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Informations générales

Événement : 88e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

Ayant un risque élevé de persistance lorsqu’ils sont sévères dès l’âge scolaire primaire (Boutin et al., 2017; Loeber et Burke, 2011; Murray-Close et al., 2016), les problèmes de comportement (PC) sont liés à d’autres difficultés à l’adolescence et à l’âge adulte, notamment l’échec et le décrochage scolaire, la délinquance, la consommation d’alcool et de drogues, les problèmes intériorisés et les difficultés d’insertion professionnelle (Bradshaw et al., 2010; Kretschmer et al., 2014; Lansford et al., 2016). Selon différents modèles (Lahey et al., 2003; Moffitt, 2006), les PC à l’enfance résultent d’interactions entre des vulnérabilités de l’enfant et des conditions familiales et sociales difficiles. À l’école, le rejet des pairs, les conflits avec l’enseignant, l’échec scolaire et les problèmes intériorisés contribuent à la persistance des PC, et sont suivis d’autres facteurs qui surviennent plus souvent à l’adolescence, comme la victimisation, l’association aux pairs déviants et diverses conséquences des PC. Malgré cette trame, environ les deux tiers des jeunes voient leurs problèmes se résorber graduellement à l’adolescence (Barker et Maughan, 2009; Lorber et al., 2015; Odgers et al., 2008), et environ 40 % de ces jeunes ne présenteraient pas d’autres difficultés (Carlson et Micucci, 2016). Ces taux de résorption encourageants pourraient s’appliquer davantage aux garçons qu’aux filles (Brennan et Shaw, 2013; Cook et al., 2015; Déry et al., 2017; Stringaris et al., 2014).

Bien qu’un nombre considérable de facteurs de risque ait été étudié, très peu permettent de différencier les trajectoires déclinantes et persistantes des PC. L’avancement des connaissances passerait plutôt par l’étude des facteurs de protection susceptibles d’atténuer l’impact des facteurs de risque sur les jeunes et de favoriser une adaptation positive (Aburn et al., 2016; Luthar et al., 2000; Masten, 2001; 2004; Vitaro et Gagnon, 2000; Windle, 2011). Nous faisons référence ici au processus de résilience. Plusieurs ressources personnelles et environnementales peuvent être associées positivement à l’adaptation (p. ex., bonnes habiletés cognitives, bon attachement, stratégies de coping productives, empathie, soutien parental, réussite scolaire), mais elles n’auraient pas toutes le même effet chez les filles que chez les garçons (Kupersmidt et Patterson, 1991; Pitzer et al., 2010; Prior et al., 2001). En fait, on en connaît encore très peu sur les facteurs de protection impliqués dans le processus de résilience et la nature de leur effet sur l’adaptation dans un contexte de risque tel que la présence de PC chez les garçons et les filles pendant l’enfance. De telles connaissances seraient très éclairantes pour orienter l’intervention puisqu’elles informent sur les mécanismes de changement.

Remerciements :

Nous remercions chaleureusement les participants, jeunes, parents, personnes intervenantes et enseignantes qui ont bien voulu se livrer et consacrer de leur temps pour nous permettre d’étudier et de mieux comprendre diverses difficultés d’adaptation auxquelles nous devons faire face tous ensemble. Nous remercions aussi les bailleurs de fonds (CRSH, IRSC, FRQSC) qui ont rendu possibles ces études.

Date :

Format : Uniquement en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Présentation d’ouverture – Définition et opérationnalisation de l’adaptation à différents âges

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Communications orales

La présence d’autres problèmes de santé mentale associés aux problèmes de comportement : un risque supplémentaire pour l’adaptation

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  • Communication orale
    Évolution conjointe des symptômes dépressifs et des problèmes des conduites à partir de l’enfance : différences de sexe et adaptation scolaire et sociale à l’adolescence
    Michele Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Émilie Fletcher (Université McGill), Marianne Lau (Université McGill), Martine Poirier (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Caroline E. Temcheff (Université McGill)

    Malgré la fréquence élevée des symptômes dépressifs (SD) chez les enfants qui ont des problèmes des conduites (PC) et les risques importants que ces problèmes conjoints représentent pour l’adaptation ultérieure, les connaissances sur l’évolution des PC et des SD chez ces jeunes et sur leur adaptation font encore défaut. L’étude vise à établir 1) les profils évolutifs conjoints de PC et de SD de 8,5 à 15,5 ans selon le sexe, et 2) la qualité de l’adaptation liée à ces profils à l’adolescence. L’échantillon compte 744 enfants (46,8 % filles, 58,3 % avec des PC à l’entrée dans l’étude, âge moyen = 8,4; é.-t. = 0,9). Les PC et les SD ont été évalués annuellement par un parent et un enseignant du T1 au T8 et par le jeune du T4 au T8. Au T10, la persévérance scolaire et la qualité des relations avec les pairs ont été évalués par des adolescents. Le modèle final inclut trois classes de trajectoires. La majorité de l’échantillon (61,6 %, C1) a un niveau faible et stable de PC et de SD. Les deux autres classes sont définies par des SD modérés et stables et un niveau élevé-décroissant de PC (23,4 %, C2) ou un niveau élevé et stable de PC (15,0 %, C3). Les filles ont un risque plus élevé de faire partie de la C1 que de la C2. Les jeunes de la C1 persévèrent davantage et ont des relations de plus grande qualité avec leurs pairs. Les interventions ciblant à la fois les SD et les PC pourraient contribuer à favoriser l’adaptation à l’adolescence.

  • Communication orale
    Hétérogénéité de la personnalité et fonctionnement adaptatif des adolescents ayant des troubles de comportements perturbateurs : étude de réplication conceptuelle
    Vincent Bégin (Université de Montréal), Michèle Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Mélanie Lapalme (Université de Sherbrooke, GRISE), Yann Le Corff (Université de Sherbrooke, GRISE), Geneviève Rivard (UdeS - Université de Sherbrooke)

    La présente étude se veut une réplication conceptuelle de l’étude de Wilson, Hopwood, McGue et Ianoco (2019), qui montre que les profils de personnalité chez les adolescents ayant des troubles de comportements perturbateurs diffèrent sur plusieurs variables de fonctionnement. L’objectif est d’examiner les profils latents de personnalité créés à partir des dimensions du Big Five (extraversion, agréabilitée, consciencieuse, stabilité émotionnelle, ouverture) et de vérifier s’ils se différencient sur des variables de fonctionnement adaptatif. L’échantillon est composé de 206 adolescents (âge moyen = 17,2 ans; 49,0 % de filles) ayant obtenu des scores limites ou cliniques pour le trouble oppositionnel ou des conduites. Les résultats préliminaires suggèrent la présence de trois profils de personnalité se distinguant quantitativement sur les scores obtenus aux cinq dimensions, soit un profil « faible » (20,8 % de filles), un profil « moyen » (95,2 % de filles) et un profil « élevé » (31,8 % de filles). Sur le plan du fonctionnement adaptatif, les jeunes du profil « faible » présentent plus de difficulté, notamment en termes d’attachement parent-enfant et d’attachement aux pairs, ainsi que des problèmes de santé mentale concomitants, comme des problèmes affectifs, anxieux, et d’attention-hyperactivité. Ces résultats soutiennent l’importance de considérer les dimensions de la personnalité et le genre lors de l’intervention auprès des adolescents ayant des troubles de comportement.

  • Communication orale
    Effets des symptômes de troubles de santé mentale sur les changements remarqués au niveau des problèmes de comportement et l’estime de soi après 4 mois d’entraînement à la course
    Geneviève Beaulieu (Université de Sherbrooke, GRISE), Sophie Couture (UdeS - Université de Sherbrooke), Jean-Pierre Guay (Université de Montréal), Catherine Laurier (UdeS - Université de Sherbrooke), Nicolas Moreau (Université d'Ottawa)

    Les jeunes aux prises avec des problèmes de comportement font l’objet de nombreuses interventions. Alors que certaines interventions visent spécifiquement une réduction des comportements problématiques, d’autres ciblent le bien-être des jeunes (Ward & Maruna, 2007). Bien que les activités sportives n’aient pas pour objectif de réduire les comportements perturbateurs, nombreuses sont les organisations qui y ont recours. En effet, ces activités auraient des effets bénéfiques sur l’adaptation psychosociale des jeunes. Toutefois, la nature et l’étendue de ces effets demeurent peu étudiées. Notre projet de recherche a pour objectif d’explorer les effets d’un programme d'entraînement de course à pied sur l’intégration psychosociale des jeunes. Un total de 210 adolescentes et adolescents provenant des centres jeunesse et d’écoles secondaires ont été rencontré.es au début de leur participation au processus d’entraînement puis en moyenne quatre mois plus tard pour évaluer les troubles de comportement, l’estime de soi et des symptômes de santé mentale. Les résultats montrent que les symptômes de troubles de santé mentale présentés par les jeunes au début du processus d’entraînement influencent les changements remarqués quatre mois plus tard en ce qui concerne les problèmes de comportement et l’estime de soi. Les résultats, différenciés selon le sexe, seront présentés par symptômes de troubles de santé mentale et les implications pour l’intervention seront discutées.


Communications orales

Les facteurs relationnels et de socialisation associés positivement à différentes dimensions de l’adaptation

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  • Communication orale
    Les effets du sport sur la socialisation des adolescentes et adolescents
    Geneviève Beaulieu (UdeS - Université de Sherbrooke), Sophie Couture (UdeS - Université de Sherbrooke), Jean-Pierre Guay (Université de Montréal), Catherine Laurier (Université de Sherbrooke, GRISE)

    La socialisation hors du cadre familial est une tâche développementale de l’adolescence et certains soutiennent que le sport est un contexte propice pour ce faire. Or, les résultats des études se contredisent. Le sport n’aurait pas d’effets sur la socialisation, lorsque mesurée quantitativement (Ho et al., 2017; Parker et al., 2016) alors que les études qualitatives qui explorent la perspective des adolescent.es permettent de mettre de l’avant qu’ils et elles rapportent un meilleur esprit d’équipe et une plus grande envie de partager leurs expériences avec les autres (Moreau et al., 2014). Cette présentation s’intéresse aux effets du sport sur la socialisation des adolescent.es. Les différences entre les résultats qualitatifs et quantitatifs d’une recherche à devis mixte seront présentées. Pour ce faire, 210 adolescent.es ont répondu à un questionnaire concernant leurs relations sociales avant et après leur participation à un programme de course (4 mois plus tard). Parmi les participant.es, 15 ont été interviewé.es à la fin du programme. Les adolescent.es rapportent avoir profité du programme pour créer de nouvelles relations, leur permettant d’agrandir leur cercle social. Les résultats des questionnaires seront ensuite discutés séparément selon le sexe et seront comparés aux entrevues. Cela contribuera à établir si le sport est un médium d’intervention pertinent pour soutenir le développement de la socialisation des adolescents et de quelle manière il y contribue.

  • Communication orale
    Les facteurs associés à la motivation au changement chez les adolescentes hébergées en centre de réadaptation
    Rodely Jean-Gilles (UdeS - Université de Sherbrooke), Nadine Lanctôt (Université de Sherbrooke, GRISE), Luc Touchette (Université de Sherbrooke, GRISE)

    L’objectif est d’identifier les facteurs associés à l’évolution de la motivation au changement chez des adolescentes placées en centre de réadaptation. L’échantillon est composé de 175 adolescentes hébergées en centre de réadaptation. La motivation au changement a été mesurée à deux reprises, à l’admission à un nouveau placement et trois mois plus tard, à partir de la version francophone du Readiness Ruler (Miller et Rollnick, 1991). Les facteurs associés incluent des difficultés intériorisées et extériorisées, des comportements à risque, ainsi que le climat social et les pratiques éducatives au sein de l’unité d’hébergement. Ces facteurs ont été évalués lors de l’admission au placement. Des analyses de classes latentes ont établi trois profils d’évolution de la motivation au changement (détérioration, stabilité, consolidation). Les analyses 3-step ont montré que lorsque les adolescentes considèrent les relations difficiles avec les éducateurs ou lorsque confrontées à des pratiques éducatives jugées inadéquates, elles se retrouvent davantage dans un profil de détérioration de la motivation. En contrepartie, plus ces relations avec les éducateurs ou ces pratiques éducatives sont jugées satisfaisantes, plus les adolescentes se retrouvent dans un profil de consolidation de la motivation au changement. Ces résultats mettent en lumière le rôle important du climat social et des pratiques éducatives pour favoriser la motivation au changement.

  • Communication orale
    Tempérament et problèmes de comportement : l’effet modérateur de la qualité de la relation élève-enseignant
    Michèle Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Élizabeth Harvey (UdeS - Université de Sherbrooke), Jean-Pascal Lemelin (Université de Sherbrooke, GRISE)

    L’objectif de cette étude vise à tester l’effet modérateur de la qualité de la relation élève-enseignant (QRÉ-E : Conflit, Proximité, Dépendance) sur les liens entre le tempérament de l’élève (Affectivité négative, Extraversion et Régulation volontaire) et les problèmes de comportement (PC) intériorisés et extériorisés dans un échantillon d’élèves dont environ 50% recevaient des services pour des PC. Les données ont été recueillies annuellement et proviennent d’une étude longitudinale en cours sur les PC (n = 744 ; âge moyen : 8,4 ans). Le tempérament a été évalué à l’entrée dans l’étude (T1) par les parents, la QRÉ-E a été évaluée au T1, T2 et T3 par les enseignants, alors que les PC ont été évalués par les élèves au T4. Les élèves dont le niveau d’Affectivité négative est élevé ont rapporté plus de PC intériorisés, mais uniquement lorsque la QRÉ-E était caractérisée par un niveau élevé de conflit. De plus, les élèves dont le niveau de Régulation volontaire est élevé ont rapporté moins de PC extériorisés, mais uniquement lorsque la QRÉ-E était empreinte de Proximité. L’invariance des modèles selon le sexe sera testée dans des analyses ultérieures. Globalement, les résultats de cette étude montrent que la QRÉ-E peut agir comme un facteur de risque ou un facteur de promotion dans le développement de PC et réitèrent l’importance de sensibiliser les enseignants à reconnaître et à tenir compte des caractéristiques tempéramentales des élèves dans le choix de leurs interventions.


Dîner

Pause dîner, de retour à 13 h 15

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Communications orales

Les habiletés cognitives et les facteurs relationnels influençant la qualité de l’adaptation globale

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  • Communication orale
    Influence des fonctions exécutives sur l’adaptation des filles et des garçons présentant des problèmes de comportement
    Michèle Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Mélanie Lapalme (Université de Sherbrooke, GRISE), Marie-Josée Letarte (Université de Sherbrooke, GRISE), Cynthia Santacroce (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Les connaissances font encore défaut sur les facteurs associés à la résorption des problèmes de comportement (PC) et à l’adaptation positive à l’adolescence chez les garçons et les filles qui présentaient un niveau élevé de PC dès l’enfance. Considérant l’importance des fonctions exécutives (la mémoire de travail, l’inhibition et la flexibilité cognitive) dans le développement des PC (Diamond, 2013 ; Johnson et al., 2015 ; Moffitt, 1993), l’objectif principal de cette étude est d’investiguer si les fonctions exécutives sont associées à une meilleure adaptation globale à l’adolescence chez les enfants présentant des PC. Pour ce faire, un échantillon de 434 enfants (44,7 % filles) âgés de 6 et 10 ans ayant des PC a été étudié. Une fois à l’adolescence, 169 enfants présentent une adaptation positive (46,2 %), 197 une adaptation difficile (39,6 %) et 32 une adaptation très difficile (62,5 %). Les résultats préliminaires montrent que de façon générale de meilleures fonctions exécutives permettent une meilleure adaptation de ces enfants à l’adolescence. Des analyses supplémentaires seront effectuées afin de déterminer la contribution spécifique de chacune des composantes des fonctions exécutives et vérifier l’effet modérateur du sexe. Dans l’ensemble, cette étude montre la pertinence d’intervenir de manière précoce sur les fonctions exécutives de façon à favoriser une meilleure adaptation à plus long terme.

  • Communication orale
    Le rôle du langage réceptif et expressif sur l’adaptation au début du secondaire des garçons et des filles ayant des problèmes de comportement
    Camélie Belzile-Lapalme (Université Laurentienne de Sudbury), Michèle Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Mélanie Lapalme (Université de Sherbrooke, GRISE), Angélique Laurent (Université de Sherbrooke, GRISE)

    De bonnes habiletés langagières pourraient être un facteur déterminant d’une meilleure adaptation globale des enfants présentant des problèmes de comportement (PC). Ainsi, la présente étude vise à vérifier la contribution des habiletés langagières (réceptives et expressives) sur la qualité de l’adaptation globale au début de l’adolescence, au-delà des PC initiaux et vérifier si le sexe de l’enfant joue un rôle modérateur entre ces habiletés et l’appartenance aux sous-groupes d’adaptation. L’échantillon comprend 398 participants (44,2 % de filles) âgés entre 10 et 14 ans au T5 (âge moyen = 12,2 ans, ÉT = 0,9) répartis en trois sous-groupes d’adaptation : bien adapté (n = 169), adaptation difficile (n = 197) et adaptation très difficile (n = 32). Initialement, tous ces enfants recevaient des services en milieu scolaire primaire pour des PC. Tant le langage réceptif qu’expressif sont associés à une bonne adaptation et cela, au-delà des variables contrôles (âge, PC initiaux, sexe, revenu familial). Le langage réceptif permet aussi de distinguer les sous-groupes d’adaptation difficile et très difficile. Quant à l’effet modérateur du sexe, aucun effet ne s’avère significatif. Ainsi, intervenir sur le développement de bonnes habiletés langagières dès l’école primaire, particulièrement pour les enfants présentant PC, favoriserait une meilleure adaptation tant chez les garçons que chez les filles au début de l’adolescence.

  • Communication orale
    La qualité des relations comme facteur de protection de l’adaptation au début de l’adolescence des enfants présentant des problèmes de comportement : sensibilité selon le genre
    Eléonore Chavignon (UdeS - Université de Sherbrooke), Michèle Déry (Université de Sherbrooke, GRISE), Mélanie Lapalme (Université de Sherbrooke, GRISE), Katherine Pascuzzo (Université de Sherbrooke, GRISE)

    Les filles, en comparaison des garçons, ayant des problèmes de comportement (PC) dès l’enfance semblent exposées à des niveaux de risque plus élevé, notamment concernant les PC, l’agression indirecte et de moins bonnes habiletés verbales et seraient exposées à moins de facteurs de protection. L’objectif de la présente étude est de vérifier le rôle protecteur de facteurs relationnels (relation de proximité avec une personne enseignante, relation parentale chaleureuse) pour contrer les risques initiaux (PC, agression indirecte, habiletés verbales) et favoriser une adaptation plus positive au début de l’adolescence en testant l’effet modérateur du sexe. Un échantillon de 434 enfants (44,7 % filles) âgés de 6 et 10 ans ayant des PC initialement a été étudié. Une fois à l’adolescence, 4 ans plus tard, 169 enfants présentaient une bonne adaptation (46,2 % de filles), 197 une adaptation difficile (39,6 % de filles) et 32 une adaptation très difficile (62,5 %). Les résultats montrent qu’au-delà des risques, une relation de proximité avec une personne enseignante et une relation chaleureuse parentale sont associées à une meilleure adaptation. Plus précisément, une relation chaleureuse parentale jouerait un rôle de protection en lien avec l’agression indirecte et de plus faibles habiletés verbales, de manière différente pour les garçons et pour les filles. Ainsi, ces facteurs devraient être des cibles d’intervention prioritaire.


Panel / Atelier

Discussion orientée vers des pistes de solution et des recommandations pour l’intervention

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