Notre société est en pleine transformation et le visage de la population active change. Plusieurs actions aux paliers fédéral et provincial voient le jour en vue d’accroître la participation d’un plus grand nombre de personnes actuellement sous-représentées ou vivant des difficultés d’emploi dans le monde du travail. L’intégration des femmes, des minorités visibles et ethniques, des Autochtones, des personnes en situation de handicap, des communautés LGBTQ2+ ou de toute personne avec des différences, perçues individuellement ou par la majorité, est un défi de taille.
Les universités prennent part à ce changement social d’envergure puisqu’elles se doivent d’être le reflet de la population. L’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI) sont au cœur de l’actualité et en trame de fond de nos futures décisions tant en enseignement qu’en recherche.
Parallèlement à cette réalité, certaines questions doivent se poser dans notre milieu universitaire :
- Avons-nous une culture qui favorise l’ouverture, l’accueil et l’intégration de ces personnes sous-représentées ou vivant des difficultés d’emploi? Quelles sont nos actions comme individus et comme organisation?
- Quels sont les obstacles auxquels ces personnes sont confrontées lors de leur sélection, de leur accueil, de leur intégration et de leur progression en emploi? Leurs obstacles sont-ils plus grands lorsqu’elles s’identifient à plusieurs groupes sous-représentés ou ayant des difficultés d’emploi?
- Avons-nous repensé nos systèmes face à ces obstacles? Quelles sont les bonnes pratiques en matière d’ÉDI à partager et à mettre en place au sein des différentes organisations?
- Dans nos projets de recherche, tenons-nous suffisamment compte de la diversité tant dans le contenu que dans les équipes de réalisation?
- Comment la population étudiante vit-elle la mise en place de nouvelles pratiques d’ÉDI? Quels sont ses attentes et ses besoins en matière d’ÉDI? Comment s’implique-t-elle?
Remerciements
Merci à toutes les conférencières, tous les conférenciers ainsi qu'aux panélistes pour leur participation au colloque.