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Le mardi 4 mai 2021

Au Québec, en moyenne 289 situations d’enfants sont signalées quotidiennement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ, 2019). Plusieurs mesures sont mises en place afin de prévenir le placement de ces enfants ou d’offrir du soutien aux familles dont un enfant a été placé. Or, plusieurs études ont montré que ces interventions ont un impact mitigé sur l’adaptation des jeunes et des familles (Balsells et al., 2018; van der Pol et al., 2017). Plusieurs études ont souligné la nécessité d’aller au-delà de l’évaluation « fonctionnelle » des habiletés parentales (p. ex., la discipline) et de s’attarder à des dimensions plus subjectives du rôle parental (Balsells et al., 2018; Schofield et al., 2011). En ce sens, Kaur et al. (2015) suggèrent de considérer le concept de résilience dans l’explication du succès des interventions visant à prévenir le placement.

La résilience se définit comme la résistance d’un système à une perturbation pouvant menacer sa viabilité ou son développement (Rutter, 2006). Elle se définit également par une énergie motivationnelle qui puise ses sources dans la reconnaissance et l’actualisation des forces et des ressources des individus (Richardson, 2002). En regardant les familles du point de vue de la résilience, on se concentre aussi bien sur l’analyse des facteurs de risque que sur celle des facteurs de protection, en identifiant non seulement les déficits, mais aussi les capacités de la famille dans le but de les outiller à faire face à l’adversité (Balsells, 2007). Plusieurs facteurs et caractéristiques familiales favorisent la résilience des familles, notamment la cohésion, la communication, l’espoir et l’optimisme (Masten, 2018). De même, la qualité du fonctionnement familial et des pratiques éducatives joue un rôle déterminant dans la résilience des enfants à risque (Masten et Coatsworth, 1998). Il apparaît donc intéressant d’analyser les pratiques en protection de la jeunesse sous l’angle de la résilience des familles.

Ce colloque portant sur la résilience familiale fait suite au dépôt d’un projet visant à mettre en commun des résultats de recherche québécois et catalans dans le but d’identifier des pistes d’intervention à promouvoir pour soutenir les familles suivies en protection de la jeunesse. À travers les résultats d’études portant sur le placement des enfants et adolescents, le présent colloque vise à ouvrir la discussion sur l’importance du concept de résilience familiale dans la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des interventions.

Les conférenciers invités mènent des projets de recherche en étroite collaboration avec des organisations dédiées à la jeunesse en difficulté. Cette proximité avec les milieux de la pratique alimentera les réflexions de l’ensemble du panel dans la définition de projets innovants et pertinents, sur le plan tant social que scientifique.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

  • Nadine Lanctôt
    UdeS - Université de Sherbrooke
  • Julien Desautels
    UdeS - Université de Sherbrooke
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Avant-midi

08 h 30 à 11 h 40
Communication orale
Communications orales
Communications orales (Partie 1)
Bâtiment : En ligne
Local : En ligne
Présidence/Animation : Julien Desautels (UdeS - Université de Sherbrooke)
Discutant·e : M. Angeles Balsells Bailon (Université de Lleida), Nadine Lanctôt (UdeS - Université de Sherbrooke)
08 h 30
Accueil des participants
08 h 45
Mot de bienvenue
09 h 00
La recherche sur la réunification familiale selon une approche centrée sur la résilience familiale
M. Angeles Balsells Bailon (Université de Lleida)
Résumé
09 h 20
Réunification familiale : « Les adolescents parlent peu, mais disent beaucoup ».
Ainoa Mateos (Université de Barcelone)
Résumé
09 h 40
Période de questions
10 h 00
Pause
10 h 20
Intervention en contexte de crise familiale : analyse qualitative des impacts du programme CAFE sur les facteurs associés à la résilience des familles
, Luc Touchette (Université de Sherbrooke), Caroline Gagné (Université de Sherbrooke), Jasmine Gobeil-Bourdeau (Université de Sherbrooke), Robert Pauzé (Université de Sherbrooke)
Résumé
10 h 40
Comment le soutien aux parents biologiques sur le plan des habiletés parentales favorise-t-il leur résilience et la fin de la prise en charge en protection?
Marie-Josée Letarte (UdeS - Université de Sherbrooke), Isabelle-Ann Leclair-Mallette (Université de Sherbrooke), Roxanne Sicotte (Université de Sherbrooke), Caroline Temcheff (Université McGill)
Résumé
11 h 00
« Donnez de la vraie aide » : regard porté par les parents d’adolescentes placées hors de leur famille sur les services offerts à leur famille et à leur enfant lors du placement
Frédérique Landry (UdeS - Université de Sherbrooke), Nadine Lanctôt (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
11 h 20
Période de questions

Dîner

11 h 40 à 12 h 10
Diner
Dîner
Dîner
Bâtiment : En ligne
Local : En ligne

Après-midi

12 h 10 à 13 h 15
Communication orale
Communications orales
Communications orales (Partie 2)
Bâtiment : En ligne
Local : En ligne
Présidence/Animation : Julien Desautels (UdeS - Université de Sherbrooke)
Discutant·e : M. Angeles Balsells Bailon (Université de Lleida), Julien Desautels (UdeS - Université de Sherbrooke)
12 h 10
Rétablir la connexion : Présentation d’un programme prometteur pour soutenir la réunification familiale des jeunes à la suite d’un placement.
Patti Ranahan (Université Concordia), Katherine Pascuzzo (Université de Sherbrooke)
Résumé
12 h 30
« Qu’est-ce que je vais faire quand ma fille aura 18 ans ? » : La place et le rôle que les parents s’attribuent à la fin du placement de leur fille.
Mathilde Turcotte (CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal), Nadine Lanctôt (Université de Sherbrooke)
Résumé
12 h 50
Période de questions
13 h 05
Mot de clôture