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Informations générales

Événement : 88e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Enjeux de la recherche

Description :

Il existe de multiples façons pour les citoyens et les citoyennes de s’engager dans une activité scientifique, au-delà de la participation à des études en tant qu’objets humains. Réunies sous le terme de sciences participatives, ces pratiques suscitent beaucoup d’intérêt de la part des personnes qui n’exercent habituellement pas d’activité professionnelle en recherche : elles peuvent contribuer à répondre à une question ou contribuer à une cause par la voie de la science, ou encore valoriser au sein de ce processus des connaissances acquises par l’expérience. Du côté de la communauté de la recherche, les projets de sciences participatives permettent d’accéder à des terrains de recherche ou à des connaissances expérientielles autrement inaccessibles et de collecter une grande quantité de données sur un grand territoire.

Globalement, la société québécoise acquiert, par les sciences participatives, une meilleure connaissance de la démarche scientifique et de sa valeur. C’est précisément pour cette raison que les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont décidé d’explorer le potentiel des sciences participatives grâce à un programme pilote : le programme Engagement. Plutôt qu’un programme qui embrasse l’ensemble du spectre des sciences participatives, ce dernier vise à explorer des dimensions particulièrement innovantes de ces pratiques.

Ainsi en 2019, les FRQ ont lancé la première édition du programme pilote Engagement, conçu pour permettre à des personnes qui n’exercent habituellement aucune activité scientifique de s’impliquer dans un projet de recherche universitaire. En 2021, les FRQ lancent la deuxième édition du programme pilote et en présentent les détails dans ce colloque.

Sur la base des innovations du programme Engagement, c’est toute la communauté de la recherche et de la culture scientifique qui est appelée à partager ses bonnes pratiques à l’occasion de ce colloque. Et les défis à relever sont nombreux : reconnaître adéquatement les contributions de tous, gérer les données collectées et partager les connaissances, tirer parti des technologies numériques, toucher un public non initié à la démarche scientifique dans le respect des principes d’équité, de diversité et d’inclusion, etc.

Date :

Format : Uniquement en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Introduction

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Communications orales

Engagement : projets financés en 2020 (Partie 1)

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Présidence : Julie Dirwimmer (FRQ - Fonds de recherche du Québec)
  • Communication orale
    Les citoyen.nes recevant des prestations d’assistance sociale : augmenter leurs capacités en luttant contre les préjugés
    Peter Belland (Agent de transformation sociale), Janie Houle (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Communication orale
    S’engager à lever les tabous sur les soins palliatifs par l’art théâtral : La mise en place du laboratoire créatif sur la fin de vie.
    Andréanne Côté (CIUSSS-NIM), Maud Gendron-Langevin (UQAM), Chantal Grenier (Théâtre Exaltemps), Mélanie Vachon (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    C’est au carrefour des sciences sociales, des arts de la scène et de la médecine palliative que le projet « Les soins palliatifs en scène » a été pensé et imaginé. L’objectif du projet est de co-créer une œuvre théâtrale d’éducation et de sensibilisation aux soins palliatifs et de fin de vie, destinée au grand public et aux professionnels de la santés non spécialisés en soins palliatifs. Dans cette présentation, nous décrirons les premières étapes de mise en place du Laboratoire créatif sur la fin de vie comme lieu d’échange, de co-construction et de diffusions des savoirs.

  • Communication orale
    Renforcer les capacités des familles dont un enfant présente des besoins particuliers : Co-développement et évaluation d’une offre de services en ergothérapie sociale
    Julie Bergeron (Association pour l'intégration sociale de la région de Québec), Cynthia Fauteux (Clinique d'ergothérapie sociale de Québec), Marie Grandisson (Université Laval)

    Ce projet vise à codévelopper, implanter et évaluer une approche novatrice pour offrir des services d'ergothérapie permettant de renforcer les capacités d'une diversité de familles à soutenir le développement du potentiel de leur enfant. Ce projet constitue une réponse à l'urgence d'agir pour alléger le quotidien des familles dont un enfant présente des besoins particuliers. De nombreux parents investissent beaucoup de ressources pour que leur enfant ait accès à des services lui permettant de développer son plein potentiel. Les connaissances scientifiques disponibles démontrent l'efficacité des interventions en ergothérapie visant à aider les parents à aider leur enfant. Il reste cependant à clarifier comment mettre en place ces interventions sans compromettre le fragile équilibre de la routine familiale et comment rendre ces interventions accessibles à une diversité de familles. Une approche de recherche-action participative est privilégiée afin de produire des connaissances à partir des savoirs expérientiels et scientifiques et d'améliorer la situation des familles. Dans la première phase du projet, un forum communautaire virtuel suivi d'un sondage en ligne sont prévus, de même qu’une cartographie des forces et un groupe de discussion avec les acteurs de la Clinique d'ergothérapie sociale de Québec pour développer l'offre de services aux familles. Puis, l’offre de services sera mise en œuvre par la Clinique d’ergothérapie sociale de Québec et évaluée.


Communications orales

Engagement : projets financés en 2020 (Partie 2)

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Présidence : Julie Dirwimmer (FRQ - Fonds de recherche du Québec)
  • Communication orale
    Étude de la diversité bio-culturelle et de l'impact des changements climatiques sur la flore des sites de portage ancestraux du territoire Anicinabe de la communauté de Kitcisakik.
    Madeleine Gauthier (Université McGill), Kevin Papatie (Conseil Anicinape de Kitcisakik)

    Le projet Portage a été co-développé par la communauté Anicinape de Kitcisakik et le groupe de recherche de Mme Potvin de l’Université McGill. Il a surgi de la rencontre de deux idées. D’une part, depuis plusieurs années, des membres de la communauté manifestent leur intérêt croissant pour la réouverture et l’aménagement de sites de portage ancestraux. D’autre part, l’utilisation répétée d’un territoire par l’humain lui lègue des signatures particulières, suggérant que les sites de portage pourraient avoir une flore différente de celle des forêts avoisinantes. L’objectif du projet est de documenter la diversité bio-culturelle des sites de portage du territoire ancestral anicinabe et de mettre en place un système de suivi pour évaluer l’impact des changements climatiques sur la flore utilisée par la communauté. Puisque la recherche aura lieu sur un territoire ancestral autochtone, la mise en place d’une méthodologie de sciences participatives est nécessaire pour garantir la pérennité et le succès du projet. Notre démarche s’inscrit ainsi dans la philosophie Two-Eyed Seeing, laquelle encourage à voir d’un œil avec les forces des savoirs et des techniques d’apprentissage autochtones et de l’autre avec les forces des savoirs et des techniques d’apprentissage occidentales. Dans cette optique, la méthodologie de recherche sera développée lors d’ateliers participatifs avec des aîné-e-s et des experts de la communauté locale.

  • Communication orale
    Histoires de vie, de ville... de nature : construire la « ville-nature » à partir du vécu citoyen
    Valérie Delage (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Sylvie Miaux (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
  • Communication orale
    Découverte et visualisation des profils de résistance aux antibiotiques par les explorateurs de l’environnement
    Yves Brun (UdeM - Université de Montréal), Emily Sprowls (UdeM - Université de Montréal)

    Notre projet de science citoyenne est né d’une confluence d’expertise scientifique, artistique et pédagogique pour améliorer la culture scientifique face aux menaces pour la santé publique. La collaboration a émergé du travail du microbiologiste Yves Brun avec des artistes numériques de la Société des arts technologiques (SAT) pour illustrer ses recherches. Dr Brun utilise la microscopie pour visualiser la forme et la croissance de bactéries et étudier leur résistance aux antibiotiques. Les artistes de la SAT ont transformé les images de bactéries en animations 3-D pour préparer un spectacle audiovisuel immersif pour le grand public. Ce travail a inspiré ce projet de science citoyenne visant à impliquer des artistes et des scientifiques avec des citoyens pour explorer les bactéries dans nos environnements et déterminer la fréquence de leur résistance aux antibiotiques. Les bactéries d'eau douce étudiées par le Dr Brun présentent des réservoirs potentiels de résistance aux antibiotiques mais leur profil de résistance aux antibiotiques n'a pas été déterminés, offrant ainsi l’occasion d'engager les citoyens dans la recherche scientifique. En partenariat avec l'organisation de science citoyenne Water Rangers et le programme de sensibilisation des jeunes Les Scientifines, ce projet entre microbiologistes, citoyens, jeunes et artistes exploite une diversité de connaissances expérientielles pour comprendre la résistance aux antibiotiques et explorer les environnements aquatiques.


Panel / Atelier

Conditions de collaboration entre chercheurs/chercheuses et citoyens/citoyennes

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Dîner

Dîner

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Communications orales

Programme Engagement des Fonds de recherche du Québec

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
  • Communication orale
    Engagement : présentation de la nouvelle édition du programme des FRQ
    Margaux Gourdal (Fonds de recherche du Québec)

    En 2019, les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont développé un programme pilote de financement de recherches participatives : le programme Engagement. A la suite de cette première version, les équipes aux FRQ ont modifié la formule, dans l’objectif de donner encore plus de place aux citoyennes et citoyens, et de leur octroyer plus de temps pour se familiariser avec la méthode scientifique. Considéré comme un programme de culture scientifique plutôt qu’un programme de recherche, Engagement sera lancé en mai 2021, avec un appel à questions destiné aux citoyens et citoyennes de tous horizons. Cette présentation exposera les principales spécificités du programme.


Panel / Atelier

Rejoindre le grand public avec les sciences participatives

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Communications orales

Sciences participatives, voies d’innovation

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Présidence : Julie Dirwimmer (FRQ - Fonds de recherche du Québec)
  • Communication orale
    Des oiseaux à la maison ou la science participative en temps de confinement
    Marie-Hélène Hachey (QuébecOiseaux)

    Parce qu’ils impliquent souvent des déplacements vers des aires protégées ou d’autres régions, plusieurs programmes de science participative ont dû être suspendus au printemps 2020 en raison des mesures d’isolement liées à la pandémie de COVID-19. C’est dans ce contexte qu’est né le programme Des oiseaux à la maison, mis sur pied par QuébecOiseaux et le scientifique en chef du Québec. L’activité invitait les Québécoises et Québécois à observer et répertorier les oiseaux vus ou entendus exclusivement à partir de chez eux. Les participants versaient ensuite leurs observations dans eBird, une base de données mondiale utilisée à des fins scientifiques, pédagogiques et de conservation. Le programme a connu un énorme succès, tant au point de vue du nombre de personnes inscrites que de la somme de mentions récoltées. Outre ce programme né de la nécessité d’adapter la pratique de l’ornithologie aux contraintes des mesures de confinement, QuébecOiseaux a également géré plusieurs autres activités de science participative « classiques », comme la campagne de terrain du Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, qui a rassemblé 1800 observateurs bénévoles.

  • Communication orale
    Les sciences participatives en soutien à de la gestion de la faune à de la conservation des espèces menacées ou vulnérables
    Yohann Dubois (MFFP), Amélie Fontaine (Université McGill), Anouk Simard (MFFP- ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs), Valérie Simard (MFFP)

    Un engouement marqué pour les sciences participatives a permis à de nombreuses initiatives de voir le jour au cours des dernières années, permettant de combler des lacunes dans les données relatives à la gestion et la conservation de la faune. Bien que les possibilités aient explosé dans les dernières années grâce aux outils technologiques, la participation citoyenne est depuis longtemps répandue dans la gestion de la faune. Plus récemment, des projets concernant les espèces menacées et vulnérables ont vu le jour, notamment celui de Chauves-souris aux abris (chauves-souris.ca) et de Carapace (carapace.ca). Le succès de ces plateformes auprès du public a permis de récolter des observations d’espèces en danger, d’améliorer le suivi des populations et de renforcer les pratiques de conservation. Un récent sondage auprès des gestionnaires d’initiatives en science participative à travers le monde démontre leur apport à la littérature scientifique et grise, mais surtout pour la mise en œuvre des actions de conservation. L’utilisation des sciences participatives peut grandement contribuer à l’élaboration des actions de rétablissement des espèces en danger par l’administration publique. Un rôle clé de ces initiatives est de faire connaître ces espèces aux citoyens et leur permettre de s’impliquer dans leur rétablissement sachant que le signalement de ces observations constitue une des premières actions que peut poser le public.

  • Communication orale
    Le potentiel des jeux en ligne pour les sciences participatives
    Sébastien Caisse (Gearbox Studio Québec), Gabriel Richard (Gearbox Studio Québec), Attila Szantner (Massively Multiplayer Online Science), Jerome Waldispuhl (Université McGill)

    Les sciences participatives visent à impliquer le grand public dans la collection et l’analyse de données afin d’accélérer le processus de découverte. Cette approche s’est popularisée avec le développement d’internet, mais plus encore avec celui des jeux en ligne ! En effet, la publication sur le Web de jeux scientifiques tels que Foldit ou Phylo au cours de la dernière décade ont permis de faire contribuer des centaines de milliers d’internautes à l’analyse du repliement des protéines et de notre code génétique. Toutefois, cette approche a ses limites. La publication de jeux isolés maintenus par des chercheurs professionnels ne rend le projet virtuellement accessible qu’à une minorité déjà intéressé par la science et enclin à participer à ce type d’expérience. La participation s’en trouve donc limitée et rate l’objectif fondamental des sciences participatives d’organiser la recherche scientifique au niveau de nos sociétés. Pour atteindre cet objectif, il nous faut amener la science aux 3 milliards d’humains jouant à ces jeux vidéo dans le monde et non pas espérer l’inverse. Nous présentons ici une initiative conjointe mêlant scientifiques et développeurs de jeux vidéo qui nous a amenés à intégrer au cœur même de l’un des jeux sur console les plus populaire des ces dernières années (Borderlands 3), une activité d’analyse d’ADN issue du microbiome humain. En moins de 3 mois, ce projet a réuni plus d’un million de participants et collecté plus de 50 millions de solutions.


Communications orales

Conclusions

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne