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Informations générales

Événement : 88e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Enjeux de la recherche

Description :

Étrange hybride entre le français général (FG), le français sur objectifs spécifiques (FOS) et le français sur objectifs universitaires (FOU), l’enseignement du français langue seconde (FLS) en milieu universitaire se trouve dans une situation où une (re)définition pensée par les membres du personnel administratif et professoral se voit nécessaire. Mieux cerner la clientèle étudiante, leurs besoins individuels, les ressources disponibles et les programmes à privilégier saurait satisfaire les différentes parties. En effet, il semble que la mission universitaire se soit élargie, que les établissements devraient pouvoir enseigner à la fois le FG, le FOS, le FOU et la francisation à l’immigrant professionnel qui souhaite recevoir une formation de qualité, laquelle favoriserait une intégration active dans la société d’accueil.

Par ailleurs, le défi consiste à demeurer pertinents et compétitifs malgré les récentes mesures gouvernementales en francisation. Notamment, en juin dernier, le gouvernement du Québec a fait l’annonce de subventions pour certains programmes de francisation, créant ainsi une dichotomie entre les ressources octroyées dans les différents types d’établissements d’enseignement. Puis, le 1er novembre 2019, il a apporté par décret des changements importants au Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

Quelles sont alors, concrètement, les différences et les similarités entre la francisation et le FLS en milieu universitaire? Les universités possèdent-elles toujours les ressources nécessaires pour répondre aux besoins de la clientèle?

Ce colloque multidisciplinaire permettra aux personnes intervenant dans le secteur d’activité de trouver des stratégies pratiques pour relever les défis mentionnés et déterminer, concrètement, les actions à poser afin de mieux servir la communauté étudiante allophone, composée d’individus souvent anxieux d’immigrer et de travailler dans le pays d’études.

Date :

Format : Uniquement en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Session 1

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
  • Communication orale
    Portrait du français langue seconde (FLS) en milieu universitaire à Sherbrooke
    Valérie Blache (Université de Sherbrooke), Caroline Dault (Université Bishop's), Vicky Poirier (Université de Sherbrooke), Sarah Théberge (Bishop’s University)

    La région sherbrookoise est en constante évolution; de nombreux immigrants s’y installent et cherchent à apprendre le français ou à en parfaire leur connaissance au Centre de langues de l’Université de Sherbrooke ou au Département d’études françaises et québécoises de l’Université Bishop’s - ou encore dans l’un des nombreux centres de francisation. Ces personnes ont généralement comme objectif de s’établir au Québec et de s’y épanouir tout en travaillant dans un domaine dans lequel elles ont obtenu un diplôme universitaire.

    La réputation internationale de l’Université de Sherbrooke en ce qui a trait aux études supérieures n’est plus à faire; de nombreux étudiants internationaux s’y inscrivent chaque année et sont fortement encouragés à participer aux cours de FLS. À quelques kilomètres de là, l’Université Bishop’s se démarque par la diversité de ses étudiant.e.s des premier et deuxième cycles qui proviennent de presque 70 pays différents, une proportion importante de ses quelque 2600 étudiants. Au carrefour de ces deux établissements, les cours de FLS appellent à être redéfinis afin de mieux répondre aux besoins de la population étudiante diversifiée, mais aux objectifs somme toute semblables. Cette communication vise à mettre en commun les interrogations, les observations, et possiblement quelques solutions aux enjeux liés à la mouvance dont on doit tenir compte dans l’ajustement du cursus dans le but de mieux servir nos étudiants dans la réalisation de leur projet de vie.

  • Communication orale
    Valoriser le français à HEC Montréal : des ressources pour arrimer parcours universitaire et objectifs professionnels
    Valérie Patenaude (HEC Montréal), David Prince (HEC Montréal)

    En 2018, le Centre de formation en langues des affaires (CFLA) de HEC Montréal a lancé un projet de valorisation du français destiné à la communauté étudiante non francophone de l'École. Les activités et ressources offertes par le CFLA dans le cadre de ce projet permettent aux étudiantes et étudiants d’approfondir leurs connaissances sur la terminologie française de leur domaine de formation, de développer les compétences langagières nécessaires pour exercer leurs activités professionnelles en français, de favoriser leur intégration linguistique sur le marché du travail, tout en misant sur le plaisir de communiquer en français.

    Dans cette communication, nous montrerons comment ce projet a agi comme un catalyseur en mobilisant les acteurs clés de l'École et en faisant de la maitrise du français un facteur de réussite dans le parcours scolaire des étudiantes et étudiants internationaux, notamment aux cycles supérieurs. Nous présenterons les ressources en français langue seconde que nous avons mises de l'avant, de même que leurs impacts, ressources qui s'inscrivent dans le contexte particulier de HEC Montréal, une école de gestion francophone qui se veut une porte d'entrée sur le marché du travail québécois. Enfin, nous montrerons comment nous avons dû adapter notre offre de cours en français des affaires à la nouvelle réalité de la clientèle étudiante provenant de l'étranger, mais souhaitant faire leur place au Québec.


Communications orales

Session 2

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Présidence : Sarah Théberge (Bishop’s University)
  • Communication orale
    Programme de francisation sur objectifs universitaires : FOU, FOS ou FG?
    Hanene Melki (Université de Montréal), Gabriel Michaud (UdeM - Université de Montréal), Myriam Poliquin (Université de Montréal)

    L’Université de Montréal développe un programme intensif de francisation qui vise à permettre à des étudiant.e.s non francophones d’entreprendre des études universitaires en français. De par sa vocation, ce programme s’ancre dans un paradigme du français sur objectif universitaire (FOU), mais vise également une intégration dans la société québécoise dans les sphères personnelle, publique et professionnelle. En ce sens, il s’appuie également sur certains aspects du français sur objectif spécifique (FOS) et du français général (FG).

    Au cours de la communication, nous présenterons le processus de développement du programme, notamment des analyses de besoin (Long, 2005) qui ont éclairé l’établissement des objectifs, le développement des contenus et l’approche pédagogique retenue pour l’enseignement des contenus. Tout au long de la communication, nous proposerons des réflexions sur les fondements épistémologiques du programme au regard de l’axe FOU-FOS-FG-francisation en tentant de faire des parallèles entre les différents programmes qui s’adressent aux apprenant.e.s adultes scolarisé.e.s. Nous interrogerons la définition même du FOU, du FOS, du FG et de la francisation pour voir en quoi ces termes recoupent ou non des champs d’intervention et d’investigation semblables (notamment au regard des niveaux de compétences en FLS des apprenants.e.s) et en quoi ces distinctions servent ou non l’enseignement du FLS aux adultes scolarisé.e.s.


Dîner

Pause dîner

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Communications orales

Session 3

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Présidence : Gabriel Michaud (UdeM - Université de Montréal)
  • Communication orale
    Enseignement de la variation : réflexion et pistes didactiques pour la classe de français langue seconde en milieu universitaire
    Samantha Damay (Université McGill), Élisabeth Veilleux (Université McGill)

    Diverses recherches ont démontré que les apprenants de L2 éprouvent des difficultés de compréhension orale jusqu’à des niveaux avancés (Calinon 2009 ; Falkert, 2019).

    La dominance du français de référence en classe de langue explique notamment ce déficit (Eloy, 2003, Pöll 2005, Grimoldi 2014). Or, quelles que soient les raisons qui motivent l’étudiant universitaire à apprendre une langue supplémentaire - en situation d’immigration ou de passage pour la durée de ses études - ce dernier doit pouvoir comprendre et reconnaitre diverses variétés langagières pour développer une compréhension orale efficace. (Auger et Valdman, 1999; Parpette, 2009; CECR, 2018).

    À l’instar de plusieurs chercheurs, dont Cuq et Gruca (2005), Detey et Lyche (2016), nous recommandons l’exposition et la sensibilisation à la variation dès les premiers niveaux d’apprentissage et suggérons par ailleurs qu’un enseignement explicite et contextualisé des particularités de l’oral permet d’améliorer la capacité des apprenants à comprendre des locuteurs francophones (Lodovici-David et Berger, 2019; Saito et Lyster, 2016).

    Dans cette communication, nous discuterons de manière interactive différentes pistes pédagogiques pour un enseignement de certaines particularités de l’oral dans le but de favoriser la compréhension orale des apprenants de FL2 en milieu universitaire.

  • Communication orale
    Entre observation, pratique et acquisition, l’informatique pour l’autonomie et la performance des apprenants
    Dalla Malé Fofana (Bishop’s University)

    Un des principes que le français sur objectif universitaire a en commun avec le français général et le français sur objectifs spécifiques est bien l’aisance au niveau de la manipulation de la langue, même si le français sur objectif universitaire valorise la connaissance formelle avec celle intuitive du système linguistique. Cette aisance repose, au-delà de la description, sur une certaine pratique et peut être résumée dans le principe de l’acquisition.

    Dans un tel contexte, le recours à l’informatique (cadre général du Traitement Automatique de la Langue) permet, comme avec le logiciel Audacity, de conférer une certaine autonomie à l’apprenant.

    Il l’aide à prendre un recul pour observer ses propres pratiques (perspective linguistique). Mais aussi, il peut faire de sorte que l’apprenant se focalise sur le but fonctionnel à réaliser, et peut favoriser l’établissement des faits de langue dans l’hémisphère gauche du cerveau, siège de l’acquisition. Un tel outil peut faciliter la préparation, l’autonomisation et la performance des candidats pour des tests comme le TEFAQ dont Bishop’s est devenu un centre d’évaluation.

    L’autre élément qui facilitera l’aisance sur le plan linguistique et fonctionnel des candidats, comme pour le TEFAQ, sera nécessairement une adéquation entre l’outil linguistique et l’univers encyclopédique sensé être décrit. À ce propos, une adaptation en profondeur devrait être faite pour une plus grande authenticité et une haute fonctionnalité du test.


Panel / Atelier

Table ronde

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Discutant·e·s : Samantha Damay (Université McGill), Dalla Malé Fofana (Bishop’s University), Gabriel Michaud (UdeM - Université de Montréal), David Prince (HEC Montréal), Sarah Théberge (Bishop’s University)

Communications orales

Mot de clôture

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne