Informations générales
Événement : 88e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 600 - Colloques multisectoriels
Description :Le vieillissement de la population amène des défis, complexifiés par la pandémie qui augmente les situations d’isolement et les risques de déconditionnement chez les aînés. Puisque la participation sociale peut optimiser leur santé, leur indépendance fonctionnelle et leur qualité de vie, en plus de les aider à rester à domicile le plus longtemps possible, il importe de soutenir les aînés à maintenir leurs liens sociaux et à rester actifs. À cet effet, en accord avec les récentes directives ministérielles et en partenariat avec les organismes communautaires, les centres intégrés (universitaires) de santé et de services sociaux doivent très rapidement mettre en place des interventions pour atteindre les aînés et pour prévenir leur déconditionnement.
Depuis juin 2019, et précisément pour lutter contre l’isolement social, le ministère de la Santé et des Services sociaux finance et évalue trois projets sur la gériatrie et la gérontologie sociales (GGS). Cette approche consiste à atteindre les aînés dans leur milieu de vie, à comprendre leur contexte, à les accompagner, à les soutenir et à les outiller pour améliorer et pour préserver leur santé et leur qualité de vie en misant sur la prévention. Un changement de paradigme s’opère ainsi vers une approche axée sur la promotion d’un vieillissement actif et d’une participation sociale accrue des aînés. Diverses pratiques innovantes sont subséquemment déployées ou en émergence dans les milieux universitaires, cliniques, communautaires, municipaux et politiques au Québec. Afin de mieux soutenir le développement de ces pratiques, ce colloque est une occasion unique de réunir des acteurs clés que sont les intervenants du milieu universitaire, de la pratique et du communautaire, les décideurs politiques et gestionnaires de la santé et des services sociaux, mais aussi les aînés.
Ce colloque virtuel s’articulera autour de trois thèmes principaux :
- GGS : Comment la définir? Quelles sont les nouvelles pratiques de pointe dans ce domaine?
- Participation sociale et citoyenne des aînés : Comment la définir, la mesurer et l’évaluer? Quelles sont les meilleures pratiques pour la favoriser? Comment ces connaissances peuvent-elles enrichir la GGS?
- Vieillissement actif et en santé : Comment le définir, le modéliser et le mesurer? Quelles sont les meilleures pratiques pour le favoriser? Comment ces connaissances peuvent-elles enrichir la GGS?
Au terme de ce colloque, les participants seront en mesure de : mieux connaître la GGS; définir et comprendre les concepts et les enjeux entourant le vieillissement actif et en santé ainsi que la participation sociale des aînés; nommer et expliquer les composantes clés qui sous-tendent les meilleures pratiques dans ces domaines; s’inspirer d’initiatives et de meilleures pratiques implantées au Québec; reconnaître les occasions et les défis de la recherche dans le domaine du vieillissement actif et en santé ainsi que de la participation sociale; réseauter et discuter avec des pairs de tous les horizons.
Remerciements :Ce colloque est soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines, le Réseau de recherche en santé des populations du Québec et le Réseau québécois de recherche sur le vieillissement.
Merci aussi à nos partenaires : le Centre de recherche sur le vieillissement, l’Université de Sherbrooke, l'organisme Les Petits Frères, la Fondation AGES, et le Ministère de la santé et des services sociaux.
Dates :Format : Uniquement en ligne
Responsables :- Mélanie Levasseur (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Anne-Lou Mcneil-Gauthier (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Carine Bétrisey (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Daniel Naud (Centre de recherche sur le vieillissement, CIUSSS de l’Estrie)
Programme
Conférences d’ouverture
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Communication orale
Vieillir au Québec : favoriser l’inclusion et la participation sociale de chaque personne aînéeMarguerite Blais (Ministère de la Santé et des Services sociaux)Présentation Slideshare
Dans le cadre du Congrès de l’Acfas, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, fera une allocution sur le mieux-être des aînés en abordant les trois thèmes du colloque, soit : la gérontologie et gériatrie sociale, la participation sociale et citoyenne des aînés, et le vieillissement actif et en santé. Elle y exposera les grandes orientations du gouvernement du Québec ainsi que du ministère de la Santé et des Services sociaux.
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Communication orale
Évolution de la gériatrie et gérontologie sociale au QuébecNathalie Tremblay (Ministère de la Santé et des Services sociaux)Présentation Slideshare
La gériatrie et gérontologie sociale (GGS) permet aux membres d'une communauté locale de renforcer le tissu social dans les milieux de vie des aînés. Elle contribue avec, par et pour les aînés, à leur permettre d'améliorer et de préserver leur santé, leur bien-être physique, social, et mental, leur autonomie et leur qualité de vie.
Les orientations ministérielles actuelles associées à la GGS sont :
- rejoindre les personnes aînées dans leur milieu de vie, comprendre leur contexte, les accompagner, les soutenir et les outiller pour améliorer et pour préserver leur santé et leur qualité de vie en misant sur la prévention.
- miser sur la participation, l’autonomie et la capacité d’agir des personnes aînées en tenant compte de leurs forces, de leurs limites, de leurs aspirations et des déterminants sociaux de la santé.
- développer et soutenir les partenariats entre les acteurs du milieu communautaire, le réseau de la santé et des services sociaux et la communauté, afin d’assurer la meilleure réponse aux besoins des personnes aînées à partir des ressources existantes.
Des projets-pilotes de GGS sont présentement en cours au Québec. L’évaluation de ceux-ci permettra au ministère de la Santé et des Services sociaux de proposer au gouvernement un cadre normatif pour venir encadre le financement de projets de GGS au Québec pour 2022. Par cette approche qui intervient en amont, le MSSS souhaite prévenir le déconditionnement et les hospitalisations aux personnes aînées.
La gériatrie et la gérontologie sociales
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Communication orale
Rejoindre et accompagner davantage de grand-e-s aîné-e-s isolé-e-sVicky Saint-François (Les Petits Frères), Caroline Sauriol (Les Petits Frères)Présentation Slideshare
L’isolement social n’est pas un problème individuel mais plutôt systémique puisqu’il résulte de l’allongement significatif de la vie et du manque de réponse sociale et collective à ces années qui se sont ajoutées au bout de la vie. Dans le contexte d’un isolement objectif, c’est à dire en l’absence d’un réseau de personnes signifiantes, les modalités de la participation sociale prennent des formes individualisées et adaptées à chacune des personnes et de leur environnement : la participation d’une personne alitée ou aux capacités réduites devra s’actualiser dans un contexte intimiste, à la lumière de ses aspirations spécifiques.
Les Petits Frères ont accompagné des milliers de personnes et sont bien au fait des circonstances de vie, des pertes et transitions multiples qui parsèmeront le grand âge. Une consultation menée en 2019 auprès des personnes accompagnées, des bénévoles et des experts du domaine a mis en lumière les besoins et programmes ayant le plus d’impact sur leur sentiment d’isolement. La présentation exposera les résultats de cette consultation, de même que le schéma d’action pour contrer l’isolement sévère des personnes ainées du grand âge. Elle exposera de plus des modalités variées et progressives d’engagement des bénévoles, et des ponts de partenariats fructueux avec les autres acteurs permettant d’assurer un meilleur filet de veille et… le plus grand bonheur possible pour toutes les belles années encore devant chaque personne aînée.
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Communication orale
La démarche de gériatrie sociale pour ajouter de la vie aux années des aînés du Québec : premiers constats émanant de trois projets pilotes en coursElie Belley-Pelletier (Fondation AGES), Stephane Lemire (OBNL)Présentation Slideshare
Issu d’une expérience menée à Québec entre 2014 et 2017, le modèle gériatrie sociale en communauté est développé par la Fondation AGES en co-construction avec plus de 300 personnes lors de deux forums en 2016 et 2018. Il bénéficie d’un soutien gouvernemental depuis 2019 pour l'expérimenter à plus grande échelle dans trois régions.
Le modèle de gériatrie sociale a deux principaux objectifs:
1. Repérer et évaluer chez les aînés en perte d’autonomie des indices de vieillissement accéléré et agir à même la communauté en collaboration avec les acteurs en place sur un ensemble de déterminants de la santé grâce à une équipe intersectorielle composée de navigateurs (accompagnement) et d'infirmières (évaluations/soins).
2. Développer un corridor santé entre la communauté et les établissements de santé qui permette de mettre à profit la connaissance fine qu’ont divers intervenants communautaires des aînés qu’ils côtoient quotidiennement par la mise en place de mécanismes de référencement avec des GMF et équipes SAD des différents établissements.
Les projets-pilote en cours sont organisés de façon à favoriser l’expérimentation sur le terrain dans l’optique de modéliser l’approche dans cette phase observationnelle et exploratoire qui a débuté en novembre 2019 dans les régions de Québec (Basse-Ville), Laval et Trois-Pistoles (MRC Les Basques). La communication présentera les premiers constats documentés et permettra de discuter des assises de l’approche et de son opérationnalisation.
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Communication orale
Communauté bienveillante envers les aînés sur le territoire Jeanne-Mance : projet de gériatrie et gérontologie socialeMarc Bessette (CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal), David Lussier (UdeM - Université de Montréal)Présentation Slideshare
Le souhait de la majorité des ainés est de demeurer autonomes le plus longtemps, dans leur domicile, et de continuer à participer de façon active à la vie de leur communauté. Considérant le nombre élevé d'ainés fragiles et isolés sur le territoire des quartiers Plateau-Mont-Royal et Centre-Sud à Montréal, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Ile-de-Montréal (CCSMTL) souhaite aider la communauté à bâtir un réseau de partenaires capables de repérer les aînés vulnérables et isolés, entrer en contact avec eux, intervenir pour améliorer leur bien-être, les accompagner vers les services appropriés et favoriser leur autonomie de même que leur participation sociale.
Le projet de 18 mois financé par le MSSS mise sur une collaboration étroite entre le CCSMTL et les organismes communautaires du quartier, engagés à aider les ainés à maintenir leur participation sociale, grâce à un modèle de communauté bienveillante envers les aînés. Des actions sont prévues pour faciliter le maillage inter-réseaux. Le projet comporte également un volet d’interventions dans la communauté centrées sur le bien-vieillir, en prévention des chutes et maintien de la santé cognitive, par le biais de programmes développés par des chercheurs du Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Enfin, un outil de sensibilisation et éducation des divers acteurs de la communauté sera développé, afin que toute la communauté soit outillée pour aider les ainés à maintenir leur participation sociale.
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Communication orale
Évaluation ministérielle des projets pilotes de gériatrie et de gérontologie socialeGeneviève Boucher (Ministère de la santé et des services sociaux), Marie-Hélène Brie (Ministère de la santé et des services sociaux), Jean-Philippe Marquis Présentation Slideshare
Présentations vidéo 180 secondes (1re partie) (https://vimeo.com/552409668)
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Communication par affiche
Comment les composantes clés des environnements influencent la santé positive, la participation sociale et l’équité en santé des aînés : une revue réaliste de la littératureMélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Anne-Lou Mcneil-Gauthier (UdeS - Université de Sherbrooke), David-Martin Milot (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
La proportion des aînés dans nos sociétés augmente et amène un lot de défis, notamment pour assurer un accès équitable aux opportunités de bonne santé. Dans ce contexte, un changement de paradigme s’opère déjà vers une approche axée sur la promotion d’un vieillissement actif et en santé allant au-delà de l’intervention individuelle en agissant au niveau des communautés et des environnements. Pour mettre en place de telles interventions, il importe de bien comprendre la façon dont les composantes clés de l’environnement influencent la santé positive (SP, i.e. proactivité de l’individu dans la gestion de sa santé), la participation sociale (PS, i.e. l’implication de la personne dans des activités la mettant en interaction avec d’autres individus) et l’équité en santé (ES, i.e. des opportunités égales d’atteindre à un état de santé optimal, sans égard à ses caractéristiques personnelles). Pour répondre à ce besoin, une revue réaliste de la littérature s’intéressant à comment les composantes clés des environnements, soient : l’espace extérieur, le transport, le logement, la participation sociale, le respect, l’inclusion et la sécurité, la participation citoyenne et l’emploi, les services de santé et le soutien communautaire et les méthodes de communication et d’accès à l’information; influencent la SP, la PS et l’ES des aînés a été réalisée. En somme, cette revue met en lumière dans quelles mesures, pour qui et dans quels contexte ces composantes exercent leur influence.
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Communication par affiche
Comment les milieux de vie collectifs favorisent la participation sociale des aînés : résultats d’une recension élargieMélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Trang Nguyen (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
La majorité des aînés désirent vieillir chez soi. L’avancement en âge implique cependant de grands changements, tant sur les plans physiques que sociaux, ce qui les amènent à considérer les milieux de vie collectifs comme option d’habitation. Tandis que la préservation des liens sociaux demeure un argument important pour la promotion du « vieillir chez soi », les études sur les aînés vivant dans un milieu de vie collectif rapportent des résultats mitigés pour leur participation sociale. D’une part, plusieurs montrent que ces milieux faciliteraient l’augmentation des interactions sociales. D’autre part, certaines études suggèrent que les aînés vivant dans un milieu collectif seraient susceptibles d’être exclus socialement ou en retrait de la société. La présente étude a donc pour objectif : 1) d’identifier les facteurs individuels ou environnementaux qui facilitent ou freinent la participation sociale dans les milieux de vie collectifs ; et 2) d’explorer l’interaction entre ces facteurs. Une recension élargie des écrits sur la participation sociale des aînés dans les milieux de vie collectifs est réalisée dans huit banques de données. Une analyse de contenu thématique des résultats des études recensées permettra d’identifier les facteurs influençant la participation sociale d’aînés vivant dans ces milieux. Cette étude permettra d’inspirer le développement de bonnes pratiques pour favoriser la participation sociale des aînés dans les milieux de vie collectifs.
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Communication par affiche
L’approche «villes amies des aînés»: un levier pour la participation sociale et citoyenne des aînés?Samuèle Rémillard-Boilard (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Lancée en 2007 par l’Organisation mondiale de la Santé, l'approche «villes amies des aînés» (VADA) a été choisie par un nombre grandissant de villes à travers le monde comme une stratégie clé afin de répondre aux besoins de leur population vieillissante. Au Québec seulement, plus de 900 municipalités avaient décidé d’adopter ce modèle en 2020. Les villes qui entreprennent une démarche VADA sont fortement encouragées à promouvoir la participation sociale des aînés et à les impliquer activement dans le développement de leur démarche. Nous en savons toutefois très peu quant à la manière dont cette participation s’articule en pratique à l’échelle locale. Partant de ce constat, cette communication présente les résultats d’une étude comparant les démarches VADA de Bruxelles, Manchester et Montréal et porte une attention particulière à la manière dont la participation sociale des aînés a été encouragée par chacune d’entre elles. Ce thème sera abordé de trois façons: nous comparerons comment et dans quelle mesure les personnes aînées ont été impliquées dans l’élaboration de leur démarche locale VADA; explorerons comment les projets mis en œuvre dans le cadre de cette démarche ont permis d’accroître leur participation sociale; et identifierons des leviers et barrières pouvant contribuer ou nuire à l’atteinte de cet objectif. Nous conclurons finalement en discutant du potentiel de l’approche VADA à accroître la participation sociale et citoyenne des aînés.
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Communication par affiche
Vieillir dans une résidence pour personnes âgées à Montréal : besoins architecturaux et urbains favorisant la qualité de vie des aînésRana Boubaker (UdeM - Université de Montréal), Ernesto Morales (Université de Montréal), Paula Negron-Poblete (Université de Montréal)Présentation Slideshare
Déménager vers une résidence pour personnes âgées constitue une stratégie pour faire face à diverses formes de vulnérabilité qui accompagnent le vieillissement. Malgré la popularité de ce type de logements, l’interaction des aînés de ces résidences avec le quartier environnant est peu étudiée.
Objectif : identifier les éléments urbains et architecturaux qui sont importants pour la qualité de vie des personnes âgées vivant en résidence.
Méthode : questionnaire auprès de 126 aînés de 4 résidences de Montréal. Les participants ont évalué l’importance des éléments s’inscrivant dans l’unité de logement, les espaces communs de la résidence et le quartier selon une échelle de Likert.
Résultats : les éléments assurant l’adaptabilité au déclin de mobilité sont très importants, tels que la présence de barres d'appui dans la salle de bain (78 %). C’est aussi le cas des éléments assurant sécurité et confort lors des déplacements dans le quartier : des trottoirs larges et propres (70 %) et les passages pour piétons aux intersections (76 %). Les lieux de socialisation dans le quartier, comme les magasins de détail (75 %) et les parcs (63 %) sont plus importants que les espaces de sociabilité intérieurs, comme le salon collectif (42%). L’environnement autour des résidences pour aînés contribue de manière importante à la qualité de vie des résidents. Leur localisation est un facteur clé dans la participation sociale des aînés et leur vieillissement actif.
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Communication par affiche
De consommateurs oubliés vers les consommateurs plus actifs socialement : bâtir des stratégies inclusives du marketing interactifAbderrahmane Haouti (UQO - Université du Québec en Outaouais), Anna Margulis (Université du Québec en Outaouais)Présentation Slideshare
Les entreprises contemporaines utilisent les technologies ubiquitaires pour le marketing interactif. Ce phénomène crée un lien privilégié entre les entreprises et les consommateurs. En même temps, nous assistons à autre phénomène important de vieillissement de la population. Plusieurs consommateurs entre 60 à 75 ans sont actifs physiquement, ont du temps et de l’argent, ont la volonté de dépenser, d’améliorer leur style de vie, de mieux socialiser et d’avoir du plaisir. Par contre, des initiatives technologiques ne sont pas toujours bien adaptées pour ce segment de la population. Cette étude vise à favoriser la vie sociale plus active des consommateurs plus âgés par la contribution dans le développement des meilleures pratiques pour les entreprises qui développent des services pour ce segment de consommateurs. La méthodologie de cette étude se basera sur le triangle sémiotique de Peirce et sur la matrice « d’interpretant ». Nous mènerons des entrevues individuelles semi-dirigées que nous complémenterons par la cueillette de données à partir des médias sociaux et d’autre documentation disponible publiquement. Orienté socialement, plaidant des intérêts du segment de la population plus démunie, ce projet contribue aussi dans le corpus des connaissances de deux champs nouveaux et sous-explorés : de marketing interactif et de la technologie ubiquitaire.
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Communication par affiche
Composantes essentielles et stratégies bénéfiques : Résultats d’une étude de cas multiples sur l’Accompagnement personnalisé (APIC) pour les aînés offert par des bénévolesJulie Lacerte (Centre de recherche sur le vieillissement), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Véronique Provencher (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Grâce au soutien d’un accompagnateur, l’Accompagnement-citoyen personnalisé d’intégration communautaire (APIC) permet à des aînés de réaliser un projet porteur de sens. Or, les composantes essentielles et les enjeux sur lesquels agir pour récolter les bienfaits de l’APIC demeurent peu connus. Réalisée dans le cadre d’une première implantation communautaire avec des accompagnateurs bénévoles, cette étude visait à comprendre les composantes essentielles à l’émergence de bienfaits de l’APIC pour les aînés ainsi que les enjeux sous-tendant leur actualisation. Une étude de cas multiples a été réalisée auprès de 5 dyades (aîné avec incapacités ou difficultés émotionnelles). Des données issues de méthodes diversifiées (ex. : observations, entretiens) ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique intra-cas et inter-cas. Pour favoriser les bienfaits de l’APIC, il importe d’avoir un engagement continu des jumelés dans une relation réciproque combinée à une démarche de reprise d’activités. Un tel engagement s’est avéré possible quand les dyades sont parvenues à communiquer efficacement, à gérer l’asymétrie de la relation, à trouver un accord logistique et à concilier attentes, besoins et intérêts de divers acteurs. Leur succès à agir sur ces enjeux a été facilité par des caractéristiques individuelles, dyadiques et écosystémiques. L’adoption de stratégies de sélection, de jumelage et d’optimisation du soutien et du milieu est une avenue pour récolter les bienfaits de l’APIC.
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Communication par affiche
Favoriser la participation sociale d’aînés immigrants ayant des incapacités grâce à un Accompagnement-citoyen personnalisé d’intégration communautaireBanty Cherif (UdeS - Université de Sherbrooke), Yves Couturier (Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Le Québec connaît un vieillissement rapide de sa population, réalité démographique qui touche également les personnes immigrantes. Une proportion importante d’aînés ont ainsi des incapacités, telles qu’une diminution de leur vision, de leur audition et de leur mobilité, ce qui influence négativement leur participation sociale. L’Accompagnement-citoyen personnalisé d’intégration communautaire (APIC) est une intervention novatrice qui favorise la participation sociale. On connaît toutefois peu sa faisabilité auprès d’aînés immigrants ayant des incapacités. Cette étude vise donc à documenter les besoins d’adaptation de l’APIC aux aînés immigrants ayant des incapacités visuelles, auditives et liées à la mobilité. Un devis qualitatif de type étude de cas multiples sera utilisé auprès de douze participants, dont quatre spécialistes interculturels, quatre aînés immigrants et quatre bénévoles à l’aide d’entretiens semi-dirigés. Des entretiens semi-dirigés et des questionnaires sociodémographiques feront l’objet d’une analyse de contenu thématique. Dans une société marquée par une diversité ethnoculturelle, une adaptation de l’APIC aux besoins des aînés immigrants ayant des incapacités pourrait contribuer à l’amélioration de leur participation sociale. Ultimement, l’APIC pourrait ainsi réduire les défis engendrés par le vieillissement et les incapacités chez ces aînés immigrants.
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Communication par affiche
La participation d’aînés en tant que pairs-éducateurs en promotion de la santé : un vecteur d’un vieillissement actif ?Diane Daigle-Landry (CRIUGM), Roxane DeBroux-Leduc (Université de Montréal), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Agathe Lorthios-Guilledroit (CRIUGM), Manon Parisien (IURDPM), Samuel Turcotte (UdeM - Université de Montréal), Claudé Vérité Aubry (CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal)Présentation Slideshare
Introduction: Les programmes de promotion de la santé destinés aux aînés et ayant recours à des pairs sont en plein essor. Une telle approche valorise la place des aînés au sein de leur communauté. Or, peu d’études sont disponibles concernant l’expérience des aînés qui s’impliquent dans ce type de programmes.
Objectifs: Explorer les expériences d’aînés impliqués à titre de pairs-éducateurs dans des programmes de promotion de la santé.
Méthode: Dans le cadre d’une étude qualitative exploratoire, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de sept aînés œuvrant à titre de pairs-éducateurs. La collecte et l’analyse des données ont été réalisées en s’appuyant sur le modèle Vivez Bien Votre Vie.
Résultats: Six femmes et un homme âgés entre 62 et 76 ans avaient eu l’occasion d’animer un ou deux programmes de promotion de la santé. Ceux-ci ont rapporté que le rôle de pair-animateur leur avait permis d’exprimer leur identité, de contribuer à la société, de développer leurs connaissances et de vivre du plaisir. Tous ont perçu des retombées positives sur leur santé.
Conclusion: Agir en tant que pair-éducateur en promotion de la santé contribue à soutenir un vieillissement actif. Puisqu’elle procure aux aînés qui s’y engagent de nombreux bienfaits, en plus de leur permettre de contribuer au mieux-être de leurs pairs, cette forme de participation sociale est certes à valoriser dans le futur.
La gériatrie et la gérontologie sociales : conseils pour le futur (https://vimeo.com/553012184)
Présentations vidéo 180 secondes (2e partie)
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Communication par affiche
Mieux comprendre les situations de vulnérabilité : une recension élargie pour améliorer la participation sociale et la santé de l’ensemble des aînésVeronique Gagnon-Coderre (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Qu’est-ce qu’être vulnérable ? Le terme “vulnérable” est de plus en plus utilisé, et ce, sans consensus. Les aînés, tous comme les enfants, sont souvent catégorisés comme étant parmi les personnes vulnérables de la société. Afin d’encourager leur participation sociale et promouvoir un vieillissement actif chez tous les aînés, il importe mieux définir la vulnérabilité. Pour répondre cet objectif, une recension élargie a été réalisée afin de proposer une définition originale et consensuelle des situations de vulnérabilité. Réalisée en sept étapes, cette recension a utilisé sept banques de données et 18 mots clés. Finalement, une analyse de contenu thématique a permis de proposer une définition des situations de vulnérabilité qui considère les aspects biologiques, psychologiques, socioéconomiques, sociaux et environnementaux qui peuvent nuire au bien-être de la personne. En attribuant une importance à l’hétérogénéité des situations de vulnérabilité, il sera possible de mieux comprendre comment ces situations influencent la participation sociale des aînés et par conséquent, d’adapter des interventions qui favorisent la participation sociale. Cette nouvelle définition permettra non seulement de développer de meilleurs outils et de mieux repérer les aînés qui vivent ces situations, mais aussi, de réduire la stigmatisation et les stéréotypes qui sont trop souvent associés au vieillissement.
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Communication par affiche
Définition de la participation sociale chez les personnes âgées: mise à jour et exploration des impacts sur les politiques internationales pour la santéSandra Houde (Bishop’s University), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Le manque de définition claire et concise de ce qu’est la participation sociale est un obstacle important pour les professionnels de la santé publique et de tous les milieux de la santé. Pour remédier à cette situation, une recension des définitions de la participation sociale chez les personnes âgées a été effectuée à travers 2326 articles parus entre février 2009 et mars 2020. Un inventaire à jour et une analyse du contenu des définitions de la participation sociale chez les personnes âgées ont donc été effectués par une équipe du Centre de Recherche sur le Vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
L’analyse du contenu a montré que les définitions de la participation sociale se concentraient principalement sur l’implication de la personne dans des activités permettant des interactions avec d’autres dans la communauté. À partir des définitions retrouvées lors de la recension de données, une définition consensuelle a été proposée. La participation sociale peut être définie comme un processus de mobilisation de ressources symboliques et matérielles permettant à une personne ou à un groupe, c'est-à-dire à des individus partageant des caractéristiques communes, d'accroître son contrôle sur sa vie et son environnement.
De plus, une analyse de l'impact des politiques sociales internationales a été effectuée et il a été possible de conclure que celles-ci ont probablement influencé les définitions retrouvées sur les différentes bases de données.
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Communication par affiche
Développement de l’Indice du potentiel de participation sociale (IPPS), un outil d’intervention adapté aux particularités de la population québécoise vieillissanteMélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Daniel Naud (Centre de recherche sur le vieillissement, CIUSSS de l’Estrie)Présentation Slideshare
Contexte: Pour favoriser la participation sociale et réduire les inégalités de santé, il importe d’intervenir sur l’environnement. Pour surveiller ces inégalités et appuyer la prise de décision, un ensemble de caractéristiques peut être synthétisé en un indice composite. Objectif: Développer un Indice du potentiel de participation sociale (IPPS), à l’échelle du quartier, et analyser sa distribution spatiale, selon le milieu de vie métropolitain, urbain ou rural. Méthode: L’IPPS repose sur l’analyse préalable des données transversales de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé (2008-09), limitée aux Québécois de 65 ans et plus (n=2 737). La participation sociale a été modélisée, par milieu de vie, avec des indicateurs de transport, de démographie et de ressources de proximité. L’IPPS a été calculé par une agrégation géométrique (0 à 100) et cartographié, par milieu de vie. Résultats: L’IPPS, dans la région de Montréal (moyenne=29,4), les autres métropoles (moyenne=50,3) et les centres urbains (moyenne=39,0) présentait un potentiel supérieur dans les quartiers centraux et inférieur en périphérie. En région rurale (moyenne=47,9), l’IPPS ne présentait aucune tendance spatiale. Discussion: Vieillir dans sa communauté requiert une optimisation des environnements qui favorise la participation sociale, dont un transport collectif et adapté, principalement en en périphérie des régions métropolitaines, où l’IPPS est faible.
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Communication par affiche
Mesure de la participation sociale : réflexion sur la validité apparente et de contenu d’une échelle de fréquence mensuelle de réalisation d’activités sociales et de loisirsMarie-France Dubois (UdeS - Université de Sherbrooke), Janie Gobeil (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Afin d’évaluer l’efficacité d’interventions de participation sociale, il importe d’utiliser des instruments de mesure ayant de bonnes qualités métrologiques. L’Accompagnement personnalisé d’intégration communautaire (APIC) est une intervention dans laquelle un accompagnateur soutient un aîné dans la réalisation d’activités sociales et de loisirs. Dans l’essai contrôlé à répartition aléatoire (ECR) sur l’APIC, l’échelle de participation sociale mesure la fréquence de réalisation de 10 types d’activités par l’aîné. La compréhension des effets de l’APIC sur ces activités est ensuite approfondie avec des entretiens auprès des accompagnateurs. Cette présentation propose une réflexion sur l’échelle, issue des défis lors de son utilisation dans l’ECR. Premièrement, l’échelle présente des ambiguïtés et des chevauchements, perçus par des aînés lors de son remplissage, par des accompagnateurs lors des entretiens et par l’équipe de recherche lors des analyses qualitatives. Une perception différente des libellés utilisés pourrait en partie expliquer les divergences entre les résultats quantitatifs et qualitatifs. Ces divergences apparaissent particulièrement dans les activités de type « visite », « événement sportif ou culturel » et « centre communautaire ». Deuxièmement, certaines activités rapportées par les accompagnateurs ne figurent pas parmi les 10 types proposés. Ainsi, une révision de l’échelle, précisant et ajoutant des types d’activités, pourrait contribuer à son amélioration.
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Communication par affiche
La participation sociale et le bénévolat : des opportunités pour la génération des baby-boomers?Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Maria Dolores Majón Valpuesta (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Selon des publications récentes, on s'attend à ce que la génération baby-boom agisse en tant que main-d'œuvre pour le secteur sans but lucratif, mais on connaît peu les freins aux actions bénévoles des baby-boomers. Il importe donc d'explorer parmi les baby-boomers : i) la signification du bénévolat dans la vieillesse, ii) les nouveaux défis dans le domaine du bénévolat et ii) les alternatives pour adapter les espaces de participation axés sur le bénévolat. Une recension élargie des écrits publiés entre 2006 et 2020 a été réalisée dans 17 bases de données électroniques. Dix-huit articles ont été sélectionnés dans lesquels trois thèmes clés ont été identifiés. Premièrement, pour les baby-boomers, le bénévolat formel est réalisé pour des raisons de satisfaction personnelle, plutôt que pour des motifs purement altruistes. Deuxièmement, les opportunités de bénévolat actuelles ne correspondent pas aux capacités de cette nouvelle génération. La façon dont les organisations recrutent et gardent les bénévoles doit ainsi être modifiée, et ce, afin d’offrir une multiplicité d'options permettant aux aînés de s'engager à divers niveaux d'engagement. Troisièmement, il est essentiel d’offrir des activités qui correspondent avec l'histoire de la vie et la culture des aînés, ainsi que favoriser le développement de relations et de rôles sociaux signifiants. Selon ces résultats, il serait impératif d’élargir la définition du bénévolat au-delà de ce qui est formellement lié à une organisation.
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Communication par affiche
Les activités intergénérationnelles : Une stratégie prometteuse pour soutenir la participation sociale des aînésRoxane Debroux Leduc (UdeM - Université de Montréal), Béatrice Dionne (CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Sébastien Grenier (Université de Montréal), Fatima Ladjadj (Intergénérations Québec), Samuel Turcotte (Université de Montréal)Présentation Slideshare
Introduction. Les activités intergénérationnelles (AI) ont le potentiel de favoriser la participation sociale des aînés et de promouvoir leur santé. Considérant l’essor de la recherche et l’engouement croissant pour les AI, des efforts de synthèse des connaissances sont requis pour éclairer les pratiques des milieux d’action œuvrant dans ce domaine.
Objectif. Dresser l’état des connaissances quant aux effets des AI sur la santé des aînés, en considérant les dimensions de l’expérience occupationnelle.
Méthodes. Un examen de la portée a été réalisé à l’aide des méthodes proposées par Arksey et O’Malley (2005). Les articles ont été repérés à l’aide de stratégies diversifiées, dont des recherches dans cinq bases de données bibliographiques. L’analyse des données repose sur le modèle « Vivez Bien Votre Vie ».
Résultats. Parmi les 45 études retenues pour l’analyse, 41 soutiennent les bienfaits des AI sur la santé des aînés, particulièrement sur le plan psychologique. Il ressort que les AI sont associées à plusieurs dimensions de l’expérience du modèle « Vivez Bien Votre Vie », dont le fait de créer des liens avec les autres, de contribuer à sa communauté, de développer ses capacités et de vivre du plaisir.
Conclusion. En plus de leurs bienfaits sur la santé des aînés, les AI leur permettent de vivre des expériences variées et signifiantes. De ce fait, elles représentent une stratégie prometteuse afin de favoriser la participation sociale des aînés dans leur communauté.
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Communication par affiche
Stratégies pour rompre avec l’âgisme envers les aînés : résultats d’une recension réalisteDany Baillargeon (Université de Sherbrooke), Marie Beaulieu (Université de Sherbrooke), Carine Bétrisey (UdeS - Université de Sherbrooke), Annie Carrier (Université de Sherbrooke), Alan Cohen (Université de Sherbrooke), Sylvain Giroux (Université de Sherbrooke), Laurie Kirouac (Université Laval), Martine Lagacé (Université d'Ottawa), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Sébastien Lord (Université de Montréal), Christine Morin (Université Laval), André Tourigny (Université Laval)Présentation Slideshare
Le vieillissement de la population représente un défi important pour la santé et le bien-être des aînés et de la société. Bien que des stratégies innovantes soient développées afin de favoriser un parcours de vie actif et en santé des aînés, l’efficience de ces stratégies est altérée par l’âgisme, une discrimination fondée sur l’âge. Cette dévalorisation limite leur santé, leur intégration sociale et leur pouvoir d’agir.
Afin de rompre avec l’âgisme, il est essentiel d’intervenir pour améliorer les connaissances et les attitudes envers le processus de vieillissement et les aînés. Trois catégories d’interventions sont documentées dans les écrits scientifiques : éducatives, impliquant un contact intergénérationnel, combinant les deux premières. On connaît toutefois peu comment et dans quel contexte ces interventions modifient les connaissances et les attitudes négatives envers le vieillissement et les aînés.
Pour y remédier, une recension réaliste des écrits est menée afin d’établir quelles interventions fonctionnent pour quel public, dans quelles circonstances, comment et pourquoi. Ancrée sur les théories des programmes, cette démarche permet une compréhension détaillée des interventions pour rompre avec l’âgisme, en mettant en relation les éléments du contexte, les mécanismes en œuvre et les effets obtenus. Les résultats préliminaires de cette recension réaliste sont présentés. Ultimement mieux valorisés, les aînés pourront ainsi être davantage intégrés dans la société.
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Communication par affiche
La participation sociale des aînés déficients auditifs : une revue de portéeYves Couturier (Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Agathe Prieur Chaintre (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Selon les projections de l’Institut de la Statistique du Québec, un quart des Québécois sera âgé de 65 ans ou plus en 2031 et près d’un tiers en 2061.La déficience sensorielle (auditive ou visuelle) est la principale cause des années vécues avec une invalidité chez les personnes de plus de 65 ans au Canada. La population du Québec vieillissant rapidement, la prévalence de ces déficiences augmente donc considérablement.
Cette recherche se concentrera sur les personnes présentant un déficit d’audition. La perte auditive au niveau des fréquences vocales touche 65% des personnes âgées entre 70 et 79 ans au Canada. Cette invalidité a des répercussions physiques, mentales et sociales, notamment sur la participation sociale. Elle mène à un risque accru de dépression et d’isolement.
Dans ce contexte une meilleure connaissance de la participation sociale des personnes aînées ayant une déficience auditive semble pertinente pour penser les adaptations nécessaires des services publics aux besoins de cette population. Nous réaliserons une étude de portée permettant d’identifier les concepts clés, les théories, les ressources probantes et les lacunes de la recherche. Cette étude a pour objectifs 1) d’établir l’étendue des recherches effectuées sur cette thématique, 2) d’en dégager les facteurs inclusifs et exclusifs rencontrés par les aînés déficients auditifs et 3) d’identifier les actions d’intégration de ces personnes.
La recherche par et pour les aînés : la parole aux aînés partenaires concernant la gériatrie et la gérontologie sociales (https://vimeo.com/552413278)
Conférences d’ouverture
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Communication orale
Évolution des pratiques et de la recherche sur la participation sociale et citoyenne des aînés : la promotion d’un mode de vie sain et actifMélanie Levasseur (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
La présente conférence fera état de l’évolution des pratiques et de la recherche sur la participation sociale et citoyenne des aînés. Cette évolution dresse le bilan d’une programmation sur le développement et l’évaluation d’un continuum d’interventions innovantes et complémentaires pour favoriser la participation sociale des aînés. La programmation est réalisée en étroite collaboration avec les acteurs du terrain incluant d’organismes communautaires, de professionnels de la santé et des services sociaux et des municipalités. Les interventions de cette programmation portent notamment sur l’Accompagnement-citoyen personnalisé d’intégration communautaire (une intervention individuelle de participation dans la communauté avec l’aide de bénévoles soutenu par des organismes communautaires), le programme Remodeler sa vie® (une intervention de groupe sur des routines saines, animée par un ergothérapeute) et des actions sur les environnements inclusifs (interventions populationnelles sur les politiques, les services et les structures). Les résultats probants issus de cette programmation de recherche permettent d’enrichir les interventions de la gériatrie et de la gérontologie sociale et de mieux favoriser un vieillissement actif et la participation sociale d’aînés.
La participation sociale et citoyenne des aînés
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Communication orale
L’isolement social et la solitude : interventions innovantes et prometteuses chez les adultes de l’arrondissement montréalais du Sud-OuestMarie Bernard (Université de Montréal), Julie Lévesque (Institut national de santé publique du Québec)Présentation Slideshare
Cette conférence présentera les résultats d’une étude exploratoire qualitative sur les interventions innovantes et prometteuses visant à prévenir et réduire l’isolement social et la solitude dans un arrondissement montréalais. À partir du cadre conceptuel de Jopling (2015), une collecte de données auprès de huit informateurs clés impliqués dans des interventions a été réalisée à l’automne 2019.
La présentation répondra aux questions :
- Qui sont les acteurs et organisations impliqués?
- Quelles sont les stratégies et interventions mises en place?
- Quels sont les facteurs facilitants et les obstacles rencontrés par les acteurs locaux?
- Quelles sont les stratégies d’intervention pouvant être améliorées?
Les trois axes d’intervention du modèle de Jopling (2015) sont : 1) les services de base visant à rejoindre, comprendre et soutenir les personnes en situation d’isolement; 2) les interventions directes qui incluent le renforcement des liens existants, la création de nouvelles relations et le changement des façons de penser; 3) les facteurs structurels, qui incluent le renforcement des liens entre les individus d’une communauté (développement des communautés, bénévolat, approche voisinage, vision positive du vieillissement et création d’environnements favorables au développement des liens sociaux).
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Communication orale
La participation sociale et citoyenne chez les personnes de 85 ans et plus : comment garantir une équité d’accès aux opportunités?Paule Lebel (UdeM - Université de Montréal), Valérie Lemieux (Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'île de Montréal)Présentation Slideshare
Une étude montréalaise a permis d’explorer la réalité de participation sociale des personnes de 85 ans et plus vivant dans une région métropolitaine. Il s’agit du groupe d'âge ayant affiché la croissance la plus rapide au cours de la dernière décennie. Dans cette communication, les chercheures partageront les éléments qui distinguent le groupe des 85 ans et plus au niveau des besoins, intérêts et enjeux en termes de liens familiaux, loisirs, et autres formes de participation sociale ou citoyenne.
Quinze (15) groupes de discussion focalisée, menés en 2017-2018 avec des personnes de 57 à 98 ans, ont mis en lumière des écarts importants entre les différentes générations de personnes aînées sur les plans fonctionnel, résidentiel, économique ainsi qu’au niveau de la scolarité, des transitions de vie et des valeurs. Ces différences peuvent engendrer des iniquités d’accès aux opportunités de participation et d’épanouissement entre groupes de la population aînée. Cette communication proposera des pistes d’action visant à ce que les politiques et programmes destinés à promouvoir un vieillissement actif tiennent compte des différences générationnelles au sein de la population aînée. Enfin, de nouveaux champs de recherche en matière de participation sociale seront présentés, notamment pour mieux comprendre ce que signifient l’inclusion et la participation au grand âge et jusqu’à la fin de la vie.
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Communication orale
Des milieux de vie au cœur d’une collectivité impliquéePatrick Fougeyrollas (Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH)), Nathalie Tremblay (Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS))Présentation Slideshare
La participation sociale est le résultat de l’interaction continue entre une personne et son milieu de vie réel. La participation sociale n’est pas une qualité personnelle et n’est pas prévisible sur la base d’un profil d’incapacités.
La politique d’hébergement et de soins et services de longue durée à paraitre, invite ainsi à ouvrir les milieux d’hébergement de longue durée vers la collectivité. Elle invite tisser plus de liens de proximité et de bienveillance réciproques avec les acteurs publics, communautaires et privés des collectivités locales. Toutes occasions de partages, de liens, de sorties, de participation aux activités communautaires, de loisirs, culturelles, aux célébrations qui rythment la vie collective est une possibilité d’accomplissement qui contribuent à la qualité de vie au sein des milieux de vie au cœur de leur collectivité.
Viser le maintien des capacités, l’autonomisation et une participation sociale qui fait sens pour chaque résident comme objectifs des milieux de vie des ainés, c’est relever le beau défi de création d’ouvertures et de solidarités essentielles avec les acteurs locaux. Il s’agit de développer des projets, des programmes, des évènements sur une base participative, dans des espaces de citoyenneté où les personnes âgées en perte de capacités fonctionnelles ou cognitives sont écoutées. Qu’elles fassent partie du projet inclusif de la diversité sur le territoire urbain ou rural de la municipalité dans laquelle se trouve l’installation.
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Communication orale
Les Réseaux locaux de services incarnant une forme instituée de participation sociale dans le cadre de la responsabilité populationnelle des CISSSYves Couturier (UdeS - Université de Sherbrooke), Maxime Guillette (Université de Sherbrooke), Sèverine Lanoue (Université de Sherbooke)Présentation Slideshare
La création des centres de santé et de services sociaux (CSSS) en 2004, puis des centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) en 2015, a octroyé une responsabilité populationnelle à ces établissements. Une telle responsabilité constitue ces derniers en accountable organizations de la réponse aux besoins de la population du territoire sous leur responsabilité. Cette dernière consiste cependant moins pour ces établissements à prodiguer par eux-mêmes tous ces services que de s’assurer que les divers acteurs du territoire se concertent dans un modèle participatif intégrateur. Ce principe, fondateur des politiques publiques de santé et de services sociaux au Québec depuis 2004, s’est pourtant mollement incarné dans la réalité, souvent au motif d’événements majeurs appelant sont délaissement temporaire, que ce soit les réformes du système de santé et de services sociaux en tant que telles ou la pandémie. À partir de deux activités de recherche en cours (analyse documentaire, observations et entretiens), la communication cherchera à expliquer l’écart entre la qualité de principe des réseaux locaux de services et leur réalité. Nous montrons notamment que c’est précisément en contexte de crise que leur potentiel aurait pu se révéler le plus positif.
Le Collectif ainés isolement social – ville de Québec 2016-2019 : qu’avons-nous appris? (https://vimeo.com/552426977)
Présentations vidéo 180 secondes (3e partie)
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Communication par affiche
Les athlètes âgés : un modèle pour mieux comprendre la relation entre le cœur et le cerveau?Louis Bherer (Université de Montréal), Béatrice Bérubé (Université du Québec à Montréal), Claudine Gauthier (Université Concordia), Brittany Intzandt (Université Concordia), Kathia Saillant (UQAM - Université du Québec à Montréal), Safa Sanami (Université Concordia)Présentation Slideshare
Introduction: L'inactivité physique est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires qui sont très répandues chez les aînés dû aux nombreux changements physiologiques associés à l’âge. Inversement, l'activité physique aurait des bienfaits sur la qualité de vie, la santé physique et cognitive. Des études ont montré que les aînés très actifs (les athlètes âgés) auraient de meilleures performances physiologiques, physiques et cognitives que les personnes inactives. Or, ils sont relativement peu étudiés, et encore moins d'études incluent des femmes. Méthode: L'objectif de cette étude était de comparer les profils physiologiques, physiques et cognitifs ainsi que la qualité de vie d'une athlète en course à pied de 83 ans à un échantillon de femmes inactives appariées pour l'âge. Résultats: L’athlète avait une consommation d’oxygène jusqu’au pic de l’effort (45,3 ml/kg/min), des performances cognitives aux tâches de mémoire visuospatiale et un score de qualité de vie physique supérieurs aux participantes inactives. Elle avait un débit sanguin cérébral légèrement plus élevé et une réactivité cérébrovasculaire plus faible que les femmes testées en imagerie par résonance magnétique. Conclusion: Cela suggère qu’un haut niveau d'activité physique aurait des bienfaits sur plusieurs aspects au cours du vieillissement d’une femme. Davantage d'études devraient inclure des athlètes âgés afin de mieux comprendre le rôle de l'activité physique au cours du vieillissement.
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Communication par affiche
Vieillir avec les séquelles d’un traumatisme craniocérébral : qu’en est-il de la participation sociale?Marie-Ève Lamontagne (Université Laval), Olivier Piquer (Association TCC des Deux rives), Pascale Simard (Université Laval), Samuel Turcotte (Université de Montréal)Présentation Slideshare
Introduction : Bien que la participation sociale [PS] permette un vieillissement en santé, peu d’écrits scientifiques se sont penchés sur la PS et le vieillissement des personnes vieillissant avec les séquelles d’un traumatisme craniocérébral [TCC].
Objectifs : 1) Explorer l’expérience du vieillissement pour les personnes vivant avec un TCC 2) Déterminer les obstacles et les facilitateurs à leur PS 3) Explorer les interventions perçues comme prometteuses pour soutenir la PS chez cette population.
Méthode : Une étude exploratoire impliquant 10 personnes vieillissant avec les séquelles d’un TCC et recevant les services d’un organisme communautaire spécialisé a été réalisée. Les données ont été recueillies via une entrevue semi-dirigée et ont fait l’objet d’une analyse reposant sur une approche mixte.
Résultats : En vieillissant, les participants rapportent être davantage stigmatisés et avoir moins d’opportunité d’engagement dans des occupations signifiantes. Dix facilitateurs et cinq barrières à la PS sont identifiés. Au total, cinq catégories d’interventions semblent soutenir la PS (ex. soutenir la réalisation de projets personnels).
Conclusion : Vieillir avec les séquelles d’un TCC est souvent synonyme de stigma et de pertes occupationnelles. Afin de permettre un vieillissement en santé de façon inclusive, il importe de développer et d’implanter des interventions soutenant la PS chez cette population.
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Communication par affiche
Vieillir avant le temps : comment participer pleinement lorsqu’on vieillit avec une maladie neuromusculaire ?Cynthia Gagnon (Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Kateri Raymond (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Même si le temps s’écoule également pour tous, nous ne vieillissons pas tous au même rythme. Pour les adultes atteints de la dystrophie myotonique de type 1, maladie neuromusculaire fréquente, le vieillissement est prématuré en raison du processus pathologique. Tôt dans leur vie, les adultes atteints font face à des défis pour participer dans leurs activités, notamment une faiblesse musculaire, une fatigue, des cataractes, des troubles cardio-respiratoires, l’apparition de comorbidités, etc. Toutefois, on connait peu comment ce vieillissement prématuré change la participation chez ces personnes.
Pour répondre à cette question, une étude de cas multiple a été réalisée auprès de six triades (adulte atteint, proche et infirmière pivot). Depuis leur diagnostic dans la vingtaine, les trois hommes et les trois femmes âgés entre 40 et 56 ans participaient moins au fil du temps. Les activités quotidiennes devenaient ciblées et, similairement aux études sur le vieillissement normal des aînés, les sorties dans la communauté étaient moins fréquentes et plus rapprochées du domicile. Pourtant, certains participants rapportaient participer avec épanouissement. Notamment grâce à la résilience, l’importance et l’adaptation de l’activité, le soutien des proches, le milieu de vie et l’utilisation d’aides environnementales.
Ces résultats permettront de mieux agir, comme individu et société, pour que davantage de personnes vieillissant prématurément puissent participer pleinement au fil du temps
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Communication par affiche
La qualité de vie liée à la santé et la participation sociale des personnes âgées souffrant de perte auditive et de leurs prochesIsrael Bispo (Universidade Tuiuti do Paraná), Ronald Choquette (Université de Montréal), Adrian Fuente (Université de Montréal), Jean-Pierre Gagné (Université de Montréal), Ana Cristina Guarinello (Universidade Tuiuti do Paraná), Adriana Lacerda (UdeM - Université de Montréal), Catherine Marcotte (Université de Montréal), Perrine Morvan (Université de Montpellier), Wendy Tat (Centre de recherche de l’IUGM)Présentation Slideshare
Le but de cette étude est de déterminer si la perte auditive (PA) et l’utilisation d’aides auditives (AA) chez les personnes âgées ayant une perte auditive liée à l’âge (PALA) ont un impact sur leur qualité de vie (QV) et leur participation sociale (PS), ainsi que sur celles de leurs proches, et ce, en prenant compte certains facteurs personnels et environnementaux.
La QV et la PS sont mesurées à l’aide de trois questionnaires : le HHIE-S, la MHAVIE et le WHOQOL-BREF. Un total de 180 sujets, divisés en six groupes, seront recrutés au Québec : (1) groupe témoin de personnes âgées normo-entendantes; (2) personnes âgées ayant une PALA et n’utilisant pas d’AA; (3) personnes âgées ayant une PALA et utilisant un ou deux AA régulièrement; (4) proches du groupe 1; (5) proches du groupe 2; (6) proches du groupe 3. Jusqu’à ce jour, 39 participants et 39 proches ont répondu aux questionnaires via une entrevue téléphonique. Les résultats préliminaires seront présentés lors d’une présentation orale en avril 2021.
Nous nous attendons à ce que les données révèlent que la PS et la QV des personnes âgées ayant une PA soient moins bonnes chez celles qui ne portent pas d’AA (et leurs proches) que chez celles qui en portent ou qui sont normo-entendantes (et leurs proches respectifs). Nous nous attendons aussi à ce que la PA, l’utilisation d’AA et d’autres variables (ex. état de santé général, isolement social, etc.) expliquent une part importante de la variance observée pour la QV et la PS.
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Communication par affiche
La communication en temps de pandémie : quel est l’impact des mesures sanitaires sur les personnes présentant une déficience auditive?Ana Ines Ansaldo (Université de Montréal), Ronald Choquette (Université de Montréal), Jean-Pierre Gagné (Université de Montréal), Mathieu Hotton (Université Laval), Adriana Lacerda (Université de Montréal), Alexis Pinsonnault-Skvarenina (UdeM - Université de Montréal), Andréanne Sharp (Université Laval), Élodie Tremblay (Université de Montréal)Présentation Slideshare
Afin de limiter la propagation de la COVID-19, des mesures de protection ont été mises en place comme la distanciation physique, l'utilisation de masques et de visières ainsi que l'utilisation accrue du téléphone et de la vidéoconférence. Certaines mesures pourraient avoir un impact négatif sur la communication, particulièrement pour les personnes âgées qui ont une perte auditive.
Dans ce projet pilote, 24 personnes malentendantes et 35 normaux-entendant ont répondu à un questionnaire en ligne portant sur les difficultés de communication vécues au quotidien. La majorité des répondants des deux groupes (80%) identifient le masque comme étant la mesure ayant le plus grand impact sur la communication, suivi par les panneaux de plastique (15%). Les personnes malentendantes rapportent un impact significativement plus important des mesures sur leur communication (p<0,001). Elles rapportent également s’empêcher davantage de réaliser certaines activités, tel que d’aller dans des lieux publics comme à la pharmacie et en magasin (p<0,001). L’augmentation du niveau de fatigue et la présence de sentiments négatifs en raison des barrières de communication liées aux mesures sanitaires sont plus fréquemment rapportées chez les personnes malentendantes (p<0,001).
Cette étude pilote démontre l’impact important des mesures sanitaires sur la communication des personnes malentendantes en temps de pandémie, et soulève des enjeux en lien avec leur participation sociale et leur qualité de vie.
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Communication par affiche
Recommandations pour l'utilisation de la réalité virtuelle immersive auprès des personnes âgéesMartine Bordeleau, Guillaume Léonard (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
La réalité virtuelle est caractérisée par la création d’environnements entièrement générés par la technologie informatique. Elle permet de simuler la présence physique d'un utilisateur dans un environnement virtuel en reproduisant artificiellement une expérience sensorielle à l’aide de différentes technologies (p. ex., casque de réalité virtuelle, casque d’écoute, manettes, appareils de rétroaction haptiques, etc.). Les systèmes hautement immersifs impliquent l’utilisation de casques de réalité virtuelle qui couvrent complètement le champ de vision de l'utilisateur.
La réalité virtuelle immersive est une option de plus en plus populaire pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Cette popularité croissante est facilitée par l’accessibilité des nouveaux dispositifs de réalité virtuelle sans fil et abordable qui offrent des expériences immersives de haute qualité. De plus, la réalité virtuelle permet de créer des environnements modulables, ouvrant la voie à la mise en place d’interventions personnalisées. Entre autres, en plus de divertir, elle peut être utilisée pour ralentir le déclin cognitif et physique, améliorer la prévention des maladies, maintenir les relations sociales et la santé mentale de nos aînés.
Le but de cette présentation en 180 secondes sera de présenter les résultats d’une revue de littérature soulevant les recommandations actuelles pour la mise en place d'interventions en réalité virtuelle immersive auprès des personnes âgées.
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Communication par affiche
Le programme Remodeler sa vie en télésanté : mise de l’avant de l’ergothérapie préventive pour favoriser la participation sociale et prévenir le déconditionnement des aînésFlorence Côté (UdeS - Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Afin d’assurer un vieillissement actif et en santé de la population, il importe de favoriser la participation sociale et de prévenir le déconditionnement des aînés, notamment grâce à l’ergothérapie préventive. Visant le développement d’un mode de vie sain et porteur de sens chez les aînés, le programme Lifestyle Redesign®, traduit et adapté au Québec sous l’appellation Remodeler sa vie, est reconnu pour ses résultats probants démontrant le maintien de ses bienfaits et sa rentabilité. Réalisé sur une période de six à neuf mois, ce programme inclut des rencontres hebdomadaires de groupe et des rencontres individuelles mensuelles. Pour respecter les mesures sanitaires et répondre à la directive ministérielle de prévention du déconditionnement des aînés, un partenariat innovant a été mis en place entre le CIUSSS de l’Estrie-CHUS, le programme d’ergothérapie et la recherche de l’Université de Sherbrooke. Cette collaboration permettra d’adapter le programme Remodeler sa vie à la télésanté, de l’implanter dans le RLS de Sherbrooke, puis dans ses huit autres territoires. Tout au long de l’année universitaire, ce projet permettra de former et d’impliquer une trentaine de stagiaires en ergothérapie. Offertes de manière hybride, certaines activités auront lieu en télésanté, alors que d’autres seront conservées dans leur forme usuelle, soit en présence. Des activités asynchrones favoriseront l’intégration des connaissances et la poursuite de la réflexion chez les participants.
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Communication par affiche
Relever les défis de la pandémie grâce au programme Remodeler sa vie : conditions essentielles à une implantation réussieYves Couturier (Université de Sherbrooke), Nathalie Delli Colli (Université de Sherbrooke), Johanne Filiatrault (Université de Montréal), Dominique Giroux (Université Laval), Émilie Lagueux (Université de Sherbrooke), Nadine Larivière (Université de Sherbrooke), Mélanie Levasseur (Université de Sherbrooke), Marie-Hélène Lévesque (UdeS - Université de Sherbrooke), Valérie Poulin (Université du Québec à Trois-Rivières), Véronique Provencher (Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Introduction Récemment traduit et adapté au Québec, le programme Remodeler sa vie (Lifestyle Redesign) est une intervention d’ergothérapie préventive visant le développement de modes de vie sains et signifiants. Au Québec, l’utilisation du programme par les ergothérapeutes est restreinte au contexte de recherche et les facteurs d’influence à son implantation sont méconnus.
Objectif Identifier les facilitateurs et les obstacles ainsi que les conditions essentielles à une implantation réussie du programme.
Méthode Une recherche-action a été utilisée afin d’explorer les facteurs susceptibles d’influencer l’implantation du programme, et ce, lors de onze groupes de discussion réalisés auprès de 58 partenaires-experts (ergothérapeutes, finissants en ergothérapie, décideurs et représentants d’organismes communautaires).
Résultats La pertinence d’intégrer le programme à la pratique est sans équivoque, mais comporte des défis (ex. : durée du programme). En contrepartie, de nombreux facilitateurs à l’implantation du programme (ex. résultats probants) de même que cinq conditions essentielles (appui des décideurs ; partage d’expertise ; fédération de partenaires ; accès aux ressources et poursuite de la recherche) ont été soulignés.
Conclusion En abordant les facteurs d’influence à l’implantation du programme et en ciblant les conditions essentielles à sa réussite, cette étude contribue à l’intégration d’approches préventives permettant de mieux relever les défis liés à la pandémie.
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Communication par affiche
Vivre un épisode de delirium : suis-je le seul !Asma Ben Hassine (Université Laval), Suzanne Bouchard (Université Laval), Philippe Voyer (Université Laval)Présentation Slideshare
Le delirium est un problème clinique qui engendre plusieurs conséquences majeures pour la santé des personnes âgées. Il est caractérisé par l’altération de l’attention et de l’état de conscience, comprenant des symptômes cognitifs, émotionnels et comportementaux.
Les répercussions du delirium affectent également l’état psychologique des ainés. En fait, après l’épisode du delirium, le patient se retrouve fragilisé et vulnérable (Lingehall, Smulter, Olofsson et Lindahl, 2015). Plusieurs recherches ont montré que l’anxiété, la détresse, la dépression, la solitude et la peur représentent les sentiments les plus dominants chez les patients à la suite d’un épisode de delirium. À ce jour, aucune étude ne s’est intéressée au bien-être psychologique post-delirium des ainés, des membres de la famille et des infirmières. En fait, les connaissances sur le délire accumulées au cours des deux dernières décennies se sont davantage concentrées sur ses caractéristiques, sa physiopathologie, son incidence, son étiologie et son pronostic ainsi que sur les interventions pour prévenir, détecter, évaluer ou gérer ce syndrome et moins sur la période post-delirium. Cette étude a pour but d’explorer et décrire l’expérience post-delirium des personnes âgées, les membres de la famille et les infirmières qui les soignent. Elle vise, également, à identifier les facteurs (personnels, organisationnels, sociaux et environnementaux) qui facilitent ou contraignent le bien-être psychologique post-delirium.
Le vieillissement actif et en santé
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Communication orale
La réduction des risques de déclin cognitif et de démence: lignes directrices de l’OMSChristian Bocti (UdeS - Université de Sherbrooke)Présentation Slideshare
Qu’est-ce que le vieillissement cognitif normal? Cette définition se complexifie à mesure que l’on raffine nos instruments de mesure, notamment au niveau de l’imagerie cérébrale. La démence, la forme la plus sévère de troubles neuro-cognitifs, est une des conditions les plus redoutées par les personnes vieillissantes. La maladie d’Alzheimer en constitue la cause la plus fréquente. Plus de 50 millions de cas sont actuellement répertoriés dans le monde, dont plus de 500 000 au Canada. Plusieurs interventions ont été étudiées pour prévenir le déclin cognitif lié au vieillissement, avec un certain succès, mais la qualité de la preuve scientifique est variable. Cette présentation fera un survol de ces interventions en se basant sur les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiées en 2017 sur le sujet. Les principales interventions concernent les facteurs de ris que vasculaires modifiables. L’activité physique, la prise en charge adéquate de l’hypertension, et l’amélioration de la qualité de l’alimentation incluant la consommation d’alcool sont des facteurs qui seront discutés. La place de l’activité sociale et des interventions cognitives sera aussi discutée. Les espoirs thérapeutiques au niveau pharmaceutiques seront survolés.
L’existence de facteurs de risque modifiables signifie que la prévention de la démence est possible au moyen d'une stratégie de santé publique.
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Communication orale
La justice occupationnelle : Une approche favorable à un vieillissement en santéEmma Lewis (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal)Présentation Slideshare
La justice occupationnelle inclut la promotion du changement social et économique afin d’accroitre la conscience individuelle, communautaire et politique. La justice occupationnelle requiert que les ressources et les opportunités soient équitables pour diverses opportunités occupationnelles afin que les individus puissent atteindre tout leur potentiel et bien-être. L’occupation regroupe l’ensemble des activités et des tâches de la vie quotidienne auxquelles on donne une structure, une valeur et une signification. La participation sociale, un aspect important de l’occupation, est liée à des bienfaits pour la santé des personnes âgées. Cependant, ce n’est pas tous les aînés qui peuvent atteindre un niveau de participation satisfaisant.
Cette étude, réalisée dans le cadre d'un travail de maîtrise en santé publique, découle des données provenant de groupes de discussion portant sur les expériences de participations sociales des aînés à Montréal au Canada. L’étude utilise les points de vue des personnes âgées pour explorer et comprendre ce qui influence leur participation sociale lors de l’application du cadre d’analyse de la justice occupationnelle. L’analyse révèle à la fois les injustices qui conduisent à l’exclusion sociale des aînés ainsi que les droits qui favorisent leur participation sociale. Ainsi, nous soutenons que la participation sociale est un droit auquel tous les aînés devraient avoir accès et que ce droit devrait être soutenu par les politiques publiques.
L’âgisme : comment repérer et rompre avec cette discrimination fondée sur l’âge? (https://vimeo.com/552420877)
Ce qu’il faut retenir pour l’évolution de la gériatrie et de la gérontologie sociales (https://vimeo.com/552428672)
Le mot de la fin (https://vimeo.com/552429742)
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Communication orale
Distribution des prix pour les meilleures présentations vidéo de 180 secondesMélanie Levasseur (UdeS - Université de Sherbrooke)
Les noms des récipiendaires des trois prix pour les meilleures présentations vidéo de 180 secondes seront annoncés.