuff

Communications orales

Pause et visionnement de capsules vidéo

Visionnement de capsules vidéo présentant des projets ou initiatives touchant à l’amélioration de l’accès aux services de réadaptation physique.


Panel / Atelier

Atelier d'échanges d'idées sur l'accès

Venez échanger vos expériences et mettre à profit votre créativité lors de cet atelier collaboratif centré autour des pistes pour mieux répondre aux besoins de la population!


Dîner

Pause dîner et visionnement de capsules vidéo

  • Communication orale
    Étude sur l’acceptabilité d’un service de consultation téléphonique en physiothérapie : Résultats préliminaires
    François Desmeules (Université de Montréal), Anne Hudon (Université de Montréal), Dahlia Kairy (Université de Montréal), Ailin Olivares-Marchant (UdeM - Université de Montréal), Kadija Perreault (Université Laval)

    Contexte. Des services téléphoniques dispensés par des physiothérapeutes ont déjà été implantés au Royaume-Uni et en Alberta, par exemple. Les résultats de ces initiatives laissent entendre que de tels services pourraient améliorer l’accessibilité à la réadaptation physique au Québec. Avant d’implanter un tel modèle, il est important de connaître l’acceptabilité du public face à ce dernier. Objectifs. Déterminer l’acceptabilité d’un service de consultation téléphonique en physiothérapie selon la perspective d’un groupe d’usagers potentiels. Méthodes. Un sondage a été développé et diffusé en ligne à un échantillon de convenance formé d‘usagers recevant des services de physiothérapie dans une clinique externe à Montréal. Les données ont été collectées via la plateforme REDCap. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour compiler les données. Résultats. Trente-deux participants ont complété le sondage. La majorité des participants utiliseraient un service de consultation téléphonique en physiothérapie notamment pour obtenir des recommandations de la part des physiothérapeutes de façon rapide (81,3%). La possibilité d’obtenir un service gratuit (71,9%) offert sept jours par semaine (81,3%) faciliterait particulièrement l’utilisation d’un tel service. Conclusion. Selon les résultats de cette étude préliminaire, un service de consultation téléphonique en physiothérapie semblerait acceptable. Ces résultats seront vérifiés auprès d’un plus grand échantillon.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Acceptation et intention d'utilisation d'un robot de télé-présence pour effectuer des activités physiques et de loisirs chez des personnes âgées vivant en communauté
    Charles S. Batcho (Université Laval), Benoit Borel (Université de Limoges - France), Stéphane Mandigout (Université de Limoges - France), Louise Robin (Université Laval)

    Contexte. Des initiatives de télé-exercice par vidéoconférence ont été déployées pour offrir des interventions en matière de loisirs et d'activité physique (AP). Le robot de télé-présence (RT) apparaît comme une technologie innovante potentielle pour offrir des interventions à distance en direct aux ainés. Objectifs. Cette étude visait à évaluer l'acceptabilité et l'intention d'utiliser un RT par des ainés pour des activités physiques et de loisirs. Méthodes. Un RT a été présenté à 19 seniors (6 hommes, âge moyen = 81,3 ans), sans handicap apparent. Elles ont eu le temps d'essayer le robot. Suite à leur expérience, l'acceptabilité et l'intention d'utiliser le RT, ont été évaluées à l'aide d'un questionnaire conçu selon la théorie unifiée de l'acceptation et de l'utilisation de la technologie. L'attitude et l'intention comportementale des ainés envers l'AP ont été évaluées par un questionnaire prenant en compte différents modérateurs (i.e. soutien social ou habitudes). Résultats. Suite à leur 1ère expérience, 77,7% des répondants se sont déclarés satisfaits du RT et 55,6% pensaient que le RT pourrait être utile pour les activités de loisirs tandis que 58,6% trouveraient agréable de pratiquer une AP assistée à distance par ce dispositif. Cependant, seuls 17,7% ont déclaré avoir l'intention d'utiliser le RT de manière régulière. Ce résultat peut être expliqué par le niveau d'indépendance fonctionnelle des répondants. Cela appelle de futures études pour évaluer l'intention d'utiliser un tel robot chez les ainés présentant des limitations d'activité et une restriction de participation. Conclusion. Même si notre échantillon de personnes âgées a apprécié son expérience avec un RT, elles ont signalé un intérêt limité à l'utiliser pour leurs activités de loisirs. D'autres études pourraient examiner l'acceptabilité du RT chez les personnes moins indépendantes et isolées.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Développement de recommandations cliniques pour la réadaptation des enfants atteints d’arthrogrypose: une collaboration internationale
    André Bussières (Université McGill), Sarah Cachecho (Hôpitaux Shriners pour Enfants- Canada), Noémi Dahan-Oliel (Hôpitaux Shriners pour Enfants - Canada), Alicia Fafara (Jagiellonian University-Pologne), Francis Lacombe (Centre de réadaptation Lucie-Bruneau - Canada), Ani Samargian (AMCSupport Inc - États-Unis)

    Contexte. L’athrogrypose multiple congénitale (AMC) est une condition caractérisée par des contractures articulaires congénitales pouvant causer des atteintes fonctionnelles. La réadaptation dès la première année de vie est essentielle pour maximiser l’autonomie. L’AMC étant rare et les données probantes guidant les meilleures pratiques en réadaptation étant limitées, il peut être difficile pour les thérapeutes de développer une expertise auprès de cette clientèle. Objectifs. Développer des recommandations pour l’évaluation et le traitement optimal en réadaptation des enfants avec l’AMC. Méthodes. Ce projet privilégie une approche participative favorisant l’engagement de cliniciens, chercheurs, jeunes et parents. Un sondage a d’abord été administré pour identifier les pratiques actuelles auprès de thérapeutes à l’échelle mondiale. Un groupe international et interdisciplinaire d’experts a développé des recommandations de bonne pratique via l’approche «Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations». Un consensus sur ces recommandations sera obtenu auprès d’un plus large groupe via la méthode Delphi modifiée. Les recommandations finales seront ensuite évaluées avec l’outil «Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation II». Afin de favoriser l'implantation des recommandations en milieu clinique, des facteurs à considérer seront identifiés auprès de cliniciens. Résultats. Ces recommandations, basées sur les données probantes et validées auprès d’experts, serviront à guider la réadaptation auprès d’enfants avec l’AMC.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Modèle de soins de physiothérapie en pratique avancée pour les adultes référés à un chirurgien de la colonne vertébrale: une étude d’observation rétrospective du programme CareAxis
    Maxime Charron (Université de Montréal), François Desmeules (Université de Montréal), Lior M. Elkaim (Université McGill), Julio Fernandez (Université de Montréal), Simon Lafrance (UdeM - Université de Montréal), Carlo Santaguida (Université McGill)

    Contexte. Dans le modèle de soins de CareAxis, des physiothérapeutes en pratique avancée (PPA) trient en prennent en charge des adultes référés à un chirurgien de la colonne vertébrale. Objectifs. Décrire la prise en charge des adultes référés au programme de CareAxis, évaluer l'évolution clinique 3 mois après l’évaluation initiale et évaluer la concordance du triage entre les PPA et les chirurgiens. Méthodes. Les patients qui ont complété le suivi à 3 mois ont été analysés. Des mesures d’incapacités auto rapportées incluant le Oswestry Disability Index (ODI, 0-100) et le Neck Disability Index (NDI, 0-100) au départ et à 3 mois ont été extraites de la base de données CareAxis. Des tests t appariés ont été utilisés pour évaluer l'évolution des scores d'incapacité. La concordance du triage a été évaluée à l’aide d’un accord brut (%). Résultats. Les données de 46 participants avec un trouble lombaire (n=39) ou cervical (n=7) ont été analysées. Parmi les patients référés par un PPA à un chirurgien (n=18), la concordance du triage chirurgical entre les PPA et les chirurgiens était élevée (89%). Les patients non chirurgicaux traités par un PPA présentaient une amélioration significative de l'ODI (DM: -13 [IC95%: -19,8 à -6,3] ; n=32) et du NDI (DM : -16 [IC95%: -29,6 à -2,4]; n=5) à 3 mois. Conclusion. Dans ce petit échantillon, la concordance du triage entre les PPA et les chirurgiens était élevée. Les candidats non chirurgicaux présentaient une amélioration significative et possiblement cliniquement importante des incapacités à 3 mois.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    AppLoad : pour faciliter l’accès au logement des personnes en situation de handicap
    Cynthia Fauteux (Université Laval), Julien Fontaine (CAPVISH), Dominique Salgado (CAPVISH)

    Contexte. CAPVISH développe depuis 2018 une application qui regroupe des coordonnées de logements accessibles et/ou adaptés dans la région de Québec. Depuis l’automne 2020, des étudiants en ergothérapie collaborent au projet dans le cadre de stages. Objectifs. Le projet vise à améliorer la collecte de données et de transmettre à une personne en situation de handicap, recherchant un logement, une liste d’adresses accessibles et/ou adaptés qui correspondent à ses besoins. Méthodes. Les étudiants ont tout d’abord expérimenté la grille avec quelques responsables d’immeubles, puis l’ont bonifié en précisant les éléments questionnés et en s'assurant de la conformité vis à vis des bonnes pratiques dans le domaine de l’accessibilité universelle et domiciliaire. Depuis lors, les différentes équipes d’étudiants développent certains aspects de la grille de validation afin de répondre à une liste plus exhaustive de différents types de handicap : déficiences physiques, visuelles, auditives et TSA. Un volet pour l’auto-identification des besoins est en cours d’élaboration. Résultats. L’AppLOAD améliore les démarches d’accès à un logis inclusif et adapté aux personnes en situation de handicap. L’implication des étudiants en ergothérapie permet de rendre l’outil plus précis. Conclusion. Cette collaboration favorise et améliore l’autonomie résidentielle des utilisateurs de l’application, permet de conscientiser les promoteur/locateur à l’importance de l’accessibilité et de l’adaptabilité de leurs logements en les rendant plus inclusifs.

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  • Communication orale
    Efficacité d’une approche biopsychosociale en lombalgie chronique chez des patients avec un haut niveau de facteurs psychosociaux : protocole d’un projet pilote
    Amélie Desgagnés (Université Laval), Alain Gaumond (Centre de santé Valcartier), Pierre Langevin (Université Laval), Hugo Massé-Alarie (Université Laval), Yannick Tousignant-Laflamme (Université de Sherbrooke)

    Contexte. En lombalgie chronique, certaines personnes présentant des facteurs psychosociaux ont un risque augmenté de souffrir d’incapacités à long terme et sont réfractaires aux interventions conventionnelles. Il semble donc important que les professionnels de la santé puissent utiliser des interventions appropriées pour cibler ces facteurs. L’utilisation d’une approche biopsychosociale, adressant les composantes biomédicales et psychosociales, pourrait être plus efficace que l’approche conventionnelle chez cette population particulière. Objectifs. Établir si une approche biopsychosociale est plus efficace qu’une approche conventionnelle en physiothérapie sur la capacité fonctionnelle chez des personnes atteintes de lombalgie chronique présentant un haut niveau de facteurs psychosociaux. Méthodes. Trente participants avec lombalgie chronique et avec un haut niveau de facteurs psychosociaux (au StartBack Screening Tool) seront recrutés pour participer à un essai clinique randomisé en simple aveugle (évaluateur) et seront alloués à un des deux groupes à l’étude. Les participants de chacun des groupes seront traités lors de 8 rencontres réparties sur 11 semaines. Les variables d’intérêt secondaires sont l’intensité de la douleur, la qualité de vie, la peur du mouvement, les pensées catastrophiques et le sentiment d’efficacité personnelle. Discussion. L’optimisation des interventions par un modèle de soins stratifiés est essentielle pour améliorer la condition des patients et diminuer le fardeau considérable de la lombalgie.

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  • Communication orale
    Accès aux services de physiothérapie pour les femmes présentant des douleurs pelviennes : résultats préliminaires d’une enquête provinciale
    Caroline Boisvert (CHUS), Rose-Marie Bourget (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Valérie Charbonneau (GMF-U du Sud de Lanaudière), Gabrielle Déry-Rouleau (patiente-partenaire), Kassandra Gamache (Université Laval), Annie-Kim Gareau (CHUL), Isabelle Girard (CHUS), Anne Hudon (Université de Montréal), Ève Levasseur (patiente-partenaire), Mélanie Morin (Université de Sherbrooke), Geneviève Morin (CHUM), Kadija Perreault (Cirris), Lucie Plouffe (CHUM), Camille Simard (Université de Sherbrooke), Catherine Wilhelmy (patiente-partenaire)

    Contexte. Plus de 20% des femmes vivent avec des douleurs au niveau de la région du vagin, de la vulve, de l'anus ou au bas de l'abdomen. La littérature recommande la rééducation périnéale et pelvienne (RPP) comme intervention de premier choix pour traiter ces conditions. Or, aucune étude n’a traité de l’accès à la RPP au Québec jusqu’à maintenant. Objectifs. L’objectif de cette étude est de documenter l’accès aux services de physiothérapie en RPP au Québec pour les femmes présentant des douleurs pelviennes. Méthodes. Un devis quantitatif via questionnaire en ligne intégré à la plateforme sécurisée REDCap a été utilisé. Les répondantes ciblées étaient des femmes québécoises de 18 ans et plus présentant ou ayant présenté des douleurs pelviennes pendant au moins 3 mois au cours des 4 dernières années. Le questionnaire a été diffusé sur les réseaux sociaux et par le biais de différents organismes et associations entre juin et novembre 2021. Résultats. Plus de huit cent femmes ont répondu au questionnaire. La préparation et l’analyse des données étant en cours, des résultats préliminaires seront disponibles lors du colloque. Conclusion. Les résultats de cette étude fourniront un portrait de l’accès à la RPP obtenu à travers un large échantillon. Sur la base de ces résultats, des entrevues individuelles, avec des participantes et des acteurs du réseaux de la santé québécois, seront réalisées dans le but de compléter notre compréhension de l’état de l’accès à la RPP pour les femmes présentation des douleurs pelviennes au Québec.

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  • Communication orale
    L’acceptabilité d’un traitement de physiothérapie pour réduire la douleur sexuelle : une étude qualitative réalisée auprès de femmes traitées pour le cancer gynécologique
    Paul Bessette (Université de Sherbrooke), Chantal Camden (Université de Sherbrooke), Marie-Pierre Cyr (UdeS - Université de Sherbrooke), Rosalie Dostie (Université de Sherbrooke), Chantale Dumoulin (Université de Montréal), Walter H. Gotlieb (Université McGill), Korinne Lapointe-Milot (Université de Sherbrooke), Marie-Hélène Mayrand (Université de Montréal), Mélanie Morin (Université de Sherbrooke), Annick Pina (Université de Montréal)

    Contexte. Un traitement de physiothérapie est proposé pour traiter la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Or, ce service de réadaptation n’est pas offert aux femmes. Pour le rendre accessible et faciliter son implantation, il est essentiel de connaître l’acceptabilité de ce traitement. Objectifs. Examiner l’acceptabilité de ce traitement auprès de femmes affectées par la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Méthodes. Vingt-huit femmes ont participé à cette étude qualitative. Elles ont été invitées à une entrevue individuelle par téléphone après avoir participé à un traitement de physiothérapie. Le traitement a compris 12 séances hebdomadaires offertes en personne, avec comme modalités un module éducationnel, la thérapie manuelle et des exercices. Résultats. Les femmes ont décrit la pertinence des modalités, du professionnel, du format et de l’intensité. L’intensité a été perçue comme le principal inconvénient. Or, toutes les femmes ont indiqué qu’elle était importante pour percevoir des effets. Les caractéristiques du traitement, la perception des effets et les attitudes des femmes ont motivé leur participation. Les femmes ont exprimé être très satisfaites du traitement. Conclusion. Le traitement de physiothérapie s’est révélé acceptable pour réduire la douleur sexuelle après le cancer gynécologique. Notre étude peut servir d’assise pour faciliter l’implantation de ce service pour répondre aux besoins de cette population en matière de santé sexuelle.

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  • Communication orale
    Innovations visant à améliorer l’accès à la réadaptation physique ambulatoire: recensement à l’échelle du Québec au moyen d’un scan environnemental
    Anne-Sophie Allaire (Cirris), Nathan Blanchard (Université Laval), Chantal Camden (Université de Sherbrooke), François Desmeules (Université de Montréal), Frédérique Dupuis (Université Laval), Debbie E. Feldman (Université de Montréal), Geneviève Ferland (CIUSSS Capitale-Nationale), Anne Hudon (Université de Montréal), Luc J. Hébert (Université Laval), Marie-Ève Lamontagne (Université Laval), Josiane Lettre (Cirris), Elisabeth Marcoux (Université Laval), Kadija Perrreault (Université Laval), Anne Marie Pinard (Université Laval), François Routhier (Université Laval), Jean-Sébastien Roy (Université Laval), Angel Ruiz (Université Laval)

    Contexte. Il existe actuellement plusieurs barrières en matière d’accès aux services publics de réadaptation physique au Québec. Cette problématique se caractérise entre autres par des longs temps d’attente et des iniquités dans les offres de services dédiées à la population. Face à ces difficultés d’accès, des innovations ont pu être mises en place au cours des dernières années. Toutefois, peu d’informations sont présentement disponibles sur ces innovations. Objectifs. L’objectif de ce projet est de relever et analyser les innovations mises en place dans les organisations du réseau public ciblant l’amélioration de l’accès aux services de réadaptation physique ambulatoire. Méthodes. Une méthodologie de scan environnemental est employée en effectuant des recherches sur internet à partir de sources de données mixtes (bases de données, sites web et littérature grise). La sélection et l’extraction d’informations relatives à chacune des innovations est réalisée par deux personnes. Résultats. La stratégie de recherche utilisée a permis d’identifier initialement 138 innovations. L’analyse et la synthèse des résultats est toujours en cours. Des résultats préliminaires seront présentés. Conclusion. Ce projet fournira des premières informations permettant de comprendre la nature des innovations et permettra d’identifier des idées prometteuses à évaluer à plus large échelle.

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  • Communication orale
    Mieux comprendre les besoins perçus des personnes vivant avec de la douleur chronique afin d’améliorer les services de physiothérapie : un protocole de revue de portée
    Céline Charbonneau (patiente partenaire), Arthur Filleul (UdeM - Université de Montréal), Isabelle Gaboury (Université de Sherbrooke), Jonathan Gervais-Huppé (Université de Montréal), Anne Hudon (Université de Montréal), Fathi Loukili (patiente-partenaire), Kadija Perreault (Université Laval), Timothy H. Wideman (Université McGill)

    Contexte. Les services de physiothérapie offerts aux personnes ayant de la douleur chronique devraient répondre à leurs besoins. Ainsi, pour que les services de physiothérapie proposent un accès à des soins qui répondent adéquatement aux besoins perçus par ces personnes, il importe de chercher à mieux les connaître et les comprendre. Objectifs. L’objectif de cette revue de portée est donc de décrire et de synthétiser la littérature traitant des besoins perçus par les personnes ayant de la douleur chronique en regard des services de physiothérapie. Méthodes. Cette revue sera développée selon le cadre conceptuel d’Arksey et O’Malley (2005). Une recherche de la littérature sera conduite sur Medline, Embase, CINHAL, et PsycINFO. La littérature grise sera aussi considérée. Les études décrivant les besoins perçus des adultes ayant de la douleur chronique en regard des services de physiothérapie seront incluses. La sélection des articles et l’extraction des données seront effectuées par deux réviseurs indépendants. Les données quantitatives seront analysées à l’aide de statistiques descriptives. Pour les données qualitatives, une analyse thématique inductive sera réalisée afin d’en faire émerger les thèmes principaux. Conclusion. Cette étude apportera une vue d’ensemble des écrits traitant des besoins perçus par les personnes ayant de la douleur chronique en regard des services de physiothérapie. Identifier ces besoins permettra de repenser les services en fonction de ces besoins pour en améliorer la qualité et l’accessibilité.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Utilisation de l’activité physique comme traitement de la douleur chronique : Existe-t-il des différences liées à l’identité de genre et aux rôles de genre?
    Lucie Blais (Université de Montréal), Marimée Godbout-Parent (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Line Guénette (Université Laval), Nancy Julien (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Anaïs Lacasse (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Hermine Lore Nguena Nguefack (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Gabrielle Pagé (Université de Montréal)

    Contexte. L’activité physique (AP) devrait faire partie du plan de traitement multimodal de la douleur chronique (DC). Le choix et l’utilisation de traitements peuvent toutefois être influencés par des facteurs biopsychosociaux. Objectifs. Explorer l’association entre l’identité de genre, les rôles de genre et l’utilisation de l’AP comme traitement de la DC. Méthodes. Cette étude a été réalisée grâce à la Cohorte COPE, une infrastructure de données découlant du recrutement web de 1935 personnes vivant avec de la DC au Québec. Dans le questionnaire, l’identité de genre était mesurée avec une question fermée (femme, homme, non-binaire), et les rôles de genre avec le Bem Sex-Role Inventory qui permet la classification de traits féminins, masculins, androgynes ou indifférenciés. Une liste à cocher de 31 traitements physiques/psychologiques était présentée. Résultats. Parmi les personnes répondantes (femmes : 84%, âge moyen : 49 ans), 42% ont déclaré utiliser l’AP comme traitement. Cette prévalence variait selon l’identité (femmes : 43%, hommes : 34%, non-binaires : 75% ; p=0,015) et les rôles de genre (personnes masculines : 53%, féminines : 34%, androgynes : 46%, indifférenciées : 39% ; p=0,001). Conclusion. Pourquoi les femmes et les personnes aux traits masculins sont plus enclines à utiliser l’AP pour la gestion de leur DC? En plus de promouvoir une science plus équitable, la considération des facteurs sociaux tels que le genre peut mener à des stratégies de promotion et à une offre de traitements plus personnalisées.

    ▶ Vidéo

Panel / Atelier

Échanges en petits groupes avec les présentateurs et présentatrices de capsules vidéo

Les capsules vidéo des projets et initiatives ont suscité des interrogations ou ont allumé la flamme en vous ? Venez échanger de façon conviviale avec les présentateurs(-trices).

Salle 1 - Besoin des populations en matière d'accès

Marie-Pierre Cyr - L’acceptabilité d’un traitement de physiothérapie pour réduire la douleur sexuelle (...)

Marimée Godbout-Parent - Utilisation de l’activité physique comme traitement de la douleur chronique (...)

Arthur Filleul - Mieux comprendre les besoins perçus des personnes vivant avec de la douleur chronique (...)

Rose-Marie Bourget - Accès aux services de physiothérapie pour les femmes présentant des douleurs pelviennes (...)

Salle 2 - Accès dans la communauté

Ailin Olivares-Marchant - Étude sur l’acceptabilité d’un service de consultation téléphonique en physiothérapie (...)

Cynthia Fauteux - AppLoad : pour faciliter l’accès au logement des personnes en situation de handicap

Louise Robin - Acceptation et intention d'utilisation d'un robot de télé-présence pour effectuer des activités physiques (...)

Salle 3 - Trajectoires et modèles d'accès innovants

Amélie Desgagnés, Efficacité d’une approche biopsychosociale en lombalgie chronique (...)

Simon Lafrance, Modèle de soins de physiothérapie en pratique avancée pour les adultes référés à un chirurgien de la colonne vertébrale (...)

Sarah Cachecho - (...) réadaptation des enfants atteints d’arthrogrypose: une collaboration internationale

Geneviève Ferland - Innovations visant à améliorer l'accès (...)


Panel / Atelier

Table ronde citoyenne : Comment améliorer l’accès aux services de réadaptation physique? [**interprétation LSQ simultanée**]

Cette table ronde réunira des citoyen(ne)s pour qui l’accès à des services de réadaptation physique est un enjeu particulièrement important. Ils/elles ont accepté de partager leur vécu et leurs idées pour améliorer l’accès aux services de réadaptation physique pour la population. Venez rencontrer :

Julie Dubé, proche aidante d'une femme résidant en CHSLD;
François Gosselin, personne ayant un trouble développemental du langage et oeuvrant comme conférencier handicapé depuis 12 ans, dans l’intervention universitaire et la recherche scientifique;
Ben Leclair, producteur vidéo et ancien athlète professionnel devenu tétraplégique en 2016 suite à un accident de wakeboard;
Geneviève Masson, conseillère en communication, femme sensible et de conviction, mère de trois garçons dont des jumeaux vivants avec le Syndrome X-Fragile;
Hélène Simard, citoyenne vivant avec une problématique de douleur chronique

Discutant·e·s : Eveline Claire Nguepi, Anne hudon
Participant·e·s : Julie Dubé (Proche aidante), François Gosselin, Ben Leclair (Non applicable), Geneviève Masson (Université de Montréal), Hélène Simard

Communications orales

Pause et lancement d’un site Web

Dévoilement d’un nouveau site web dédié à l’amélioration de l’accès aux services de réadaptation au Québec.

Présidence : Anne hudon

Communications orales

Séance de présentations orales : Salle A

Parce qu’on n’a jamais trop d’idées, d’autres projets et initiatives vous sont présentés dans la salle A ! Lesquels piquent votre curiosité ?

Présidence : Rose Gagnon
  • Communication orale
    Téléréadaptation en groupe pour traiter l’incontinence urinaire chez les femmes âgées
    Chantal Dumoulin (Université de Montréal), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Mélanie Le Berre (UdeM - Université de Montréal), Barbara Reichetzer (Université de Montréal)

    Contexte. L’incontinence urinaire (IU) touche 1 femme sur 3 après 65 ans. Le traitement de première ligne est la rééducation périnéale mais encore peu de femmes en bénéficient. Le programme GROUP a été reconnu efficace dans un vaste essai clinique randomisé et son approche de groupe pourrait améliorer l’accès aux soins. Avec la pandémie, le programme a été adapté pour être offert à distance (téléGROUP). Objectifs. Évaluer 1) la faisabilité du programme téléGROUP; 2) ses effets sur les fuites urinaires. Méthodes. Les participantes ont pris part à 12 séances hebdomadaires en ligne d’une heure en groupe. Les participantes avaient également des exercices à réaliser à la maison. Pour évaluer la faisabilité, nous avons évalué les taux d'abandon et leurs raisons, la présence des participantes aux séances, la fidélité du programme tel qu'offert par la physiothérapeute, l'adhérence au programme d’exercices à la maison et tout effet secondaire signalé. Pour mesurer les effets du programme, nous avons notamment évalué le nombre de fuites des participantes. Résultats. Trente-quatre participantes ont été recrutées, réparties en quatre cohortes. Une cohorte est encore en cours. Sur les trois cohortes terminées, 96% (n=22/23) des participantes ont complété le programme. Conclusion. Nos conclusions guideront le développement de plus larges études sur le traitement de l'IU et la rééducation périnéale en ligne, pour améliorer l'accès aux soins de continence en période de pandémie et au-delà.

  • Communication orale
    Clinique ABC : développement de services destinés aux familles autochtones en partenariat avec des étudiants en réadaptation
    Cynthia Fauteux (Université Laval), Nathalie Guay (Maison Mikkinak), Jenny Hervieux (Maison Missinak)

    Contexte. En 2019, les intervenantes de la Maison Missinak ont développé le concept des Cliniques ABC, afin de mieux outiller les parents et les intervenants dans le cadre des divers types de suivis en santé, dont en réadaptation. Elles ont sollicité la collaboration des étudiants des programmes de formation universitaires en audiologie, en ergothérapie, en orthophonie, en nutrition et en physiothérapie. Objectifs. Les Cliniques ABC ont le mandat d’outiller les parents et les intervenants dans leur accompagnement du développement de leur enfant. Également, le projet vise à augmenter leur connaissance des services en réadaptation. Méthodes. Les projets développés par les étudiants visent à présenter chacune des disciplines en réadaptation et présenter la terminologie et les concepts propres au champ d’expertise dans un premier temps, puis d’animer des ateliers expérientiels interdisciplinaires sur des thématiques identifiées par les intervenantes du milieu. Le travail est fait en concertation avec ces dernières et est coordonné par une chargée d’enseignement du département de réadaptation. Résultats. Par l’amélioration des connaissances des parents des éléments clés du développement de leurs enfants et des services en réadaptation, il est attendu qu’ils seront en mesure de mieux identifier leurs besoins à ce niveau et ainsi que les services à solliciter. Une évaluation des retombées est prévue à la fin du premier bloc d’ateliers. Conclusion. La collaboration entre les programmes de réadaptation et la Maison Missinak n’en est qu’au début. Le projet se poursuivra dans les prochaines années afin de s’adapter aux besoins des familles qui évolueront dans le temps.

  • Communication orale
    Cliniques musculosquelettiques en première ligne : initiative pour améliorer le parcours de soins de patients aux prises avec des troubles musculosquelettiques (TMS)
    Marie Beauséjour (UdeS - Université de Sherbrooke), Mylaine Breton (Université de Sherbrooke), Jean-François Clément (Université de Sherbrooke), François Desmeules (Université de Montréal), Debbie Feldman (Université de Montréal), Nathaniel Idrissa Moussa (Université de Sherbrooke), Jean Lacroix (CISSS Montérégie-Centre), Marie-Lyne Nault (Université de Montréal), Angel Riuz (Université Laval), Cloé Rodrigue (CISSS Montérégie-Centre), Martin Sasseville (Université de Sherbrooke), Carine Sauvé (CISSS Montérégie-Centre), Jessica Spagnolo (Université de Sherbrooke), Helen Maria Vasiliadis (Université de Sherbrooke)

    Contexte. Au Québec, l’accès priorisé aux services spécialisés via un médecin de famille se fait par des guichets régionaux (CRDS). Cependant, la priorisation des demandes en spécialité et l’allocation centralisée des services ne permettent pas de réduire la demande de services spécialisés, ni l’attente pour l’ensemble des patients, et n’apportent pas le soutien requis aux médecins de famille dans la prise en charge des patients avec TMS. Objectifs. En complément au CRDS, le ministère de la Santé et des Services sociaux développe une offre de services universelle intégrée en première ligne pour les TMS, notamment les douleurs cervicales, dorsales et lombaires. Ces cliniques réuniront physiothérapeutes, ergothérapeutes et infirmières pour offrir une évaluation clinique, fournir des soins et des services, référer vers des ressources, et même gérer certains patients. Méthodes. Nous évaluons les effets de ces nouvelles cliniques auprès de 600 patients en consultation suivis sur 6 mois. Des questionnaires auto-administrés et des suivis téléphoniques seront utilisés pour évaluer les résultats rapportés par les patients utilisateurs, leur expérience de soins, ainsi que l’utilisation des services dans leur parcours. Résultats. Les résultats de cette évaluation pilote fourniront des données sur le potentiel d’une telle offre de services interprofessionnels de première ligne à donner des services appropriés aux patients, et ultimement, à influencer la demande de soins en spécialité pour les TMS.

  • Communication orale
    Les associations communautaires pour les personnes TCC, une ressource indispensable à l'intégration dans la communauté
    Benoit Durand (Association TCC des deux-rives), Marjolaine Tapin (Regroupement des associations de personnes traumatisées craniocérébrale du Québec)

    Contexte. Dernière étape du continuum de service en traumatologie, les associations communautaires ont comme mandat l’intégration sociale des personnes TCC. Le Regroupement représente 13 associations régionales présentes sur 16 régions administratives. Elles offrent des services d’intégration sociale, de maintien des acquis, d’intervention psychosociale, groupe d’entraide et de soutien, accompagnement des proches et sensibilisation de la population générale. Certaines ont développé des services de soutien à domicile, centre de jour, milieu de vie, services de répit et plateaux de travail. Elles peuvent accompagner des personnes ou faire des représentations lorsque la personne n’a pas un logement, un moyen de transport ou les moyens financiers nécessaires à combler ses besoins de base. La plupart des personnes vivant avec un TCC qui utilisent les services des associations sont des adultes entre 26 et 64 ans, principalement des hommes. En 2020-2021, les associations ont soutenu (malgré la pandémie) plus de 1000 personnes proches et près de 3000 personnes TCC modéré et sévère. Étant donné que les associations communautaires venant en aide aux personnes vivant avec un TCC et leurs proches sont considérées comme la dernière étape du continuum de services en traumatologie, il est important de maintenir les liens entre celles-ci, les acteurs du réseau public et du milieu scientifique pour bien se connaitre. Objectifs. Offrir du soutien dans la communauté aux personnes traumatisées craniocérébrales et leurs proches, en leur offrant de l'aide psychosociale, groupe de soutien, ou des activités de loisirs favorisant le maintien des acquis et une intégration sociale en adaptant les activités aux limitations des participantes et participants. Méthodes. Ouvrir une discussion/échange sur les liens entre le réseau public et communautaire dans le passage entre la réadaptation et l'intégration dans la communauté, entre autres lors des réunions régionales du consortium en traumatologie. Résultats escomptés. Si les réseaux publics, scientifiques et communautaires se connaissent mieux, ils seront davantage en mesure de collaborer dans le futur.

  • Communication orale
    Expériences de collaboration en pharmacie communautaire pour améliorer l’accès aux services de physiothérapie en première ligne : résultats préliminaires d’une étude qualitative
    Joanie Bédard (Université Laval), François Desmeules (Université Laval), Line Guénette (Université Laval), Anne Hudon (Université de Montréal), Luc J. Hébert (Université Laval), Jennifer Khalil (Association Québecoise de la Physiothérapie), Corinne Lalonde (Association Québecoise de la Physiothérapie), Marie-Pier Lemieux (CISSS de l'Estrie), Kadija Perreault (Université Laval)

    Contexte. Au Québec, des milliers de personnes aux prises avec des troubles musculosquelettiques (TMS) attendent pour obtenir des soins de physiothérapie en raison d’un manque d’accès à des services financés par l’État. Établir des collaborations en pharmacie communautaire pourrait améliorer l’accès aux services de physiothérapie pour les personnes présentant des TMS. Objectifs. Les objectifs spécifiques de ce projet sont de : 1) documenter les barrières et facilitateurs à l’implantation d’une offre de services de physiothérapie en pharmacie communautaire et 2) décrire le contexte d’implantation en situation réelle de cette offre de services. Méthodes. Une approche qualitative employant des groupes de discussion et des entrevues individuelles a été retenue. Un guide d’entrevue a été construit selon les déterminants du Consolidated Framework for Implementation Reasearch. Les participants ciblés sont des physiothérapeutes et des pharmacien.ne.s ayant déjà participé à des initiatives antérieures de collaboration en pharmacie communautaire. Les entrevues seront transcrites et analysées selon les contenus thématiques. Résultats. À ce jour, deux groupes de discussion et quatre entrevues individuelles ont été réalisés. Des résultats préliminaires feront l’objet de la présentation. Conclusion. Les résultats de ce projet fourniront des données probantes quant à la faisabilité d’envisager le développement et la mise en place d’un modèle novateur de services de physiothérapie de première ligne en pharmacie communautaire.


Communications orales

Séance de présentations orales : Salle B

Parce qu’on n’a jamais trop d’idées, d’autres projets et initiatives vous sont présentés dans la salle B ! Lesquels piquent votre curiosité ?

  • Communication orale
    Vers un nouveau modèle de physiothérapeute en pratique avancée pour optimiser l'accessibilité aux soins chez les enfants atteints du syndrome douloureux régional complexe
    Annick Chouinard (UdeM - Université de Montréal), Marie-Joëlle Doré-Bergeron (CHU Sainte-Justine), Carole Fortin (CHU Sainte-Justine), Anne Hudon (Université de Montréal)

    Contexte. Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) pédiatrique est un syndrome de douleur sévère à risque de détérioration. Les délais de prise en charge des enfants atteints du SDRC au CHU Sainte-Justine dépassent actuellement les recommandations scientifiques et il n’existe pas de parcours de soins prédéfini. Objectifs. L’initiative visait à développer un modèle de soins novateur de physiothérapeute en pratique avancée (PPA) en SDRC pédiatrique et d’explorer les barrières et facilitateurs à son l’implantation. Méthodes. Un processus itératif et collaboratif de développement du modèle a été guidé par deux cadres conceptuels. Les perspectives des parties prenantes sur les barrières et facilitateurs à l’implantation du modèle ont été explorées. Résultats. Un premier modèle de soins de PPA en SDRC pédiatrique a été développé. Les barrières à l'implantation identifiées sont la clarté du rôle du PPA et le climat d’implantation. Quant aux facilitateurs, le fait que ce modèle réponde aux orientations ministérielles d’accès rapide à des soins correspondant aux besoins des patients, par le professionnel approprié, au moment opportun représente une force majeure. Son implantation à coût neutre et le fait qu’il soit basé sur des évidences scientifiques récentes augmentent sa crédibilité et faisabilité. Conclusion. L’implantation du modèle de PPA en SDRC pédiatrique permettra d’optimiser l’accès et le parcours de soins des enfants atteints du SDRC et de leurs familles.

  • Communication orale
    Favoriser un accès équitable aux services de prévention des chutes en contexte de pandémie : une recherche-action avec des personnes aînées résidant en HLM
    Nathalie Bier (Université de Montréal), Camille Bouchard (Université de Montréal), Chanaelle Bourgeois-Racine (Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal), Thanh Dang-Vu (Université Concordia), Roxane Debroux Leduc (UdeM - Université de Montréal), François Dubé (Université de Montréal), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Dahlia Kairy (Université de Montréal), Jacqueline Rousseau (Université de Montréal), Kami Sarimanukoglu (Université de Montréal), Carolann Shea (Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal), Samuel Turcotte (Université de Montréal)

    Contexte. Le confinement et les autres mesures sanitaires associés à la pandémie ont bouleversé l’offre de services en prévention des chutes chez les aînés, une priorité de santé publique. Ce contexte a généré le besoin d’adapter les programmes existants pour une offre en ligne. Ce passage au numérique soulève toutefois certains enjeux d’équité pour les aînés qui ne sont pas connectés ou qui ont un faible niveau de littératie numérique. Objectifs. Co-développer et tester une adaptation en ligne du programme de prévention des chutes Vivre en Équilibre (VEE) pour la population aînée vivant en HLM. Méthodes. Cette recherche-action implique des personnes aînées vivant en HLM, des intervenants communautaires, des professionnels de la santé, des chercheurs et des étudiants dans une démarche de codesign réalisée selon les 4 étapes; 1) exploration; 2) idéation; 3) prototypage; et 4) test. À ce jour, une revue rapide des bonnes pratiques, des entretiens et un atelier participatif ont été effectués (étapes 1 et 2). Résultats. Les résultats de ces étapes révèlent que l’offre en ligne du programme VEE en HLM répond aux besoins de la population ciblée. La littératie numérique et l’accessibilité culturelle apparaissent comme des enjeux importants à considérer dans l’adaptation du programme. Conclusion. L'équipe de recherche travaille à l’élaboration d’un prototype (étape 3) qui sera mis à test en condition réelle (étape 4). Ce projet contribuera à favoriser un accès équitable aux services de prévention des chutes dans le contexte de la pandémie.

  • Communication orale
    Implantation de l’accès adapté en physiothérapie avancée au sans rendez-vous médical d’un GMFU pour les personnes aux prises avec un trouble musculosquelettique
    Sébastien Dion (UdeM - Université de Montréal), Jean-Louis Larochelle (UdeM - Université de Montréal), Tatiana Vukobrat (UdeM - Université de Montréal)

    Contexte. Les troubles musculosquelettiques (TMS) expliquent jusqu’à 21 % des raisons de consultations pour un.e médecin de famille et le temps d’attente moyen pour une évaluation par un.e physiothérapeute est de plus de 4 mois dans le réseau public. Nous proposons un nouveau modèle de soins en première ligne au Québec, mettant de l’avant l’expertise musculosquelettique des physiothérapeutes en pratique avancée (PPA). Objectifs. Ce projet d’amélioration continue vise à diminuer le délai de consultation avec le bon professionnel pour les personnes avec un TMS en ajoutant l’accès au physiothérapeute à la clinique de sans rendez-vous du GMFU. Méthodes. Lors de l’inscription à la clinique de sans rendez-vous, les personnes avec un TMS sont dirigé.e.s vers le ou la PPA pour une évaluation et débuter une réadaptation précoce sans avoir à consulter un.e médecin au préalable. Cette formule s’inspire de plusieurs initiatives soutenues par la littérature. La faisabilité et la pertinence ont été surveillées en sondant les parties prenantes. Résultats. La totalité des personnes éligibles ont accepté de rencontrer un.e PPA. Toutes les parties impliquées ont signifié un niveau de satisfaction globale très élevée et les médecins de famille ont rapporté un allègement de leur charge de travail grâce à la collaboration interprofessionnelle. Conclusion. Ce projet prouve qu’une réorganisation des services sans ajout de ressources supplémentaires offre une grande satisfaction et acceptabilité tout en améliorant l’accès aux soins en première ligne pour les TMS.

  • Communication orale
    « Il faut que les accès soient plus faciles » : Actualiser le rôle de parent en situation de handicap physique dans les services de réadaptation
    Marjorie Aunos (Université Brock), Rym Ben Lagha (CRIR), Carolina Bottari (Université de Montréal), Annie Carrier (Université de Sherbrooke), Tiffany Cormier (CRIR), Aysha Dominique (CIUSSS CSMTL), Antoine Duquette (Université de Montréal), Cynthia Gagnon (Université de Sherbrooke), Véronique Gilbert (CIUSSS CSMTL), Nadielda Pastor-Bédard (UdeM - Université de Montréal), Evelina Pituch (Université de Montréal), Marie Turcotte (Ex Aequo)

    Contexte. Au Canada, 13% des femmes en âge de procréer sont en situation de handicap. Plusieurs activités courantes inhérentes au rôle de parent occasionnent des défis pour les parents ayant une déficience physique (DP). Or, nous en savons peu sur les services disponibles les soutenant dans leur rôle parental. Objectifs. Explorer l’accès aux ressources et aux services de réadaptation en soutien aux parents ayant une DP et ayant des enfants d'âge préscolaire. Méthodes. Des groupes de discussion focalisée et entrevues ont été menés auprès de 5 groupes de participants : parents avec une déficience neurologique permanente, les proches, cliniciens en réadaptation physique, organisateurs communautaires et chercheurs. Une analyse thématique inductive a été réalisée suivant la transcription verbatim des données. Résultats. Les services existants sont peu spécifiques aux besoins des parents. Les participants perçoivent que différentes politiques publiques pourraient être bonifiées, notamment en priorisant les parents avec une DP dans l’offre de services, en octroyant des allocations spécifiques, ou en offrant davantage d’aide humaine (assistance dans le rôle de parent) ou physique (équipements adaptés). Conclusion. Plusieurs barrières à l’actualisation du rôle de parent subsistent. La modification de politiques et services actuels pourrait permettre une plus grande équité dans des services de réadaptation spécifiques au rôle de parent.

  • Communication orale
    Barrières et facilitateurs liés à l’implantation d’un service téléphonique gratuit de réadaptation au Québec : résultats préliminaires d’une étude qualitative
    Claudine Auger (Université de Montréal), Geoff Bostick (Université de l'Alberta), Katie Churchill (Université de l'Alberta), François Desmeules (Université de Montréal), Élizabeth Duclos-Beaudoin (Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS)), Gabrielle Gosselin (Université Laval), Douglas Gross (Université de l'Alberta), Anne Hudon (Université de Montréal), Dahlia Kairy (Université de Montréal), Marie-Ève Lamontagne (Université Laval), Arianne Perreault (Université Laval), Kadija Perreault (Université Laval)

    Contexte. L’accès aux services publics de réadaptation étant déjà limité au Québec avant la pandémie de COVID-19, l’offre de services téléphoniques de réadaptation émerge comme stratégie qui pourrait particulièrement permettre d’améliorer cet accès dans le présent contexte de pandémie. Objectifs. Cette étude vise à explorer la faisabilité, en termes de facilitateurs et de barrières, d’implanter une ligne téléphonique gratuite de réadaptation au Québec. Méthodes. Cette étude qualitative descriptive s’appuie sur la réalisation d’entrevues semi-dirigées auprès d’une diversité d’acteurs clés. Une analyse de contenu des transcriptions est réalisée en s’inspirant du modèle Consolidated Framework for Implementation Research (Damschroder et al., 2009). Résultats. Six femmes et 6 hommes vivant dans 6 régions du Québec ont participé : 4 citoyens, 4 représentants de groupes professionnels, 2 enseignants et 2 cliniciens. Les participants se montrent généralement favorables à une telle ligne téléphonique pour augmenter l’accès aux services de réadaptation. Les facilitateurs relevés incluent : avantages relatifs d’une ligne pour fournir une rassurance rapide à la population et partout au Québec, et l’existence de modèles similaires (Info-Santé/Info-Social). Les barrières incluent : recrutement de professionnels spécialement formés, le besoin de développer des protocoles d’interventions et le financement requis. Conclusion. La collecte de données et les analyses se poursuivront au cours des prochains mois en vue de contribuer au développement d’une proposition de modèle qui sera testée ultérieurement.


Communications orales

Synthèse de la journée

Un retour sur les éléments clés de la journée. Qu’avez-vous retenu du colloque ? Des idées à partager ou à mettre en pratique ?


Communications orales

Mot de la fin et remise de prix pour les meilleures présentations

Clôture du colloque et remise de prix pour récompenser certaines présentations de la journée (capsules et séances de présentations)