Informations générales
Événement : 88e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 400 - Sciences sociales
Description :Le soutien communautaire en logement social prend aujourd’hui plusieurs formes, toutes caractéristiques d’un nouveau système de protection sociale organisé en réseaux, plus orienté vers la responsabilisation des usagers et la mobilisation des acteurs locaux issus des organisations publiques, privées ou du tiers secteur (Andreotti et Mingione, 2013). Les réseaux locaux, où se rencontrent les acteurs pour négocier les modes de relation et les mécanismes de coopération (Klein, 2014), cherchent à apporter une solution à une situation problématique, à planifier ou à implanter des programmes et services dans une communauté. Ils sont surtout utilisés pour aborder des problèmes complexes (Ferlie et al., 2011), car ils sont reconnus pour présenter un avantage collaboratif; la collaboration pouvant générer des retombées plus grandes que l’action individuelle des acteurs locaux (Divay et al., 2013).
Les personnes vivant en logement social sont confrontées à une multitude de problèmes complexes pour lesquels une solution unique n’est pas possible, et pour lesquels plusieurs aspects, individus et organisations doivent être considérés (Leblanc et Morin, 2010). Les problèmes complexes appellent l’action intersectorielle, une réponse de plus en plus fréquente à la fragmentation, à la complexité et au dynamisme de nos sociétés (Bryson et al., 2014; Torfing et Sorensen, 2014). Cependant, les instances intersectorielles sont structurantes dans la mesure où les institutions qui y participent sont capables de réviser leurs services à la lumière des besoins du milieu et dans le but de renforcer les capacités collectives (Divay et al., 2013). Or, les instances de concertation et d’action intersectorielle de type « réseaux », dont le nombre a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies, révèlent plutôt un rapport social descendant dans la planification locale et un sous-investissement dans la disponibilité des ressources (Bilodeau et al., 2014).
Sur le plan scientifique, la pertinence de ces deux journées repose sur une meilleure compréhension des actions devant la multiplicité de leurs formes ainsi que des facteurs institutionnels qui les influencent. Sur le plan social, l’intérêt sera d’approfondir de nouveaux enjeux et de faire connaître des pratiques en émergence. Au cours de la première journée, les conférenciers seront appelés à discuter des conditions qui favorisent ou contraignent le développement des réseaux locaux et leur fonctionnement. Au cours de la deuxième journée, les présentateurs seront invités à se pencher sur les nouveaux enjeux vécus au sein des logements sociaux ainsi que les pratiques en émergence.
Dates :Format : Uniquement en ligne
Responsables :- André-Anne Parent (UdeM - Université de Montréal)
- Paul Morin (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Stéphane Grenier (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
- Isabelle Lacroix (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Carolyne Grimard (UdeM - Université de Montréal)
- Chloé Reiser (UdeM - Université de Montréal)
Programme
Bloc 1 – Structures, politiques et programmes
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Communication orale
L’autonomie avant tout : l’évolution de l’idée du regroupement des OMH au Québec (1969-2016).Isabelle Lacroix (Université de Sherbrooke), Paul Morin (Université de Sherbrooke), Jean-François Vachon (UdeS - Université de Sherbrooke)
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Communication orale
Les fondements législatifs et juridiques du regroupement des offices d’habitation.Marie-Camille Gagné (UdeS - Université de Sherbrooke), Paul Morin (Université de Sherbrooke)
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Communication orale
Analyse territoriale du regroupement des Offices d’habitation.Isabelle Lacroix (Université de Sherbrooke), Paul Morin (UdeS - Université de Sherbrooke), Jean-François Vachon (Université de Sherbrooke)
Bloc 2 – Réseaux locaux et collaborations intersectorielles
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Communication orale
Réseaux locaux, intervention de proximité et retombées de l’intervention en HLM.André-Anne Parent (UdeM - Université de Montréal)
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Communication orale
Collaborations et perte d’autonomie dans les coopératives d’habitation pour aîné(e)s.Samuèle Boilard-Rémillard (Université de Sherbrooke), Paul Morin (UdeS - Université de Sherbrooke)
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Communication orale
Le rôle de l’organisation communautaire des CISSS et CIUSSS dans le maintien des collaborations intersectorielles locales en logement socialMartine Dubé
Cocktail d’échange
Bloc 1 – Proximité et liens sociaux
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Communication orale
Soutien communautaire en OSBL d’habitation et point de vue des familles immigrantes à Parc-Extension et Saint-Michel, Montréal.Chloé Reiser
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Communication orale
La perception de la participation des locataires dans le milieu des HLM.Isabelle Lacroix (UdeS - Université de Sherbrooke)
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Communication orale
Évaluer une action communautaire destinée à des enfants: une approche différente combinée à des embûches diverses. L'exemple « le local » de Rouyn-Noranda.Serigne Touba Mbacké Gueye (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
Bloc 2 – Mobilisation et participation des locataires
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Communication orale
Précarité résidentielle des personnes âgées et le rôle des comités logement dans les rapports à l'habitéJulien Simard
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Communication orale
L'action collective pour du logement social comme outil de résistance à la gentrification des quartiers populaires.Patricia Viannay (P.O.P.I.R. Comité logement)
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Communication orale
Mobilisation et logement social au cœur du quartier Villeray: le cas de l'ex-hôpital chinoisGenevieve Breault (Université Concordia)
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Communication orale
Culture organisationnelle et participation des locataires, tensions dans le vivre-ensemble.Stéphane Grenier (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Carolyne Grimard (Université de Montréal)