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Informations générales

Événement : 88e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Le Québec et toute la planète connaissent une crise sans précédent depuis maintenant plus d’un an (la COVID-19 a été déclarée pandémie par l’OMS le 11 mars 2020). Devant les mesures gouvernementales visant la distanciation sociale pour restreindre la propagation du virus lié à la COVID-19, les individus n’ont eu d’autre choix que de se replier sur eux‑mêmes et leur famille rapprochée. Ainsi, plus que jamais, la cellule familiale devient un refuge, mais aussi un lieu où peuvent se déployer tant les défis que les forces de chacun. En fait, c’est à travers la crise et les épreuves que les forces individuelles et collectives se développent et s’exercent. La situation actuelle représente donc une occasion unique de comprendre ce qui permet à certains individus de se développer positivement alors que les circonstances sociales sont défavorables. Face à cette situation extraordinaire, des chercheuses et chercheurs québécois ont élaboré, mis en place et déployé rapidement des projets de recherche pour mieux comprendre les conséquences de la pandémie de la COVID-19 sur l’ensemble de la population.

Afin de poser un premier regard sur les répercussions de la COVID-19, la première partie de ce colloque porte spécifiquement sur les enfants, les adolescent.e.s et les jeunes adultes issu.e.s de la population générale. La seconde partie est consacrée aux clientèles à risque en raison de leurs vulnérabilités sociales, personnelles, environnementales ou encore des défis caractéristiques de certaines périodes charnières du développement. Dans ce contexte sont examinés les situations particulières des femmes enceintes, des enfants doué.e.s, des adolescent.e.s vulnérables et des jeunes adultes ayant présenté des problèmes de comportement dans l’enfance. Finalement, une conséquence importante de la pandémie est explorée, soit la diminution des signalements à la protection de la jeunesse liée à la fermeture des écoles québécoises.

Date :

Format : Uniquement en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Mot de bienvenue

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Communications orales

Bloc 1

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
  • Communication orale
    Impacts de la pandémie de COVID-19 sur la détresse psychologique en cours de grossesse et le développement ultérieur de l’enfant
    Nicolas Berthelot (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Gabrielle Duguay (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Roxanne Lemieux (Département des sciences infirmières, Université du Québec à Trois-Rivières)

    La pandémie de COVID-19 exerce une pression importante sur la santé mentale de la population. Les femmes enceintes représentent un sous-groupe particulièrement vulnérable face aux répercussions psychologiques de la pandémie considérant les effets potentiels du stress prénatal sur le fonctionnement des mères et sur le développement de leurs enfants. La présentation abordera les principaux constats issus d’une étude de cohorte que nous réalisons auprès d’un large échantillon de 1200 femmes enceintes recrutées au début de la pandémie de COVID-19 et de 500 femmes enceintes recrutées avant la pandémie. Les participantes ont complété des instruments auto-rapportés en cours de grossesse ainsi qu’à 2 et 6 mois postnatal. Les résultats présentés aborderont quatre thèmes : (1) les répercussions de la pandémie sur la détresse psychologique des femmes enceintes au début de la pandémie; (2) l’évolution des symptômes psychologiques chez les femmes enceintes entre mars 2020 et juillet 2020; (3) le rôle des traumas antérieurs dans l’adaptation psychologique des femmes enceintes pendant la pandémie; et (4) le développement socioémotionnel des enfants dont la mère était enceinte durant la pandémie. La présentation introduira également un programme d’intervention en ligne élaboré pour promouvoir la santé mentale, l’engagement dans la maternité et le bien-être des femmes enceintes pendant la pandémie de COVID-19 : le programme STEP – version COVID-19.


Communications orales

Bloc 1 (suite)

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
Discutant·e·s : Chantal Camden (UdeS - Université de Sherbrooke), Trinity Mastine (Bishop’s University)
  • Communication orale
    Comment prendre soin de la santé mentale des enfants de 5-12 ans pendant la COVID-19 ? Un portrait des impacts de la COVID-19 et des recommandations applicables
    Chantal Camden (UdeS - Université de Sherbrooke), Elodie Hérault (Centre de recherche du CHUS; Équipe PRISME-COVID-19), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Département de psychologie Université Bishop's)

    En raison de la COVID-19, les enfants ont dû s’adapter à plusieurs changements dans leur quotidien (ex. routine en classe, suivis médicaux, loisirs). Afin de documenter l’impact de ces changements sur leur santé mentale, une équipe de partenaires (famille, santé, éducation, communauté) a mené une étude visant à synthétiser les connaissances scientifiques sur le sujet et à documenter les expériences de certaines familles québécoises.

    Pour ceci, une recension des écrits pour répertorier les articles portant sur le bien-être et la santé mentale des enfants pendant la pandémie de COVID-19 et des entrevues pour explorer les perceptions et le vécu des familles québécoises ont été réalisées.

    Les études identifiées lors de la recension ont rapporté différents impacts négatifs sur la santé mentale des enfants (ex. anxiété, ennui, irritabilité, sommeil). En accord avec ces résultats, les parents interrogés ont mentionné des impacts sur les routines, sur les cycles de sommeil, des sentiments inhabituels d’anxiété (ex. peur d’être atteint par la COVID-19 ou qu’un proche le soit) et de solitude, des signes de détresse psychologique (ennui, confrontation, colère, évitement).

    Cette étude rappelle l’importance de veiller à la santé mentale de tous les enfants, de repérer ceux qui vivent des moments difficiles pour leur offrir du soutien adapté. Ce soutien devrait être offert à l’intérieur d’une approche de concertation famille-école-communauté-santé/services sociaux.


Communications orales

Bloc 2

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  • Communication orale
    Le fonctionnement psychologique des enfants dans les premières semaines suivant le début de la pandémie de COVID-19 : Une perspective écosystémique centrée sur la famille
    Karine Dubois-Comtois (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Jean-Pascal Lemelin (Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Tristan Milot (Département de psychoéducation, Université du Québec à Trois-Rivières), Diane St-Laurent (Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières), Sabrina Suffren (Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières)

    Depuis les débuts de la pandémie de COVID-19, la communauté scientifique s’est mobilisée pour développer des connaissances sur ce phénomène mondial. À ce jour, le rôle d’un ensemble de facteurs familiaux et individuels sur la santé mentale des enfants d’après une perspective écosystémique est peu documenté. Par ailleurs, jusqu’à maintenant les études publiées ont soit sollicité la participation des parents ou des enfants mais aucune n’a inclus systématiquement des mesures auprès des deux répondants. L’objectif de l’étude est d’évaluer la façon dont divers aspects de l’environnement familial, du bien-être du parent, des relations parent-enfant et des caractéristiques des enfants sont liés au fonctionnement psychologique de ces derniers dans le premier confinement dû à la COVID-19. Les participants sont 144 enfants âgés entre 9 et 12 ans et leur parent, demeurant dans différentes régions du Québec, qui ont chacun répondu à une série de questionnaires au téléphone entre le 18 avril et le 18 mai 2020. Les résultats identifient les facteurs familiaux, parentaux, relationnels et individuels qui sont associés à davantage de problèmes intériorisés et extériorisés chez les enfants. Ils mettent également en lumière l’importance des variables proximales, et particulièrement de la relation d’attachement, comme étant associés à l’adaptation des enfants pendant la pandémie.

  • Communication orale
    Profils de symptômes anxieux et dépressifs chez les adolescents avant et pendant la pandémie de la COVID-19 : Associations avec les stratégies de coping
    Isabelle Archambault (École de psychoéducation, Université de Montréal), Véronique Dupéré (École de psychoéducation, Université de Montréal), Corinne Hébert (École de psychoéducation, Université de Montréal), Alexandre J.S. Morin (Substantive-Methodological Synergy Research Laboratory, Department of Psychology, Concordia University), Elizabeth Olivier (UdeM - Université de Montréal), Kristel Tardif-Grenier (Département de psychoéducation et de psychologie, Université du Québec en Outaouais)

    Cette étude vise à comparer les profils de symptômes intériorisés (anxiété et dépression) entre un échantillon d’adolescents (12 à 15 ans) sondés au cours d’une année scolaire régulière (n=979, 50,0% filles) et un second échantillon rencontré au cours de la première vague de la COVID-19 (n=704, 68,7% filles), ainsi qu’à comparer leur utilisation de stratégies de coping (résolution de problème, soutien social, restructuration cognitive, évitement cognitif et comportemental).

    Les analyses de profils latents ont identifié trois profils dans les deux échantillons : (1)faible symptômes intériorisés, (2)symptômes intériorisés globaux et anxiété spécifique (IA) et (2)symptômes intériorisés globaux et dépression spécifique (ID). Comparativement aux adolescents de l’échantillon pré-COVID, ceux de l’échantillon COVID étaient plus nombreux à rapporter des symptômes IA (30,26% c. 24,00%) et ID (34,23% c. 16,04%). Les adolescents de l’échantillon pré-COVID présentant un profil avec de faibles symptômes rapportaient une utilisation plus adaptative des stratégies de coping que ceux des profils IA et ID. En comparaison, les adolescents de l’échantillon COVID ayant un profil IA ou ID utilisaient davantage la résolution de problème et le soutien social que ceux ayant peu de symptômes.

    En conclusion, les adolescents en confinement seraient jusqu’à un tiers plus nombreux à présenter un profil marqué par les difficultés intériorisées, mais tentent de mobiliser certaines stratégies pour s’adapter.

  • Communication orale
    Répondre aux besoins des jeunes lorsque les mesures sociosanitaires limitent les possibilités de socialisation : l’apport des Centres communautaires de loisir du Québec
    Julie Noël (UdeS - Université de Sherbrooke), Audrey-Anne Plourde (École de travail social, Université de Sherbrooke), Mélanie Sanschagrin (FQCCL)

    Contexte Les jeunes fréquentant les Centres Communautaires de loisir (CCL) sont particulièrement touchés par les mesures limitant l’accès aux infrastructures, puisque près de 50% de la population jointe a moins de 25 ans. Situés dans les quartiers populaires du Québec, les CCL ont dû relever d’importants défis pour maintenir l’offre d’activités et répondre aux besoins singuliers des jeunes en contexte de pandémie Covid-19. Objectif Cette communication abordera l’expérience vécue par les CCL au cours de la période estivale 2020. Elle portera sur les défis rencontrés et les stratégies développées pour répondre aux besoins habituels et émergents des jeunes. Méthode Des entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès de personnes à la direction de CCL. L’approche centrée sur les forces a été mobilisée comme cadre théorique, afin de mettre en lumière la créativité des CCL. Résultats La réouverture des CCL a été salutaire pour plusieurs jeunes, notamment pour les adolescents. Les défis à relever pour répondre aux besoins des jeunes sont diversifiés : augmentation des besoins d’aide alimentaire, soutien affectif et d’écoute aux jeunes, tout en respectant les mesures de distanciation ou rencontre de parents fatigués, stressés, par exemple. Discussion Outre les camps de jour, les CCL offrent une diversité de services pour les jeunes souvent méconnus. Pour conclure, la communication s’attardera au rôle joué par les CCL pour soutenir les jeunes à travers la crise sociosanitaire.


Dîner

Dîner

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne

Communications orales

Bloc 3

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  • Communication orale
    Enquête estrienne sur la santé psychologique des jeunes de 12-25 ans en temps de pandémie: quelques constats
    Melissa Genereux (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Ce n'est plus un secret pour personne: la pandémie de COVID-19 a et continuera d'avoir des répercussions majeures sur la santé psychologique de la population. Alors que les impacts psychosociaux ont été largement documentés chez les adultes, à l'aide de nombreuses enquêtes populationnelles, on n'en sait encore relativement peu sur les impacts qu'a pu avoir la pandémie chez les jeunes au Québec, ni sur les facteurs de risque et de protection propres à ce groupe d'âge. C'est pourquoi en janvier 2021, une enquête portant sur le sujet a été menée en partenariat avec le réseau de l'éducation, et ce auprès de milliers de jeunes âgés de 12 à 25 ans issus d'établissements d'enseignement de niveau secondaire, collégial et universitaire en Estrie. Les principaux constats émergeant de cette vaste enquête seront dévoilés dans le cadre de cette conférence, de même que les recommandations qui en découlent.

  • Communication orale
    Troubles de comportements et adhérence aux directives de la santé publique associées à la COVID-19: rôle médiateur de caractéristiques psychologiques et sociodémographiques
    Michèle Déry (Groupe de recherche et d'intervention sur les adaptations sociales de l'enfance, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Mélanie Lapalme (Groupe de recherche et d'intervention sur les adaptations sociales de l'enfance, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Jean-Pascal Lemelin (Groupe de recherche et d'intervention sur les adaptations sociales de l'enfance, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Audrey Mariamo (Department of education and school psychology, McGill University), Alexa Martin-Storey (UdeS - Université de Sherbrooke), Caroline Temcheff (Department of educational and school psychology, McGill University), Melina Tomasiello (Department of education and school psychology, McGill University)

    Les enfants ayant des troubles de comportements (TC), par la définition même de ces troubles, éprouvent de plus grandes difficultés à respecter les règles. Vérifier les liens entre la présence des TC précoces, certaines caractéristiques associées, et l’adhérence ultérieure aux directives liées à la COVID-19 fournira de nouvelles informations sur qui suit ou ne suit pas les directives importantes de la santé publique. Des mesures de sensibilisation plus ciblées pourraient être mises en place. En utilisant un échantillon conçu pour examiner les conséquences longitudinales des TC présent dès l’enfance (N = 744; M = 8,39; ET = 0,92), le premier objectif vise à vérifier les liens entre les TC précoces et l’adhérence aux directives associées à la COVID-19, en générale et face aux règles plus spécifiques, auprès d’adulte émergents (M = 19,07, ET = 1,20). Le deuxième objectif vise à examiner le rôle médiateur potentiel des traits d’insensibilité, de l’impulsivité, du niveau de scolarité, du statut professionnel et de l’usage de substances sur cette association. Les résultats montrent un lien direct entre les TC précoces et une plus faible adhérence aux directives générales associées à la COVID-19. Des liens indirects sont observés entre les TC précoces et l’adhérence aux directives générales et spécifiques associées à la COVID-19 via un niveau plus élevé de traits d’insensibilité; et aux directives spécifiques via un niveau plus élevé d’usage de substances psychoactives.

  • Communication orale
    La Protection de la jeunesse du Québec au temps de la COVID-19 : Les signalements reçus en contexte de pandémie au printemps et à l’automne 2020
    Delphine Collin-Vézina (Université McGill), Denis Lafortune (Institut universitaire Jeunes en difficulté), Véronique Noel (Institut universitaire Jeunes en difficulté), Marie-Noele Royer (Institut universitaire Jeunes en difficulté)

    Les organismes mondiaux d’aide à l’enfance ont soulevé, dès le début de la pandémie de la COVID-19, que le contexte actuel était susceptible d’engendrer une hausse de maltraitance et d’exposition à la violence (UNICEF, 2020). En effet, les sources de stress et la pression augmentent pour les familles, et les mesures de gestion de la pandémie entraînent un accès limité aux services qui soutiennent les familles vulnérables et qui sont ciblés pour répondre à leurs besoins. Plusieurs voix se sont élevées (Alliance, 2020; Collin-Vézina et Milot, 2020) pour manifester des inquiétudes face aux possibles effets pervers de la fermeture des écoles. L’absence de contacts réguliers entre le personnel scolaire et les élève laissaient entrevoir une baisse de signalements faits à la protection de la jeunesse. Les analyses que nous avons menées au printemps à Montréal (Royer et al, 2020) et à l’échelle provinciale (Lafortune et Royer, 2020) ont confirmé cette hypothèse : le nombre de signalements au Québec a diminué de 20,5% entre le printemps 2019 et le printemps 2020, et cette baisse est encore plus marquée à Montréal (32%) où les écoles sont restées totalement fermées. Cette présentation fera état de la situation du nombre de signalements reçus par la protection de la jeunesse au printemps et à l’automne 2020, afin de poursuivre les réflexions quant à l’impact des mesures sanitaires sur les dossiers de maltraitance apportés à l’attention des autorités.


Communications orales

Bloc 4

Salle : En ligne — Bâtiment : En ligne
  • Communication orale
    Faire face à la pandémie de la Covid-19. Impacts et solutions d’adolescent.es
    Gabrielle Imbeault, can. B.Sc. (Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance, Département de Psychoéducation, Université de Sherbrooke), Catherine Laurier (UdeS - Université de Sherbrooke), Katherine Pascuzzo, ph.D. (Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance, Département de Psychoéducation, Université de Sherbrooke)

    Depuis mars 2020, plusieurs recherches ont porté sur les impacts de la COVID-19 sur la santé mentale des jeunes (Guessoum et al., 2020; Marques de Miranda et al., 2020). Dans cet esprit, nous avons mis en place une étude longitudinale visant à documenter la détresse psychologique, l’adaptation et les facteurs de résilience des adolescent.es québécois face à la pandémie. La première collecte de données a eu lieu à l’été 2020 et la seconde à l’hiver 2021. Outre les questionnaires standardisés administrés aux adolescent.es, ces derniers ont eu l’occasion de s’exprimer à l’écrit concernant 1) leurs opinions quant à l’impact des mesures sanitaires sur leur vie et 2) les moyens qui les aident à mieux tolérer la situation. Cette présentation a comme objectif de présenter les constats qui émergent de l’analyse des réponses à ces deux questions auxquelles 156 adolescent.es âgé.es de 12 à 17 ans ont répondu au temps 1. Les résultats des temps 1 et 2 seront contrastés afin d’offrir un premier regard sur l’impact de cette situation prolongée sur l’adaptation des adolescent.es. Les résultats suggèrent des symptômes dépressifs et de désespoir face à la situation, mais aussi une lucidité de la part des jeunes quant au bien-fondé des règles sanitaires. Certains révèlent de nouveaux intérêts et plusieurs tentent de trouver des moyens pour s’adapter à la situation, en attendant un retour à la normale.

  • Communication orale
    Le fonctionnement des familles durant la crise de la COVID-19 : Contribution des facteurs socio-démographiques, personnels et interpersonnels des parents
    Daphnée Bédard (Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Catherine Laurier (Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance; Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke), Katherine Pascuzzo (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Les recherches sur les impacts de la pandémie sur l’adaptation des familles ont connu un véritable essor au cours de la dernière année (Craig et Churchill, 2020; Chung et al., 2020; Hussong et al., 2020). Or, nous connaissons encore peu les facteurs qui permettent à certaines familles de bien fonctionner malgré les circonstances de vie difficiles. Pour répondre à ce manque de connaissance, nous avons élaboré une étude longitudinale visant à documenter l’adaptation et les facteurs de résilience chez des parents d’enfants âgés entre 6 et 17. Cette présentation portera sur les données recueillies lors du premier temps de mesure, pendant l’été 2020. Cent quarante-cinq parents ont répondu à une série de questionnaires en ligne portant sur leur situation socio-économique, leur contexte de travail, leur santé mentale, leur satisfaction conjugale et leur fonctionnement familial. Lorsqu’on contrôle pour le revenu familial, les résultats identifient, entre autres, les contributions uniques de la santé mentale du parent, de son niveau de bonheur dans son couple et de son contexte de travail (le télétravail) comme facteurs associés à un meilleur fonctionnement familial (scores plus faibles de problèmes de communication). Ces résultats seront discutés en considérant le portrait général de ces familles et le contexte de la pandémie de la COVID-19.


Communications orales

Mot de clôture

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